AU BORD DU GOUFFRE
17e et avant-dernier de National depuis son échec de vendredi à Luzenac (2-1), le RCSA n’a pas d’autre alternative, pour garder une chance d’échapper au CFA, que de vaincre vendredi (20 h) à la Meinau des Amiénois premiers non-relégables avec trois points de plus.
Cette fois, le rouge est mis. Vendredi à Foix, il avait la couleur du maillot d’un Luzenac AP pour lequel tous les feux sont au vert. Le public l’a bien compris, qui a longuement fêté l’ex-Strasbourgeois Julien Outrebon et les siens après leur 15e victoire de la saison face au Racing (2-1). Avec 14 points d’avance sur le 4e à 9 journées de la fin, l’accession inédite du club ariégeois en Ligue 2 est presque dans la poche.
Avant-hier au stade du Courbet, il n’y a pas eu deux divisions d’écart, mais pas loin, entre des Luzenaciens aux portes du monde professionnel et un RCSA dans le rouge et virtuellement en CFA, avec ses trois points de retard sur le premier non-relégable, Amiens, qu’il reçoit vendredi (20 h) pour un match couperet.
En six journées (2 nuls, 4 défaites, 2 points sur 18), les hommes de François Keller ont beaucoup perdu. Les prochains rendez-vous diront s’ils ont aussi perdu la foi à Foix ou si le fait d’y avoir frôlé un nul miraculeux a engendré chez eux une frustration et une colère salvatrices, comme chez un Dimitri Lienard ivre de rage à la sortie des vestiaires. Buteur de l’espoir trois minutes après son entrée, le meilleur réalisateur strasbourgeois (7 buts) a même fini par s’excuser d’une vulgarité inhabituelle née de son exaspération. La décence impose de ne pas reproduire ici ses propos. Mais une phrase résume parfaitement son coup de gueule : « Jusqu’à quand va-t-on tendre les fesses pour se les faire botter ? »
Jusqu’à jeudi peut-être, mais pas au-delà. Car les Bleus ne peuvent plus s’autoriser un nouvel échec vendredi à la Meinau face aux Amiénois de l’ex-Racingman Olivier Echouafni. Lors de leurs cinq derniers matches (1 nul, 4 revers, 1 pt sur 15), ils ont concédé rien moins que… dix longueurs à Amiens et Vannes, tous deux crédités de trois succès, deux nuls et 11 unités. Ce qui, si l’on veut voir le bon côté des choses, prouve que tout reste possible. On se raccroche à ce qu’on peut…
Mais comme dit le dicton, les mouches ont changé d’âne. Vannes et Amiens sont dans une spirale porteuse, au contraire d’un Racing aspiré vers le fond par des erreurs individuelles qui, avant-hier à Luzenac, ont plombé les plans de François Keller.
« La seule chose qui me rassure, c’est que nous avons encore notre sort entre nos mains »
« J’avais demandé aux gars de défendre bas pour tenir le 0-0, puis jouer notre va-tout en lançant nos attaquants (Dimitri Lienard et Alexandre Mendy, buteur et passeur sur l’égalisation de la 77e ) à 20-25 minutes de la fin. Ces changements prévus étaient en préparation quand nous avons concédé l’ouverture du score » , regrette le coach.
« On avait fait le choix de défendre bas. Le problème, c’est que cette équipe-là (Luzenac) sait attaquer , complète le capitaine Milovan Sikimic. À trop subir les assauts, on finit par craquer. Ce n’était qu’une question de temps. Nous aurions tout aussi bien pu être menés 2-0 au bout de 20 minutes sans qu’il n’y ait rien à dire. Après, on égalise par miracle, mais on n’est une nouvelle fois pas capables de tenir le résultat. Certes, ce n’est pas à Luzenac, une équipe de Ligue 2, que nous jouions notre maintien, mais plutôt maintenant face à nos concurrents directs. Ça commence dès vendredi contre Amiens. La seule chose qui me rassure, c’est que nous avons encore notre sort entre nos mains et recevons nos rivaux dans une Meinau où nous ne sommes pas ridicules. Mais leur dynamique et la nôtre sont opposées. Les stats récentes ne plaident pas en notre faveur. »
Hier matin à Toulouse, les Bleus ont donc emprunté l’avion du retour le moral en berne. La soirée de la veille n’avait pas été plus gaie. « Il y a eu zéro discussion dans le vestiaire comme à l’hôtel. À quoi bon ? lâche le Serbe. Plus besoin de parler. La réalité, c’est que si nous ne battons pas Amiens, nous y allons tout droit (en CFA) et ne méritons pas de rester en National. Il faut gagner au minimum cinq des neuf derniers matches. Vu notre rendement à l’extérieur (0 victoire, 4 nuls, 9 défaites) , ça veut dire que nous devons remporter nos cinq rencontres à la Meinau et que nous n’y avons pas le droit à l’erreur. »
Cinq victoires en neuf journées : sur le papier, la mission ne paraît pas impossible. Sauf que lors des 25 premières, le Racing ne s’est imposé que cinq fois.
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Re: [13/14] 26ème : Strasbourg / Amiens - 28/03/2014 à 20h
Les joueurs du Racing ont repris ce lundi matin dans la perspective du match décisif qui les attend ce vendredi contre Amiens (20h). Une rencontre à laquelle ne participera pas Stanislas Oliveira, suspendu. Autre absent : Alexandre Mendy, touché à la cuisse à Luzenac (1-2) et qui doit passer une échographie ce mardi pour connaître la durée de son indisponibilité.
Alexandre Gisselbrecht (mollet) et Billy Modeste (genou) sont ménagés en ce début de semaine.
Robin Binder reprend le footing mercredi.
Site officiel.
			
