[13/14] 4ème J: Ajaccio GFC / Strasbourg - 2/0

[Kaniber]

Nous avons la même équipe que l'Année dernière , je me trompe ?? est on a joué ou ?? En CFA

[PoY]

C'est sur que si on joue comme en CFA, ca marchera pas

[Gotcha]

ne pas avoir marqué le moindre but en 3 déplacements est très inquiétant

[Gotcha]

Emporté par la marée


Sale soirée pour le Racing de Jérémy Grimm (à g., expulsé) et Billy Modeste (au centre, à la lutte avec Famara Diedhiou), qui se sont logiquement inclinés en Corse.

Le Racing n’a pas existé hier sur le terrain du Gazélec qui s’est forgé un succès amplement mérité. Contraint de subir pendant toute la rencontre, il concède une deuxième défaite d’affilée.

Accueillis par les traditionnelles polyphonies corses crachées par les haut-parleurs, les Strasbourgeois auraient pu sourire de l’exotisme propre aux rencontres disputées en Corse.

Mais l’ambiance du stade Ange-Casanova résonne d’une passion spectaculaire. Et elle inspire une équipe qui a montré un profil séduisant.

« Une classe d’écart »
Sur ce qu’il a montré hier, il faut espérer que le Gazélec a le profil d’un candidat à la montée. Car dans le cas contraire, le Racing pourrait avoir du souci à se faire. Il n’a pas existé pour son quatrième match de la saison, dominé de la tête et des épaules.

Il s’est bien créé deux occasions, mais improbables, à chaque fois par Sabo qui a décoché un centre de la gauche, au terme d’un contre, qui a rebondi sur la transversale (17e ) et en étant contré en catastrophe par Maury, le gardien du GFC, vers qui la passe de Filippi a été complètement manquée. Pour le reste, les Strasbourgeois ont souffert mille maux, ballottés sans discontinuité pendant plus d’une heure. Mais le cauchemar sportif n’a jamais vraiment cessé.

« Sur ce match, il y a une classe d’écart, a admis François Keller. Il y a une équipe qui joue la montée et une autre qui ne pourra pas en jouant comme ça. Ils nous ont étouffés. On n’a pas trouvé la solution. »

Acculés sur leur but, sans aucune possibilité de respirer, contraints d’une petite erreur par-ci par-là, les défenseurs ont été soumis à rude épreuve. Toujours sur la reculade, ils ont concédé les corners en cascade – sept ne serait-ce qu’en première mi-temps – et les situations chaudes se succédaient à intervalles réguliers.

Dans un stade Ange-Casanova, guère garni mais prêt à s’enflammer, le Racing ont d’abord fait le dos rond en tremblant, sur un coup franc de M’Madi (6e ), sur une reprise de Diedhiou au point de penalty sur corner, sauvée sur sa ligne par Pinaud (7e ) notamment.

Mais Benedick était trop court pour servir de point de fixation. Les latéraux ont été submergés par les vagues ajacciennes, emmenées par de brillants Rivieyran – tiens, tiens – et Diedhiou.

Il a fallu songer à développer une mode béton pour envisager éviter une deuxième défaite de rang au sud de la Loire.

L’Inter ou Chelsea a atteint le toit de l’Europe sans faire dans la fioriture. Grimm a donc glissé entre les deux défenseurs centraux. Sikimic – genou trop douloureux – a laissé ses coéquipiers en route. Le Racing a dû se contenter de guetter l’erreur adverse ou le coup de pot monumental. Cela a failli marcher sur les deux possibilités de Sabo.

Mais le reste du temps, les Blancs ont couru après le curieux ballon vert et ne l’ont guère touché. Trop attentistes, ils ont finalement été punis au retour des vestiaires.

Un bon débordement de Colinet a abouti à un centre tendu dont Diedhiou s’est délecté pour ouvrir la marque, aux six mètres, de la tête. S’en étaient fini des espoirs alsaciens.

Les entrées de Liénard et de Genghini ont moins changé la face du match que le souci corse de gérer la fin de match. Une contre-attaque inspirée entre Boujedra et Sinapi a réglé l’affaire. « Mais ils sont où les Strasbourgeois ? », se sont plus à interroger les Ajacciens.

Sans brûler tout le mois d’août ponctué de trois déplacements coton, il est clair qu’hier, ils n’ont pas été à la hauteur du défi. « On est comme l’écolier qui avait préparé son interro et qui se retrouve devant un sujet trop difficile », a conclu François Keller.

Il serait plutôt mal inspiré, pour le Racing, plongé ce matin dans la deuxième partie du classement, que l’accueil de Vannes – le prochain examen programmé dans une semaine – corresponde à une opération à zéro point.

Rivieyran .... un latéral droit qu'on aurait du prendre avec la blessure de donzelot!

[alphons]

face à face perdu contre le gardien en fin de premiere mi-temps,

le tournant de la partie. Simplement un manque de classe.

[PoY]

[PoY]

Il ne faut pas oublié que l'on attend encore des blessés important : Noro, Sichi, Oliveira... sans compter Donzelot.
La match au PFC le 13 septembre (et donc avec au moins 2 des 3 cités) devrait être le 1er aperçu de notre réel niveau.

[alphons]

le racing est outsider pour la 3eme place et viens de jouer 3 x à l`exterieur.

donc pas de panique, juste victoire impérative face à vannes

[NéRiK]

J'ai bien fait d'attendre pour l'abonnement.

La pauvreté de notre jeu à l’extérieur me fait bien peur...

[argueti]

En face c'est quand même assez bon avec une équipe qui descend de L2.

La raté de Sabo est dommageable, vraiment ...