
Le Fil Rouge
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Re: Le Fil Rouge
j'ai bien noté que tu ne contestes pas ce que j'ai dit plus haut concernant le rôle d'un vrai défenseur 

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Re: Le Fil Rouge
Échos Ledy out au moins trois semaines
David Ledy joue décidément de malchance. Out depuis sa blessure à l’épaule droite le 22 novembre contre Orléans, l’Aspachois du Racing, qui poursuivait cette semaine sa phase de reprise, s’est donné mardi une entorse de la cheville gauche dans un choc avec un jeune de la réserve. Le ligament latéral externe est touché. Son absence devrait être de trois semaines minimum. Binder out deux matches. Il ne s’était pas inquiété mardi lorsque, sur une frappe, Robin Binder avait ressenti une douleur au genou droit. Mais hier, le jeune attaquant du RCSA a dû se rendre à l’évidence : il ne pourra pas jouer ce vendredi (20 h) contre Boulogne. Il souffre d’un petit étirement des ligaments et devra observer huit à dix jours de repos. Il ne sera pas non plus opérationnel pour le déplacement à Luzenac le vendredi 21 (20 h 30). Ce matin, les Bleus ne s’entraîneront qu’à 16, sans Binder donc, ni Jérémy Grimm, suspendu. Noro devrait savoir aujourd’hui. Marc Keller l’a confirmé hier : Stéphane Noro sera reçu cet après-midi par l’entraîneur François Keller et le conseiller sportif Christophe Rempp. Si son emploi du temps le lui permet, le président pourrait assister à l’entretien. L’hypothèse d’une résiliation de contrat, évoquée dans notre édition d’hier, semble plus que jamais d’actualité pour Noro dont le bail expire en juin et sur lequel le coach ne compte plus.
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Re: Le Fil Rouge
Non surtout en stoppeur , qui était parfois un chien de garde du N° 9 , mais tu sait bien dans notre jeunesse le jeu n'était pas pareille que maintenant , il n'y avait pas quatre joueurs derrière quatre au Milieux et deux devantTenor a écrit :j'ai bien noté que tu ne contestes pas ce que j'ai dit plus haut concernant le rôle d'un vrai défenseur
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Re: Le Fil Rouge
Mais Pu--- il va encore sans sortir avec les blessuresÉchos Ledy out au moins trois semaines
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Re: Le Fil Rouge
LE POINT DE DEPART ?
Desservi par les circonstances, le RCSA, réduit à dix dès la 25e , a tout de même stoppé sa série de trois défaites vendredi à la Meinau contre Boulogne (1-1). Mais à dix journées de la fin, ce point pris doit n’être qu’un début, même si le voyage de vendredi (20 h 30) chez le coleader Luzenac, qui a un pied et demi en Ligue 2, ne s’annonce pas comme une partie de plaisir.
À Vannes et contre le Paris FC, l’audace n’avait pas payé. Le Racing avait même fini par se faire punir de ses intentions offensives. Alors, avant-hier contre Boulogne à la Meinau, alors que les circonstances lui étaient défavorables (but gag inscrit contre son camp par Ali Bamba et, surtout, expulsion injustifiée d’Alexandre Mendy après la blessure sérieuse de l’ancien portier du RCSA et capitaine alsacien de Boulogne Régis Gurtner ), François Keller a-t-il souhaité n’être pas plus royaliste que le roi.
Sa tactique d’origine, élaborée dans un 4-4-2 des familles, exhortait déjà ses joueurs à la prudence. Les Bleus avaient, sur instruction de leur coach, décidé d’aspirer les Boulonnais pour tenter de les contrer par un jeu direct vers le duo Lienard - Mendy.
