[10/11] 10ème J : Strasbourg / Plabennec - 0/0

[argueti]

Premières suspensions au Racing

Ce n’était pas encore arrivé. Mais Laurent Fournier va devoir s’habituer à ce type de contretemps. Avec un effectif réduit à 18 professionnels, le coach du Racing redoute évidemment les suspensions et blessures. Le mardi 28 septembre à la Meinau contre Plabennec, il devra se passer des services de Benjamin Genghini, Loïc Damour et Francisco Donzelot, tous suspendus pour une accumulation de trois cartons jaunes.

[silex57]

3 joueurs sur 18 ça fait tout de suite mal !!

Mais bon ça tombe bien que ça soit Plabennec, on doit être capable de les battre même sans ces 3 là !

[argueti]

Mathlouthi suspendu contre Plabennec

Après Donzelot, Genghini et Damour, un quatrième Strasbourgeois sera suspendu le mardi 28 septembre à la Meinau contre Plabennec : Ali Mathlouthi, déjà averti en Coupe de la Ligue face à Évian, puis lors du premier match de championnat face à Cannes, a écopé d’un carton jaune idiot pour contestation hier à la 76 e et devra donc purger un match.

Donc faudrait faire avec : Gurtner - Pichot, Outrebon, Sikimic, Ndema - Ketkeo, Peuget, Marcio, MBongo - Hadji, Ledy ?

[télésupporteur]

et chez plabennec

[argueti]

Retour au 4-4-2 aqvec Ayoueha et Marcio au milieu et ... Ledy en pointe !

[martins67]

ca va ressembler au fauvergue-ldey de l'année derniere sauf que cette année le nouveau fauvergue est aussi mauvais que mec de derniere division francaise (cf HADJI)

[fab]

Du neuf avec peu

Du fait des suspensions, Laurent Fournier est contraint de revoir ses batteries. Marcio, Ahéouya et Hadji seront titularisés demain. Les habitués du banc devront répondre présent.

Donzelot, Damour, Genghini et Mathlouthi ont vu jaune à au moins trois reprises depuis le début de saison. Mardi, suspendus, ils ne seront pas là pour défier Plabennec et entretenir la dynamique de huit points récoltés en quatre matches du Racing. A la tête d'un effectif de dix-huit joueurs pros, plombé par deux blessures longue durée (Brahmia et Kébé), Laurent Fournier n'aura pas à se triturer les méninges pour constituer son onze de départ.
Dès la fin de la rencontre médiocre face à Gueugnon (1-1), il l'avait rendu public. La virée au stade de France pour y assister au concert de Yannick Noah, en compagnie des vainqueurs de la coupe des coupes 1996 avec le PSG, ne lui a pas fait changer d'avis. « On va revenir à un 4-4-2, a indiqué l'entraîneur hier. Malgré les absences, on sera dans une certaine continuité. Pour un garçon comme Ahouéya (ndlr : dont ce sera la première titularisation), je n'ai pas de doute parce qu'il a la qualité pour évoluer à ce poste de récupérateur, comme il l'a fait en équipe du Bénin derrière Sessegnon. »
Après des bouts de match - trois entrées en jeu pour 49 minutes au total -, le joueur ne se met pas la pression. « Je suis là pour m'investir à 100 % que ce soit pour une minute ou 90, note le milieu de terrain, au côté de Peuget mardi. De toute façon, ma titularisation dépend du choix du coach. Mais je l'attends avec l'intention de tout donner encore. »
Derrière lui, Marcio ne devrait pas être trop déstabilisé par le contexte. Le Brésilien a déjà débuté le match disputé à Charléty, face au Paris FC (2-2). Vendredi, il a pu reprendre ses marques en défense centrale après la sortie de Donzelot sur blessure. A ses côtés, Sikimic, Pichot et Outrebon doivent constituer une défense assez hermétique.
En revanche, pour Hadji, l'attente est plus grande et teintée d'un scepticisme plus marqué. L'attaquant évoluait en CFA la saison passée. Il n'a pas toujours convaincu lors de ses sorties alsaciennes. L'ancien Nancéien, clairement devancé dans la hiérarchie par Mathlouthi, ne s'en fait pas : « L'important, c'est le premier but pour un attaquant. Je suis ici, dans un grand club, je continue à apprendre pour essayer de progresser. Il me faut un déclic. Par rapport à la configuration collective, je ne me fais pas trop de soucis. Avec Ledy, on s'entend bien en dehors. Il n'y a pas de raison que l'on ne s'entende pas sur le terrain. »

« Qu'ils fassent naître le doute dans ma tête »

Dans l'esprit de Laurent Fournier, il s'agit même de tirer profit des absences, d'autant qu'elles ont un caractère ponctuel. Au moins trois des quatre suspendus sont attendus à Beauvais, Donzelot ressentant une douleur à l'adducteur. « Les joueurs titularisés doivent saisir leur chance, explique Fournier. A Marseille, j'ai été titularisé quand Bernard Pardo a été victime d'une rupture des ligaments du genou et je ne suis quasiment plus sorti de l'équipe. Là, pour ce match, je veux qu'ils fassent naître le doute dans ma tête. »
Avant mardi, le seul qui aura cours tiendra dans la composition du banc. Si Kéhi, Correia et Nyatchou Ndema y ont leur place réservée, les dernières seront disputées par les stagiaires. Rivieyran, Dicko, Laprévotte et Gherardi sont quatre pour deux places.