			
									
									
						Alexandre Gisselbrecht (mollet) et Billy Modeste (genou) sont ménagés en ce début de semaine.
Robin Binder reprend le footing mercredi.
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Re: [13/14] 26ème : Strasbourg / Amiens - 28/03/2014 à 20h
vendredi, le racing fera un grand pas en avantRACING1906 a écrit :AU BORD DU GOUFFRE lalsace.fr
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Re: [13/14] 26ème : Strasbourg / Amiens - 28/03/2014 à 20h
Et ils vont gagné17e et avant-dernier de National depuis son échec de vendredi à Luzenac (2-1), le RCSA n’a pas d’autre alternative, pour garder une chance d’échapper au CFA, que de vaincre vendredi (20 h) à la Meinau des Amiénois premiers non-relégables avec trois points de plus.
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Re: [13/14] 26ème : Strasbourg / Amiens - 28/03/2014 à 20h
c'est qui "ils"  
			
			
									
									
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Re: [13/14] 26ème : Strasbourg / Amiens - 28/03/2014 à 20h
Amiens , je rigole le RACING bien sûr
			
			
									
									
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Re: [13/14] 26ème : Strasbourg / Amiens - 28/03/2014 à 20h
ce serait alors le racing  
 
et il gagnerait quoi
  
, à part revenir la semaine prochaine
			
			
									
