DEVANT UNE PAGE BLANCHE
Nombreux à regretter l’issue fatale à François Keller, les Strasbourgeois sont désormais tournés vers l’objectif fixé par la direction et le nouvel entraîneur du Racing, Jacky Duguépéroux : arracher le maintien en National. Placés face à leurs responsabilités, ils ont huit matches, dont le premier demain (20h) à Carquefou, pour réécrire un scénario qui semble les mener tout droit au CFA.
Il reste huit journées et cinq matches à gagner (dixit Jacky Duguépéroux) pour combler le fossé de cinq points qui sépare le Racing, 17e et avant-dernier, de National du premier non-relégable. Depuis dimanche, le technicien est au travail. Pour aider « l’âne » strasbourgeois à se débarrasser du bonnet qui risque fort de le faire non pas redoubler, mais rétrograder d’une classe, « Dugué » manie alternativement le bâton de l’exigence et la carotte de l’encouragement.
Sa priorité ? Permettre au groupe d’évacuer l’agitation du dernier mois et demi et la destitution de François Keller. Sans faire offense à son prédécesseur auquel il est très lié ( « qu’on le laisse tranquille », dit-il), J. Duguépéroux entend tourner la page et passer à autre chose, préalable indispensable pour relancer la machine.
Car la défaite contre Amiens vendredi à la Meinau (0-1) a psychologiquement touché Ludovic Golliard, capitaine ce soir-là, et ses coéquipiers, dont la plupart culpabilise d’avoir failli et, à leur corps défendant, « trahi » leur ancien entraîneur. « Il n’y a pas eu de cabale contre le coach, aucune réunion entre joueurs pour dire que le problème venait de lui » , plaide ainsi le gardien Guillaume Gauclin. « Depuis Luçon et l’évocation de sa possible éviction, les événements se sont succédé. Nous avons essayé de faire avec l’agitation des coulisses et de rester concentrés sur le foot. Mais inconsciemment, je pense que ça nous a perturbés. De mon but, j’ai vraiment eu le sentiment que dans le dernier quart d’heure contre Amiens, nous avions lâché. Pas le coach, mais mentalement. Quand tu te bats pour sortir d’une spirale négative et que ça ne marche pas, ça finit par t’atteindre. Je suis vraiment déçu pour François parce que c’est un homme bien. L’attitude de l’équipe en fin de rencontre a dû lui faire mal. Avant Amiens, nous nous étions tous dit qu’une victoire permettrait de nous relancer, que c’était notre dernière chance d’amorcer une inversion de tendance. Mais j’ai eu l’impression que le bateau coulait et que nous étions impuissants à éviter le naufrage. Ça m’a rendu dingue. En cela, l’arrivée du nouveau coach peut aider le groupe qui ne peut plus se défiler. Tout le monde est obligé de se bouger le c… et n’a plus le choix. On y a toujours cru et on y croit encore, moi le premier. »
Guillaume Gauclin : « J’ai l’impression qu’on ne s’aide pas »
Le meilleur buteur du RCSA Dimitri Lienard a encore plus difficilement digéré l’éviction de celui qui l’avait recruté. « Je ne m’y attendais pas du tout. C’est la première fois que je vis le départ d’un entraîneur en cours de saison. Je n’avais jamais vécu ça dans mes clubs précédents, Belfort et Mulhouse. Je suis d’autant plus touché que François m’a fait confiance. Ça fait ch… parce qu’en quelque sorte, il était notre commandant de bord, que nous, l’équipage, avons échoué avec lui, mais qu’il est le seul à avoir été débarqué du navire. Le nouveau coach Duguépéroux a délivré un message qui résume tout. Il nous a dit que même avec José Mourinho, Carlo Ancelotti ou Laurent Blanc, nous n’y arriverions pas s’il n’y avait pas un déclic dans nos têtes. Chacun doit donner plus, mais aussi davantage pour les autres. »
Bref, contribuer à retrouver une cohésion que Guillaume Gauclin a vainement cherchée ces dernières semaines, particulièrement lors de ce triste quart d’heure terminal contre Amiens. « On a l’impression qu’on ne s’aide pas les uns les autres. Quand Pacho (Donzelot) a perdu le ballon sur le but amiénois, je n’avais qu’une obsession : sortir l’arrêt qu’il fallait pour récupérer sa bévue (Ndlr : l’Amiénois Pouye l’a astucieusement lobé sans lui laisser la moindre chance). Une bêtise, tout le monde peut en commettre. Ce n’est pas grave si les autres font ce qu’il faut pour la rattraper. Depuis quelque temps, j’ai malheureusement eu le sentiment qu’il n’y avait personne pour rattraper la boulette du copain. C’est cet esprit de corps qu’il faut retrouver si nous voulons avoir une chance de nous en sortir. »
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Le Fil Rouge
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Re: Le Fil Rouge
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Re: Le Fil Rouge
Merci les gars , je n'ai pas tout a fait raison mais quand même un p'tit peu 

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Re: Le Fil Rouge
27e journée : Carquefou – Racing, ce soir (20h) En mission (quasi) impossible
le 04/04/2014
Avec un nouvel entraîneur sur son banc et l’obligation de se relancer, le Racing, plongé dans les profondeurs du National, aborde une échéance compliquée, à Carquefou.
