[13/14] 20ème : Strasbourg / GFC Ajaccio - 1/1

[RACING1906]

DE BRUIT ET DE FUREUR

Au terme d’un match médiocre achevé dans une atmosphère électrique, le Racing a récolté un point, à l’arraché, grâce à un penalty de Ribas. Il prolonge sa série de matches sans défaite – cinq – et conserve un peu de marge sur la zone rouge.

Le Racing n’a pris qu’un point hier. Clairement dans un jour sans, plutôt à côté de ses pompes et emprunté pour se relever d’une entame épineuse, il s’en contentera.

Le Racing a fait peine à voir

C’est un moindre mal. Et il n’y a presque que le résultat à retenir d’une soirée qui n’a pas été une publicité évidente pour le football. Ou alors, sur le mode délirant. Les Strasbourgeois ont surtout eu le mérite de ne pas se décourager en une rencontre où les occasions de perdre ses nerfs ont été légion.

Laurey avait sorti le parapluie pour envisager la sortie à la Meinau, déployant une défense à cinq, laissant à un trio de courageux le loisir de se débrouiller devant. Comme le Racing a appris, ces temps derniers, que le salut ne passait pas par un abordage inconsidéré, les deux équipes ont semblé marcher sur des œufs.

Les Ajacciens s’efforçaient de peaufiner leurs positions. Les Strasbourgeois ne manifestaient pas un désir inconsidéré de mettre le pied sur le ballon. On pouvait imaginer un match fermé à double-tour.

Le problème, c’est qu’au passage, en une séquence où le laxisme alsacien s’est généralisé à tout le secteur défensif, Boujedra a été servi dans une surface remplie de piquets et son centre a permis à Do de faire mouche sur une frappe de pupille grippé qui a filé entre les jambes de Gauclin, un peu maladroit sur le coup, battu pour la première fois depuis quasiment 6h30. Sans inspiration devant, fébrile derrière, le Racing a fait peine à voir, laissant resurgir les fantômes d’avant la trêve. Tout au long de la première période, cela a été fort vilain. Cela ne pouvait pas être pire.

Cela n’a guère été mieux après et les Strasbourgeois ont été longtemps d’une trop grande médiocrité pour inquiéter des Corses qui se sont contentés de faire tourner le chrono. Chaque contact donnait lieu à des roulades interminables. Et comme M. Zamo était à peu près au niveau des offensives strasbourgeoises, il y a eu de quoi désespérer du spectacle.

Le Racing n’y arrivait pas. Ribas errait en pure perte sur le front de l’attaque. «On n’a pas fait un grand match, a admis François Keller, l’entraîneur, après la rencontre. On a eu des situations, mais pas de grosses occasions. Il fallait être gaillard.»

Ses protégés n’ont d’abord pas semblé l’être suffisamment. Trop fort dans l’impact, le Gaz a longtemps tenu sa victoire en père peinard et truqueur, mais, à force de pourrir le match, il a fini par être puni. Dans ce qui a ressemblé de plus en plus à une parodie de match, les Strasbourgeois y ont toujours cru, Pinaud arpentant encore et toujours son côté droit, Mendy étant l’auteur d’une deuxième sortie intéressante en deux week-ends.

Le Racing a au moins gratté les coups de pieds arrêtés. Et, sur l’avant-dernier d’entre eux, un corner de Lienard, Do a été coupable d’une main dans sa surface. Ribas, guère époustouflé jusque-là pour rester indulgent, a joué les justiciers inscrivant le dernier. «Il faudra sûrement du temps à Sebastian pour retrouver le rythme, mais il a eu le courage que je n’aurais pas eu de tirer le penalty», a conclu l’entraîneur.

Ouf! Le Racing s’en sortait à moindre mal, conservant ses cinq points de marge sur la zone rouge. Hier, il a continué d’avancer. Cela n’a pas tenu à grand-chose. Mais cela a tenu.

DNA

[Karim67100]

Voilà notre contribution pour la communauté

[Tenor]

ma parole, c'est un but gag qu'on encaisse, le défenseur est oû avant le centre ??? il dort encore ??? et c'est toujours le même ???
au nombre d'occasions d'après la video de Karim, le racing avec un peu de lucidité à défaut d'intelligence aurait pu gagner ce match
quant au pénalty, il me parait très très généreux bien que l'on ne voit pas bien aux images

[Kaniber]

Le Racing n’a pris qu’un point hier.

