[12/13] 32ème J: Grenoble / Strasbourg - 0/1

[Tenor]

c'est un vrai scandale la manière dont les stadiers sont intervenus sur les 2 spectateurs, on pourrait presque les inculper de violence sur les gars qui ont pénétré sur la pelouse
en Angleterre ou bien en Allemagne ont les poursuit et on les ramènent hors du terrain, et dès fois avec le sourire
c'est inadmissible la réaction de ces connards et je n'ose même pas imaginer si c'étaient des nanas

[argueti]

Un Paris, puis un pari

Pour pouvoir jouer la finale du groupe B de CFA et l’accession en National le 25 mai à Raon-l’Etape, le RCSA, auteur samedi à Grenoble d’un hold-up synonyme de 5e victoire consécutive (1-0), va devoir réussir un résultat samedi (18 h) à la Meinau face à une réserve du PSG en roue libre, qui reste sur trois nuls et trois défaites, n’a plus rien à jouer et n’en sera que plus dangereuse.

C’était un match où même la Vénus de Milo (pas Sikimic évidemment !) aurait pu garder les buts grenoblois. Un match où le bien-nommé portier du GF 38 Daniel Jaccard aurait, s’il l’avait voulu, trouvé le temps de se tricoter un pull pendant que les Strasbourgeois tentaient vainement de tricoter une occasion digne de ce nom. Un duel remporté haut les mains, après un lucratif hold-up, par le chevalier « Du Gauclin », dit « Guillaume le Conquérant », invincible en armure à l’épreuve des balles iséroises et retranché derrière un mur strasbourgeois bombardé par les artilleurs alpins. Un chevalier auquel ses dirigeants devront ériger une statue si leur club monte en National. Bref, un match que le Racing aurait sûrement perdu neuf fois sur dix, mais qu’il a gagné. Le reste n’est que littérature.

A Grenoble avant-hier, les Bleus ont encore prouvé qu’ils avaient une âme. « C’est la victoire de l’abnégation, du courage et du don de soi » , n’en revient toujours pas un François Keller qui a souffert le martyre sur son banc de touche. « Je tire un grand coup de chapeau aux joueurs. Je l’ai dit après Belfort : certaines années, Strasbourg est tombé parce que les joueurs n’avaient pas ce courage et cette abnégation. Le jeu viendra. Il y a des matches où il faut mettre son cœur sur le terrain. Nous sommes toujours dans la course, mais encore en ballottage défavorable. Il faudra faire preuve d’une grosse vigilance samedi contre Paris, car nos qualités nous permettent de mieux nous exprimer à l’extérieur qu’à domicile. Nous nous attendons à un match très compliqué face au PSG. On fera les calculs après, mais nous allons savourer cette victoire, car quand on voit les visages des Grenoblois, nous savons très bien que nous aurions pu être à leur place. »

Saragaglia : « Une pièce sur le Racing »

A leur place, le coach du RCSA n’aurait voulu y être pour rien au monde. Pour ne pas éprouver « la frustration, la grosse déception » qu’évoquait son collègue isérois Olivier Saragaglia après cette cruelle désillusion pour le GF 38. « On peut parler de hold-up, mais les Strasbourgeois l’ont réussi au métier, à l’expérience, autant de choses qui nous ont un peu manqué cette année. Pour nous, c’est fini. Mais pour la montée, je mettrais plutôt une pièce sur le Racing. Raon va avoir un match très difficile à Chasselay où il est attendu de pied ferme. Pour y être allé la semaine dernière, je vous assure qu’il n’est pas facile d’y prendre des points (Ndlr : Grenoble s’était imposé 2-1 grâce à un but de Hachi à la 86e ). Je pense que le Racing va gagner contre le PSG, qu’il sera capable d’aller chercher un nul ou une victoire à Raon s’il le faut et, donc, qu’il ira au bout. »

A l’unisson, les Bleus refusent d’aller aussi vite en besogne. « Nous venons de battre Grenoble qui restait sur une grosse série à domicile (9 succès) , mais si nous nous plantons samedi contre le PSG 2, ça n’aura servi à rien » , lâche un Ludovic Golliard pragmatique, mais optimiste : « On se rapproche de l’objectif et on a toujours notre destin entre nos pieds. C’est très positif avant les deux matches à enjeu qui arrivent. »

