dna a écrit:
Aholou : « On sait à quoi s’attendre »
Buteur à l’aller pour son deuxième match en Bleu après son prêt par Monaco (défaite 2-3 le 18 octobre à la Meinau), Jean-Eudes Aholou est conscient que la mission du Racing sera ardue ce samedi (19h) à Lyon chez un OL en forme olympique.
Le milieu de terrain veut cependant croire que les Strasbourgeois peuvent en rapporter un bon résultat, comme le 16 février 2020 (1-1) ou un an plus tôt en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (succès 2-1 le 8 janvier 2019).
Après avoir affronté six équipes de votre calibre (3 victoires, 2 nuls, 1 défaite) , vous attaquez avec Lyon une série plus corsée sur le papier…
Nous avons fait un bon mois de janvier. Nous sommes juste déçus du résultat du dernier match (le nul concédé contre Brest mercredi à la Meinau, 2-2) parce que nous n’avons pas saisi l’opportunité de gagner. Mais il y en aura d’autres. Lyon sera certainement un match compliqué. Nous en sommes conscients. Mais nous sommes préparés pour essayer d’y faire un gros match et d’en rapporter des points.
L’égalisation brestoise à la dernière seconde vous a-t-elle mis un coup sur la tête ?
Sur le moment, oui, parce que nous avons fourni des efforts. Nous espérions être récompensés, mais ça n’a pas été le cas. Aujourd’hui, nous sommes passés à autre chose et concentrés sur Lyon. Nous allons donner le maximum.
L’OL des derniers mois vous impressionne-t-il ?
Il fait un beau championnat, maîtrise bien son sujet et aligne les bons résultats. On sait à quoi s’attendre. On va avoir en face de nous une équipe très dynamique avec beaucoup de jeu offensif. À nous de bien nous concentrer sur notre tâche défensive et, si nous en avons la possibilité, de jouer nos opportunités à fond.
Avant de s’imposer à la Meinau le 18 octobre (2-3), on disait son coach Rudi Garcia sur la sellette. Moins de quatre mois plus tard, il est en course pour le titre…
Leur début de championnat a été compliqué. Mais les Lyonnais ont su redresser la barre. Tant mieux pour eux. Nous avons aussi vécu une année 2020 difficile. En 2021, ça se passe plutôt pas mal, même si on aurait pu faire mieux.
Y a-t-il un vrai regret de ne pas aborder avec deux ou trois points de plus les rencontres à venir face à des adversaires plus huppés ?
Il y en avait un le soir du nul contre Brest et le lendemain. On aurait pu mettre nos poursuivants plus loin. Ça ne s’est pas fait. Mais on n’a pas trop le temps de rester sur ce résultat. Un autre match arrive vite. Il faut tout de suite répondre présent. Nous allons là-bas avec beaucoup d’humilité, mais aussi beaucoup d’ambition. Il nous faudra rester compacts et jouer à fond les situations qui nous permettront de nous projeter vers l’avant, en essayant de les faire douter, les mettre en difficulté et ne pas les laisser dans leur zone de confort pour pouvoir espérer ramener quelque chose.
La victoire de Metz à Lyon (1-0 le 17 janvier) donne-t-elle des idées ?
Oui. Car elle veut dire qu’il est possible de faire un résultat là-bas. D’autres l’ont déjà fait cette saison. Nous sommes conscients de nos qualités et espérons faire un bon match pour oublier ce goût d’inachevé, amer qui nous reste quand même après Brest.