Je pense un grosse occasion se présente pour le 15/02/2014 contre Vannes , et de gagné pour la première fois a l'extérieur

[fan_racing]

Match vu à la télé aujourd’hui. Ça m’a semblé moins déplorable que ce que je redoutais, même s’il y a effectivement beaucoup de choses à oublier.

Je n’ai pas aimé la tactique (ou plutôt l’absence de tactique) du Racing durant tout le match, et du Gazélec en seconde période. Il ne semble toujours pas y avoir de stratégie clairement définie lorsque l’on récupère le ballon. Les joueurs n’ont jamais le réflexe de le donner au bon partenaire qui se démarquerait pour cela, les placements sur les contres sont chaotiques, les transmissions du milieu vers les défenseurs sont clairement faites dans le but d’envoyer ensuite une patate le plus loin possible devant … En phase défensive, on a confirmé une certaine solidité, même si l’entraîneur corse a réussi à mettre en place un meilleur pressing que le nôtre. Dommage d’encaisser un tel but gag (les tords sont partagés, même si Modeste a ensuite eu beaucoup de mal à se ressaisir).

Pour le niveau technique, ce n’est clairement pas extraordinaire, mais cela me choque moins. Au risque de faire de nouveau hurler, on savait à quoi s’attendre en début de saison. Ce ne sont pas les championnats auxquels le Racing prend part qui sont chaque saison faibles à titre exceptionnel. C’est tout simplement le niveau du football français qui est comme ça, et la présence d’une équipe du niveau de Bastia il y a 3 ans qui est exceptionnel Pour avoir vu Lens – Laval l’autre jour, c’était à peu près du même accabit, à peine plus rythmé. Et aujourd’hui, j’ai encore lu que Troyes – Lens aurait été du même niveau … Bref, pour moi le jeu produit par des équipes comme Luzenac ou le Gazélec (en première mi-temps et au match aller) constitue le maximum de ce l’on pourra espérer voir sur la durée en National.

[RACING1906]

A titre anecdotique, un de mes amis de MULHOUSE, proche de GODIN, grand supporter et fin connaisseur du RACING, m'a avoué, cet après-midi, avoir éteint son poste après 60 minutes, hier soir.

Il semblait en avoir gros sur la patate à l'égard de l'entraîneur...

Mais notre conversation a été brève puisqu'il partait voir un match... de volley.

J'avoue que je partage entièrement son opinion après avoir suivi l'intégralité du match.

[Kaniber]

Peut-être qu'il a éteint parce qu'il voulais voir le Volley

[urotsukidogi]

Je n'ai pas vu le match juste le résumé, mais offensivement c'est pas si cata que ça, Ribas a l'air de tenter de jouer avec ses partenaires, par contre attention à ne pas jouer que sur lui. Par contre la défense, au secours, je pense que c'est Bah qui est enfumé bien comme il faut sur l'appel en profondeur lors du premier but et ensuite comment est-il possible de se prendre un but avec un ballon à 50 cm de 2 défenseurs et du gardien. A noter aussi la très belle occase ajaccienne que Gauclin détourne admirablement. Les corses ne sont pas venus pour produire du jeu et ça ne nous a pas aidé. Maintenant on a terminé le recrutement, on va pouvoir construire une tactique mais bon sang n'oublions pas un mec comme Perrin en route!!

[RACING1906]

Peut-être qu'il a éteint parce qu'il voulais voir le Volley

Je me suis sans doute mal exprimé, KANIBER.

Il a éteint la télévision vendredi soir et est parti voir - dans la région de MULHOUSE - un match de volley samedi en fin d'après-midi.

Est-ce clair, désormais ?

[RACING1906]

UN POINT ET C'EST PAS TOUT

Tiré par les cheveux, le point décroché face à Ajaccio, à la Meinau, prolonge une belle série, même si le Racing a sans doute laissé quelques plumes dans le combat.

On n’ira pas jusqu’à écrire que le Racing a été reçu cinq sur cinq. Il a été à deux doigts de tomber dans le piège tendu par des Corses remontés comme des pendules, prêts à se sacrifier pour défendre le but d’avance, inscrit sur un malentendu dans le premier quart d’heure.

