SR Colmar

[Kaniber]

Franchement dommage , car ils étaient a nouveau dans une bonne série

[RACING1906]

LEUR PÉCHÉ PAS SI MIGNON

Mangés tout crus par Luzenac en dix minutes, les SRC ont fait preuve, une nouvelle fois, de fébrilité sur les phases de jeu arrêtées. Un secteur qui leur a déjà coûté plus du tiers des buts encaissés lors du cycle aller.

Le problème ne date pas d’hier. Et Damien Ott en faisait un constat désabusé après la défaite concédée face à Luzenac. « Ça fait quatre ans qu’on n’est pas assez athlétique sur les coups de pied arrêtés, pestait l’entraîneur haut-rhinois dans les couloirs du stade du Courbet. C’est un secteur que l’on maîtrise vraiment mal. » La faiblesse récurrente a coûté cher dans l’Ariège.

Car avant de céder par trois fois autour de l’heure de jeu – sur un coup franc et deux corners – les SRC s’étaient montrés suffisamment solides et disciplinés pour contraindre l’un des ténors du National à un score de parité. Mais au final, vendredi, le Luzenac Ariège Pyrénées a obtenu sa plus belle victoire de la saison.

« On s’est saboté le match en dix minutes »
« Tout le monde ne va retenir que le score qui ne colle pas à la physionomie du match. Cette rencontre aurait dû se terminer tranquillement par un 0-0, estime le capitaine Benoît Haaby. Mais on s’est saboté le match en dix minutes. On n’a pas su être plus fort qu’eux dans les duels sur coup de pied arrêté. On est retombé dans nos travers. »

Ce n’est en effet pas la première fois que les Verts pâtissent de leurs erreurs sur des phases défensives arrêtées. Depuis le début de la saison, ils ont encaissé neuf de leurs 24 buts – trois sur penalty, trois sur corner, trois sur coup franc – sur des actions du même type que celles aperçues contre Luzenac. Dont sept lors de leurs trois dernières défaites – à Fréjus (5-1), face au PFC (0-3) et à Luzenac donc.

Pourtant, ce n’est pas faute de travailler ces lacunes. « On fait des séances spéciales mais on n’arrive pas à reproduire ce qu’on travaille à l’entraînement en match, déplore Loïc Meyer. On manque de rigueur au marquage. » Voire d’agressivité dans la surface dans les un contre un.

Et cela, ça ne pardonne pas face à des équipes dont les joueurs ont des profils de déménageur. Le premier but luzenacien en est l’exemple parfait. À la suite d’une première tête sur la barre transversale, les Ariégeois sont encore venus placer deux têtes dans les six mètres alsaciens pour finalement ouvrir le score par Dieuze. Le manque de répondant dans le domaine aérien préjudiciable n’a pu être compensé par le gardien colmarien, Cédric Mensah étant lui aussi gêné par les grands gabarits adverses dans ses sorties.

La frustration se lisait fatalement sur les visages haut-rhinois, vendredi, après une nouvelle lourde défaite. Lorsqu’ils perdent, ces derniers temps, les Verts ne le font pas à moitié.

Le revers de Luzenac n’a cependant rien d’infamant. Les SRC ont confirmé leur solidité retrouvée... dans le jeu. Mais il leur reste encore des erreurs à corriger pour résister aux meilleurs. Ils savent où les chercher.

DNA

[RACING1906]

REPRISE RATEE

L’annonce du président Gryczka de ne pas poursuivre à la tête des SRC, le 3 décembre dernier, n’avait pas donné lieu à des contacts formels avec un éventuel repreneur. Depuis, le chef d’entreprise a clos le dossier en décidant de continuer à la tête du club phare du foot haut-rhinois. Cependant, dans les coulisses, certains s’activaient pour éventuellement prendre les commandes des Verts.

Contacté par un proche des SRC, Bertrand Gazet, depuis 40 ans dans le monde du foot, a planché durant quinze jours sur un projet de reprise. « La démarche n’était qu’au stade de l’élaboration. J’ai fait un tour des investisseurs régionaux potentiels pour pouvoir injecter de l’argent frais, explique le président de l’AS Munster depuis 18 ans dont l’idée était de changer la structure du club. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais selon moi, pour atteindre l’Everest qu’est la Ligue 2, il valait mieux passer à une SASP (société anonyme sportive professionnelle). » Son projet a donc tourné court à la suite de la décision de Christophe Gryczka de rester en fonction. Mais l’homme originaire du Pas-de-Calais ne regrette rien. Bien au contraire. « Ça aurait été un superbe challenge mais en cours de saison, c’est tant mieux pour le club que le président soit resté. »

u BARTHEZ.– Le divin chauve était attendu dans les travées du stade du Courbet, vendredi, mais personne n’a eu l’occasion de croiser le gardien champion du monde en 1998. Ce qui ne veut pas dire que Fabien Barthez se désintéresse du sort du Luzenac AP. Proche de l’entraîneur Christophe Pélissier, le natif de Lavelanet (Ariège) est devenu le directeur général du club en décembre dernier. Si le président Jérôme Ducros en reste le président, avec la mainmise sur l’aspect financier, celui qui est devenu pilote automobile voit ses prérogatives élargies, notamment dans le domaine sportif.