Après l’exclusion de ce dernier dès la 25e , l’option de principe du début s’est muée en évidence. « Il restait 70 minutes. Mathématiquement, c’est une mauvaise soirée, mais elle aurait pu être très mauvaise si nous avions mal négocié ces 70 minutes , argumente l’entraîneur. Nous avions le cul entre deux chaises. Contre une équipe du haut de tableau, nous aurions probablement joué notre va-tout à la fin pour essayer de marquer le but vainqueur parce que nous n’aurions risqué que la perte d’un point. Mais face à une équipe qui ne se trouve que six unités devant nous, nous avions plus qu’un point à perdre. Je suis déçu, parce que nous avions préparé le match pour le gagner. Mais au vu du scénario et de l’état d’esprit affiché, je suis content que nous ayons au moins récolté le point du nul. L’objectif, c’est que le club se maintienne coûte que coûte et ce point grappillé est important. »
« Obligés d’aller chercher quelque chose à Luzenac »
Au-delà d’un nul qui constitue une mauvaise affaire mathématique, le Racing a retrouvé des vertus par lesquelles passera un salut encore bien hypothétique ce matin. « Il fallait changer l’état d’esprit, retrouver l’esprit d’équipe sans lequel rien n’est possible , pointe Dimitri Lienard. On a vu durant 70 minutes à dix contre onze que nous en étions capables. Sur l’expulsion, l’arbitre s’est trompé. Ça peut arriver. Le gardien a percuté le joueur et pas l’inverse. Nous sommes déçus parce que nous voulions la victoire. Mais nous avons montré qu’en nous mettant minables, nous pouvions résister à n’importe qui. Il nous manque d’être plus concentrés dans les zones de vérité, la surface de réparation adverse comme la nôtre. Ali s’est déchiré en marquant un but bête contre son camp. Ça aussi, ça peut arriver. Mais nous avons corrigé cette erreur en égalisant tout de suite. Encore une fois, il faut garder cet état d’esprit. »
« On avait bien commencé, mais on a pris un but débile (sic !). Je le dis sans incriminer Ali parce que tout le monde peut faire un jour une bévue comme celle-ci. Mais nous nous sommes vite remis dans le sens de la marche , complète le capitaine Milovan Sikimic. Malheureusement, il y a eu cet accident avec Régis. Je pense à lui parce que c’est mon ami. Nous avons d’autant plus de regrets que nous avons marqué contre notre camp et que, même à un de plus, Boulogne n’a pas eu une occase. Dans ces circonstances, c’était une bonne chose de ne pas perdre. Mais nous n’avons pas le choix : nous sommes obligés d’aller chercher quelque chose à Luzenac. »
Le point d’avant-hier ne saurait effectivement être qu’un point de départ.
Bah et Golliard seront ménagés. Remplacé à la 92e avant-hier, Mamadou Bah souffre d’une inflammation du ligament latéral externe du genou droit. Ludovic Golliard s’est, lui, donné en 1re période une entorse de la cheville droite, avec étirement du ligament latéral externe, mais a fini la rencontre. Les deux joueurs seront ménagés en début de semaine. Mais leur participation au déplacement à Luzenac n’est pas remise en cause.
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Re: Le Fil Rouge
[quote]ine Milovan Sikimic. : nous sommes obligés d’aller chercher quelque chose à Luzenac. »[quote]
ça sera chose très difficile , mais pourquoi pas
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Re: Le Fil Rouge
LES ECHOS
Les arbitres comme les officiels n’y vont pas avec le dos de la cuillère, ces temps-ci, avec les clubs alsaciens. Les SRC comme le Racing se préparent à se défendre en commission de discipline.
CAMPAGNE. – Ce n’était pas la der des ders sur le terrain, le Racing étant destiné à mener encore une dizaine de combats avant la fin de la saison pour construire son maintien. Mais c’était bien la der à domicile pour l’emblématique club strasbourgeois avant le premier tour des élections municipales. Il n’était ainsi guère surprenant de constater la présence de quelques candidats à la mairie ou de colistiers au stade de la Meinau vendredi. Match de la Femme oblige, Fabienne Keller, présentée comme la principale rivale du sortant Roland Ries, a été aperçue dans la « corbeille » présidentielle. François Loos, l’ancien ministre, bien moins haut dans les sondages, a opté pour une posture plus humble en suivant la rencontre sur un mode anonyme, en tribune, non loin du kop.
FEMMES. – Le club strasbourgeois avait décidé de choyer les membres du beau sexe pour la venue de Boulogne. Invitées, les femmes ont pu se faire prendre en photo dans un cadre avantageux devant le stade ou se sont vu offrir des roses. De nombreux joueurs strasbourgeois en ont profité pour inviter en plus grande majorité leur compagne et enfants. La troisième mi-temps a donc revêtu un profil très familial. Seule ombre dans ce panorama : le chiffre officiel de 10 200 présents à la Meinau ne s’est guère révélé crédible, plusieurs invitées n’ayant sans doute pas profité de leur billet. Il y avait 2 à 3 000 spectateurs de moins qu’annoncé au stade.
