Jacky Duguépéroux

[Its_me]

C'est vraiment l'entraineur que j'ai préféré au Racing.
Très content qu'il reprenne en main l'équipe pour le reste de la saison.

[Jeter]

oui moi aussi par contre 8 matchs c'est court , 11 cela aurait mieux !

[Gotcha]

moi aussi je l'aime bien, maintenant je suis dubitatif.... il a 66 ans ! un peu trop d'années au compteur de mon point de vue pour gérer un groupe pro avec des gamins qui pourraient être ses petits enfants

enfin bref, bonne chance à lui j'espère qu'il parviendra à nous maintenir.

[D520]

je lui souhaite de réussir, mais depuis effectivement le match de Vannes les joueurs font erreurs de pupilles sur erreurs ....
si c'est pour se débarrasser de FK c'est nul de chez nul !!!!!
à eux de montrer qu'ils savent jouer au foot et de gagner les derniers matchs pour que le club se maintiennent.

mais je n'ai plus beaucoup d'espoir ......

[D520]

je viens de réaliser que depuis la finale de la Coupe de la ligue le club vient de vivre presque 9 ans de galère......
avec pour seul "titre" celui de "champion" de nos groupes de CFA2 et de CFA.
et celui d record de spectateur en CFA 2et CFA .......

le pire, c'est qu'au soir de la finale à Paris, j'avais eu un gros coup de blues avec un sentiment que nous allions vers des jours très très sombres..........
je ne m'étais pas trompé !!!
si seulement un jour, je pouvais avoir le même pressentiment pour l’euro million .....

[RACING1906]

RACING : DUGUEPEROUX RECHAUSSE LES CRAMPONS

À 66 ans, Jacky Duguépéroux, retiré des terrains depuis 2008, a accepté hier soir la mission que lui a proposée le président Marc Keller après le retrait de son entraîneur de frère, François, à qui la défaite de vendredi à la Meinau contre Amiens (0-1) a été fatale. L’homme le plus titré de l’histoire du Racing a huit matches pour sauver le club, avant-dernier de National à 5 points du premier non-relégable, de la chute en CFA.

Un amoureux du Racing, François Keller, s’efface. Un autre, Jacky Duguépéroux, lui succède. Hier, après deux ans et demi de bons et – très – loyaux services à la tête de l’équipe première, le désormais ex-entraîneur a rendu son tablier. De sa propre initiative, selon le communiqué officiel du club, publié une demi-heure après l’annonce de l’information sur http://www.lalsace.fr.

C’est d’ailleurs uniquement sur le site du RCSA que F. Keller, qui restera au club comme cadre technique au centre de formation (Ndlr : il est sous contrat jusqu’en 2016), s’est exprimé.

Le matin, il avait quitté la Meinau pour le domicile de son frère Marc. À son retour, il savait qu’il n’entraînerait plus une équipe qu’il avait reprise lors de la liquidation judiciaire d’août 2011 et ramenée de CFA 2 en National en deux saisons et deux accessions consécutives. « La défaite de vendredi m’a profondément touché […]. J’en suis arrivé à la conclusion qu’il fallait créer un électrochoc. J’ai donc proposé au président de me retirer. J’ai trop donné pendant deux ans et demi pour faire remonter le club de CFA 2 en National pour en être le frein aujourd’hui. Les six semaines que nous venons de traverser ont été très compliquées à vivre. Il fallait réagir […]. Je souhaite bonne chance à Jacky Duguépéroux. Mon souhait le plus cher désormais est le maintien du club en National. »

Dès vendredi soir à la Meinau, une source amiénoise révélait que Marc Keller réfléchissait à l’idée d’écarter son frère, moins de trois semaines après l’avoir conforté jusqu’en fin de saison. Depuis, le club n’a récolté qu’un point en trois rencontres et l’issue, fatale pour le coach, était devenue inévitable. « Il n’y a pas de temps à perdre » , disait hier un proche du dossier, « lorsque l’entraîneur ne réussit plus, il doit s’effacer. C’est la règle du jeu, même si ça fait très mal quand le président et l’entraîneur sont frères. »

« Le choix de Jacky s’est imposé naturellement »