« C’est un beau hold-up » , admet un Guillaume Gauclin dont la performance a permis de rafler la plus grosse part du butin. « Nous n’étions peut-être pas très beaux à voir, mais nous avons été bons. Ça nous laisse l’espoir de monter et de faire revivre ce club qui n’a rien à faire en CFA » , enchaîne un Pacho Donzelot auquel Gauthier Pinaud fait écho : « Il n’y avait pas forcément la manière. En revanche, les valeurs qui sont les nôtres depuis quelques matches se sont encore exprimées et c’est important. »

Animés du « mental de guerriers » que louait le président Marc Keller samedi à Grenoble, les Bleus sont effectivement armés pour aller au bout. Mais le plus dur est souvent de porter l’estocade. Et force est de constater que Raon, qui n’a perdu qu’un seul de ses 24 derniers matches (3-0 à Grenoble), n’a rien d’une bête à l’agonie.

Stéphane Godin

[argueti]

« Un gros mental »

Largement dominés par Grenoble dans le jeu, les Strasbourgeois ont fait preuve d’une détermination sans faille pour s’imposer dans un match âpre et tendu. Une victoire qui permet aux Alsaciens de continuer à rêver à la montée.

Au coup de sifflet final , les Grenoblois se sont effondrés comme un seul homme. Tristes, abattus, résignés. Tout l’inverse de Strasbourgeois euphoriques, qui ont célébré cette victoire près du parcage visiteurs du stade des Alpes, où 200 supporteurs alsaciens s’étaient regroupés. Mais si le Racing a frappé un grand coup en s’imposant sur la pelouse du GF 38 – où personne n’avait battu les locaux depuis le 1er septembre dernier – rien n’est encore fait. Raon-l’Étape s’est en effet imposé face à Montceau (1-0) et pointe toujours en tête de cette poule B de CFA. Mais ce matin, le Racing a la satisfaction d’avoir toujours son « destin entre ses pieds », comme l’expliquait Ludovic Golliard à l’issue de la rencontre.

Et surtout, les valeurs que les Alsaciens ont montrées au stade des Alpes peuvent légitimement leur permettre d’espérer une issue positive à cette longue saison. « On a un groupe avec un gros mental », posait Jean-Philippe Sabo. « Un mental de guerrier », même, selon Marc Keller, le président strasbourgeois. « On a fait preuve de combativité et de solidarité », renchérissait Gauthier Pinaud dans la même veine. On ne peut guère donner tort aux Strasbourgeois. Car si la prestation alsacienne n’était « pas jolie » (dixit Golliard) et encore moins « belle à voir » (dixit Donzelot), les Strasbourgeois ont tenu le choc, quitte à terminer le match à huit derrière.

« Un grand Guillaume Gauclin »

Guillaume Gauclin, décisif à de nombreuses reprises, a donné le ton de la plus belle des manières. « C’était du grand Guillaume Gauclin », soulignait d’ailleurs son coéquipier Jean-Philippe Sabo. « On a fait un beau hold-up et j’ai eu de la réussite », tempérait le gardien strasbourgeois, d’une serénité à toute épreuve. François Keller, de son côté, avait du mal à sortir des individualités du lot. « Gauclin a été impressionnant, Coulibaly aussi, mais c’est le collectif qu’il faut féliciter », exposait le technicien alsacien.

Modeste a toujours eu un pied pour dévier les ballons adverses, tout comme Golliard. Pinaud s’est montré efficace dans son couloir droit et son pendant à gauche, Momha, n’a pas hésité à dégager dans les tribunes pour préserver l’essentiel. Et que dire de la paire Coulibaly – Amofa ? Rarement dans le groupe en début de saison, rappelée quand François Keller n’avait plus d’autre choix, la paire de récupérateurs a fait un boulot immense. Avec une mention spéciale pour le discret Malien, auteur d’un but plus qu’important pour les siens.

Perrin, Benedick, Sabo et Sichi – jusqu’à son expulsion sévère – se sont de leur côté sacrifiés sans compter pour le collectif, ne rechignant pas aux tâches défensives. Quant aux trois remplaçants lancés dans le bain à l’heure de jeu (Donzelot, Martin et Hassidou), ils ont parfaitement su se mettre au diapason… Pacho Donzelot mettait d’ailleurs en avant « les jeunes, ceux qui ont moins joué et les supporteurs » pour expliquer la belle série alsacienne en cours (5 victoires consécutives). « Je tire un grand coup de chapeau à tous mes joueurs, lançait aussi François Keller. On a fait preuve d’un vrai courage ». « On a su faire face, sans péter les plombs, analysait encore Donzelot. Il ne fallait pas faire n’importe quoi et garder la tête froide. On n’a pas réussi à rester à onze, mais on a su faire le dos rond ».

