[09/10] Le Fil Rouge

[D520]

allez soyons fou !!!!!
100 euros d'impot en plus pour les habitants de la Cus et 150 pour les Strasbourgeois !!!!

[fab]

Solution particulierement injuste par rapport aux autres clubs de sport de la ville...

[silex57]

Ils ont qu'à se foutre dans la merde aussi

[argueti]

Reprise en main

Les joueurs strasbourgeois ont retrouvé le terrain, hier, dans le froid. Tandis que le club est à la veille de vivre une semaine agitée, l'effectif du Racing devrait connaître quelques bouleversements dans les jours à venir.

Il n'y a pas eu une énième surprise pour la reprise, version purement sportive, programmée hier, au Racing. Tour à tour intérimaire, limogé, sursitaire, Pascal Janin a conduit une séance qui doit précéder un paquet d'autres. Le technicien moustachu, la voix un peu cassée par un coup de froid, a orchestré les retrouvailles des joueurs strasbourgeois avec le terrain.

« Je ne fonctionnerai pas avec trente joueurs »

La trêve des confiseurs l'a confirmé. Il en a même souri : « Je n'ai jamais été à la tête d'un contrat aussi long ». Conforté par quelques échanges avec Luc Dayan - l'homme en charge d'une mission de sauvetage d'une structure en crise confiée par Alain Fontenla -, Janin a défini le programme de reprise. Ses protégés auront droit à une double dose quotidienne jusqu'à mardi. Ils sont susceptibles d'être perturbés dans leurs repères à la faveur d'un mercato hivernal sans doute agité. « J'ai effectivement rendez-vous avec Dayan lundi, pour approfondir tous les sujets que l'on a évoqués jusqu'à présent, indique l'entraîneur. Il devrait m'indiquer les moyens et les objectifs du club à cette occasion ». Sa religion est faite sur le sujet. Avec 28 joueurs sous contrat, renforcés de deux ou trois renforts réclamés, l'effectif est trop important. « Il faudra que certains partent, c'est une question économique et sportive, considère Janin. Je voulais alléger le groupe de quatre ou cinq joueurs avant la trêve. Je ne fonctionnerai pas avec trente joueurs ». Il a achevé la première de 2010 avec 18 joueurs suant. Mais le responsable du staff technique n'écarte pas un programme personnel surchargé en raison du trop plein. S'il faut écarter une dizaine d'éléments et organiser un groupe à part, entraîné par un détenteur du DEPF (diplôme d'entraîneur professionnel de foot), Janin assumera : « Je ne suis pas employé à mi-temps. Et je ne veux pas retrouver avec des joueurs démobilisés, qui seraient comme des poids morts pour les autres. »

« Le rendement de l'équipe ne m'a pas satisfait. Si j'ai une revanche à prendre, c'est par rapport à ça »

Accessoirement, l'idée d'un renforcement du staff est mure. Un adjoint devrait intégrer le staff dans la semaine. La perspective de vendre n'est pas non plus écartée. Au contraire. « Si économiquement, on peut faire des affaires, si un départ peut permettre de recruter, et même si c'est toujours dur de voir partir un bon élément, on ne peut pas écarter la solution, considère-t-il. C'est un passage obligé dans le foot pro, à n'importe quel niveau. » Un éventuel départ bien monnayé - celui de Gueye ? - peut contribuer à servir son secret objectif. Il n'est pas question de revanche personnelle, il est question de redonner bonne figure au pâle visage strasbourgeois. « Je suis content d'entraîner, mais je pense avant tout à l'équipe, aux joueurs, aux supporteurs, conclut-il. Jusqu'ici, le rendement de l'équipe ne m'a pas satisfait. Si j'ai une revanche à prendre, c'est par rapport à ça ». C'est de revanche sportive dont il est question. Et depuis hier, Janin s'est efforcé de faire partager le sentiment. Le salut du Racing est sans doute à ce prix.

La maladie a frappé

De nombreux joueurs ont fait l'impasse ou ont écourté la séance de reprise. Ils trainaient quelques rhumes, angines et grippes qui les ont incité à se ménager. Finalement, ils ont achevé la séance dans le froid à 18. Cela supposait donc une dizaine de désaffections. Pelé, Fauvergue et Bellaïd sont demeurés en salle, Pichot a écourté sa séance pour éviter le coup de froid, Dedola est retourné à la maison. Bezzaz retenu en sélection algérienne dans la perspective de la CAN, Marcos et Rodrigo ont eu droit à une journée de rab', contingences aériennes entre le Brésil et l'Europe obligent. Parmi les ménagés, Kébé, en phase de reprise après son pépin au genou, reprend doucement. En revanche, Seïd Khiter, qui a passé un long moment à soigner une pubalgie jusqu'à la trêve, était de retour sur le pré.

