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il est tjs suspect ?Rcs68 a écrit :dimanche 15 août 2004 VfL Wolfsburg Fribourg
16378 spectateurs 0 1 (0-0)
Arbitre : Mr MERK Marcus Wolfsburg (Volkswagen Arena)
Buts
R. DORN (85e)
Eh voila. Ca repart pour lui en Bundesliga. Y a pas a dire, il etait deja jocker de luxe la premiere fois qu'il est allé joué à Fribourg.
Au bout de 2 journées, Régis Dorn, donne la victoire à Fribourg à la 85 è minute.
C'est une star là -bas...
On aurait mieux fait de lui donner un contrat y a quelques années.
C'est reparti pour Dorn
Régis Dorn retrouve le sourire du côté de Fribourg.(Photo DNA - A. Moritz)
L'Alsacien Régis Dorn, joueur au parcours atypique, est de retour à Fribourg. De passage à Thann vendredi dans le cadre d'un tournoi organisé pour les jeunes de la ville, il en a profité pour revenir sur ses pérégrinations.
Les routes du SC Fribourg et de Régis Dorn se croisent à nouveau cette année. L'attaquant de 25 ans retrouve le club de son coeur. Ses premières émotions dans un championnat pro, il les a pourtant vécues à la Meinau avec le Racing (1999-2000). Mais il n'a pas signé de contrat dans le club alsacien et ne sera plus contacté par la suite.
En Chine sur un coup de tête
Parti à Fribourg pour deux saisons, il a ensuite osé tenter l'expérience chinoise alors que son horizon semblait bouché en Europe. Pendant six mois, il a été l'attaquant de Shangaï Cosco. « J'ai été agréablement surpris par le niveau. Il y a quatre ou cinq équipes qui pourraient évoluer en L1 ici. » Un tournant dans une carrière qu'il a négocié sans trop réfléchir. « J'ai été contacté un jeudi, j'ai pris l'avion le samedi pour signer le dimanche. » En Chine, il croise de nombreux Européens, notamment des Croates et des Tchèques. Il rencontre également Nicolas Ouédec, l'ancien Nantais et Parisien, avec lequel il sympathise. Mais la Chine n'est pas un championnat très médiatisé. « Je savais que cela allait être dur de revenir de là -bas et de trouver un club ici. »
L'aventure est excitante, la vie en Chine est « magnifique », mais il s'interroge sur son avenir. De retour en France au terme de son contrat, il doit faire un choix. Repartir en Asie pour une nouvelle aventure ou rester en Europe ? Il choisit l'Europe et espère trouver un club en 1re division française ou allemande. Mais les semaines passent et la proposition n'arrive pas. Il s'entretient physiquement avec les FR Haguenau, mais aspire à plus.
En passant par Fribourg...
De passage à Fribourg pour saluer ses anciens coéquipiers, il croise Volker Finke. L'entraîneur allemand lui demande de s'entraîner avec le groupe pro, alors que lui n'osait espérer que l'équipe amateur.
Il retrouve un club laissé deux saisons plus tôt et reprend ses marques comme s'il n'« était parti que deux semaines ». Les hommes en place sont les mêmes, seules les infrastructures sont améliorées. Lorsque, quelques semaines plus tard, Finke lui propose de signer pour une saison, l'accord est immédiat. L'aventure peut reprendre, comme si elle n'avait jamais cessé. Le public ne l'a pas oublié et lui fait savoir dès la première rencontre à domicile.
« Allez le Bleu »
Des « Allez le Bleu » résonnent dans les travées et le public réclame son entrée en jeu. Lors de la deuxième journée, à Wolfsbourg, il entre à la 82e minute. Trois minutes plus tard, il inscrit son premier but de la saison et offre à Fribourg sa première victoire à l'extérieur en Bundesliga depuis le 10 octobre 2001 (une rencontre qu'il jouait déjà ). Sa saison est lancée. Remplaçant depuis le début de saison (il n'est pas entré en jeu samedi contre M'Gladbach), Régis apparaît comme un joker idéal. Mais comme tous les joueurs, il aspire à un temps de jeu plus important.
