[13/14] 26ème : Strasbourg / Amiens - 0/1

[Its_me]

Bon bah une nouvelle fois je reviens de la Meinau énervé, une nouvelle fois on offre le match à un concurrent direct, une nouvelle fois on ne conclut pas nos occases.

En tout cas je pense que son "coup de poker" en mettant Pinaud sur le banc et Donzelot titulaire aura eu tout l'effet inverse.
En deuxième mi-temps, Keller a remis Pinaud arrière droit et a placé Donzelot devant lui... mais le Colombien voulant se rattraper, a joué aussi haut que Ribas mais était totalement à la rue. Volontaire mais dépassé je dirais ... bon ça c'est un peu le cas pour tout le monde.
Y'en a un autre qui était totalement à la rue (j'aurais envie de dire "encore une fois"), c'est Bah. Le nombre de balles perdues et de passes foireuses qu'il a faits a été impressionnant. Belhameur a souvent oublié ses coéquipiers qui avaient régulièrement fait l'effort de se démarquer.
L'aveu d'impuissance de Keller est pour moi l'entrée de Noro, à qui on avait proposé de partir la semaine dernière. A noter aussi qu'on n'avait aucun attaquant et aucun défenseur central dans les remplaçants.

Le pire c'est que dans ce match, Amiens n'a pas du tout fermé le jeu et il y avait pas mal d'espaces. Comme quoi, quand tu joues contre le Racing, tu peux utiliser toutes les tactiques, ça passe.
Moi je vous dis, ceux qu'on a fait partir doivent bien rire maintenant, car je ne suis pas sûr qu'on ferait pire avec eux.

[Gotcha]

d'accord avec tout, sauf pour les occases : où tu as vu des occasions ? A part le coup franc en première mi temps et le corner en 2nde ?
y'a pas une seule frappe cadrée dans le jeu de tout le match !!! leur gardien n'a eu aucun arrêt à faire (sauf le coup franc en première mi temps).

[Kaniber]

Le président du RCSA a annoncé, dans la foulée, une réunion des actionnaires du club cette semaine. « Et si la solution est de mettre mon frère (François, ndlr) de côté, je le ferai. Il le sait, c’est la règle du jeu. La situation est critique : il reste onze matches et il faut réagir.

ça c'était quand il y avait encore onze matchs a joué , maintenant il ne reste plus que 8

[D520]

j'étais aussi au match hier soir et je ne comprend toujours pas à quoi jouent les joueurs sur le terrain.
le festival de contrôle raté de passes pourries, des joueurs d'une lenteur incroyable etc,etc.

puis un petit mieux jusqu'au CSC de Donzelot car rater un contrôle avec un joueur dans son dos devant son gardien avancé , c'est un CSC pour moi .....
puis plus rien jusqu’à 5-10 minutes de la mi-temps ou Liehnard a tiré un beau coup-franc suivies de quelques actions offensives dignes de ce nom, dont un corner ou j'ai bien cru qu'une tête strasbourgeoise venait couper la trajectoire du ballon .....

en seconde mi-temps, l'équipe revient sur le terrain et pareil le festival de merde recommence.


puis le kop s'en va et enfin l'arbitre siffle la fin du match.....

[RACING1906]

LE RACING COULE EN SILENCE

Devant un kop déserté à un quart d’heure de la fin par des supporters silencieux, le RCSA a concédé sa 3e défaite à la Meinau - la 12e en 26 journées -hier contre Amiens, victorieux pour la 4e fois d’affilée (0-1). Toujours avant-dernier, il accuse désormais cinq points de retard sur le 1er non-relégable. A huit journées de la fin, son avenir en National est compromis.