François Namur

[argueti]

Comme si de rien n’était

En apparence, rien n’a bougé au RCS durant la trêve de Noël. Les Bleus ont repris l’entraînement hier avec un effectif inchangé et un entraîneur, Pascal Janin, confirmé jusqu’en fin de saison.

Ils n’étaient pas plus d’une poignée. Quatre ou cinq courageux venus hier après-midi assister à la rentrée du Racing, après la trêve de Noël. Du moins celle de l’effectif professionnel, puisque les locaux administratifs de la Meinau, fermés depuis dix jours, ne rouvriront que demain. Luc Dayan viendra s’y présenter et peut-être prendre possession d’un bureau qui n’a pas eu le temps de refroidir depuis que Jean-Luc Herzog l’a quitté début décembre. Julien Fournier, toujours président, y sera sans doute encore installé (voir ci-dessous), mais ne l’aura guère occupé qu’un petit mois.

« Les gars ont hâte de voir le club se stabiliser »

Par un froid de saison (- 2°) et devant une assistance plus que clairsemée en ce lendemain de Nouvel An, Pascal Janin - confirmé jusqu’en juin - et ses joueurs se sont donc retrouvés en cercle privé. Sans que l’entraîneur n’en sache beaucoup plus à son retour de vacances qu’à son départ. Mais la température glaciale n’a pas givré son humour à froid. « C’est la première fois que je suis confirmé pour une aussi longue durée », lâche-t-il avec la moustache qui frise, « Fin août, lorsque mon intérim s’était achevé, les choses n’avaient pas été dites aussi clairement. » Il avait d’ailleurs été remercié le 10 décembre, avant d’être prolongé de jour en jour ou presque jusqu’à la trêve hivernale. « Ces derniers mois, j’ai été entraîné à partir, puis à finalement rester », sourit-il encore. « Je ne me pose pas de questions existentielles. Je suis content d’entraîner et vais m’efforcer de tout mettre en place pour que l’équipe rebondisse. Si j’ai une revanche à prendre, c’est par rapport aux si premiers mois de la saison quand son rendement ne m’a pas donné satisfaction. »

Sur les dossiers chauds qu’il a déjà évoqués au téléphone avec le nouveau conseiller sportif Ralph Isenegger, puis le nouveau patron opérationnel Luc Dayan, le coach attend son entrevue de demain avec ce dernier pour avancer vraiment. Il lui redira de visu ce qu’il lui a détaillé au bout du fil. A savoir ses quatre priorités, sans ordre de préférence.

1.Etre appuyé d’un adjoint (Ndlr : Dominique Cuperly, en poste à Lens, a été approché). « Depuis ma nomination le 12 août, je n’ai jamais été en position d’imposer un changement de staff. Aujourd’hui, j’estime qu’il doit être renforcé. Ça devrait aboutir dans la semaine qui vient. »

2.Alléger le groupe. « De quatre ou cinq unités, a fortiori si nous devons enregistrer deux ou trois arrivées. J’aimerais que les joueurs en question, à qui je n’ai pas encore parlé, trouvent preneur ailleurs, qu’on s’oriente vers des départs. Mais s’il le faut, je diviserai le groupe en deux. Je ne suis pas employé à mi-temps, mais à plein temps. Je connais la réglementation et si je dois assurer deux séances quotidiennes avec deux groupes distincts (1), je le ferai. »

3.Obtenir les recrues offensives réclamées depuis fin octobre.

4.Conserver, autant que faire se peut, ses meilleurs éléments, Magaye Gueye notamment. « Mais je sais bien que dans le foot pro, vendre ses joueurs cotés est un passage obligé. Si la vente d’un joueur est une nécessité économique et est compensée par l’arrivée de plusieurs autres de qualité, je n’y suis pas opposé. »

L’entraîneur bas-rhinois plaide surtout pour une normalisation dans les sphères dirigeantes. Autant - sinon plus - pour son groupe, toujours 18e de Ligue 2, que pour lui. « J’ai le sentiment que les gars ont hâte de voir le club se stabiliser au niveau de la direction. Les épisodes ont été nombreux. Il est temps pour le bien de l’équipe et le confort psychologique des joueurs que les choses se mettent en place. » A mi-saison, ce paraît être un minimum.

Stéphane Godin

(1) Les clubs doivent mettre un entraîneur titulaire du DEPF (diplôme d’entraîneur professionnel du football) à disposition de tous les pros de leur effectif. Au Racing, Pascal Janin est le seul à posséder ce diplôme.

[fab]

La valse des pantins


L'Assemblée Générale d'EuroRacing, qui contrôle le club strasbourgeois, a donné lieu à un énième coup de théâtre. Elle a intronisé Hervé Seck, inconnu jusqu'ici dans le milieu du football. L'opacité continue de régner.