«Prendre un maximum de plaisir»
Aujourd'hui il se sent bien à Fribourg, « son » club. Il veut y percer et oublier ses déboires passés. Quittant Fribourg, il espérait signer à Auxerre en 2002. Il avait d'ailleurs effectué la préparation avec l'AJA, marqué à plusieurs reprises, avant d'être prié de chercher un autre club. Une déception pour celui qui avait déjà trouvé une maison dans l'Yonne. Un bref passage à Amiens (D2), club en crise (« Je n'ai jamais pu m'y adapter, alors que c'est mon point fort »), avant le départ en Chine. La suite est connue.
S'il habite toujours en Alsace, le natif d'Ingwiller reste un inconnu pour le grand public de sa région. Une situation qu'il vit plutôt bien.. « Je ne cherche pas spécialement à être reconnu, au contraire. Pour vivre heureux, vivons cachés. Mon objectif aujourd'hui, c'est de prendre un maximum de plaisir sur le terrain, c'est tout », indique-t-il tout sourire. Joker du jeu fribourgeois, Régis Dorn dispose maintenant d'une saison pour en devenir l'un des rois.
DNA
Dorn est rentré chez lui
Après deux années de galère, Régis Dorn, passé par le FC Mulhouse et le RC Strasbourg, est retourné à Fribourg. Il y a deux semaines, il a mis fin à près de trois ans d'insuccès à l'extérieur du club badois.
Le joker préféré de Volker Finke, l'inamovible entraîneur du SC Fribourg, est rentré au bercail. Et il s'est rapidement remis dans le grand bain de la Bundesliga puisqu'il y a deux semaines, Régis Dorn a mis fin à 1029 jours d'insuccès à l'extérieur en D1, en inscrivant le but de la victoire à Wolfsburg, trois minutes à peine après son entrée en jeu. Pourtant, son histoire d'amour avec le SCF semblait bien avoir pris fin il y a deux ans, lorsque Fribourg dut passer par la case de la D2. Avide de trouver un peu plus de temps de jeu, l'Alsacien, passé par le centre de formation du FC Mulhouse, puis par l'effectif pro du Racing Strasbourg, choisit alors de chercher un autre club. Tout porte à croire qu'il va s'engager à Auxerre, où il est à l'essai pendant un bon mois. « Le stage s'était bien passé, se remémore-t-il, j'avais même marqué contre Fenerbahce. Tous les journaux avaient indiqué que j'allais signer. J'étais presque installé, j'avais même trouvé la maison. » Pourtant, Guy Roux déniche alors le Zimbabwéen Benjani et choisit ce dernier. « Comme quoi, une carrière peut tenir à très peu de chose, soupire l'Alsacien. J'étais mal, car il fallait vite me remettre de la déception ». Il s'engage alors en Ligue 2 avec Amiens, mais ne s'adapte pas du tout. « C'était la première fois où ça ne collait pas. J'y ai vraiment vécu une période noire ». Oublié du monde du football, il va donc se ressourcer en Chine (lire encadré), puis rentre en Alsace en décembre dernier, après la fin du championnat chinois.