Depuis la défaite dans le temps additionnel à Vannes le 25 février (3-2), le Racing, qui venait pourtant d’enchaîner cinq matches sans défaite, a plongé dans une spirale infernale : 7 rencontres sans succès, 2 points sur 21, 2 nuls et 5 défaites. « François est venu me voir ce matin (hier) après une nuit de réflexion » , complète Marc Keller. « Il pense que le coup est encore jouable pour le maintien, qu’il faut créer un électrochoc et a proposé de se retirer. Il est à fond derrière l’opération commando que nous avons confiée à Jacky Duguépéroux. Le choix de Jacky s’est imposé naturellement. Comme François, c’est un homme du club […]. Il est associé à certaines grandes heures du Racing. Nous pensons qu’il est l’homme idoine pour essayer d’obtenir ce maintien en National, mais aussi rebooster un groupe qui, ces six dernières semaines, nous a déçus […]. Jacky avait proposé de travailler en binôme avec François. Mais ni François ni moi ne pensions que c’était la bonne solution. Si on provoque un électrochoc, il faut qu’il soit total. »

Avec « Dugué », rangé des ballons depuis 2008, le club bas-rhinois a d’une certaine manière opté pour le changement dans la continuité. Ce dernier annonce du reste qu’il ne vient pas pour tout révolutionner (voir son interview ci-dessous). Hormis François Keller, le staff restera en place. « Je connais Sébastien Roi (l’adjoint) depuis longtemps. Le staff était sain. Rien ne changera. »

En se tournant vers lui, Marc Keller et les actionnaires ont aussi choisi l’expérience et l’exigence. Le plus Alsacien des Bretons, installé dans la région depuis 40 ans, possède une réputation non usurpée d’homme à poigne, même s’il a appris à arrondir les angles avec les années. « On verra si c’est vraiment le cas, mais ça ne dépend pas de moi. Juste de la façon dont les joueurs réagiront à ce que nous leur demanderons. »

En définitive, il ne leur demandera qu’une chose : l’aider à sortir le club du guêpier dans lequel ils l’ont fourré.

lalsace.fr

[Kaniber]

À 66 ans, Jacky Duguépéroux, retiré des terrains depuis 2008, a accepté hier soir la mission que lui a proposée le président Marc Keller après le retrait de son entraîneur de frère, François, à qui la défaite de vendredi à la Meinau contre Amiens (0-1) a été fatale. L’homme le plus titré de l’histoire du Racing a huit matches pour sauver le club, avant-dernier de National à 5 points du premier non-relégable, de la chute en CFA.

C'est quand même une tache ardue et difficile ,comme je l'ai déjà dit si certains joueurs n'ont plus joué a cause de FK peut-être qu'avec Dugué ils vont se réveillé

[Kaniber]

Interview de Jacky Duguépéroux

<<A moi de trouver les mots>>

Pour tenter de sauver son club de touijours de la relégation en CFA, Jacky Duguépéroux va sortir de sa retraite. Il aborde ce challenge difficile sans pression, mais avec la volonté affirmée de relancer une équipe en perdition.

Hier en début d'après-midi, Jacky Duguépéroux ignorait encore qu'il allait redevenir l'entraîneur du Racing après ses premières expériences de mars 1995 à janvier 1998, puis d'octobre 2004 à juin 2006. Au volant de sa voiture, il conduisait son file Gael, défenseur central des U16 DH du Racing à son match. Mais vers 16h30, le cours de sa vie de retraité a basculé. Marc Keller lui a proposé de succéder à son frère François pour une mission de sauvetage sur les huit derniers matches de la saison. <<Dugué>>, qui, vers 14h, confiait déjà être prêt à filer un coup de main à son club de toujours si on le lui demandait, n'a pas hésité.

Jacky, quand avez-vous été contacté par Marc Keller?

A 16h30. Ça m'est tombé dessus. Franchement, je ne l'imaginais pas du tout. Ma première idée a été de travailler avec François en binôme. Il ne l'a pas souhaité. Je peux me mettre à sa place. Il n'avait sans doute plus envie de travailler auprès d'un groupe qui, à ses yeux, n'a peut-être pas tout fait pour éviter la situation compliquée dans laquelle se trouve le club.