									
						et il gagnerait quoi
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Re: [13/14] 26ème : Strasbourg / Amiens - 28/03/2014 à 20h
[quote]SUR UN VOLCAN 
Plombé par une série catastrophique, le Racing, privé de nombreux joueurs, aborde son match de la dernière chance avec sa bonne volonté en bandoulière, mais des questions plein la tête.
François Keller n’avait sans doute pas besoin de ça. Parti en Serbie pour des raisons personnelles après la défaite concédée à Foix, face à Luzenac (2-1), Milovan Sikimic n’était pas à la reprise de l’entraînement, lundi.
Et le coach n’a pas fait de sentiments après s’être entretenu avec son capitaine. Le défenseur, qui avait repris le brassard après une longue absence – liée à une blessure au genou et à une suspension –, a été prié de s’entraîner avec la réserve.
« On ne peut pas être intransigeant avec certains et ne pas l’être avec d’autres »
« C’est une sanction logique, considérait l’entraîneur, qui n’avait pas été prévenu par le “fautif” ». On ne peut pas être intransigeant avec certains et ne pas l’être avec d’autres. J’ai un groupe, il y a des règles de vie. Ce qui serait déstabilisant, ce serait de ne pas le sanctionner. Il peut très bien revenir demain, à l’entraînement, si j’en ai besoin. Mais là, pour le moment, avec en plus son problème à la cuisse, je considère qu’il ne fait pas partie du groupe pour Amiens. » Il s’agit pourtant bel et bien du match de la dernière chance.
Vu de l’extérieur, l’expérience du joueur de 33 ans n’aurait pas été un luxe, alors que la liste des absents n’a cessé de s’allonger ces derniers jours.
Outre Oliveira, suspendu, le Racing devra faire sans Alexandre Mendy (cuisse) ni ses blessés longue durée.
Hier, ils n’étaient que quinze joueurs de champ à l’entraînement (*) , dont Oliveira, et chaque attitude suspecte était considérée avec inquiétude. Cela a été le cas de Lienard, pour une béquille au mollet, et de Bamba, pour une estafilade à la cheville.
« Ça ne va pas trop en ce moment, c’est sûr, souligne Bamba. Mais on sait que contre Amiens, on joue notre vie. On devra tout donner pour ne pas avoir de regrets. »
Alors que le Racing est contraint de compter ses forces, l’éviction de Sikimic n’est pas apparue naturelle aux yeux de tous. « En ce moment, on a besoin de tout le monde, a souligné Mamadou Bah, mais je ne suis pas au courant s’il évolue avec la réserve. Ce que je sais, c’est que dans le jeu, il y a moyen de faire mieux que ce que l’on a fait sur les six derniers matches (deux nuls, quatre défaites). On a beaucoup de joueurs qui manient bien le ballon. C’est l’agressivité dans les duels que l’on doit améliorer. »
En rentrant aux vestiaires, les joueurs ont pu apercevoir une incroyable voiture tunée sur le parking, aux couleurs ciel et blanc, comme un témoignage de la passion pour le Racing qui ne veut pas mourir.
Gauthier Pinaud, qui pourrait récupérer le brassard vendredi, constate que les joueurs entendent bien respecter cette ferveur. « Parfois, on n’a pas été bon, mais on n’a jamais lâché non plus, constate le latéral. Forcément, avec nos mauvais résultats, on doute, mais au niveau de l’implication, on y est toujours. »
Pour nourrir l’espoir qui ne tient plus qu’à un fil, le staff se creuse les méninges. À la place de l’habituelle séance de musculation, les joueurs se sont consacrés à une séance pour nourrir la cohésion, lundi après-midi.
« Bousculer les habitudes »
« À partir du moment où les recettes n’ont pas fonctionné sur les derniers matches, il faut bousculer les habitudes », a conclu François Keller, guère enclin à s’exprimer dans les grandes largeurs en cette semaine de vérité, et qui a eu la visite hier de Guy Lacombe et de Pierre Mankowski dans le cadre de son diplôme d’entraîneur professionnel (DEPF).
Repoussés dans les profondeurs d’un classement et maintenus dans une funeste série, l’entraîneur et ses joueurs guettent la lumière. Si elle ne réapparaît pas vendredi, le futur immédiat du Racing risque de ressembler à une nouvelle nuit, longue et glaciale.
(*) Donzelot, Golliard, Bamba, Pinaud, Sabo, Grimm, Bah, Noro, Amofa, Belahmeur, Genghini, Perrin, Ribas, Lienard[
DNA/quote]
			
			
									