Il ne faudrait pas que la première sortie du Racing inspire les mêmes commentaires que les opposants au Président de la République après le remaniement de la semaine : « On a changé de bocal pour y mettre les mêmes cornichons ». Les affaires du football sont éminemment moins graves que la situation d’un pays. Il n’empêche.
En recourant à l’électrochoc en vigueur dans tous les clubs qui vont mal, à savoir le changement d’entraîneur, le Racing joue une ultime carte pour éviter un funeste plongeon en CFA. François Keller s’est effacé, Jacky Duguépéroux lui a succédé et quelque chose a d’ores et déjà changé. Le groupe convoqué par le technicien d’expérience, vainqueur des coupes de la Ligue 1997 et 2005 lors de ses deux précédents passages sur le banc strasbourgeois, recèle des surprises ( lire ci-contre ).
Le contenu des entraînements a aussi donné l’idée d’un coup de fouet destiné à relancer un groupe en perdition, un malheureux point récolté sur ses six dernières sorties, dans les profondeurs du classement et du jeu il y a une semaine, en perdant face à Amiens.
« Depuis lundi, je dors beaucoup moins bien »
Mais les impressions, aussi positives soient-elles, ne valent pas tripettes sans leur concrétisation en termes de résultats. Et ce n’est pas à “Dugué” qu’on va l’apprendre. « L’entraînement, c’est une chose, l’important, c’est demain, a souligné l’entraîneur à la rigueur et aux petites piques stimulantes tout au long de la semaine. C’est anormal que les joueurs soient dans cette position. Maintenant, chacun est devant ses responsabilités. »
Avec un sacré retard à remonter, les Strasbourgeois n’ont, en tout cas, pas le loisir de lambiner. Il faut une révolution, ce soir, dans la banlieue de Nantes, sur la pelouse d’un outsider qui, comme quelques-uns, zyeute avec envie les faiblesses d’Ajaccio sur la troisième place du podium. En 13 matches à l’extérieur, le Racing a royalement récolté quatre points. Il lui faudra bougrement augmenter sa moyenne pour entretenir ne serait-ce qu’une bribe d’espoir. « Tous nos matches sont importants jusqu’à la fin de saison et on devra sans doute aussi prendre en compte les résultats de nos adversaires, considère Jacky Duguépéroux. Je ne suis pas fou, je connais la situation. On est dans un puits de 20 mètres de profondeur sachant qu’on est à -19 mètres. »
L’entraîneur se projette dans un championnat à 20 alors que celui du National ne se dispute qu’à 18. Mais dans la réalité comptable compliquée, cela revient à peu près au même. Les sept semaines à venir ressemblent à un ultime défi, à une mission impossible.
« Tout le monde y a remis du sien, garantit Dimitri Lienard, l’un des seuls à éviter le naufrage ces dernières semaines. Et on est convaincu qu’on peut faire quelque chose à Carquefou même si plus personne ne croit en nous. »
Le pompier de service ne désespère pas non plus sortir le Racing de la panade, même si ça risque de lui coûter. « Depuis lundi, je dors beaucoup moins bien mais on ressent aussi un plaisir qui n’est pas donné à tout le monde et je le rappelle aux joueurs, qui sont des privilégiés, conclut-il. Si le Racing se maintient, tout le monde sera gagnant, sinon, tout le monde sera perdant. »
Ce soir, débute donc dans la banlieue de Nantes une histoire de moins de deux mois qui ressemble à un pari un peu fou. Sous la férule d’un entraîneur qui a choisi de le relever, elle s’achèvera dans un bonheur improbable ou dans un plongeon inquiétant.
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Re: Le Fil Rouge
Pas de derby pour Sabo et Grimm
4/04/2014
Pour avoir écopé d’un carton jaune à Luçon (23ème journée), à Luzenac (25ème journée) et contre Amiens (26ème journée), Jean-Philippe Sabo sera suspendu pour le derby face à Colmar. Un autre défenseur et ancien colmarien manquera également le match du 11 avril, Jérémy Grimm qui, pour une révocation de sursis, regardera la fête du football alsacien depuis les tribunes.