Hier soir à la Meinau, les « All Blacks » d’Amiens portaient assurément le deuil du Racing. En signant leur quatrième succès d’affilée dans une Meinau résignée, les hommes de l’ex-Strasbourgeois Olivier Echouafni ont porté un coup très rude à ceux de François Keller. L’histoire dira, dans moins de deux mois, si ces Picards ont été fatals à un RCSA en perdition (2 points sur 21 lors de sa série en cours de sept matches sans victoire).
Ça fait maintenant des semaines que le Racing se plombe lui-même par des erreurs individuelles. Hier, on jouait depuis moins de 23 minutes quand un contrôle raté de Donzelot, titularisé à la place d’un Pinaud entré dès la 20e à la place d’un Bamba blessé, mit un voile épais sur les bonnes intentions de Ludovic Golliard, redevenu capitaine, et des siens.
Pouye se saisit de l’offrande et, d’un lob astucieux, trompa un Gauclin sorti à sa rencontre. Un coup de froid pour une Meinau patiente comme jamais et un coup de bambou pour un Racing déjà assommé par sa série de six matches sans victoire (2 nuls, 4 défaites).
Une nouvelle fois battus dans les duels, les Strasbourgeois mirent une bonne vingtaine de minutes à se remettre de ce coup de poignard que, tels des contorsionnistes, ils s’étaient planté tout seuls dans le dos. Dans la même minute juste avant la pause, ils s’offrirent deux occasions sur coups de pied arrêtés. D’abord un coup franc à 25 m enveloppé du gauche de Lienard boxé par L’Hostis. Puis sur le corner suivant, toujours frappé par Lienard à droite, une tête de Bah, a priori hors cadre, sortie sur sa ligne par Youssouf (44e ).

Bien peu, trop peu, pour déstabiliser des Picards en route vers leur quatrième victoire d’affilée et qui auraient peut-être pu bénéficier d’un penalty pour une poussette de Golliard sur Marega que l’arbitre Julien Blanchais choisit d’ignorer (47e ).

« Personne ne lâchera au club »

Et même si une tête arrière de Grimm, sur un nouveau coup franc de Lienard, frôla le poteau droit de L’Hostis (61e ), l’ancien Colmarien se fit surtout remarquer par un sauvetage sur sa ligne, de la tête toujours, après une frappe en pivot de Poyet, idéalement servi dans la profondeur par Vignaud (64e ).

À moins d’un quart d’heure de la fin, le kop choisit de quitter le quart de virage, n’y abandonnant qu’une banderole : « CFA, plus jamais ça. »

Après cette 12e défaite en 26 journées, seuls Ludovic Golliard et François Keller, dont le public avait demandé la démission, firent une brève apparition en zone d’interviews. Le premier reconnut que les Bleus étaient « passés à côté lors d’un match très important. On perd une fois de plus à cause d’une erreur individuelle. C’est trop pour espérer quelque chose. On ne peut pas continuer comme ça. Il faut se reprendre. On doute et ce n’est pas avec un tel match qu’on va emmagasiner de la confiance. Nous n’avons que ce que nous méritons. Mais j’espère encore une issue positive. »

Montre en main, l’intervention de François Keller dura 2’10’’. « On espérait enrayer cette spirale dans laquelle on s’était inscrit en gagnant ce soir. Si nous y étions arrivés, ça changeait beaucoup de choses. Malheureusement, c’est pratiquement le 3e ou 4e match de suite où une erreur individuelle nous sort du match. Quand on commence comme ça, c’est difficile. L’équipe joue la peur au ventre, ça se voit. Il reste huit matches. Il faut en gagner cinq pour se maintenir. Les joueurs ont suffisamment galéré pour arriver à ce niveau-là. Personne ne lâchera au club pour arracher ce maintien, même si c’est lors des arrêts de jeu de la dernière journée. On luttera jusqu’au bout. »

Hier, plus que la colère, le Racing a suscité l’indifférence. C’est un signe plus qu’inquiétant : il coule en silence.

Echo

Une minute d’applaudissements pour Max Hild. Avant le coup d’envoi, la Meinau a observé une émouvante minute d’applaudissements en mémoire de Raymond « Max » Hild, l’ancien entraîneur, directeur du centre de formation et recruteur du Racing (entre autres, évidemment), décédé mercredi d’un arrêt cardiaque à l’âge de 79 ans. Ses obsèques auront lieu lundi à 14 h 30 à Weyersheim.

lalsace.fr

[RACING1906]

Les réactions après match : on n'est pas bon.

Les Strasbourgeois n’étaient guère bavards, hier soir à l’heure du bilan. Même Olivier Echouafni, le coach amiénois et ancien du Racing, avait la joie contenue…

Le Racing est dans de sales draps. La défaite contre Amiens, la douzième de la saison, le rapproche de la relégation, alors que deux matches délicats – à Carquefou vendredi prochain et contre Colmar dans deux semaines – l’attendent. Hier soir, les têtes étaient basses et les raisons d’y croire de moins en moins évidentes. Extraits.