MENDY DROGBA ? – Bon, cela ne concerne pas les mêmes sommets, évidemment. Mais Alexandre Mendy n’a pas hésité pour définir la fameuse action qui lui a valu rouge vendredi : « C’est une injustice ». En demi-finale de la Ligue des champions 2009, Didier Drogba, l’attaquant de Chelsea, n’avait eu de cesse de considérer comme une « fucking disgrace », la qualification de Barcelone, considérant que l’arbitre avait alors oublié trois penalties pour les Blues. Ce week-end, l’attaquant strasbourgeois a bien moins tempêté. Mais les faits sont criants pour les spectateurs comme pour le principal acteur. « J’arrive sur le ballon avant le gardien, a poursuivi le joueur prêté par Nice de sa timide voix. Le gardien vient vers moi et me percute. Le rouge, ce n’est pas juste. Je ne m’y attends pas parce l’arbitre m’a demandé si j’avais fait faute et je lui ai dit que non. C’est sans doute le défenseur ( Belony Dumas ) et l’entraîneur adjoint ( Mickael Delestrez ) qui m’ont fait expulser. »
ROUGE VIF. – La réduction à dix de l’équipe strasbourgeoise a donné lieu à une sacrée montée de température avant d’ouvrir un long désert de foot. Alexandre Mendy ne sera assurément pas du voyage à Luzenac en raison de son expulsion. L’entraîneur-adjoint, Sébastien Roi, devrait également être condamné. À cran en raison de la décision, il a aussi été envoyé en tribune. Il devrait être suspendu. Cela pourrait-il avoir des conséquences sur son rôle à Obernai, dont il est entraîneur ?
DNA
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Re: Le Fil Rouge
LES ECHOS
Les arbitres comme les officiels n’y vont pas avec le dos de la cuillère, ces temps-ci, avec les clubs alsaciens. Les SRC comme le Racing se préparent à se défendre en commission de discipline.
CAMPAGNE. – Ce n’était pas la der des ders sur le terrain, le Racing étant destiné à mener encore une dizaine de combats avant la fin de la saison pour construire son maintien. Mais c’était bien la der à domicile pour l’emblématique club strasbourgeois avant le premier tour des élections municipales. Il n’était ainsi guère surprenant de constater la présence de quelques candidats à la mairie ou de colistiers au stade de la Meinau vendredi. Match de la Femme oblige, Fabienne Keller, présentée comme la principale rivale du sortant Roland Ries, a été aperçue dans la « corbeille » présidentielle. François Loos, l’ancien ministre, bien moins haut dans les sondages, a opté pour une posture plus humble en suivant la rencontre sur un mode anonyme, en tribune, non loin du kop.
FEMMES. – Le club strasbourgeois avait décidé de choyer les membres du beau sexe pour la venue de Boulogne. Invitées, les femmes ont pu se faire prendre en photo dans un cadre avantageux devant le stade ou se sont vu offrir des roses. De nombreux joueurs strasbourgeois en ont profité pour inviter en plus grande majorité leur compagne et enfants. La troisième mi-temps a donc revêtu un profil très familial. Seule ombre dans ce panorama : le chiffre officiel de 10 200 présents à la Meinau ne s’est guère révélé crédible, plusieurs invitées n’ayant sans doute pas profité de leur billet. Il y avait 2 à 3 000 spectateurs de moins qu’annoncé au stade.
