SR Colmar

[RACING1906]

ECHOS

HÔTEL. – Habitués au même hôtel, proche du centre-ville et de la gare, ces dernières années lorsqu’ils se déplaçaient à Orléans, les Colmariens ont séjourné plus au nord, cette fois-ci. C’est Jean-Louis Jaegli, le vice-président des SRC, qui en a décidé ainsi. « Nos précédents résultats ici n’ont pas été très bons, souligne le dirigeant. J’ai voulu casser la routine, changer les habitudes. »

CASSE-TÊTE. – On se demande bien comment Damien Ott va parvenir à composer une défense digne ce nom, vendredi face à Bourg-Péronnas. De fait, l’entraîneur colmarien ne pourra sans doute aligner que quatre éléments : Crillon à gauche, Decker à droite, Varsovie et Hérelle dans l’axe. Il n’aura alors plus qu’à prier, une fois le match commencé, pour qu’aucun d’entre eux ne se blesse. Entre la suspension de Benoît Haaby, l’entorse du genou de Malik M’Tir et… l’entorse de la cheville de Loïc Meyer, l’arrière-garde des Verts est, pour ainsi dire, décimée.

FEDRIGO. – En l’absence de Cédric Mensah, suspendu pour une accumulation de cartons jaunes, c’est Thomas Fedrigo, sa doublure, qui gardera le but colmarien, vendredi contre Bourg-Péronnas.

RETOUR. – Les SRC enregistrent tout de même une bonne nouvelle, en ce début de semaine. Suspendu vendredi à Orléans, l’attaquant Romain Armand réintégrera logiquement le groupe.

DNA

[Kaniber]

On se demande bien comment Damien Ott va parvenir à composer une défense digne ce nom, vendredi face à Bourg-Péronnas. De fait, l’entraîneur colmarien ne pourra sans doute aligner que quatre éléments : Crillon à gauche, Decker à droite, Varsovie et Hérelle dans l’axe. Il n’aura alors plus qu’à prier, une fois le match commencé, pour qu’aucun d’entre eux ne se blesse. Entre la suspension de Benoît Haaby, l’entorse du genou de Malik M’Tir et… l’entorse de la cheville de Loïc Meyer, l’arrière-garde des Verts est, pour ainsi dire, décimée.

le problême qu'avait le Racing

[Tenor]

no problem : si on veut gagner à domicile, on a en principe pas de pression sur la défense et on joue l'attaque

[Kaniber]

Pas toujours le cas au Racing

[RACING1906]

Vendredi 14/02 à 20h, les SRC reçoivent BOURG-PERONNAS.

[Kaniber]

Bonne occasion de chatouillé le haut du classement

[RACING1906]

Hérelle, la vie devant lui

Prêté un an aux SR Colmar, Christophe Hérelle (21 ans) réussit une saison pleine en National. En attendant que Sochaux ne rapatrie son jeune défenseur, le club alsacien est aux anges.

Le moment venu, cela sera sans doute un crève-cœur. Conformément au « deal » qu’ils ont noué avec le FC Sochaux-Montbéliard, les SR Colmar ne pourront pas empêcher le départ de Christophe Hérelle, l’un de leurs joueurs cadres, au terme du présent exercice.

Prêté une saison au club haut-rhinois, le jeune défenseur (21 ans) figure toujours dans les petits papiers des dirigeants doubiens. Son retour n’est plus qu’une question de mois.

Le Martiniquais le sait, mais essaye de « ne pas trop y penser ». Par respect pour son équipe d’accueil, avant tout. « Je me sens bien à Colmar, confie-t-il. Ça fait plaisir de voir que les gens ici sont contents de moi. Le coach me fait confiance et mes coéquipiers, Marques, Varsovie et Diawara notamment, ont facilité mon intégration. Sans oublier les jeunes du groupe… Franchement, je n’ai de souci avec personne. On est bien dans le vestiaire et ça se ressent sur le terrain. »

Du haut de ses 188 centimètres, Christophe Hérelle détonne, sur la pelouse, par son sens aigu du placement. Parce qu’il anticipe et coupe les trajectoires de passes, le défenseur central des Verts se met rarement en difficulté.