❏ FRANÇOIS KELLER, entraîneur du Racing : « On espérait enrayer la spirale négative. En gagnant ce soir (hier), ça aurait changé beaucoup de choses. Malheureusement, le compte n’y est pas. On a eu quelques occasions sur coups de pied arrêtés, mais on ne les a pas exploités. Je comprends la colère du public. On a besoin de mener au score pour que ça pousse derrière nous… Voilà, il nous reste huit matches, il faudra en gagner cinq pour se maintenir. Les joueurs ont suffisamment galéré pour en arriver là ( en National ) et personne au club ne va lâcher. Le maintien se jouera jusqu’au bout, jusqu’à la dernière minute du dernier match de la saison. Là, je suis déçu. A chaud, je ne préfère pas m’exprimer sur le niveau des joueurs. Vous avez vu le match, je vous laisse seul juge… »

❏ LUDOVIC GOLLIARD, capitaine du Racing : « On savait que c’était un match très important pour nous. Malheureusement, on passe encore à côté. Ça commence à faire vraiment trop pour espérer quelque chose. On voit bien que l’équipe est en manque de confiance. La solution pour s’en sortir ? Je ne sais pas. Il nous faudrait du temps… Je comprends la fronde des spectateurs. On n’est pas bon, on n’a que ce que l’on mérite. Ça leur fait mal de voir leur club comme ça. Mais nous aussi, on est affectés. Ce n’est pas parce que l’on ne vient pas de la région qu’on n’aime pas le club, ça nous fait mal. Mais on n’a pas le droit de lâcher maintenant. Il reste huit matches, il faut vite que l’on arrive à en gagner un. C’est difficile, avec un déplacement ( à Carquefou ) qui nous attend, alors que notre parcours est catastrophique à l’extérieur. »

❏ OLIVIER ECHOUAFNI, entraîneur d’Amiens : « J’éprouve un double sentiment : gagner et ramener les trois points à Amiens, voilà un grand sentiment de satisfaction. Mais voir Strasbourg perdre ce match, c’est aussi une déception. C’est une charge émotionnelle très forte quand je reviens ici, à la Meinau, où j’ai quand même vécu deux saisons extraordinaires (entre 1998 et 2000). Aujourd’hui, cette équipe est en difficulté, mais elle a les ressources pour s’en sortir. Ce soir ( hier ), elle nous a mis sur le reculoir, son impact physique nous a gênés. Mais une seule erreur lui coûte très cher.

Nous, on a su être solides. On remporte notre quatrième match de suite et c’est le cinquième sans prendre de but. C’est rassurant, même si tout peut aller très vite dans un sens comme dans l’autre. Si le Racing peut s’en sortir ? Il ne peut pas, il doit s’en sortir… Les supporteurs ont été présents durant 85 minutes. Même s’ils sont mécontents, ce que je comprends, ils prouvent encore que l’on peut comptent sur eux. Ils ne lâcheront pas et on sait que Strasbourg ne lâchera pas non plus. »

DNA

Mais qui choisit les joueurs ? Qui décide d'écarter SIKIMIC et de mettre PINAUD sur le banc avant un match décisif ?

[D520]

d'accord, mais tu aurais pus changer toute l'équipe hier soir et faire jouer les juniors.
l'envie aurait été différente....

[alphons]

alors oui on peut critiquer f.k, mais donzelot fait une erreur de joueur de quartier....

le probleme c'est qu'a chaque match il y en a un autre qui merde.

[Gotcha]

l'erreur de donzelot est totalement anecdotique pour moi !!!
qu'on fasse nul ou défaite, c'est exactement pareil.

et avant la main de donzelot, y'a pas eu une seule occasion pour le racing, donc je vois pas qu'est ce qui aurait enrayé quoi que ce soit par ce but sur ce match.

m'enfin bref, on peut se cacher comme on veut le groupe n'y arrive pas du tout....

[Gotcha]

d'accord, mais tu aurais pus changer toute l'équipe hier soir et faire jouer les juniors.
l'envie aurait été différente....

heuu, y'a eu de l'envie hier, D520, même beaucoup d'envie comme rarement j'en ai vu cette saison.

simplement les joueurs sont paumés et le milieu de terrain est inexistant.

P.S : on fait quoi dans le topic du SR Colmar?!