dna a écrit : « Une bonne expérience »
Le Racing a souffert avant de décrocher son ticket pour le troisième tour préliminaire de la Ligue Europa, jeudi soir, sur le terrain du Maccabi Haïfa. Les Strasbourgeois poursuivent l’aventure et leur prochain rendez-vous est la Bulgarie, pour y affronter le Lokomotiv Plovdiv.
Les visages des Strasbourgeois étaient fatigués, mais heureux, hier matin, à l’heure du petit-déjeuner, à l’hôtel Dan Carmel, sur les hauteurs de Haïfa. Même si les Alsaciens avaient encore une heure et demie de bus et 4h30 de vol devant eux, ils ont pu savourer ce retour avec le sentiment du devoir accompli.
« Les garçons ont été vaillants »
Bousculé durant une bonne partie de la rencontre, le onze strasbourgeois a parfois plié, mais n’a pas rompu. Malgré cette défaite (2-1) sur la pelouse du stade Sammy-Ofer, Thierry Laurey et ses troupes sont rentrés avec la qualification en poche et un ticket pour affronter les Bulgares du Lokomotiv Plovdiv au prochain tour.
« On n’a pas été à 100 %, c’est évident, analysait l’entraîneur alsacien après la rencontre. Mais les garçons ont été vaillants et c’est le plus important à mes yeux. »
Le Racing a tremblé. Mais il a su tenir le choc. Après le succès décroché à la Meinau à l’aller (3-1), la centaine de supporteurs présents n’en demandait pas plus. Surtout face à une équipe israélienne qui n’a rien lâché jusqu’au bout, portée par un public en fusion.
« Le Maccabi a de très bons joueurs, qui vont vite devant, avec un milieu qui manie bien le ballon, soulignait Thierry Laurey. Mais c’est plus nous qui n’avons pas mis les ingrédients pour aller de l’avant. On a ouvert le score et c’était bien, mais ils ont égalisé trop vite et ça a entretenu l’espoir. »
Sûr que le Racing a parfois manqué de sérénité et de lucidité, notamment en défense, après une entame de match parfaite. Rien d’anormal, si l’on en croit Thierry Laurey. « Le Maccabi joue l’Europe tous les ans ou presque, pas nous, exposait l’entraîneur alsacien. Pour les jeunes joueurs, ce n’était pas évident: il y avait la chaleur, l’ambiance. Et il fallait gérer le fait que ce soit un match en mode aller - retour. »
Et le coach d’ajouter : « Après le deuxième but du Maccabi, on s’est retrouvé face à un dilemme : tenter de marquer le deuxième but (après celui inscrit par Ajorque à la 17e ) ou ne pas en prendre un troisième. Du coup, on a été un peu hésitants ».
Reste que l’entraîneur alsacien se montrait globalement satisfait de la production de ses troupes. « C’est la fin de la préparation et il y a des choses à travailler. Mais ce genre de match, ça va nous faire grandir, soulignait-il. L’ambiance était très chaude, on a été bousculé mais c’était bien de se retrouver en difficulté. C’est une bonne expérience et il faut en tirer profit. »
Histoire de corriger dès à présent ce qui peut l’être, avant un déplacement à Plovdiv, jeudi prochain, qui sera tout, sauf une partie de plaisir.