[09/10] 35ème J : Strasbourg / Nîmes - 1/1

[Keating]

marcos absent du banc
et si fauvergue se blesse, on met quel gabarit face à une défense à 5

Tu lis dans le marc de café Télésupp ...

[D520]

La menace est toujours là

Incapable de battre Nîmes après avoir ouvert le score, poussif pendant la seconde période, le Racing ne s'est pas rassuré, hier. Il ne compte plus que trois points d'avance sur le premier relégable à trois matches de la fin. Et le programme les envoie à Guingamp, 19e, dès mardi.

Au regard de son pathétique parcours à l'extérieur où il n'a récolté que huit petits points, le Racing ne devait assurer son salut qu'à domicile où il avait, avant hier, gagner une fois sur deux et perdu une fois sur six. Il lui faudra bel et bien bouleverser ses habitudes. Car hier, face à Nîmes, une bonne mi-temps n'a pas suffi. Et le 41e point récolté pour récompenser sa soirée apparaît comme une bien maigre pitance et est loin de rassurer. Le Nîmes Olympique l'a joué, comme attendu, en mode coffre-fort, se déployant en deux rugueuses lignes de costauds d'où n'émergeaient, sporadiquement, que Mandrichi, seul en pointe, et Cavalli, fils du coach, prêt à le soutenir. Mordants d'entrée, les Strasbourgeois ont d'abord récité une jolie partition, se créant un trio d'occasions franches, par Fanchone sur une lourde frappe (6e), par Fauvergue sur une tête au premier poteau (15e) et par Brahmia, auteur d'un rush pour transpercer la défense gardoise, dribbler le gardien mais décocher une frappe excentrée que Sidibé a repoussée (17e).

Après la pause, les Bleus ont paru à bout de souffle et à cours d'inspiration

Aussi, la tête victorieuse de Fauvergue, sur un parfait service d'Othon, a-t-elle relevé d'une forme de logique (1-0, 27e). Mais l'égalisation nîmoise n'a pas été totalement imméritée, le Crocodile se décidant à sortir de sa torpeur au bout d'une demi-heure. Mandrichi n'a pas été loin de profiter d'un débordement de Boli (34e), un gros cafouillage a suivi (40e) et, finalement, une frappe anodine et déviée a rétabli la parité. Keita en a été l'auteur, mais Sikimic, bien involontairement, a contribué à la rendre décisive (1-1, 42e).

Cette forme de coup du sort a ressemblé à un gros coup de bambou sur les têtes alsaciennes. Après la pause, les Bleus ont paru à bout de souffle et à cours d'inspiration. L'espoir n'a pris la forme que de coups de pied arrêtés (Fanchone 53e, à côté, Othon 59e et Khiter 81e pour des tentatives déviées par Al Shaïbani). Et finalement Khiter, servi dans un fauteuil par Rodrigo, a réussi l'exploit de rater et son contrôle et sa frappe à dix mètres de la cage gardoise (83e).

Serrer les dents encore deux semaines, trois matches et sans Fauvergue

«Ce n'est qu'un point et on voulait plus, a regretté Janin. Il faudra peut-être batailler dur jusqu'à la dernière journée.» Il faudra assurément serrer les dents encore deux semaines, trois matches et sans Fauvergue, touché à l'adducteur et out jusqu'à la fin de saison. Le calendrier s'annonce coton, avec un déplacement à Guingamp, 19e, dès mardi. Le Racing est dans l'interdiction d'y laisser toutes ses plumes. Dans un dernier espoir de décrocher la timbale, hier, à l'entame des arrêts de jeu, Gueye a repris au 2e poteau pour glisser le ballon entre les jambes du portier nîmois. Aït Bahi a sauvé sur sa ligne.

Le souffle rauque des équipes se refusant à sombrer continue de se faire sentir sur la nuque strasbourgeoise. En dépit des trois points d'avance assortis d'une différence de buts fort favorable sur Istres, le 18e, le Racing semble dans de beaux draps.