MENDY DROGBA ? – Bon, cela ne concerne pas les mêmes sommets, évidemment. Mais Alexandre Mendy n’a pas hésité pour définir la fameuse action qui lui a valu rouge vendredi : « C’est une injustice ». En demi-finale de la Ligue des champions 2009, Didier Drogba, l’attaquant de Chelsea, n’avait eu de cesse de considérer comme une « fucking disgrace », la qualification de Barcelone, considérant que l’arbitre avait alors oublié trois penalties pour les Blues. Ce week-end, l’attaquant strasbourgeois a bien moins tempêté. Mais les faits sont criants pour les spectateurs comme pour le principal acteur. « J’arrive sur le ballon avant le gardien, a poursuivi le joueur prêté par Nice de sa timide voix. Le gardien vient vers moi et me percute. Le rouge, ce n’est pas juste. Je ne m’y attends pas parce l’arbitre m’a demandé si j’avais fait faute et je lui ai dit que non. C’est sans doute le défenseur ( Belony Dumas ) et l’entraîneur adjoint ( Mickael Delestrez ) qui m’ont fait expulser. »
ROUGE VIF. – La réduction à dix de l’équipe strasbourgeoise a donné lieu à une sacrée montée de température avant d’ouvrir un long désert de foot. Alexandre Mendy ne sera assurément pas du voyage à Luzenac en raison de son expulsion. L’entraîneur-adjoint, Sébastien Roi, devrait également être condamné. À cran en raison de la décision, il a aussi été envoyé en tribune. Il devrait être suspendu. Cela pourrait-il avoir des conséquences sur son rôle à Obernai, dont il est entraîneur ?
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Re: Le Fil Rouge
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CAMPAGNE. – Ce n’était pas la der des ders sur le terrain, le Racing étant destiné à mener encore une dizaine de combats avant la fin de la saison pour construire son maintien. Mais c’était bien la der à domicile pour l’emblématique club strasbourgeois avant le premier tour des élections municipales. Il n’était ainsi guère surprenant de constater la présence de quelques candidats à la mairie ou de colistiers au stade de la Meinau vendredi. Match de la Femme oblige, Fabienne Keller, présentée comme la principale rivale du sortant Roland Ries, a été aperçue dans la « corbeille » présidentielle. François Loos, l’ancien ministre, bien moins haut dans les sondages, a opté pour une posture plus humble en suivant la rencontre sur un mode anonyme, en tribune, non loin du kop.
FEMMES. – Le club strasbourgeois avait décidé de choyer les membres du beau sexe pour la venue de Boulogne. Invitées, les femmes ont pu se faire prendre en photo dans un cadre avantageux devant le stade ou se sont vu offrir des roses. De nombreux joueurs strasbourgeois en ont profité pour inviter en plus grande majorité leur compagne et enfants. La troisième mi-temps a donc revêtu un profil très familial. Seule ombre dans ce panorama : le chiffre officiel de 10 200 présents à la Meinau ne s’est guère révélé crédible, plusieurs invitées n’ayant sans doute pas profité de leur billet. Il y avait 2 à 3 000 spectateurs de moins qu’annoncé au stade.
MENDY DROGBA ? – Bon, cela ne concerne pas les mêmes sommets, évidemment. Mais Alexandre Mendy n’a pas hésité pour définir la fameuse action qui lui a valu rouge vendredi : « C’est une injustice ». En demi-finale de la Ligue des champions 2009, Didier Drogba, l’attaquant de Chelsea, n’avait eu de cesse de considérer comme une « fucking disgrace », la qualification de Barcelone, considérant que l’arbitre avait alors oublié trois penalties pour les Blues. Ce week-end, l’attaquant strasbourgeois a bien moins tempêté. Mais les faits sont criants pour les spectateurs comme pour le principal acteur. « J’arrive sur le ballon avant le gardien, a poursuivi le joueur prêté par Nice de sa timide voix. Le gardien vient vers moi et me percute. Le rouge, ce n’est pas juste. Je ne m’y attends pas parce l’arbitre m’a demandé si j’avais fait faute et je lui ai dit que non. C’est sans doute le défenseur ( Belony Dumas ) et l’entraîneur adjoint ( Mickael Delestrez ) qui m’ont fait expulser. »
ROUGE VIF. – La réduction à dix de l’équipe strasbourgeoise a donné lieu à une sacrée montée de température avant d’ouvrir un long désert de foot. Alexandre Mendy ne sera assurément pas du voyage à Luzenac en raison de son expulsion. L’entraîneur-adjoint, Sébastien Roi, devrait également être condamné. À cran en raison de la décision, il a aussi été envoyé en tribune. Il devrait être suspendu. Cela pourrait-il avoir des conséquences sur son rôle à Obernai, dont il est entraîneur ?
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Re: Le Fil Rouge
SABO PREND SON PIED
Sa performance contre Boulogne vendredi a confirmé que Jean-Philippe Sabo était décidément plus efficace comme milieu gauche que comme latéral, même s’il a été formé en défense. Son 2e but de la saison, inscrit face aux Boulonnais et qui pèse un point, en est l’illustration.