* : Gurtner - Pichot, Marcio, Sikimic, Outrebon - Ketkeophomphone, Ahouéya, Peuget, Mbongo - Ledy, Hadji.

[argueti]

Racing / Plabennec vs Chelsea / Marseille ou Auxerre / Real !

Va y avoir du sport

[télésupporteur]

et le risque de rater le premier but de correia pour le racing

[Its_me]

Oui, c'est un test

Malgré quatre joueurs suspendus, le Racing n'aura aucune excuse ce soir, face à Plabennec. Il doit l'emporter pour chasser les doutes nés d'un niveau de jeu face à un humble concurrent du championnat National.

Après Gap, Plabennec. Le National, le Racing est en plein dedans et son public de la Meinau découvre des adversaires inédits. Ce soir, la bande à Fournier affronte l'ambassadeur d'un bled de Bretagne.
Tout en espérant que cette présence au troisième échelon de la hiérarchie nationale ne constitue qu'une parenthèse, il serait souhaitable que sa série en cours - notamment quatre matches sans défaite - dure. Sikimic, Outrebon et les autres traînent comme une casserole remplie d'une mauvaise soupe son début de saison à trois nuls et une défaite. Depuis, ils gagnent à la maison et restent invaincus à l'extérieur. Il s'agit de rester dans les clous pour reprendre une expression mécanique de circonstances.

Les remplaçants des suspendus sont priés de se mettre au moins au niveau

Voilà donc Plabennec à la Meinau. La ville de 8 000 habitants, connue pour sa chapelle de Loc Maria Lann et ses balades évidemment pluvieuses, pointe quatre rangs devant Strasbourg au classement, deux points de plus au-dessus. Jamais présente dans les échelons du dessus, elle incarne l'anonymat d'un championnat que les trois quarts des participants considèrent comme un tremplin ou une punition. Elle y semble à l'aise.
Affronter Laurent David, l'ancien Mulhousien, et ses copains a une valeur de vrai test. Donzelot, Damour, Genghini et Mathlouthi sont suspendus. Leurs remplaçants, notamment Ahouéya, titulaire pour la première fois, sont priés de se mettre au niveau.
« J'ai confiance, certifie Laurent Fournier, l'entraîneur strasbourgeois. Ça peut marcher, d'autant que ce sont des joueurs frais. En tout cas, ils sont dans les meilleures dispositions pour perturber une équipe bien en place et des mecs qui n'ont rien à perdre. » Effectivement, le stade plabennecois a plutôt bien entamé sa saison en tant que "petit".

Bientôt une tribune Strasbourg à Plabennec

Fort du soutien de son millier de supporteurs à la maison, massés dans une tribunes de 800 places, bientôt secondée par une nouvelle structure offerte par le stade brestois répondant au doux nom de... tribune « Strasbourg »*, il suit un rythme idéal à son niveau. Généralement bredouilles en déplacement, les Finistériens se montrent dominateurs à domicile, ayant réussi à effacer leur faux pas initial face à Pacy (1-3) sur le terrain d'Alfortville (0-2). Avec seulement quatre contrats fédéraux, ils promènent une forme de fraîcheur amateur aux quatre coins de la France, face à des candidats déclarés au monde pro. Ils constituent une bonne bande de potes, sans beaucoup plus d'ambitions que de se donner à fond sur un terrain.
Aussi, le coach Franck Kerdilès apparente-t-il surtout la virée dans l'est à l'occasion d'accrocher un bonus. Sa troupe a battu trois des cinq relégables et cela lui donne un petit matelas par rapport au marais des angoissés. Elle s'apprête à vivre des heures compliquées en enchaînant le voyage en Alsace, l'accueil de Cannes puis le court déplacement à Guingamp. Accessoirement, l'obligation pour la plupart de ses joueurs d'enchaîner les journées de travail dans les intervalles le conduit à demeurer humble.
Les Strasbourgeois sont donc priés d'éviter la mauvaise blague. Les absences ne peuvent constituer une excuse valable. « Ça ne me fait pas peur car mes joueurs sont capables de battre cette équipe », conclut Fournier. Cela semble une évidence. Il ne reste plus qu'à la concrétiser dans la pratique.

François Namur

* : au stade Francis Le-Blé, la tribune s'élevait du côté de la place Strasbourg d'où ce nom.