									
						Plombé par une série catastrophique, le Racing, privé de nombreux joueurs, aborde son match de la dernière chance avec sa bonne volonté en bandoulière, mais des questions plein la tête.
François Keller n’avait sans doute pas besoin de ça. Parti en Serbie pour des raisons personnelles après la défaite concédée à Foix, face à Luzenac (2-1), Milovan Sikimic n’était pas à la reprise de l’entraînement, lundi.
Et le coach n’a pas fait de sentiments après s’être entretenu avec son capitaine. Le défenseur, qui avait repris le brassard après une longue absence – liée à une blessure au genou et à une suspension –, a été prié de s’entraîner avec la réserve.
« On ne peut pas être intransigeant avec certains et ne pas l’être avec d’autres »
« C’est une sanction logique, considérait l’entraîneur, qui n’avait pas été prévenu par le “fautif” ». On ne peut pas être intransigeant avec certains et ne pas l’être avec d’autres. J’ai un groupe, il y a des règles de vie. Ce qui serait déstabilisant, ce serait de ne pas le sanctionner. Il peut très bien revenir demain, à l’entraînement, si j’en ai besoin. Mais là, pour le moment, avec en plus son problème à la cuisse, je considère qu’il ne fait pas partie du groupe pour Amiens. » Il s’agit pourtant bel et bien du match de la dernière chance.
Vu de l’extérieur, l’expérience du joueur de 33 ans n’aurait pas été un luxe, alors que la liste des absents n’a cessé de s’allonger ces derniers jours.
Outre Oliveira, suspendu, le Racing devra faire sans Alexandre Mendy (cuisse) ni ses blessés longue durée.
Hier, ils n’étaient que quinze joueurs de champ à l’entraînement (*) , dont Oliveira, et chaque attitude suspecte était considérée avec inquiétude. Cela a été le cas de Lienard, pour une béquille au mollet, et de Bamba, pour une estafilade à la cheville.
« Ça ne va pas trop en ce moment, c’est sûr, souligne Bamba. Mais on sait que contre Amiens, on joue notre vie. On devra tout donner pour ne pas avoir de regrets. »
Alors que le Racing est contraint de compter ses forces, l’éviction de Sikimic n’est pas apparue naturelle aux yeux de tous. « En ce moment, on a besoin de tout le monde, a souligné Mamadou Bah, mais je ne suis pas au courant s’il évolue avec la réserve. Ce que je sais, c’est que dans le jeu, il y a moyen de faire mieux que ce que l’on a fait sur les six derniers matches (deux nuls, quatre défaites). On a beaucoup de joueurs qui manient bien le ballon. C’est l’agressivité dans les duels que l’on doit améliorer. »
En rentrant aux vestiaires, les joueurs ont pu apercevoir une incroyable voiture tunée sur le parking, aux couleurs ciel et blanc, comme un témoignage de la passion pour le Racing qui ne veut pas mourir.
Gauthier Pinaud, qui pourrait récupérer le brassard vendredi, constate que les joueurs entendent bien respecter cette ferveur. « Parfois, on n’a pas été bon, mais on n’a jamais lâché non plus, constate le latéral. Forcément, avec nos mauvais résultats, on doute, mais au niveau de l’implication, on y est toujours. »
Pour nourrir l’espoir qui ne tient plus qu’à un fil, le staff se creuse les méninges. À la place de l’habituelle séance de musculation, les joueurs se sont consacrés à une séance pour nourrir la cohésion, lundi après-midi.
« Bousculer les habitudes »
« À partir du moment où les recettes n’ont pas fonctionné sur les derniers matches, il faut bousculer les habitudes », a conclu François Keller, guère enclin à s’exprimer dans les grandes largeurs en cette semaine de vérité, et qui a eu la visite hier de Guy Lacombe et de Pierre Mankowski dans le cadre de son diplôme d’entraîneur professionnel (DEPF).
Repoussés dans les profondeurs d’un classement et maintenus dans une funeste série, l’entraîneur et ses joueurs guettent la lumière. Si elle ne réapparaît pas vendredi, le futur immédiat du Racing risque de ressembler à une nouvelle nuit, longue et glaciale.
(*) Donzelot, Golliard, Bamba, Pinaud, Sabo, Grimm, Bah, Noro, Amofa, Belahmeur, Genghini, Perrin, Ribas, Lienard[
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