Il le confessait voici quelques semaines : Jean-Philippe Sabo avait parfois du mal à se situer au sein d’un Racing en mal de repères. L’ancien Marseillais avouait ne pas toujours savoir sur quel pied danser, entre ses inclinations offensives naturelles et ses impératifs défensifs imposés dont il estimait ne pas être suffisamment soulagé par ses partenaires à chacune de ses incursions dans le camp adverse. Il n’incriminait personne, mais mettait en lumière un souci de coordination qui le déstabilisait.
Depuis l’arrivée d’Ali Bamba au mercato d’hiver, François Keller a, à sa manière, résolu le problème : il a repositionné Sabo un cran plus haut, dans un registre qui n’est pas celui auquel il a été formé, mais auquel il avoue prendre goût. Libéré d’une partie de ses obligations défensives, « J.-P » peut laisser libre cours à son « penchant mignon » vers l’attaque.
Jean-Philippe, vous avez été formé comme latéral gauche, mais on vous sent très à l’aise dans ce nouveau rôle de milieu gauche. Le sentez-vous aussi ?
Oui. J’apprends à jouer différemment, apporter des centres, provoquer sur le côté, sans, cependant, oublier de garder la balle et être costaud, ce que j’arrive mieux à faire depuis janvier, car nous travaillons beaucoup la musculation et le renforcement. C’est un rôle nouveau, c’est vrai, qui m’a souri contre Boulogne. Il faut continuer les dix prochains matches. Derrière moi, Ali tient la baraque. Vendredi, il a commis une bourde, mais quand il a marqué contre son camp, je suis tout de suite allé lui dire de relever la tête et que nous allions revenir. J’ai égalisé trois minutes après. Ce but est aussi un peu pour lui. L’état d’esprit général de l’équipe était bon, meilleur que lors des matches précédents.
« Chacun a enfin compris que nous sommes dans la merde »
Comment expliquez-vous, précisément, cette différence d’implication ?
Je crois que chacun a enfin compris que nous sommes dans la merde. Personne n’a envie de revenir en CFA. Alors, il faut agir sur le terrain. Et pas seulement à 11 ! Avec, aussi, les remplaçants et ceux qui ne sont pas dans le groupe et s’entraînent à part. On sait que pour certains d’entre eux, c’est très difficile à vivre. Nous qui avons la chance de jouer devons démontrer que nous méritons d’être conservés la semaine suivante. Tout le monde doit tirer dans le même sens pour maintenir le Racing et avoir une chance de continuer à jouer en National la saison prochaine.
Les récents événements, entre l’évocation de l’éviction du coach, finalement maintenu en poste, et le resserrement du groupe d’entraînement à 18 joueurs, ont-ils accéléré la prise de conscience que vous évoquiez ?
Le resserrement du groupe a dû titiller les egos, c’est certain. Chacun se dit que s’il ne fait pas ce qu’il faut, il risque d’aller s’entraîner en DH à 18 h, ce qui n’a rien de drôle pour tout joueur aspirant à évoluer en National. Pardonnez l’expression, mais nous avons tous pris un coup de pied au cul, entraîneur compris. J’ignore si ces événements ont constitué un déclic, mais beaucoup de joueurs ont réellement pris conscience que la situation très périlleuse exige des résultats. J’espère que tout le monde va se remettre à l’endroit pour sauver ce club qui mérite autre chose que de jouer en CFA ou en bas de classement du National.
C’est presque une nécessité absolue avant le déplacement de vendredi (20 h 30) à Luzenac qui a pratiquement un pied et demi en Ligue 2, non ?
Cette équipe ne m’avait pas tant impressionné que ça à l’aller (1), mais elle réalise un très beau parcours. Il va falloir prendre notre courage à deux mains. Sans victoire à l’extérieur, il sera très difficile de nous maintenir. Il faudrait que ce succès en déplacement arrive le plus tôt possible. S’il intervient à Luzenac, ça redonnera confiance à tout le groupe. Chez nous, nous avons bien battu Orléans qui était premier. Alors, pourquoi ne pas l’emporter à Luzenac ?
(1) 2-2, avec une égalisation tardive des Bleus, sur un but splendide d’Abdelhak Belahmeur à la 87e.
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