[13/14] 28ème J: Strasbourg / Colmar - 1/2

[argueti]

[Kaniber]

faillite collective

Pour une faillite collective il y a eu faillite collective , franchement lamentable

[RACING1906]

Tant que ce n'est pas une faillite financière.

[RACING1906]

UN IMMENSE GÂCHIS

ncapables de se relancer en une rencontre historique, les Strasbourgeois ont une nouvelle fois déçu. La tendance qui les conduit en un futur immédiat bien moins savoureux, avec un retour en CFA, se veut implacable.

Toutes les conditions étaient réunies pour se relancer. Il faisait beau, le stade était plein, l’adversaire colmarien a dormi la moitié de la rencontre. Mais en une rencontre qui a battu des records d’affluence – 20 403 spectateurs – à cet échelon, le Racing a une nouvelle fois montré ses rédhibitoires limites.

Il a suffi au staff technique colmarien de modifier un gros quart de son équipe, de se consacrer à une remontée de bretelles bien sentie, et à ses protégés de hausser d’un ou deux tons leur niveau de jeu pour rappeler une triste réalité.

« On n’a pas eu d’équipe en deuxième mi-temps », a maugréé Jacky Duguépéroux. Le Racing a ressemblé à une bande de plots autour desquels les Colmariens se sont consacrés à de jolis slaloms. « Une fois qu’on a pris le premier but, la seule question que l’on se posait était de savoir quand on allait prendre le deuxième », a résumé, dépité, Milovan Sikimic, le capitaine expérimenté, pas plus inspiré que ses coéquipiers pour renverser la tendance.

« On va discuter pour savoir quelles orientations prendre »
Elle dure depuis deux mois et demi. Elle emporte dans les oubliettes le difficile combat mené à bien, lors de la saison 2012-2013, qui avait permis au Racing de retrouver le National. Elle se résume en un bilan ridicule de deux points récolté en neuf matches. Dans le même temps, Amiens en a accumulé 19, Luçon 15, Vannes 10. Les Strasbourgeois ne sont évidemment plus à la lutte pour le maintien.

C’est comme si une panne d’électricité générale avait frappé le club à tous les étages depuis la fin janvier. Du côté de la direction, le mercato hivernal, prometteur sur le papier, a créé plus de problèmes qu’il n’a offert de solutions. Il n’y a guère qu’Alexandre Mendy, buteur vendredi, pour s’illustrer dans le quatuor de recrues.

Au sein de l’effectif, tous les joueurs ont eu leur chance mais aucun n’a montré sa capacité à tirer le groupe vers le haut. Sur le banc, si François Keller a jeté l’éponge il y a deux semaines, Jacky Duguépéroux n’a pas pu esquisser le moindre sourire en deux sorties aux contenus divers mais aux verdicts similaires : deux défaites.

« Quand on voit le décor de cette rencontre face à Colmar, 20 000 personnes pour un match de National, et qu’on ressent de la pression, il faut changer de métier si on n’y arrive pas, souligne l’entraîneur d’expérience. L’écart entre le pedigree des joueurs qui ont disputé des matches en Ligue 1, en Ligue 2, et leur qualité, est disproportionné. Je n’arrive pas à comprendre qu’on arrive à ça, alors que nulle part ailleurs on a des conditions de travail comme ici à ce niveau. Il faut se poser des questions. » L’incompréhension atteint des niveaux effectivement hallucinants.

La différence entre la première et la seconde période, vendredi, relève d’une énigme. L’incapacité à afficher un niveau de jeu minimal constitue un mystère. Le club strasbourgeois est dans le noir.

Et, au final, le Racing, avant-dernier, est à sa place. Son horizon s’inscrit en une inéluctable relégation. Certains acteurs du club l’ont admis, même à demi-mot, dans les couloirs de la Meinau. « On sait que ça va être compliqué », a indiqué Milovan Sikimic. « On va discuter en début de semaine prochaine avec Marc (Keller) pour savoir quelles orientations prendre », a commencé à anticiper (?) Jacky Duguépéroux.

Le programme de la grande lessive pourrait donc s’esquisser dans les jours à venir, pour construire les bases de l’effectif de la saison prochaine. D’ici là, il reste six matches pour relever la tête, essayer de gagner une place ou deux dans la hiérarchie, au cas où des clubs ne seraient pas autorisés à repartir en National.

« Je ne suis pas revenu pour perdre sept matches »

« Je ne suis pas revenu pour perdre sept matches », a conclu « Dugué » vendredi. À la lumière des récurrentes erreurs individuelles, plombé par un collectif défaillant, le Racing n’est même pas sûr de retrouver le goût de la victoire avant la fin. « Accrochez-vous », n’a eu de cesse de répéter, à l’adresse du Racing, Damien Ott, le coach d’en face, dans le sillage du derby et dans une forme de solidarité régionale. La question qui se pose au regard du fantôme d’équipe alignée ces derniers temps est : s’accrocher oui, mais à quoi ?

DNA

Aligner l'équipe réserve ?

[Kaniber]

Tant que ce n'est pas une faillite financière.

C'est presque comme

[Kaniber]

Toutes les conditions étaient réunies pour se relancer. Il faisait beau, le stade était plein, l’adversaire colmarien a dormi la moitié de la rencontre. Mais en une rencontre qui a battu des records d’affluence – 20 403 spectateurs – à cet échelon, le Racing a une nouvelle fois montré ses rédhibitoires limites.

Franchement si dans ces conditions le ou les joueurs n'arrivent pas a ce transcender qu'il changent de métier

[Kaniber]

« Quand on voit le décor de cette rencontre face à Colmar, 20 000 personnes pour un match de National, et qu’on ressent de la pression, il faut changer de métier si on n’y arrive pas, souligne l’entraîneur d’expérience.

[Its_me]

A noter que ce n'était pas Kehi le gardien remplaçant mais ... Vencel

[urotsukidogi]

Moi ce que je relève dans le discours de Dugué c'est à peu près au milieu juste avant qu'il n'annonce qu'il n'est pas venu pour perdre 7 matchs d'affilée: "on va essayer de gagner 1 match".
C'est plus un manque d'ambition là, c'est carrément un discours de battu, jamais je n'ai entendu un entraineur aussi démoralisé après seulement 2 matchs à la tête de son équipe.
Ott a raison de dire de ne pas lâcher, au moins pour l'honneur, après cela aboutira à une relégation ou un repêchage (faut pas rêver pour se sauver sportivement) et alors, si on est repêché, on continuera en national sans honte particulière mais en retenant j'espère la leçon.
Là ce n'est plus une question de jeu, de sport c'est plus une question d'honneur.

[fan_racing]

Si ne serait-ce qu'un brin d'honneur existait encore dans cette équipe, elle n'aurait pas enchaîné 8 défaites en 9 matchs, dont 3 à domicile devant l'un des meilleurs publics de France. Je pense donc que nous allons boire le calice jusqu'à la lie, et que gagner un match reste la seule chose à espérer pour éviter de battre un nouveau record national qui serait incroyable et scandaleux : 1 victoire sur tout le cycle retour