u BRACELET.– Rentré à la 77e minute au relais de Boutaïb, Djamel Elaïd est un joueur atypique du National. L’attaquant de 28 ans, à la suite d’ennuis judiciaires, joue en effet avec un bracelet électronique qui lui enserre la cheville.

u SUPPORTERS.– Ils étaient quatre supporters colmariens à avoir pris l’avion depuis Mulhouse pour encourager les SRC dans l’Ariège. Audrey, Jonathan, Jacques et Julien ont assisté impuissant à la défaite de leurs protégés.

Le groupe de supporters les Col’Verts va profiter, lui, du cycle retour pour accompagner quatre fois les SRC en déplacement, notamment lors du derby à la Meinau face au Racing le 11 avril. Il sera également dans les tribunes le 7 février à Orléans, le 25 avril à Paris et le 23 mai à Amiens pour clore la saison 2013-2014.

DNA

[Kaniber]

Le groupe de supporters les Col’Verts va profiter, lui, du cycle retour pour accompagner quatre fois les SRC en déplacement, notamment lors du derby à la Meinau face au Racing le 11 avril. Il sera également dans les tribunes le 7 février à Orléans, le 25 avril à Paris et le 23 mai à Amiens pour clore la saison 2013-2014.

Chapeau , il y a encore de vrais supporters a Colmar

[Tenor]

entre nous, les 4 pelés n'ont certainement rien d'autre à faire que de vadrouiller

[Kaniber]

entre nous, les 4 pelés n'ont certainement rien d'autre à faire que de vadrouiller

C'est pas beau c'que tu dit

[Kaniber]

total sport
Gryczka avait pourtant un successeur
13/01/2014
« Personne ne s’est manifesté (…) Nous avons donc décidé de poursuivre l’aventure à nos postes respectifs ». Ce sont les propos qu’avaient avancé le président des SR Colmar, Christophe Gryczka, pour tenter de justifier son volte-face vis-à-vis d’une démission n’aura pas eu lieu. Et pourtant …
Selon l’édition de ce jour du quotidien DNA, plusieurs personnalités de l’environnement du club colmarien s’étaient activées pour préparer la succession de Gryczka autour d’un homme, Bertrand Gazet. Le chef d’entreprise âgé de 52 ans et actuel président de l’AS Munster, avait planché sur un projet de reprise et de changement de structure du club avec la création d’une Société Anonyme Sportive Professionnelle.
Entre temps, le duo Gryczka-Jaegli a décidé de conserver ses fonctions.

[Tenor]

entre nous, les 4 pelés n'ont certainement rien d'autre à faire que de vadrouiller

C'est pas beau c'que tu dit

c'est une boutade

[RACING1906]

AU COMPLET

TOUS ENSEMBLE. – Privé de Moukhlil et de Hérelle (suspendus) pour le déplacement à Luzenac, Damien Ott devrait compter sur un groupe au complet pour la réception de Carquefou, si personne ne se blesse d’ici là. Une situation que les SRC n’avaient plus connue depuis quelques journées.

VICTOIRES. – Samedi, les SRC ont disputé une rencontre amicale face à Saint-Louis (CFA 2) pour que le groupe garde le rythme de la compétition. Ils ont facilement pris le dessus sur le voisin du «sud» grâce à des buts de Crillon, Chéré, Sané et un doublé de Kébé. « Les onze joueurs (Haaby souffrant d’une contracture et Armand malade n’ont pas joué) se sont montrés très concentrés, apprécie Ott. On a pu faire une réelle séance de travail. »

Les «Nationaux» partis renforcés la réserve – Decker, Hérelle, Varsovie et Moukhlil – pour un match important en vue du maintien en CFA 2 n’ont pas chômé eux non plus en ramenant une précieuse victoire de Franche-Comté (0-2). Moukhlil, à l’origine de l’ouverture du score et auteur du deuxième but, s’est mis en évidence.

Synthétique
20H. – Prévue samedi par la FFF, qui pensait que certains matches en retard pourraient se jouer en semaine, la prochaine journée du National sera décousue. Si certains clubs comme Orléans ou le Red Star ont réussi à avancer leur match de 24h, les SRC joueront bien samedi à 20h. Les Alsaciens auraient bien aimé donner le coup d’envoi de la rencontre dès 18h mais il semblerait que Carquefou n’était pas du même avis.