« Avant de parler de finale, il faut déjà gagner face au PSG »

« Même en jouant mal, on a su s’imposer », posait de son côté Guillaume Gauclin. « On a su gérer la nervosité dans un climat hostile, ce n’était pas évident », soulignait aussi Ludovic Golliard. Et notamment après cette interruption de près de dix minutes, quand trois spectateurs grenoblois ont envahi la pelouse, avant d’être (difficilement) maîtrisés par les stadiers.

Reste que cette victoire, précieuse et indispensable, ne signe pas la fin du long chemin alsacien vers le National. Dès samedi, il faudra enfoncer le clou face au Paris-SG II, une équipe qui avait donné du fil à retordre aux Strasbourgeois à l’aller (0-0).

« Au mieux, il y aura un dénouement à Raon, au pire notre saison s’arrête samedi prochain. On est toujours en ballottage défavorable », soulignait François Keller, prompt à calmer les ardeurs. « Avant de parler de finale, il faut déjà gagner face au PSG », posait aussi son frère Marc. Forcément. Mais s’il montre autant de solidarité et d’abnégation, à la Meinau face aux Parisiens, qu’au stade des Alpes ce week-end, le Racing a le droit de croire en sa bonne étoile.

Barbara Schuster

[Gotcha]

car nos qualités nous permettent de mieux nous exprimer à l’extérieur qu’à domicile

ça m'énerve ce genre de phrases ..... faudra m'expliquer alors pourquoi sur les 15 premiers déplacements on a eu que 3 victoires si on a tant de qualités à l'extérieur

[alphons]

moi j'ai vu la deuxieme mi-temps.... eh ben...

je vais allumer un cierge.... qu est ce qu on a été mauvais......

A part le but...
- 0 occasion
- max 3 passes, des la 4eme perte du ballon
- malgré les opportunités en contre, incapable de remonter la balle
- Milieu inexistant (ok en deuxieme mi temps le racing a joué avec 8 defenseurs)

cette semaine on a perdu 2 joueurs, Sichi et Sikimic.

on a vraiment de la chance de jouer paris le prochain match, ca fait deja 3 semaines qu ils sont en vacances.
J'espere que Raon va perdre 2 points samedi...ca faciliterai enormement les choses.

[fan_racing]

car nos qualités nous permettent de mieux nous exprimer à l’extérieur qu’à domicile

ça m'énerve ce genre de phrases ..... faudra m'expliquer alors pourquoi sur les 15 premiers déplacements on a eu que 3 victoires si on a tant de qualités à l'extérieur

Parce qu'ils (coach et joueurs) ont à mon avis mis un moment à comprendre que le profil de l'équipe ne correspondait pas du tout à ce qu'ils faisaient depuis le début de saison. On a été mauvais à Sarre-Union, Nancy, Montceau ... parce qu'on pensait que faire tourner le ballon comme l'a fait Grenoble samedi suffirait, or ce n'est pas le cas. Après le naufrage contre Moulins, FK a notamment relancé Coulibaly et Amofa, qui sont parfaits pour une équipe jouant le contre. Et à ce titre, je préfère de très loin un Racing qui a 30 % de possession de balle mais qui est décisif dans les deux zones de vérité.

A Grenoble on n'a pas été mauvais du tout, on a planté un but et en deuxième période on a tout fermé. Evidemment s'il y avait eu 0-0 l'équipe n'aurait pas fait le mur, en attendant c'est ce qu'il y avait de mieux à faire. Là où il y a effectivement des progrès à faire, c'est dans la conservation de balle : à Grenoble on a bétonné à l'extrême, on aurait sans doute pu monter à 5 sur les corners au lieu de 2 sans qu'on risque d'en prendre un.

[baskath]

c'est un vrai scandale la manière dont les stadiers sont intervenus sur les 2 spectateurs, on pourrait presque les inculper de violence sur les gars qui ont pénétré sur la pelouse
en Angleterre ou bien en Allemagne ont les poursuit et on les ramènent hors du terrain, et dès fois avec le sourire
c'est inadmissible la réaction de ces connards et je n'ose même pas imaginer si c'étaient des nanas

Je suis complètement d'accord : j'ai moi aussi été choqué par ce traitement lamentable !

[argueti]

Tout serait parti d'une première prise de tête avec les stadiers en tribune, ils se sont ensuite 'enfuis' par le terrain et les autres stadiers se sont vengés de leurs collègues on dirait