Frédéric Sitterlé

[RACING1906]

Ca indique quand même que SITTERLE est en contact avec GODIN, contrairement à ce qu'il affirmait naguère.

[Kaniber]

Ca indique quand même que SITTERLE est en contact avec GODIN, contrairement à ce qu'il affirmait naguère.

Peut-être qu'ils boivent le café ensemble ,comme avec le Hilali

[RACING1906]

Je n'irais pas jusque là quand même KANIBER.

A moins que le café ne soit empoisonné par l'un ou par l'autre

[argueti]

« Je me sens bien seul »

Alors que les conflits ne sont toujours pas réglés à la tête du club, Frédéric Sitterlé fait part de son amertume et avoue s’interroger sur son avenir.

– Le Racing fait à nouveau parler de lui de la pire des façons, avec des histoires à n’en plus finir en coulisses. Quel est votre sentiment ?

– Je ne veux pas trop m’étendre. Par rapport à la réunion de ce matin (hier), je suis venu parce qu’on m’avait convoqué. Mais je ne suis pas venu au club pour faire de la politique. Et concernant la gouvernance du Racing, pour l’instant je regarde, j’observe et j’attends de voir quel sera mon pouvoir réel. La convention a été signée, maintenant elle doit être validée. Et ça peut prendre entre une semaine et deux mois. Mais vu ce qui se passe actuellement, j’ai l’impression d’être bien seul.

– C’est-à-dire ?

– Quand j’ai repris le club cet été, il y avait un vrai enthousiasme. Le premier match, face à l’ASIM, a été un succès populaire. Et tout cela a été organisé en une semaine par mon équipe. Et eux, désormais, ne sont plus là, parce qu’on m’a forcé à les faire partir (*). Je savais que ce serait compliqué de travailler avec l’association. J’aurais peut-être dû écouter ceux qui me disaient de faire le ménage.

– Des rumeurs évoquent même votre départ pur et simple…

– Mon départ n’est pas d’actualité. Mais je m’interroge quand même… Si j’investis dans ce club, c’est pour décider, pour être le patron. Je ne suis pas là pour me battre contre le club.

– Certains disent aussi que vous créez la crise pour pouvoir jeter l’éponge, car vous n’avez pas l’argent nécessaire pour mettre en place votre projet de relance. Que leur répondez-vous ?

– J’ai dû présenter des garanties bancaires deux fois : la première fois devant le tribunal cet été, la deuxième fois devant la Fédération Française de Football (FFF) pour pouvoir engager l’équipe en championnat de France. Et ce matin (hier, ndlr) à la mairie, je me suis à nouveau engagé à assumer financièrement le club, pour faire taire les rumeurs.

– Il y aussi eu ce geste de soutien des supporteurs à votre égard, lors du match face à Forbach. Qu’avez-vous à en dire ?

– Dans un club, l’ultime rempart, ce sont les supporteurs. Ils nous disent de ne pas faire n’importe quoi avec le club. Les gens pensent que je manipule les supporteurs, sauf qu’ils seraient tout à fait capables de me remettre en place s’ils l’estimaient nécessaire.

(*) Frédéric Sitterlé parle notamment de Dominique Crochu, Jerome Hermez et Jérôme Widlocher, qui ont été “forcés” de démissionner du CA de l’association pour des divergences de vue avec Patrick Spielmann.

[argueti]

Sitterlé face à ses responsabilités

Henri Ancel qui refuse la présidence de l’association amateur, Patrick Spielmann toujours disposé à la laisser, une municipalité qui a pris une nouvelle fois note hier de la volonté de Frédéric Sitterlé d’assumer ses engagements : dès la validation par la Préfecture de la convention de gestion entre l’asso et sa société par actions simplifiée, plus rien ne s’opposera à ce que l’homme d’affaires haut-rhinois investisse au Racing.