SYNTHÉTIQUE. – Depuis la reprise, les Verts s’entraînent régulièrement sur le terrain synthétique. Histoire d’éviter de solliciter les organismes sur une pelouse grasse. « On fait beaucoup de prévention en matière d’échauffement et d’étirements, on travaille la souplesse musculaire », indique l’entraîneur. Vendredi, les joueurs retrouveront l’herbe «naturelle» pour se mettre dans les conditions du match du lendemain.

24. – Colmar et Carquefou comptent le même nombre de points (24) à la fin de ce cycle aller. L’équipe de la Loire-Atlantique possède néanmoins une différence de buts bien meilleure que celle des SRC (+1 pour -7)

DNA

[RACING1906]

JARSALé NE VEUT PAS LÂCHER

Utilisé avec parcimonie par son entraîneur depuis le début de la saison, Fabien Jarsalé ne se contente pas d’une situation qui le frustre. Conscient qu’il n’a pas encore montré son meilleur niveau en Alsace, le milieu de terrain espère bousculer la hiérarchie sur le cycle retour pour exposer son savoir-faire.

De toutes les recrues colmariennes arrivées cet été, il est celui qui a le plus de mal à s’imposer. Son temps de jeu en National est famélique – 291 minutes en douze apparitions dont trois titularisations – comparé à celui des sept autres néo-Colmariens (Mensah, Crillon, Hérelle, Diawara, Chéré, Armand, Sané).

Fabien Jarsalé n’a plus débuté une rencontre de championnat depuis le 29 septembre et un match à domicile face à Colomiers de sinistre mémoire (défaite 1-2). Une situation qui ne peut contenter le Breton qui se définit comme un compétiteur.

« Je n’ai pas traversé toute la France pour m’asseoir sur le banc. C’est très frustrant, en convient le grand (1m90) milieu de terrain. Dans ces moments-là, il ne faut pas se décourager sinon tu plonges vite. Si tu craques, t’es sûr que tu ne rejoueras plus. Et puis, on fait un beau métier, on ne va pas se plaindre. »

« Je peux avoir ma place dans cette équipe »

Débarqué en Alsace avec derrière lui une quasi saison blanche – 125 minutes et trois matches avec Vannes en 2012-2013 en raison des blessures et des choix de Stéphane Le Mignan, alors coach du VOC –, le joueur de 23 ans espérait prendre un nouveau départ à Colmar. Ce retard à l’allumage lui fait-il craindre une nouvelle saison galère ? Fabien Jarsalé veut positiver.

« La situation n’est pas la même qu’à Vannes. Je m’entraîne dur pour gagner ma place. Ensuite, l’entraîneur fait ses choix, résume celui qui est surnommé “bébé” par le groupe, sobriquet trouvé par Cédric Liabeuf lorsque les deux joueurs évoluaient ensemble en Bretagne. Je ne baisserai pas la tête et je ne vais pas lâcher. »

Le contexte extra-sportif tourmenté durant ses premiers mois haut-rhinois n’a pas facilité son épanouissement.

Même si l’ancien Espoir (quatre capes) s’est parfaitement fondu dans le collectif des SRC. Des affinités à traduire sur le terrain pour mettre fin aux doutes qui entourent sa venue chez les Verts.

« Je peux être meilleur, c’est une évidence. Je peux avoir ma place dans cette équipe, apporter ma qualité de passe et défendre avec ma hargne tout au long d’un match, précise celui qui, touché au genou, a dû être écarté des terrains fin 2013. Pour devenir meilleur, je dois jouer. Le CFA 2 (il a fait six matches avec la réserve colmarienne, ndlr) , ce n’est pas la même intensité, ni la même pression. Ça n’a rien à voir avec le National. »

Le plan de bataille est simple. Sur le cycle retour, qui commence ce samedi avec la réception de Carquefou, Fabien Jarsalé veut tout faire pour bousculer la hiérarchie établie. Pas une mince affaire depuis que les SRC semblent avoir trouvé leur équipe type et la bonne carburation.

Dans le groupe face à Carquefou ?

« On a connu un départ très compliqué pour diverses raisons. Mais le groupe a pris conscience que la situation était préoccupante. Il y a eu un réveil et l’équipe tourne plutôt pas mal, concède le milieu. Se faire une place, c’est le problème de tout footballeur. Ça me donne l’envie de travailler encore plus. »

Son investissement sera-t-il payé en retour ? Tout dépendra de sa capacité à peser dans le jeu haut-rhinois. Ce qui ne sera pas évident à réaliser sur des bouts de match. Pour l’instant, son impact est bien trop limité.

Entré à 20 minutes du terme au relais de Sébastien Chéré, il y a une dizaine de jours à Foix, contre Luzenac, le Vannetais n’avait pas trouvé les conditions idéales pour s’exprimer, la rencontre étant déjà pliée. Samedi, alors que l’infirmerie s’est vidée et qu’aucune suspension n’est à déplorer, Fabien Jarsalé n’est pas assuré d’une place dans le groupe face à Carquefou. Son pari est loin d’être gagné d’avance.

DNA