SR Colmar

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Vendredi 31 février à 18h, les verts se déplaceront à AJACCIO.

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MEYER SUR SA LANCEE ?

Loïc Meyer a retrouvé depuis deux mois sa place dans le collectif colmarien. Titularisé pour la troisième fois d’affilée, samedi face à Carquefou, le défenseur central espère devenir plus qu’une alternative.


Cette titularisation-là, elle ne doit rien à personne. Et elle n’en est que plus significative. Face à Carquefou, samedi, Loïc Meyer a joué toute la rencontre, en compagnie de Christophe Hérelle, au sein de la charnière centrale. Pour la troisième fois de suite. Ce n’est pas anodin.

Son retour dans le onze de départ à Vannes, le 22 novembre dernier, deux mois après avoir disparu des écrans radar du National, était dû aux suspensions de Haaby et Varsovie. Auteur d’une prestation correcte, il a ensuite suppléé son capitaine blessé face à Boulogne-sur-Mer et remplacé Hérelle, suspendu, dans l’axe de la défense à Luzenac. Avant de remettre ça le week-end dernier, alors que Damien Ott s’appuyait sur un groupe au grand complet.

« C’est toujours difficile de s’entraîner la semaine pour aller s’asseoir sur le banc »

Ce changement de statut n’est pas pour déplaire au principal intéressé. « J’espère que ça va continuer. En début de saison, j’ai eu du mal à enchaîner les matches. On faisait appel à moi pour palier une suspension ou une blessure, explique celui qui est surnommé ‘‘Rouff’’ – il est né à Rouffach – par ses coéquipiers. Ça fait du bien de voir que le coach et l’équipe me font confiance. Je me sens bien en ce moment. »

Celui qui a fait l’essentiel de ses gammes au sein des Sports Réunis Colmar compte bien prouver qu’il est plus qu’une alternative en défense. Et espère bien qu’aucune blessure ne viendra endiguer sa montée en puissance. La saison dernière, de retour après son opération au genou, il avait constaté que la hiérarchie avait changé.

« L’équipe tournait bien avec Benoît (Haaby) et Jude (Varsovie). Et c’est l’équipe qui est prioritaire, rappelle Loïc Meyer. C’est toujours difficile de s’entraîner la semaine pour aller s’asseoir sur le banc voire ne pas être retenu dans le groupe. Mais je suis un battant, je ne lâche pas. Je me suis battu à l’entraînement pour avoir ma place. »

Sevré de National, en début de championnat, le Haut-Rhinois a fait part de ses états d’âme. « Quand je ne joue pas, ça m’énerve, et je le dis. » Ce qui n’a pas forcément été bien perçu par l’encadrement des SRC. Sans pour autant lui fermer les portes de l’équipe première.

Avec 17 matches au compteur, lors des deux précédentes saisons, le défenseur aimerait bien jouer une moitié de championnat, a minima, d’ici le 23 mai (il en est à huit apparitions en 2013-2014). « Ce n’est pas cette fois encore que je ferai une saison pleine, admet le joueur de 23 ans. Mais je continue d’apprendre chaque année. »

S’installer dans l’équipe type

Parti pour vivre un exercice en dents de scie, Loïc Meyer a su saisir sa chance au moment où la situation l’exigeait. Sans pression particulière. « Il n’y a pas de pression à se mettre dans le foot, relativise-t-il. Si je passe à côté de mon match, tant pis pour moi. » Ce détachement n’est pas à confondre avec un manque d’ambition. Remonté dans la hiérarchie des défenseurs centraux, il veut s’installer durablement dans l’équipe type.

Ses dernières prestations, tout en sobriété, lui ont permis de regagner la confiance de son entraîneur. Solide dans les duels, il ne serait pas contre se coltiner Famara Diedhiou à Mezzavia, l’attaquant ajaccien qui avait arraché l’égalisation au Stadium (1-1). « On avait fait un bon match. On les avait dominés. Sans être flamboyant, le Gazélec avait quand même réussi à nous prendre un point, souligne-t-il. Vendredi, ils voudront se rattraper après leur défaite à Fréjus (1-0). Mais on aura aussi notre carte à jouer. »

Pour Loïc Meyer, une nouvelle titularisation ne constituerait plus une victoire en soi. Le jeune défenseur en veut plus.

DNA

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Vendredi 31 février à 18h, les verts se déplaceront à AJACCIO.

Comme je pense que Colmar et un peu plus solide que le Racing , on verra c'qui attend les bleus

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PAS DE QATARIS DERRIÈRE NOUS

ntraîneur du GFC Ajaccio depuis bientôt un an, Thierry Laurey s’est longuement penché, hier, sur les particularités d’un club qu’il espère ramener en Ligue 2 au printemps prochain. « Ici, il faut être tous les jours à bloc », raconte le coach, la passion chevillée au corps.