Aussi, il surprend lorsqu’il affirme qu’à Sochaux, ce sont des « trous de concentration » qui lui ont causé du tort, entre 2010 et 2013. « C’était mon point faible, avoue-t-il. Mais je m’améliore. »

« On sent qu’il a le niveau supérieur »

Christophe Hérelle est venu à Colmar pour ça. Pour réussir une saison pleine en National, à moins de 100 kilomètres de Sochaux et du stade Bonal, où il espère bien sûr remettre les pieds.

Le club doubien ne se prive pas d’envoyer régulièrement ses émissaires au Stadium. Il faut dire que le FCSM suit de près son joyau, après l’avoir repéré lui-même, lors d’une détection.

Le Martiniquais a commencé le football très tôt, sur son île natale. « J’étais tellement petit que je ne me souviens même plus quel âge j’avais », sourit-il.

À 17 ans, il était l’heure de réaliser le grand saut et de relever le défi franc-comtois. « J’ai finalement signé pro. J’en rêvais depuis mon enfance... »

Il lui appartient, désormais, de faire ses preuves dans ce milieu qu’il a ardemment souhaité rejoindre. En National, Christophe Hérelle offre un bel aperçu de son « immense potentiel ». C’est du moins ce que pense Damien Ott, l’entraîneur des SRC, qui l’a titularisé à 14 reprises.

Cette saison, sauf suspension ou blessure, le longiligne défenseur dispute tous les matches. « On sent qu’il a le niveau supérieur, témoigne le coach alsacien. Il nous aide et nous pouvons lui permettre de franchir le palier vers le monde pro. C’est du donnant-donnant. Sa présence ici s’inscrit dans une logique de partage. Colmar n’est qu’une étape dans sa vie de footballeur... »

Mais comme demain, c’est loin, le garçon profite à fond de l’instant présent. Et étoffe, accessoirement, son registre déjà très complet. Jouer arrière droit pour la bonne cause – comme ce fut le cas à Ajaccio et Orléans – ne semble pas le perturber outre mesure.

En Corse, le 31 janvier, il n’a eu besoin que de dix minutes pour apprivoiser le poste et ne plus se sentir « déboussolé ».

Aujourd’hui, Christophe Hérelle n’a qu’une idée en tête : continuer sur la lancée actuelle, sachant qu’un retour par la grande porte à Sochaux « passe par de bonnes performances avec Colmar ».

« On s’est mis dans la merde un peu tout seuls en début de championnat, mais le groupe est plus soudé maintenant, certifie le taulier de la charnière centrale. La troisième place ? On y croit, même si c’est très compliqué. Il faut qu’on gagne vendredi contre Bourg-Péronnas. »

Le futur ex-Colmarien promet, comme d’habitude, de « donner son maximum ». On le croit sur parole.

lalsace.fr

[Kaniber]

Aujourd’hui, Christophe Hérelle n’a qu’une idée en tête : continuer sur la lancée actuelle, sachant qu’un retour par la grande porte à Sochaux « passe par de bonnes performances avec Colmar »

Et pourquoi pas au Racing ?

[RACING1906]

VAINCRE LA BETE NOIRE

Vaincus trois fois en autant de confrontations depuis août 2012, les SR Colmar aimeraient enfin changer la donne, ce soir face à Bourg-Péronnas. Mais ce n’est pas le bon moment pour accueillir les Bressans, qui surfent sur une série de six matches sans défaite à l’extérieur. Le challenge est de taille.


Si le football respectait une certaine forme de logique, on pourrait raisonnablement parier sur une victoire des SR Colmar, ce soir contre Bourg-Péronnas. Après tout, une équipe qui a tenu en échec Ajaccio et Orléans – qui plus est en déplacement – doit bien être capable, à la maison, de dominer le quatrième du championnat.