[D520]

Beau jeu, vilaine affaire

Séduisant par le football développé, le RCS, qui avait logiquement ouvert le score par Nicolas Fauvergue ce soir contre Nîmes, a concédé l’égalisation sur un but malheureux et laissé échapper une victoire qui lui tendait les bras (1-1). A trois journées de la fin en Ligue 2, il ne compte toujours que trois points d’avance sur le premier relégable et a définitivement perdu son buteur, blessé.

Il est décidément dit qu’en cette saison mal emmanchée, le Racing va être appelé à trembler jusqu’au bout. Pour n’avoir pas su matérialiser en succès une domination manifeste ce soir à la Meinau contre Nîmes (1-1), les hommes de Pascal Janin restent en équilibre précaire à trois journées de la fin de saison en Ligue 2. Ils ne comptent toujours que trois points d’avance sur le 18e et premier relégable, Istres, avant de se déplacer mardi chez le 19e, Guingamp (4 points de moins), d’accueillir un Havre démobilisé vendredi, puis de clore la saison à Châteauroux, 17e, remonté juste au-dessus de la ligne de flottaison grâce à sa différence de buts. Pourtant, comme contre Dijon quinze jours plus tôt, Guillaume Lacour et ses coéquipiers prirent le match par le bon bout. Ils gratifièrent même par moments leurs quelque 10000 spectateurs des séquences les plus savamment élaborées depuis longtemps. Comme celle de la 17e qui aurait mérité un meilleur sort. Sur une ouverture de Sikimic et une remise de volée de Ledy, Fauvergue glissa un caviar à Brahmia. Le Ludovicien contourna Al-Shaïbani qui eut l’intelligence de ne pas le déséquilibrer dans sa surface. Excentré, il pivota suffisamment vite pour attraper le cadre. Mais Sidibé dégagea en catastrophe sur sa ligne. Toujours sur le même mode inspiré, le RCS inscrivit un premier but remarquablement construit, initié par Ledy qui décala Othon sur le flanc gauche. Le meilleur passeur strasbourgeois distilla alors sa 9e passe décisive pour Fauvergue, en embuscade au 2e poteau et qui, de la tête, inscrivit son 13e but en Ligue 2 (28e).

Un duel au couteau mardi à Guingamp

L’avantage était pour le moins mérité. Mais il fut, malheureusement pour les Bas-Rhinois, anéanti par une improbable égalisation nîmoise juste avant la pause. Sur une bonne frappe de Sidibé, l’épaule de Sikimic dévia malencontreusement le ballon hors de portée d’un Stéphane Cassard pris à contre-pied et qui tomba à la renverse, comme la plupart de ses coéquipiers atterrés (42e). Dans une seconde mi-temps un peu moins bien maîtrisée, les Bleus insistèrent néanmoins, tout en restant à la merci de Crocodiles qui, certes, subirent, mais n’oublièrent jamais d’exploiter la moindre balle de contre à cinq ou six. Un coup franc de Khiter claqué par Al-Shaïbani (81e), une frappe de l’ancien Valenciennois au-dessus (83e) et, surtout, une tête de Magaye Gueye entre les jambes du gardien gardois suppléé sur sa ligne par Aït Bahi (90e + 1) auraient pu offrir aux Strasbourgeois un succès salvateur. Mais paradoxalement, c’est à l’issue d’un match plutôt inspiré que Pascal Janin et ses hommes réalisent une bien mauvaise opération. Car qu’on ne s’y trompe pas : le statu quo au classement après cette 35e journée est une vilaine affaire. Même si Le Havre, visiteur de la Meinau vendredi prochain, apparaît démobilisé, ne pas perdre à Guingamp mardi devient presque impératif. A 270 minutes du baisser de rideau en L 2, le Racing reste sous la menace, même si Pascal Janin s’efforce de positiver : « Nous avons toujours notre destin en main. »

Stéphane Godin

[Its_me]

e jeu et les joueurs: les duettistes n'ont pas suffi

Séduisants en première période, les Strasbourgeois ont semblé avoir eu du mal à se remettre de l'égalisation nîmoise, un peu contre le cours du jeu. Et en dépit de la belle prestation de Fauvergue et Othon, le Racing n'a pas su concrétiser sa domination en seconde mi-temps, malgré ses nombreuses occasions.