– Quatre matches sans victoire, deux succès, une nouvelle défaite à Fréjus (1-0) samedi dernier : votre équipe est un peu difficile à cerner, actuellement...

– Nous ne sommes pas au summum de notre forme, depuis la reprise. Notre élimination en Coupe de France (*) nous a empêchés de tourner à plein régime (comme Colmar, le GFCA a dû se contenter du championnat et négocier de nombreux week-ends sans compétition, ndlr).

On a su relever la tête, après une succession de contre-perfs. À Fréjus, on a perdu sur un coup de dés, en livrant un bon match sur un terrain très gras, pour ne pas dire injouable. J’ai l’intime conviction qu’on méritait un nul. Reste à améliorer ce qui doit l’être...

– C’est-à-dire ?

– Sur le plan physique, tous les joueurs ne sont pas au top. Nous comptons pas mal de blessés. Je suis content d’avoir récupéré Louis Poggi, mon capitaine (absent près de deux mois en raison d’une déchirure à la cuisse gauche, ndlr). Nous devons aussi intégrer Mohamed Larbi et Florian Fabre, nos deux recrues du mercato hivernal, arrivées en provenance de Luçon et Uzès. Il y a encore des réglages à trouver, afin qu’ils s’adaptent à leurs nouveaux partenaires.

– L’accession en Ligue 2 est-elle un impératif pour le Gazélec ?

– En début de saison, ça ne l’était pas. Nous ne disposons que du 11e ou 12e budget, aux alentours d’1,5 millions d’euros. Après notre descente en National, on a renouvelé deux tiers de l’effectif, en y incorporant des jeunes.

On ne savait pas trop où on allait, mais la mayonnaise a pris. Nous n’avons pas les meilleurs joueurs, mais on les fait travailler quand même, et ils progressent.

Chez nous, les gars n’ont pas un talent hors normes, mais ils se battent les uns pour les autres et sont heureux d’être ensemble. Leur état d’esprit est excellent, le vestiaire est joyeux.

Aujourd’hui, à mi-parcours, l’équipe est sur le podium, avec six points d’avance sur le quatrième. On ne peut que viser la montée. Mais 16 matches, c’est long. Il ne faudra pas faire de bêtises...

– Que vous inspire Colmar, votre prochain adversaire ?

– J’ai revu le match aller en vidéo (1-1 le 23 août au Stadium). Malgré notre maîtrise de la possession, nous avions perdu beaucoup de balles dans les zones médianes. Même si Colmar a marqué sur un hors-jeu, le nul m’est apparu assez logique.

Cette formation possède de bons attaquants, comme Armand et Marques, mais aussi des petits gabarits dotés de qualités techniques, tels que Chéré ou Shaïek. Sa défense est également très solide.

« Derrière l’un de nos buts, on trouve un supermarché »
Il serait cependant de bon aloi que nous l’emportions à la maison. Il y a peut-être une belle affaire à réaliser, sachant que nos deux poursuivants, Bourg-Péronnas et Fréjus, ont des déplacements compliqués (**). De nombreux clubs aimeraient être dans notre situation. On va défendre notre place avec beaucoup d’envie.

– Vous avez remplacé Jean-Michel Cavalli, remercié en février 2013, et arrivez vous-même en fin de contrat. Quid de votre avenir personnel, après la saison en cours ?

– Il n’y a rien d’arrêté, mais il est évident que ce sera plus compliqué pour moi si nous ne montons pas en Ligue 2. En cas d’accession, ce sera plus facile de discuter. Mais mon avenir personnel n’est pas très important, vous savez...

– Alors parlons du fonctionnement du GFCA. Qu’avez-vous découvert en rejoignant cette petite écurie corse ?

– Un club amateur à statut professionnel, en caricaturant un peu. Sur l’île, on ne recense pas de grosses boîtes prêtes à subventionner un club. Strasbourg, Amiens... Ça nous fait rêver.

On joue dans un petit stade typique qui peut accueillir 4 000 à 5 000 personnes. Derrière l’un de nos buts, on trouve un supermarché... En matière d’infrastructures, d’organisation et d’équipement, on doit apporter des améliorations.

Les dirigeants en sont conscients. Mais il n’y a pas de Qataris derrière nous. On tente de réussir avec les moyens du bord. Pour faire notre job, il faut être tous les jours à bloc.

Sinon, à part ça, le public pousse et fait du bruit. Il y a beaucoup de passion autour de ce club. En Corse, la mer, la plage et les températures douces rendent la qualité de vie exceptionnelle. Ça permet de relativiser les conditions de travail.

– Comment la cohabitation avec votre voisin, l’AC Ajaccio, se passe-t-elle ?

– Ce n’est pas le grand amour, mais on ne leur souhaite pas de mal. Ce qu’ils vivent cette saison en Ligue 1 (l’ACA est lanterne rouge, ndlr) , on l’a vécu l’an dernier. Ça peut arriver à tout le monde...

