[13/14] 4ème J: Ajaccio GFC / Strasbourg - 2/0

[Alkand]

Le raté de Sabo ça aurait été un énorme hold-up vu les occasions corses en 1ère mi-temps.

J'ai vraiment l'impression que le Racing était complètement à la ramasse sur ce match. Sur le second but, on a de la chance que l'ajaccien qui remonte le ballon sur la droite évite le tacle parce que c'était le second rouge assuré vu que le tacle était fait n'importe comment, par derrière.

[PoY]

Les supporters comme des princes.

Les 50 fans strasbourgeois présents vendredi au stade Ange-Casanova n’ont pas regretté leur voyage à Ajaccio. Ils ont reçu un accueil royal de la part des dirigeants et supporters corses. « Le président du Gazélec (Fanfan Tagliaglioli ) nous a lui-même souhaité la bienvenue. Il nous a même apporté des verrines pour que nous puissions nous restaurer. Les stadiers ont été extrêmement sympas. Après la rencontre, une dizaine de supporters ajacciens est aussi venue nous applaudir. D’accord, leur équipe avait gagné et c’était plus facile pour eux. Mais rien ne les y obligeait. Franchement, nous ne sommes pas habitués à un accueil aussi chaleureux » , racontait samedi matin, les yeux écarquillés, Fred Kientzler, l’un des plus ‘’anciens’’ UB 90 qui en a pourtant vu d’autres après avoir écumé tous les stades de France depuis plus d’une décennie.
« Les supporters du Racing ont vraiment été super. Ce sont de bons gars » , disait la veille au soir un Fanfan Tagliaglioli d’autant plus ravi de sa soirée que grâce à sa 3e victoire en quatre matches, son équipe venait de s’installer dans le fauteuil de leader du National, à égalité avec Luzenac.

Rivieyran l’insulaire.

Le Strasbourgeois de naissance formé au Racing Cyriaque Rivieyran prend peu à peu ses marques dans son nouveau club, le GFC Ajaccio. Titulaire lors des quatre premières journées, le latéral droit, qui a rompu cet été son bail à Auxerre, renaît, lui que Bernard Casoni, nommé entraîneur de l’AJA début décembre 2012, avait envoyé au placard. « J’ai joué six mois en Ligue 2 avec Jean-Guy Wallemme (Ndlr : 20 matches ), puis plus du tout. Tant que tu joues, tu as des contacts. Mais dès que tu te retrouves à l’écart, le téléphone ne sonne plus. J’ai résilié à Auxerre parce que je voulais retrouver du temps de jeu. J’ai bien eu quelques touches en Ligue 2, mais plus souvent avec les directeurs sportifs qu’avec les entraîneurs. Souvent, dans un tel cas, tu risques de ne pas être le choix du coach et de ne pas avoir sa confiance. A Ajaccio, l’entraîneur (Thierry Laurey) m’a clairement fait savoir qu’il me voulait. C’est ce qui m’a décidé. Le club est ambitieux et veut remonter en Ligue 2. Moi aussi. Je fais mes matches. Ça se passe bien. Ça peut être tout bénéfice, non ? »