Lionel Carole revient dans le jeu
Longtemps remplaçant, Lionel Carole a retrouvé du temps de jeu fin 2020 et notamment signé un match plein à Angers le 16 décembre. En fin de contrat en juin, le latéral gauche strasbourgeois ne veut pas entendre parler de la première relégation de sa carrière.
Il ne s’est pas attardé sur son cas personnel, partant du principe que la priorité était ailleurs et avant tout collective. Mais Lionel Carole, appelé à confesse pour le premier point-presse du Racing après la trêve de Noël, a tout de même fait passer quelques messages ce lundi.

Sur son avenir d’abord, lui qui, comme huit de ses coéquipiers, sera libre le 30 juin et l’est déjà, depuis le 2 janvier, de signer dans un nouveau club pour 2021-2022. À ses yeux, ce futur incertain n’est pas facteur de démobilisation.
« C’est peut-être même le contraire. Être en fin de contrat veut aussi dire que je n’en aurai plus d’ici quelques mois. On a donc envie de se montrer et faire encore plus. Dans ma carrière d’une petite dizaine d’années, je n’ai jamais fait descendre un club. Ça me ferait mal de clore mon contrat ici par une relégation. »

« On ne s’en sortira pas en perdant et en faisant des nuls »

Est-ce à dire qu’il se résout déjà à emprunter la porte de sortie en juin ? Habile, il reste évasif. « Il n’y a pas plus de discussions que ça (avec le Racing ou d’autres clubs, NDLR). On se concentre sur l’équipe, sur nous et nos résultats. Il y aura ensuite du temps pour y penser. Dans notre situation, il va falloir gagner des matches. Ça commence mercredi. On ne s’en sortira pas en perdant et en faisant des nuls. La priorité à Strasbourg, c’est de se maintenir en Ligue 1. Après seulement, on essaiera de voir où on peut terminer la saison. »

En passant, le défenseur de 29 ans a aussi brièvement évoqué sa situation sportive, lui qui vient à peine de regagner des points dans le jeu d’une concurrence où il n’a pas toujours eu les cartes maîtresses.

« Moi, je me suis toujours senti à armes égales (avec Anthony Caci). Il faut demander ça au coach. Pourquoi (a-t-il moins joué) ? Je ne sais pas. Je n’ai jamais eu de réponse. Mais quand on fait appel à moi, j’essaie de donner le maximum. J’ai prouvé que je pouvais faire partie de l’équipe. Après, ça dépendra d’une seule personne (Thierry Laurey). »

Confiant dans « la qualité du groupe », le Francilien de naissance invite à ne pas s’appesantir « sur un début de saison où il y a beaucoup de regrets. Ça ne sert à rien d’y repenser, si ce n’est pour s’appuyer dessus afin de s’améliorer. Les regrets, ce sera pour plus tard. Là, il faut aller de l’avant […]. On a deux matches pour bien finir la phase aller. Ils vont arriver vite (mercredi contre Nîmes, puis samedi à Lens). »