<<J'arrive sans a priori sur les joueurs>>

Vous assistez à tous les matches à domicile et connaissez l'équipe. Quel discours allez-vous tenir aux joueurs lundi à l'entraînement?

Même si je n'étais plus au club, je m'en sentais toujours proche. Je connais l'équipe, oui, mais uniquement ce que j'en vois des tribunes. Je vais parler avec les joueurs et verrai bien au bout de deux ou trois jours comment ça se passe. Dans mon esprit, ils sont tous sur un pied d'égalité. A eux de montrer qu'ils méritent de jouer. Moi, j'arrive sans a priori.

Avec cinq points de retard sur le premier non-relégable à huit journées de la fin, la mission maintien est mal engagée. Pourquoi l'avoir acceptée?


Si d'autres personnes que Marc et son équipe avaient été à la tête du club, je ne pense pas que je serais revenu. En 2012, des gens courageux ont accepté d'investir dans le club pour le sauver d'une disparition certaine. Je suis proche d'eux et s'ils ont besoin d'un coup de main, il est normal de leur donner.


Marc Keller vous a sorti du placard ou Patrick Proisy et Mc Cormack vous avaient enfermé après votre limogeage en janvier 1998. Vous sentez-vous éternellement redevable envers lui?


Vous savez, lorsque j'entraînais le Racing dont Marc était joueur, nous avons eu des frictions. Puis quand il est revenu comme directeur général, il m'a effectivement sorti du placard et offert la responsabilité dans laquelle je me suis le plus éclaté, le recrutement des jeunes, avant de me propulser à la tête de l'équipe une en octobre 2004. Il m'a fait revivre dans le milieu du foot.


Un milieu dont vous êtes éloigné depuis six ans maintenant. Est-ce un handicap?


Je suis assez vieux, mais pas encore un vieillard (il rit). A moi de trouver les mots. Je ne vais pas tout révolutionner, mais la base, c'est que l'équipe soit mue par la même façon de voir les choses. Après, soit l'osmose prendra avec les joueurs et le maintient sera encore accessible mathématiquement, soit les choses ne changeront pas et le club sera en grande difficulté. Cette courte mission est un challenge pour le club comme pour moi. Je n'ai ni pression, ni intérêt personnel à revenir. Pour autant, je n'arrive pas la fleur au fusil, ni pour faire le clown, mais pour que les résultats s'améliorent. Je ne me suis jamais servi du club. Je l'ai beaucoup servi et il m'a beaucoup rendu. Je suis juste là pour essayer de donner un coup de main à des gens que j'apprécie. Pour l'instant, je viens pour huit matches. On verra fin mai si on peut aller plus loin.

Recueilli par Stéphane Godin

[RACING1906]

COMMENT TOUT A BASCULé

Après s’être présenté aux joueurs hier matin, Jacky Duguépéroux, nommé coach du Racing samedi soir pour les huit dernières journées de National, dirigera son premier entraînement à 10 h. En cinq semaines, après une défaite dans les arrêts de jeu à Vannes le 25 février (3-2), François Keller a perdu la main. Voici pourquoi.

« Le club est 17e , à 5 points du premier non-relégable. Vous et moi avons huit matches pour le sauver du CFA. » Tel est, en substance, le message délivré hier matin à la Meinau par Jacky Duguépéroux aux Strasbourgeois durant une vingtaine de minutes.

Le nouveau coach, intronisé samedi pompier de service au secours d’un Racing en feu, mais pas flamboyant, aux portes de l’enfer du CFA, succède à un François Keller qui, contrairement à lui, a dû composer avec certaines contingences et à qui ses récentes décisions, alors que les mauvais résultats se succédaient, ont porté préjudice.

• La gestion psychorigide du cas Sikimic. Parti sans autorisation en Serbie l’autre week-end au chevet de sa grand-mère victime d’un arrêt cardiaque, Milovan Sikimic, qui avait tenu son coach informé par SMS, a, pour avoir raté le premier entraînement de la semaine lundi, été envoyé en DH avec l’équipe réserve et privé du match capital contre Amiens. Si le capitaine bas-rhinois méritait sans doute d’être sanctionné - ce qu’il n’a jamais contesté -, le châtiment a paru disproportionné, y compris en interne. Surtout s’agissant d’un joueur exemplaire de professionnalisme qui, à l’automne, avait accepté de reporter une partie de ses émoluments 2013-2014 sur 2014-2015 pour permettre au RCSA de réduire sa masse salariale, obtenir un blanc-seing de la DNCG (*) et favoriser le recrutement hivernal.