La Corse est la seule région de France comportant deux villes (Bastia et Ajaccio, ndlr) avec deux clubs pros chacune. C’est assez surprenant. Au GFCA, on peine à se structurer, mais on sait déplacer des montagnes.

(*) En octobre, au 6e tour, sur le terrain de L’Île-Rousse (CFA 2), toujours en course après son exploit contre Bordeaux (L1) en 16e de finale.

(**) Les Bressans se rendent à Amiens. Les Varois sont attendus à la Meinau demain soir (20h), pour y affronter le Racing.

DNA

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La Corse est la seule région de France comportant deux villes (Bastia et Ajaccio, ndlr) avec deux clubs pros chacune.

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LA CHASSE AU GROS GIBIER

Après Luzenac et avant Orléans, les SRC se déplacent ce soir à Ajaccio. Sur l’Île de Beauté, face à un favori pour la montée, ils n’ont pas l’intention de se contenter d’un voyage d’agrément. Ni de jouer le rôle de la proie. Ils envisagent plutôt celui du chasseur.

Le hasard du calendrier a réservé aux SR Colmar un début d’année compliqué à négocier. Objectivement, c’était difficile de faire pire. D’ici la prochaine trêve de quinze jours, les Alsaciens se seront déplacés chez les trois équipes qui dominent le National de la tête et des épaules et auront reçu deux formations installées dans le premier tiers du classement.

De quoi vous rendre humble. Et pourtant, la période hivernale est d’importance. « Il ne faut pas douter en janvier/février car c’est à ce moment-là que se décide la suite du championnat : soit tu joues le haut de tableau, soit tu joues le maintien, assure Abdoulaye Diawara. C’est pourquoi ce serait bien de faire un résultat au Gazélec, et pourquoi pas débloquer notre compteur victoires en 2014. »

«Faire mentir les statistiques»

Pour l’heure, les Verts restent sur une large défaite à Luzenac (3-0) et un nul à domicile contre Carquefou (0-0), logiques l’un comme l’autre. Le bilan comptable est maigre mais l’ambition ne manque pas. Surtout si l’on se réfère aux dernières sorties de 2013, lorsque les SRC étaient très en réussite loin du Stadium.

Diawara, toujours : « On est performant à l’extérieur. Pour réussir un coup, on va devoir être concentré de la première à la dernière minute. Tout en se montrant plus efficace que ces derniers temps, analyse l’un des tauliers haut-rhinois. Ajaccio est une équipe difficile à manœuvrer. Sa montée en L2 passe par des victoires à domicile puisqu’elle a des soucis à l’extérieur (le Gazélec a été battu lors de ses deux derniers déplacements, ndlr). Mais j’ai confiance dans notre groupe. Nous sommes capables de faire quelque chose face à un gros du championnat même si cela ne nous a pas souri jusqu’à présent (défaites face à Bourg-Péronnas, Orléans, Luzenac et Fréjus, nul contre Ajaccio, ndlr). C’est le moment de faire mentir les statistiques. »

L’intention est louable. Mais la difficulté sera réelle pour parvenir à mettre K.-O. l’un des poids lourds du National dans son antre de Mezzavia que l’on imagine chauffée à blanc.

Déjà, à l’aller, malgré 90 minutes de qualité, les Alsaciens n’avaient su faire chuter le ‘‘ Gaz ’’. « On avait fait un grand match mais ils s’étaient montrés solides et dangereux, rappelle l’entraîneur Damien Ott. Ils ne sont pas pour rien sur le podium depuis le début du championnat. »

Pour faire vaciller les Corses sur leur piédestal, les Colmariens vont devoir sortir la rencontre parfaite. Ils en prenaient le chemin à Luzenac avant de céder par trois fois en dix minutes sur des coups de pied arrêtés. Ils sont dorénavant prévenus : à la chasse au gros gibier, la moindre erreur peut s’avérer fatale.

DNA

[Kaniber]

Après Luzenac et avant Orléans, les SRC se déplacent ce soir à Ajaccio. Sur l’Île de Beauté, face à un favori pour la montée, ils n’ont pas l’intention de se contenter d’un voyage d’agrément. Ni de jouer le rôle de la proie. Ils envisagent plutôt celui du chasseur.

J'ai toujours un p"tit faible pour Colmar , et ce soir ils peuvent ramener un bon résultat

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Çà tombe bien, Momo. Ils viennent d'ouvrir le score.

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Çà tombe bien, Momo. Ils viennent d'ouvrir le score.

But de Sané pour les SRC. ShaIek lance parfaitement le Sénégalais qui résiste à Filippi pour tromper Maury d'un intérieur du droit. Quel début de rencontre.

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Egalisation[ d'AJACCIO....