C’est la réponse que tout le monde attendait. Et c’est paradoxalement la seule question qui n’a pas été posée hier matin à Frédéric Sitterlé, auditionné par la municipalité de Strasbourg à l’initiative des élus de l’opposition. Au cours d’une réunion au centre administratif qui a parfois tourné à la joute politique, personne n’a en effet demandé à l’homme d’affaires haut-rhinois d’attester sa surface financière. F. Sitterlé, qui s’est éclipsé en refusant de s’exprimer au micro de « France Bleu Alsace » à la sortie, a donc répété ce qu’il ne cesse de dire depuis des semaines et que détaille ainsi l’ancien maire délégué Robert Grossmann : « Il a réaffirmé que tant que la convention de gestion ne sera pas validée par la Préfecture, il ne paierait pas. Nous sommes venus pour rien. Nous n’en savons pas plus sur ses moyens réels. »

Rideau ou presque. Telle est donc l’information principale sortie d’une réunion à laquelle n’assistait pas Henri Ancel, pressenti pour succéder à Patrick Spielmann à la tête de l’association, mais qui, depuis lundi, a renoncé à un poste auquel l’actuel président espérait pourtant le porter. « Ce n’est un mystère pour personne que Henri a des relations privilégiées avec le maire Roland Ries, mais la mairie ne lui a pas demandé d’intervenir. Simplement, quand j’ai constaté que ses connexions avec Frédéric Sitterlé fonctionnaient mieux que les miennes et qu’il avait débloqué rapidement les problèmes liés à la convention en ayant su lui faire entendre raison, j’ai considéré qu’il était l’homme idoine pour reprendre le flambeau. Mais il a été très choqué par ce qu’il a vécu lundi (1) . »

« L’enjeu, ce n’est pas sa surface financière, mais qu’il mette l’argent »

L’ancien proche conseiller de Frédéric Sitterlé confirme qu’il ne briguera pas la présidence : « Quand Patrick Spielmann et Frédéric Sitterlé m’ont sollicité pour revenir aux affaires, j’ai prêté une oreille attentive. J’ai avant tout tenu à ce que la convention de gestion soit signée et présentée à la Préfecture, ce qui a été fait en quinze jours alors que la situation était bloquée depuis des semaines. Mais au vu des derniers événements et des attaques dont je fais l’objet, il est hors de question que je prenne la présidence de l’association. »

Hormis celle-ci, toutes les rumeurs qui avaient circulé la veille ont été infirmées hier. Lors de sa réunion avec les supporters avant la rencontre contre Forbach, F. Sitterlé avait laissé entendre que la mairie entendait le débarquer. « Bien sûr que non », corrige l’adjoint aux finances Alain Fontanel, en charge du dossier Racing, « Une municipalité ne peut pas s’immiscer dans la gouvernance d’une association ou d’une société privée. Mais elle a un devoir de vigilance sur les bases de reconstruction du club et peut faire le choix de ne pas accompagner un projet. Cette vigilance continuera à s’exercer comme il se doit. D’autant qu’il reste des enjeux de gouvernance à régler entre l’association et la SAS de Frédéric Sitterlé. »

Des enjeux financiers aussi, auxquels on revient immanquablement. Car à force de tirer sur la corde, les caisses sont vides. Sans apport rapide de F. Sitterlé, l’association se retrouvera en cessation de paiement au plus tard fin mai. Depuis que l’ex-propriétaire Jafar Hilali a arrêté de financer l’association en janvier 2011, imité depuis fin août par un Sitterlé qui n’a toujours rien injecté, l’asso n’a plus reçu le moindre subside des investisseurs privés du RCS. On se souvient au contraire qu’en mai 2011, elle avait versé 300000 euros à l’ancienne SASP (1) pour payer les salariés. « En trésorerie, nous ne pourrons plus patienter très longtemps », reconnaît Spielmann.

N’est-ce finalement pas pour cette raison que personne n’a interrogé Frédéric Sitterlé hier sur sa surface financière ? « Ce n’est pas l’enjeu », confirme implicitement A. Fontanel. « L’enjeu, c’est qu’il mette l’argent pour finir cette saison et préparer la suivante. S’il le fait, la messe sera dite : il aura concrétisé ses engagements financiers et dirigera le club. Il a réaffirmé ce matin (hier) qu’il assumerait ses responsabilités. On se rapproche du moment où il sera nécessaire de mettre l’argent et où le cadre légitime pour qu’il le fasse sera validé par l’autorité administrative. »

Plus rien ne s’opposera alors à ce que l’investisseur haut-rhinois montre la couleur de l’argent. Du moins plus personne. Et si c’était le sens caché de la réunion d’hier : le laisser face à ses responsabilités et assumer seul le choix de rester ou partir ?