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Re: Le Fil Rouge
Sébastien Roi suspendu deux matchs
4/04/2014
Il avait suivi la fin de rencontre depuis les tribunes pour avoir eu des mots envers l’arbitre de la rencontre Strasbourg-Boulogne, le coach assistant strasbourgeois Sébastien Roi sera suspendu de banc et de vestiaire pour le derby contre Colmar et le déplacement à Orléans. Il sera de retour pour la réception de Bourg-Peronnas.
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Re: Le Fil Rouge
PLONGé DANS LE NOIR
Le Racing fait peine à voir ces temps-ci, irrémédiablement relégué dans les profondeurs du National et dans une spirale qui ne laisse guère espérer une rédemption. Son avenir s’écrit en trois lettres : CFA.
Au Racing, jusqu’ici et depuis fin janvier, tout va mal. Avec deux points récoltés sur les 24 derniers mis en jeu et sachant que sa marge sur les mal lotis était toute relative, le club strasbourgeois va tout droit vers une inédite relégation en CFA. L’échec est majuscule pour un club qui avait, a priori, des raisons de croire au maintien.
Le tunnel où les Strasbourgeois sont plongés ne laisse guère d’espoir. En dépit du changement d’entraîneur, intervenu il y a une semaine avec le remplacement de François Keller par Jacky Duguépéroux sur le banc, le Racing joue sans efficacité, incarne un adversaire sans solidité, ne donne jamais vraiment l’impression de pouvoir l’emporter.
Depuis deux mois, ceux qui ne l’emportent pas face à lui réalisent clairement une mauvaise affaire.
« On ne va pas abandonner »
Avant-hier, Carquefou n’était pas dans le soir de sa vie, en première période notamment. Le Racing y était peut-être pour quelque chose, mais en ne concrétisant pas ses quelques occasions, il s’est exposé et a fini par exploser sur une énième erreur individuelle, un tacle désordonné du capitaine Milovan Sikimic.
Les entraîneurs changent, les équipes sont modifiées en profondeur et à chaque fois le même constat s’impose. « La défaite ne nous a pas beaucoup changé des résultats précédents », a lâché, éminemment contrarié, le capitaine Milovan Sikimic vendredi.
Objectivement, la situation est catastrophique. De cinq, le retard sur la ligne de flottaison est passé à sept points à l’occasion de la 27e journée. Il pourrait encore augmenter d’une unité, le match en retard au calendrier entre Colomiers et Amiens étant programmé ce mardi.
En gros, le Racing doit remporter trois victoires de plus que le 14e , ce qui, en sept journées, laisse une marge toute relative. « Il reste vingt-et-un points à prendre et on ne va pas abandonner, certifie encore le défenseur central serbe. On a fait jeu égal avec une équipe qui est quatrième. Après, il y a la chance d’une équipe en réussite, face à la malchance d’une équipe qui est dix-septième. »
Le constat est sans doute lucide, mais le contenu de la rencontre du Racing, pour la première de Duguépéroux sur le banc cette saison, n’a pas de quoi rassurer. L’équipe strasbourgeoise a présenté de trop gros points faibles, au milieu et en pointe pour garantir la consécration d’un nouveau jeu, qui s’appuie sur la possession de balle. « On avait le ballon dans les pieds, mais cela nécessite aussi beaucoup de mouvements et ça nous a fait mal de ne pas marquer », juge Sikimic.
Les joueurs alsaciens ont bien donné l’impression de vouloir bien faire. Ils ont aussi, pour la plupart, terminé complètement à bout de souffle et les vingt dernières minutes ont été à sens unique.
« La fin de match a été difficile, a avoué le successeur de François Keller. Mais il y a eu de bonnes phases d’approche, avec une dernière passe ou un dernier centre qui n’arrive pas. C’est un problème dans la finition, c’est peut-être un problème de concentration ou de qualité technique. » C’est sans doute un peu tout ça et cela fait beaucoup à régler alors que le temps presse.
« Ça peut paraître infaisable, mais j’ai connu la situation inverse où on avait douze points d’avance avec Troyes à quelques matches de la fin et où on a fini par tomber, lâche Stéphane Noro. L’idée, c’est de prendre un match après l’autre. » Il faut dire que les séries positives ne sont pas époustouflantes cette saison, le Racing n’ayant réussi qu’un enchaînement de cinq matches sans défaite (du 20 décembre au 7 février).
Dans le panorama d’une tristesse grandissante, la seule source de lumière provient de la nature de la prochaine rencontre. Des Alsaciens y croiseront des Alsaciens et il sera évidemment question de suprématie régionale. « Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne », a conclu Milovan Sikimic vendredi. Cela n’a jamais paru aussi vrai pour un Racing plus moribond que jamais.