CASSARD (***) : jamais sollicité pendant les 42 premières minutes, le gardien strasbourgeois est allé chercher la première frappe nîmoise – déviée par Sikimic – au fond de ses filets. Frustrant. Aussi peu mis à contribution en seconde période, il s'est montré vigilant sur les rares tentatives gardoises.

LACOUR (****) : un cran plus bas qu'à Bastia la semaine passée – pour palier l'absence de Pichot –, le polyvalent capitaine du Racing a parfaitement tenu la baraque dans son couloir droit.

MAIRE (****) : dans la droite ligne de ses dernières sorties : solide. On a très peu vu Mandrichi et c'est en grande partie grâce à lui.

SIKIMIC (***) : impérial de la tête, solide dans les duels, le défenseur serbe dévie malencontreusement la frappe de Keita sur l'égalisation gardoise. Une prestation très propre hormis ce coup du sort.

FANCHONE (***) : sa frappe difficilement repoussée par le portier gardois dès la 6e avait d'emblée montré les velléités offensives de "JAF". Le latéral n'a jamais hésité à venir apporter le surnombre dans son couloir gauche. Parfois moins à l'aise défensivement.

BRAHMIA (***) : un premier quart d'heure plutôt discret avant de faire étalage de ses qualités techniques. Le jeune milieu offensif a souvent cherché à percuter balle au pied, avec une réussite inégale. Tout près d'inscrire son 2e but en Ligue 2 (17e). Remplacé par KHITER (66e), qui s'est montré dangereux sur coup franc (81e) avant de manquer une balle de 2-1 en bonne position (83e).

RODRIGO (***) : le milieu brésilien, rarement pris en défaut dans l'entrejeu, s'est employé à organiser le jeu du Racing depuis son poste reculé.

BANING (***) : le milieu camerounais s'est une nouvelle fois montré très actif, récupérant un grand nombre de ballons. Mais cette débauche d'énergie s'accompagne d'un déchet technique trop important.

OTHON (****) : toujours aussi précis sur coup de pied arrêté, le milieu gauche a enrichi – sur une merveille de centre – sa collection de passes décisives (8e de la saison face à Nîmes). Le Strasbourgeois le plus dangereux, avec en prime un gros travail défensif.

FAUVERGUE (****) : son jeu en déviation est toujours aussi utile pour le Racing. L'attaquant nordiste s'est également montré réaliste, convertissant sa première occasion, de la tête, après un caviar d'Othon (27e). Moins d'opportunités en seconde période, avant de sortir sur blessure (adducteurs) Remplacé par GUEYE (78e), pas loin de donner la victoire au Racing dans les arrêts de jeu.

LEDY (***) : l'attaquant haut-rhinois a souvent décroché pour contourner le bloc défensif gardois, à l'image de sa belle ouverture pour Othon sur le premier but. Un pressing de tous les instants. Remplacé par DE CARVALHO (62e), qui n'a pu se créer la moindre opportunité.

[Tenor]

Tous très bien notés et on est pas foutu de gagner le match, il y a quelque part des contre vérités

[Its_me]

Ayant vu le match ... les joueurs notés méritent leurs étoiles. J'aurais bien voulu savoir si De Carvalho et Khiter auraient eu plus d'une étoile car dès leur entrée, le Racing était devenu archinul offensivement.
Comme je l'ai dit à Bou à la fin du match, si on gagne 3-0, personne n'a rien à redire tellement on dominait dans ce match.

[NéRiK]

Mouai match de merde comme d'habitude.

[Pinon]

Je dirais que tout simplement la seconde mi-temps on était pas dedans, par contre en seconde il est vrai que le niveau à largement baissé et que je voyais plus le Racing capable de l'emporter

[baskath]

Mouai match de merde comme d'habitude.

On en peut pas dire ça ! Si on avait joué comme hier soir depuis le début de la saison, nul doute que l'on serait sur le podium !

[Tenor]

Mouai match de merde comme d'habitude.

On en peut pas dire ça ! Si on avait joué comme hier soir depuis le début de la saison, nul doute que l'on serait sur le podium !

C'est rassurant alors pour les 3 derniers matchs, et tant pis pour le podium cet année