Le débat se poursuivra lundi

Après des échanges souvent vifs, notamment entre Robert Grossmann et Frédéric Sitterlé, l’opposition a demandé que la situation du RCS soit de nouveau examinée lundi en conseil municipal. Le groupe « UMP – Nouveau centre et indépendants » ne désarme pas. Estimant ne pas avoir eu suffisamment de temps hier pour interroger Frédéric Sitterlé, il a déposé une interpellation qui sera examinée lundi en conseil municipal. « On regrette que l’audition des dirigeants ne se soit pas déroulée à l’issue d’une commission plénière et en public », avance Jean-Emmanuel Robert pour justifier cet élargissement du débat à la prochaine séance du conseil. « Frédéric Sitterlé n’a ainsi pas montré sa capacité financière. » À la décharge de ce dernier, personne ne lui a demandé de le faire.

Tout juste, à l’instar d’Anne Schumann, l’opposition a-t-elle eu confirmation que l’homme d’affaires haut-rhinois différait son investissement jusqu’à la ratification de la convention par la Préfecture. « Sitterlé ne veut pas payer sans convention. Mais ça ne lui pose aucun problème que la Ville et la CUS déboursent 650000 euros (Ndlr : plus 100000 en achat de prestations) sans garantie que lui investisse », ironise la conseillère municipale.

« Volent-ils leurs 300 euros ? »

Au cours de la réunion, Robert Grossmann n’a pas ménagé le Blodelsheimois. Et inversement. Sans doute l’ancien maire délégué n’avait-il pas digéré ce « mail extrêmement menaçant » qu’il avait reçu d’un « supporter » lundi à 22 h et qui disait entre autres : « Si la mairie pousse M. Sitterlé vers la sortie, préparez-vous, MM. les politiques, à déclarer une guerre jamais vue à Strasbourg […]. Terminée, l’ère des dinosaures. »

Au-delà de cet incident révélateur de la pathétique tragi-comédie qui se joue ces temps-ci au sein d’un club de 5 e division, Jean-Emmanuel Robert a aussi demandé un certain nombre d’éclaircissements. Notamment sur la rémunération de membres de l’association que Frédéric Sitterlé et son entourage ont récemment dénoncée. En guise de réponse, Patrick Spielmann a fourni quelques exemples : « On parle là de 300 euros par mois. Quand des André Bohn (cheville ouvrière du RCS depuis les années 1970) ou Albert Stoeckel (l’entraîneur des gardiens) viennent passer leurs journées au Racing et contribuent à le faire tourner, les volent-ils ? Sachant que rien qu’en essence, ils dépensent plus que ce qu’ils touchent. Albert habite par exemple du côté de Wissembourg et vient tous les jours. Je me suis expliqué sans langue de bois, ni agressivité, parce que c’est dans l’intérêt du club de ne pas étaler ses divergences devant le monde politique. Surtout que l’équipe est en passe d’atteindre l’objectif de l’an 1 de la reconstruction : la montée en CFA. Mais on ne peut pas cacher qu’il y en a eu et qu’il y en a encore, même si elles ont désormais trait au comportement de Frédéric Sitterlé et ses proches. Ces derniers parlent par exemple de convention au rabais. Pourtant, j’ai eu des échos favorables de la part de Jeunesse et Sport. Son adjoint au directeur régional, Damien Kleinmann, m’a dit qu’il avait plaisir à constater que nous avions pris appui sur le modèle type du ministère. J’ai bon espoir que la convention soit vite validée par la Préfecture. »

(1) Les supporters l’ont prié de « dégager », certains de vive voix dans la tribune présidentielle.
(2) Société anonyme sportive professionnelle.

Stéphane Godin

[alphons]

quand tu vois qu il faut a la prefecture entre une et huit semaines pour valider la convention

ils servent a quoi les politiques...... ries decroche le tel.

[RACING1906]

RIES doit avoir plein d'autres occupations en cette période électorale.

[Its_me]

En cas de victoire de Hollande il paraîtrait qu'il deviendrait ministre des transports... mais c'est un autre sujet

[Gotcha]

le jour où sitterle aura clairement foutu du pognon dans le club, tout ça disparaitra. Qu'il le fasse et il aura les coudées franches et la légitimité absolue pour décider de tout.

[fan_racing]

Sauf que comme n'importe quel autre investisseur, il ne le fera pas avant la fin de la saison et surtout pas avant que la convention soit validée et lui convienne. Tant qu'il n'aura pas la garantie de ne pas pouvoir se faire doubler par n'importe qui, il ne mettra rien je pense et il a bien raison. D'où le fait que je trouve ça désespérant de lire encore et toujours la même litanie à longueur d'articles, dans le registre "Le président refuse de payer, donc il n'a pas d'argent" ...