Chouchou du public
« J'aurais pu retourner en Asie, mais j'avais envie de retenter ma chance en Europe, souligne-t-il. Mais j'ai dû prendre mon mal en patience. J'ai commencé à m'entraîner à Haguenau, avant de demander à Fribourg au printemps si je pouvais m'y entraîner. "Pas de problème, t'es chez toi ici" m'a répondu Volker Finke. » Avec ses cheveux longs, il n'est pas immédiatement reconnu par les supporters. Malgré le manque de compétition, il montre encore ses qualités et lorsqu'au détour d'un couloir l'entraîneur le questionne sur son avenir, les deux hommes tombent d'accord pour un contrat d'un an. Il retrouve donc un club qu'il connaît parfaitement et où les changements sont assez rares. « Il y a eu quelques bouleversements, notamment au niveau des infrastructures, avec un stade rénové, un terrain de jeu raccourci de deux mètres de chaque côté dans le sens de la largeur. Mais je connaissais encore 80 % de l'effectif. J'avais donc l'impression d'être parti tout juste deux semaines auparavant. » L'Alsacien est accueilli les bras grands ouverts, tant par ses coéquipiers que par les supporters. Lors de l'ouverture de la saison, alors qu'il s'échauffe derrière un but, le public s'est mis à scander son nom afin que l'entraîneur le fasse entrer en jeu. Et dès qu'il a foulé la pelouse, les "Allez les Bleus" ont à nouveau retenti. « C'était quelque chose d'émouvant. Les supporters sont exceptionnels ici, gentils, respectueux, dans une ambiance bon enfant ».
Le maintien avant tout
À présent, Régis Dorn espère une nouvelle fois percer de l'autre côté de la frontière, tout en abandonnant un rôle de joker qui le prive de temps de jeu. Si la campagne des matches amicaux a été assez terne, Fribourg a bien débuté son championnat avec un succès et deux matches nuls. « Mais nous ne nous enflammons pas. Comme d'habitude, nous jouerons le maintien, et plus si affinités. Mais l'effectif n'est pas suffisamment fourni pour prétendre à une place européenne. Pour boucler son budget, le club mise avant tout sur des jeunes du cru, passés par le centre de formation, comme Ritter, Willi ou Reinhardt. Et il recrute surtout des étrangers pas très connus, dans des pays un peu exotiques comme la Géorgie ou le Liban, mais ils ont la chance de pouvoir éclater ici. » Au passage, l'ex-Mulhousien regrette que la Bundesliga jouisse « d'une mauvaise opinion. On dit que le jeu y est trop physique et engagé, mais c'est tout le contraire. Les matches y sont très intéressants, tout le monde y joue l'attaque. On voit rarement des 0-0. Même quand une équipe se déplace à Munich ou à Dortmund, elle ne jouera pas recroquevillée. On n'y calcule pas trop ». Après deux ans de galère, Régis Dorn, a retrouvé un franc sourire. Il sait qu'il a un an pour convaincre son club pour lui faire signer un contrat de longue durée. Car même s'il aime les voyages, l'Alsacien est décidé de s'établir pour de bon dans la région. Il prend de la sagesse.
...
« La Chine ? Magnifique ! »
Il y a un an, en pleine galère, Régis Dorn, à la surprise générale, prend la direction de la Chine et du club de Shanghaï. « Je n'ai pas eu le temps d'hésiter. On m'a contacté un jeudi, et j'étais dans l'avion le samedi, dès réception du visa. » En partant, l'Alsacien ne connaissait pas grand-chose de ce championnat exotique, conscient qu'il risquait fort d'être perdu de vue. « Je savais que cela allait être difficile de revenir par après. Le championnat chinois est peu médiatisé, pas reconnu. Pourtant, j'ai été agréablement surpris de son niveau. Il y a quelques bons joueurs qui y évoluent, comme Nicolas Ouédec, sur qui j'avais lu un papier quelques mois plus tôt dans France Football, Jà¶rg Alberts, Ratinho, Tà¶fting et beaucoup de Croates et de Bosniaques. Finalement, cela a été une bonne expérience sur tous les points de vue, humains ou culturels. Franchement, Shanghaï, c'est magnifique. De plus, nous avons fait une bonne saison en terminant vice-champions de Chine. Je ne regrette donc pas mon choix ».
l'Alsace
. Au moins lui il s'investi et se donne à fond pour son club .
de beaux buts.. un alsacien.. 