Il y a 15 jours, le Serbe, de retour après quatre mois et demi d’absence, s’était vu confier les clefs du « camion » par sa hiérarchie. Deux semaines plus tard, le taulier a été expédié en « taule » au centre de formation. Le groupe n’a pas compris la psychorigidité, jugée inadaptée à la faute commise et au contexte d’extrême précarité sportive du club, avec laquelle son cas a été traité.

• Pinaud, du capitanat au banc. Au prétexte qu’il était moins bien ces temps-ci - mais moins bien que qui au sein d’une équipe dont nombre d’individualités étaient plus défaillantes que lui ? -, Gauthier Pinaud, joueur le plus régulier de la saison, au point d’avoir hérité du brassard en l’absence de Sikimic, a débuté sur le banc vendredi contre Amiens. La sortie d’Ali Bamba dès la 20e (béquille à la cuisse) l’en a extrait. Mais l’ancien capitaine est entré sur le terrain la tête à l’envers. Ce choix s’est révélé d’autant moins concluant que Pacho Donzelot, qui lui avait été préféré comme latéral droit mais n’avait plus joué depuis des semaines, a malencontreusement offert le seul but du match au Picard Pouye.

• Un schéma tactique trop fluctuant. De par son passé de formateur, François Keller a souvent appliqué les méthodes qui faisaient sa force avec la réserve. Mais ce qui fonctionnait avec des gamins de 18 ans perfectibles et malléables s’est plutôt révélé contre-productif avec des pros formatés. Désireux de trouver des parades au schéma tactique de ses adversaires qu’il décortiquait avec minutie, il a régulièrement bouleversé le sien et « baladé » ses joueurs de poste en poste. D’où cette impression répandue dans le groupe d’une absence de ligne directrice. Bref, en cherchant plus à contrecarrer le jeu de ses rivaux qu’à imposer le sien, le Racing s’est perdu et a subi. Au contraire par exemple de Luzenac ou du Paris FC, plus occupés à tisser leur canevas qu’à détricoter celui - très flou - du RCSA. L’ex-Racingman et défenseur luzenacien Julien Outrebon en témoignait l’autre jour : « Dans sa causerie, notre coach Christophe Pellissier nous a dit : ‘‘Les gars, je vous aime bien, mais individuellement, les Strasbourgeois vous sont supérieurs. En revanche, collectivement, je ne peux rien vous en dire, parce qu’ils changent toujours de système. Alors, jouez votre jeu.’’ »

• L’influence de Christophe Rempp. Il est omniprésent dans le vestiaire, à l’entraînement et au recrutement. Ami de Marc Keller, l’actionnaire/conseiller sportif Christophe Rempp n’hésite pas à intervenir durant les séances, voire à apostropher les joueurs (deux échanges musclés avec Donzelot et Bah pour la seule semaine passée). La saison dernière, après une altercation avec David Ledy et Gauthier Pinaud, le groupe et le staff avaient obtenu qu’il prenne ses distances. Mais ce recul n’a pas duré. Son interventionnisme - opportun ou non, la question n’est pas là - a brouillé l’image de François Keller et en a sapé l’autorité aux yeux des joueurs. Ces derniers le percevaient comme « l’homme qui murmurait à l’oreille du coach. » Pour garantir sa tranquillité d’esprit, F. Keller avait appris à composer avec cette présence actionnariale quotidienne, en évitant le sujet.

• Avec Jacky Duguépéroux, la question ne se posera pas. Le nouveau coach va fonctionner à sa façon, avec les pleins pouvoirs. Le président Marc Keller connaît suffisamment le bonhomme pour le savoir.

(*) Direction nationale de contrôle de gestion.

lalsace.fr

Nous commençons à en savoir plus...

[Keating]

Les mots du coach de Luzenac en disent long sur le niveau de jeu du racing ... Voilà pourquoi d'autres montent en puissance en cours de saison pendant que nous nous perdons ... Comment trouver des automatismes dans ces conditions ...