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Re: Le Fil Rouge
Cinq fois suspendu cette saison, ça fait beaucoup.GRIMM SUSPENDU POUR LE DERBY
Averti la semaine passée contre Amiens, l’ancien Colmarien Jérémy Grimm sera suspendu vendredi prochain (20 h 30) pour le derby Racing - Colmar. Expulsé à Luçon le 7 mars, le milieu récupérateur, aligné hier à Carquefou en défense centrale, avait écopé d’un match ferme et d’un autre avec sursis. Le sursis a été révoqué avec ce nouvel avertissement. Il purgera ainsi son 5e match de suspension de la saison. Rappelons que Jean-Philippe Sabo sera lui aussi suspendu pour accumulation de cartons jaunes. Par ailleurs, l’entraîneur adjoint Sébastien Roi, qui avait quelque peu perdu son calme à la mi-temps du match à la Meinau contre Boulogne (motif officiel : conduite inconvenante envers officiel), a été sanctionné de deux matches fermes d’interdiction de banc de touche et de vestiaires. Il suivra donc des tribunes le derby et le déplacement à Orléans le vendredi 18 avril.
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Re: Le Fil Rouge
Pas encoreLe Racing fait peine à voir ces temps-ci, irrémédiablement relégué dans les profondeurs du National et dans une spirale qui ne laisse guère espérer une rédemption. Son avenir s’écrit en trois lettres : CFA.
le gros problème de ce joueur , l'accumulation de cartonGRIMM SUSPENDU POUR LE DERBY
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Re: Le Fil Rouge
lors de sa signature au racing, j'avais dit sur un topic que GRIMM n'apportera rien d'autres au club que des suspensions pour cause de cartons rouges...je ne me suis pas beaucoup trompé 

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Re: Le Fil Rouge
ECHOS
En revanche, côté strasbourgeois, une moitié de défense sera interdite de jouer. Pour Jean-Philippe Sabo, c’était prévu. Pour Jérémy Grimm, un sursis est tombé après le carton jaune récolté face à Amiens, à la Meinau (0-1). Par ailleurs, l’entraîneur-adjoint, Sébastien Roi, a écopé de deux matches de suspension pour les événements intervenus dans les couloirs de la Meinau, après le match nul obtenu face à Boulogne (1-1). Il ne pourra pas s’asseoir sur le banc strasbourgeois lors du derby de vendredi.
SUPPORTERS. – « Pour l’amour du maillot que vous portez sur le dos, dans la gloire ou la défaite, nous, on est là ». Les Green Boys ont une nouvelle fois manifesté leur soutien aux SRC via cette banderole durant l’échauffement des deux équipes. Les supporters affrètent un bus, en compagnie des Col’Verts, pour le déplacement à la Meinau, vendredi prochain. Il reste encore des places au prix de 15 euros billet compris. Un autre bus de 75 places a déjà fait le plein. Les deux cars partiront ensemble du Stadium à 18h. Pour plus de renseignements, prendre contact avec les deux groupes de supporters.
PROJECTEUR. – Cela faisait un petit moment que ce n’était plus arrivé au Stadium. Un projecteur a lâché, vendredi, après seulement dix minutes de jeu. L’arbitre M. Delpech a décidé d’arrêter temporairement la partie. Comme ces incidents étaient monnaie courante au Stadium, la société d’entretien était sur place dès le début de la rencontre. Le match a pu reprendre après six minutes d’interruption.
CACHOTTERIES. – Les coaches ont pris tout leur temps pour livrer leur onze, vendredi, au stade Moulin-Boisseau de Carquefou. À un quart du coup d’envoi, Jacky Duguépéroux n’avait toujours pas désigné officiellement l’équipe de titulaires qui recelait quelques surprises, avec notamment la présence de Golliard sur le banc. Le coach du Racing entendait garder tout son petit monde sous pression le plus longtemps possible, comme il l’avait expliqué dès la veille de la rencontre. Au final, en vain.
AFFLUENCE. – À Strasbourg, le Racing a procédé à une grande campagne d’affichage pour inciter le public à venir en masse à la Meinau vendredi. En dépit de sa catastrophique situation sportive, le club strasbourgeois peut espérer battre un record valorisant dans sa saison, celui d’un record d’affluence pour un match de National. Pour l’heure, il est détenu par le FC Metz, qui avait accueilli 18 545 spectateurs, à Saint-Symphorien, en mai 2013, lors d’une… défaite face à Cherbourg qui ne l’avait pas empêché de monter en Ligue 2. Pour le Racing dont les 13 matches à domicile correspondent aux 13 meilleures affluences de la saison à cet échelon, la meilleure affluence enregistrée jusqu’ici remonte au mois d’août 2013, lors de la victoire face à Uzès avec 11 097 spectateurs.
DNA