Vous connaissiez Roman Loban, Alain Fontenla, Jafar Hilali, Ralph Isenegger, Christophe Cornelie, Raphaël Varone. Non ? Nous non plus, enfin pas vraiment ou si peu. Pas plus que nous ne connaissons pour l'instant Hervé Seck, le nouvel acteur important au Racing.

Une inédite marionnette aété extirpée des réserves

Après l'Assemblée Générale d'EuroRacing, la holding qui contrôle le Racing Club de Strasbourg, intervenue hier, le club strasbourgeois ressemble encore un peu plus au décor d'un théâtre en faillite. Un septième mystérieux personnage est sorti du bois. Une inédite marionnette a été extirpée des réserves.
Hervé Seck, un journaliste de 33 ans, est devenu président d'EuroRacing. Il s'était illustré ces derniers temps en grenouillant lors des différentes conférences de presse organisées à la Meinau, traînant l'oreille autour des groupes de journalistes.
Il aurait pu redorer son blason en daignant se présenter à l'issue de la grosse heure de réunion tenue hier matin dans les bureaux du club. Il a choisi de repousser sa communication, à la fin de l'après-midi. Et elle est demeurée laconique : « Je n'ai pas souhaité m'exprimer ce matin car l'essentiel a été dit par Monsieur Dayan. Je suis fidèle à sa position officielle qui est que le Racing a besoin de stabilité. Ma nomination vient d'une démarche purement structurelle ».
En ce sens, celui qui a également indiqué qu'il sera nommé directeur de la communication demain a respecté la consigne du Monsieur Loyal embauché pour remettre le club d'équerre. Avec l'épisode d'hier, l'état de grâce de Luc Dayan appartient peut-être déjà à l'histoire ancienne, la faute à des décideurs qui n'en finissent pas de nourrir l'opacité de leurs intentions.
L'ancien médecin a initié une politique de séduction depuis une semaine. Il a été d'une efficacité réelle, envers le maire de Strasbourg notamment. Lundi soir, Roland Ries se disait satisfait des analyses partagées avec Luc Dayan lors de « l'entretien ouvert et de qualité ». On espère qu'il n'endossera pas le rôle de maître corbeau séduit par le goupil.
Car l'entreprise de reconquête a comme été foulée au pied dès hier. Ancien pigiste à l'Équipe, Seck n'a donc pas contribué à alimenter ces colonnes de précisions pourtant indispensables ces temps-ci.
Ce matin, Luc Dayan a des allures de lieutenant de l'armée des ombres, le chef d'orchestre du Titanic. Et il y a bel et bien un vaisseau amiral qui coule, susceptible de descendre d'un niveau dans les profondeurs quand la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) rendra son verdict sur la situation du club.
En manque d'argent, le Racing peut être interdit de recrutement aujourd'hui, au pire être relégué administrativement par le gendarme financier du foot pro, au mieux obtenir un délai.

Au passage, le Racing n'a plus de président

Luc Dayan soupçonnait la DNCG « d'intenter un délit de sale gueule » aux propriétaires du club. Il faut bien constater que les intéressés ne font rien pour l'enjoliver.
On remarquera au passage que le Racing n'a plus de président. Hostile au courant qui a pris le pouvoir, Julien Fournier, nommé début décembre, est démissionnaire et il ne lui viendra assurément pas à l'idée de conclure un départ ou d'organiser une arrivée dans l'effectif.
En gros, le Racing n'a pas de sou, pas l'ombre d'un projet sportif étant donné la compétence des personnages placés aux différents postes décisionnaires et pas de numéro un officiel. Il n'en aura pas avant quinze jours au minimum, soit le temps nécessaire pour la convocation d'une Assemblée Générale de la SASP (Société anonyme sportive professionnelle), la seule habilitée à entériner un changement de président.
Et si Dayan a indiqué qu'il était possible pour un club de vivre sans président, on ne voit pas très bien comme il peut s'en sortir sans ligne directrice et avec une farandole de « faux nez » - pour reprendre l'expression d'un actionnaire minoritaire - en guise de dirigeants.

[urotsukidogi]

Oh le pied, on peut toujours faire mieux les gars... Allez allez.
On est vraiment bon, y'a pas à dire

[silex57]

Roman Loban, Alain Fontenla, Jafar Hilali, Ralph Isenegger, Christophe Cornelie, Raphaël Varone

C'est vrai que ça fait peur !!

Y'a-t-il encore des postes de présidents de quelque chose à pourvoir ? Je pense que c'est pas mal payé, je vais envoyer un CV !

[Tormentor2]

Non, mais on peut peut-être passer aux postes de vice-président...

[FM17]

Que ce Racing me gonfle....Marre de tous ces noms sortis chaque jour, marre de la communication de Fontenla, marre de voir des Janin ou Camadini rester en poste....
Chaque nouveau topic m irrite le sein...Allez, je prends un peu de repos sur les forums consacrés au Racing et je vais attendre que le football reprenne tranquillement.
Allez Racing !