Les Verts s’en sortent généralement avec les honneurs face à plus forts qu’eux. Ça tombe bien, les Bressans ont, a priori, davantage d’atouts à faire valoir.

« On va devoir se battre contre ces références négatives »

Damien Ott force volontiers le trait, classement et chiffres à l’appui. « À l’extérieur, notre adversaire reste sur trois victoires et trois nuls. Il n’a plus perdu depuis six journées (*), resitue le coach colmarien. Ça en dit long sur la force collective de l’équipe que nous allons recevoir. J’espère que le public nous aidera à nous dépasser. Nous sommes à la recherche d’un exploit. »

Les SRC n’aiment pas le rôle de favori. Ils n’auront pas à endosser le costume, ce soir au Stadium. Et pour cause, l’historique des confrontations ne plaide pas en leur faveur.

Depuis que Bourg-Péronnas et Colmar se croisent, en National, l’issue est systématiquement la même : les Verts s’inclinent, quel que soit le scénario. Trois rencontres, autant de défaites (**) pour les Haut-Rhinois…

« Nous n’avons vécu que de mauvaises expériences face à cette formation, résume Damien Ott. On va devoir se battre contre ces références négatives. »

La saison passée, la réception des Bressans avait donné lieu à un mini-cataclysme. Un soir de mars 2013, les hommes d’Hervé Della Magiore avaient infligé aux SRC un sixième revers de rang, en National. Le capitaine alsacien, Benoît Haaby, s’était alors fendu d’un énorme coup de gueule qui avait fait trembler le vestiaire…

« On ne joue plus pour ne pas perdre »

De tous ces souvenirs, il faudra faire abstraction, ce vendredi, sur les coups de 20h. Au lendemain de l’excellent nul (1-1) obtenu à Orléans, la semaine dernière, Abdoulaye Diawara ne se posait aucune question, sur le parvis de la gare.

« On surfe sur une vague positive, commentait alors le précieux milieu de terrain. On se sent bien sur le terrain, les automatismes se sont affinés avec le temps. Aujourd’hui, la confiance est là. On ne joue plus pour ne pas perdre. On ne pense qu’à gagner. »

Désireux, comme tous ses coéquipiers, de décrocher enfin « une première victoire en 2014 », le Malien insiste sur la nécessité de « bonifier les résultats » arrachés tout récemment « contre les grosses cylindrées ».

« Dans l’idéal, il faudrait qu’on batte Bourg-Péronnas, d’autant que j’ai encore en travers de la gorge les erreurs commises au match aller. Mais ce sera une partie difficile, face à une équipe rodée, cohérente, huilée qui, de surcroît, manie bien le ballon. L’entraîneur a un plan de jeu. Il sera important de suivre ses consignes au pied de la lettre… »

Quelle que soit sa teneur, la bataille s’annonce acharnée. Repêché in extremis après avoir été relégué sportivement, à l’issue de la saison dernière, Bourg-Péronnas semble puiser sa force dans ses récents déboires. « Ce club ne veut, à l’évidence, plus revivre ça, constate Damien Ott. Il a une âme et avance avec la conviction de n’avoir rien à perdre. C’est ce qui explique, sans doute, sa magnifique quatrième place. »

Hier matin, les Colmariens se sont entraînés sous une grosse averse, au point de regagner le vestiaire trempés comme une soupe. Ce soir, face aux Bressans, il s’agira de ne pas boire la tasse une quatrième fois d’affilée.

(*) La dernière défaite de Bourg-Péronnas en déplacement remonte au 13 septembre (1-0 à Orléans).

(**) 1-0 le 10 août 2012, 1-2 le 19 mars 2013, 4-2 le 7 septembre 2013.

DNA

[Kaniber]

Vaincus trois fois en autant de confrontations depuis août 2012, les SR Colmar aimeraient enfin changer la donne, ce soir face à Bourg-Péronnas. Mais ce n’est pas le bon moment pour accueillir les Bressans, qui surfent sur une série de six matches sans défaite à l’extérieur. Le challenge est de taille.

a Colmar de changé la donne , et de gagné ce soir