Et les Strasbourgeois ont eu toutes les peines du monde à déséquilibrer le solide bloc ajaccien, construit sur d’imposants gabarits, assis sur une organisation en 5-2-3 prudente. Finalement, ils y sont arrivés, dans une atmosphère tendue comme les délais des chantiers de Sotchi.

« Un adversaire qui était le meilleur sur le cycle aller et… qui se révèle le meilleur sur le cycle retour »

Sur son banc, Thierry Laurey n’a eu de cesse de mettre le feu. Sur le terrain, ses hommes ont pris le relais. Dans les arrêts de jeu, tout ce petit monde insulaire s’est brûlé puisque Tristan Do a fait main et que Sebastian Ribas a marqué son penalty pour étendre la série à cinq matches sans défaite.

Objectivement, les hommes de François Keller ont éprouvé les pires difficultés à s’exprimer. Concassés à l’aller, ils ont failli être étouffés vendredi. « Beaucoup de joueurs étaient moins bien que d’habitude, j’espérais qu’on ferait mieux, a admis l’entraîneur. Mais ils sont aussi tombés face à un adversaire qui était le meilleur sur le cycle aller et… qui se révèle le meilleur sur le cycle retour. »

Après coup, le staff technique a apprécié « la capacité à revenir au score, à répondre avec des valeurs qu’il faudra garder jusqu’à la fin de la saison. »

Le Racing a prolongé à cinq matches sa série sans défaite. S’il en a fini avec plus de six heures sans encaisser de but, il a su garder les manches retroussées pour continuer à avancer. « En face, Ajaccio, c’était vraiment une très bonne équipe, qui sera certainement en Ligue 2 la saison prochaine, considère Billy Modeste, le défenseur central qui a dû s’employer. Après ce match, à nous de faire un bilan de ce qui a bien fonctionné et de ce qui a moins bien marché. Mais encore une fois, c’est positif de ne pas perdre. »

Vu que les Strasbourgeois n’étaient pas en capacité de gagner, ils se contentent volontiers de ce petit point. Il reste à en mesurer le prix. D’abord, François Keller a sans doute perdu un garçon en route. Pacho Donzelot. Touché à la cuisse, le latéral droit replacé au milieu de terrain a quitté la pelouse en cours de route, remplacé par Abdelhak Belahmeur. Le premier examen médical laisse envisager une absence de trois semaines « au minimum » pour celui qui avait manqué la première moitié de la saison et qui passera une IRM jeudi.

Avec son effectif élargi par le recrutement hivernal, le Racing apparaît en mesure de surmonter la contrariété. En revanche, un épisode intervenu lors du match de vendredi pourrait donner lieu à un nouveau feuilleton.

Un derby, le 11 avril, à huis clos ?

En seconde période, alors que le ton montait entre les deux camps avec un arbitre dépassé au milieu, dans le sillage d’un coup de sifflet contesté par de nombreux spectateurs strasbourgeois, un projectile – a priori une pièce de monnaie – a été lancé depuis les tribunes pour atterrir non loin du juge de touche. Cela n’a pas empêché plus tard ce dernier de signaler la main coupable dans les arrêts de jeu.

Mais l’incident a été relayé à l’arbitre central qui ne devrait pas avoir manqué de le relever dans son rapport d’après-match. Faut-il rappeler que le Racing est sous le coup d’un match à huis clos avec sursis, en raison du jet d’un briquet intervenu à l’automne ?

Les dirigeants strasbourgeois ne se faisaient guère d’illusion ces dernières heures. Ils ne devraient pas échapper à une convocation devant la commission de discipline. Et d’aucuns craignaient, entre la longueur des procédures et le désir fédéral de faire un exemple après les incidents de l’aller, de devoir organiser le derby d’Alsace, entre le Racing et Colmar, le 11 avril prochain, devant des tribunes vides.

La perspective a de quoi inquiéter. La fête du football régional, dans une ambiance d’enterrement : on rêve tableau moins glaçant.

DNA

Je suis aussi d'avis que PERRIN ne doit pas rester au bord du chemin sous prétexte d'un différend interne stupide avec le coach.

Repositionné, il nous aurait certainement bien dépanné vendredi en milieu créatif. Une des grosses lacunes de notre RACING, entre autres, contre les corses.