[09/10] Qui sera le nouvel entraîneur ?

[fan_racing]

Il a un palmarès qui parle pour lui quand même ...

[argueti]

Moi je crains que Santini ne soit pas capable de faire le pompier à court terme par rapport à JPP ...

Santini peut fournir un plan de jeu sportif mais comme à Strasbourg on travaille toujours dans l'extreme et à l'arrache ...

[FM17]

Il a un palmarès qui parle pour lui quand même ...

Enleves lui le titre avec Lyon et il ne reste que des miettes....je ne parle pas du fiasco avec les bleus en 2004 ou de son aventure londonienne...Les mecs n écoutaient pas Gress, je ne vois pas comment ils ne vont pas se foutre de la gueule de Santini....A la limite, Boloni serait le meilleur choix, au moins certaines starlettes vont devoir se bouger....Pour en revenir à Santini, j ai un souvenir. Entraineur, il avait refusé de serrer la main de Guy Lacombe car ce dernier ne faisait pas jouer son fils Stephane à Sochaux....La classe

[fan_racing]

De toute façon il faut des joueurs, avec Böloni les actuels ne se bougeraient pas, car comme tu le dis ils n'ont pas voulu de Gress, alors pourquoi est-ce que ça se passerait mieux avec un autre entraîneur un brin autoritaire ? Et de toute façon, ils n'ont pas le niveau.

[Gotcha]

Il a un palmarès qui parle pour lui quand même ...

Enleves lui le titre avec Lyon et il ne reste que des miettes....je ne parle pas du fiasco avec les bleus en 2004 ou de son aventure londonienne...Les mecs n écoutaient pas Gress, je ne vois pas comment ils ne vont pas se foutre de la gueule de Santini....A la limite, Boloni serait le meilleur choix, au moins certaines starlettes vont devoir se bouger....Pour en revenir à Santini, j ai un souvenir. Entraineur, il avait refusé de serrer la main de Guy Lacombe car ce dernier ne faisait pas jouer son fils Stephane à Sochaux....La classe

je trouve que la france n'avait pas fait un euro si catastrophique que ça en 2004. Les matchs étaient plaisants, en tout cas bien plus qu'avec domenech. Et la France avait perdu en 1/4 contre l'équipe qui gagna l'euro, je trouve le raccourci très rapide pour parler de "fiasco". 2002 et 2008 étaient des fiascos, oui ....

[D520]

Papin ou pas Papin ?

Dernier coach à avoir rempli la Meinau, un doux soir de mai 2007, Jean-Pierre Papin serait sur le point de replonger dans l'arène strasbourgeoise. L'usage du conditionnel est ici de rigueur, puisque personne n'est en possession de l'élément-clé, à savoir l'avis de l'intéressé. Seule certitude, l'homme sera au stade demain pour le match contre Thionville. Y restera-t-il ?

C'est fou, le nombre de gens qui ont un avis autorisé, asséné sur un ton péremptoire et définitif, ces temps-ci à la Meinau. Jean-Pierre Papin par-ci, Jean-Pierre Papin par-là : le nom du Ballon d'Or 1991 fleurit sur toutes les lèvres, comme si son retour en lieu et place de Pascal Janin - qui dirigera accessoirement son ultime match sur le banc, demain contre Thionville (16h) au 8e tour de la Coupe de France - s'imposait comme une évidence.

Pourquoi Papin traîne-t-il autant les pieds ?

Le problème, c'est que le principal intéressé ne s'est nullement exprimé sur le sujet. Depuis des jours, son portable sonne dans le vide, renvoyant inlassablement vers la messagerie que l'on imagine pleine à craquer. Quelqu'un a-t-il seulement lu ou entendu "JPP" parler du Racing ? La réponse est négative. Ce qui n'empêche pas de tirer des plans sur la comète. Hier matin, en conférence de presse, Alain Fontenla a coupé court aux rumeurs qui faisaient état de la signature d'un contrat en bonne et due forme. « Ce n'est pas vrai, affirmait le nouvel actionnaire majoritaire. Du moins pas à ma connaissance. Or ce serait quand même étonnant que je ne sois pas au courant... » Le PDG du Racing, Julien Fournier, distille depuis des jours un discours tout en retenue. Seul Ralph Isenegger, le conseiller du président, se laisse aller à quelques confidences, étant persuadé que Papin a une longueur d'avance sur l'autre candidat, en l'occurrence Jacques Santini. Bien sûr, toute cette réserve ne pourrait fort bien être que de circonstances. La confidentialité et la prudence, tant que la paraphe n'est pas apposée au bas d'une feuille de papier, sont toujours de mise dans ce genre de dossier. Mais quelques doutes pèsent quand même sur l'engagement supposé de Papin. Pourquoi l'homme de la remontée au terme de la saison 2006-2007, libre de tout contrat et si empressé de retrouver un poste - il avait même proposé ses services à l'équipe nationale belge en avril dernier - traîne-t-il autant les pieds ? Même les nouveaux dirigeants semblent avoir été pris de court, eux qui ont confirmé le remplacement de Janin dès jeudi (lire notre édition de vendredi), mais sont bien en peine d'officialiser le nom de son successeur. Il faut croire que cet embarrassant contretemps dans leur plan de communication - déjà le deuxième en moins d'une semaine - trouve sa source dans les réticences ou les doutes de "JPP". Il faut se souvenir que l'actuel consultant pour Canal+ avait écarté d'un revers de la main l'éventualité d'un retour, quand le Racing avait hérité de la dernière place un soir de désastre à Clermont (3-0). « C'est trop compliqué maintenant, disait-il dans ces colonnes le 20 septembre. Le poste m'aurait intéressé après deux matches (après le licenciement de Gress, ndlr), mais là, c'est trop tard. La situation est devenue trop explosive. » Le discours de Julien Fournier, ancien cadre de la maison marseillaise, a visiblement rassuré Papin. Mais avant de s'engager, l'ancien international - qui a rencontré le nouveau PDG à deux reprises - semble vouloir disposer d'un maximum de garanties. Il est vrai que son premier passage à Strasbourg s'était fini en eau de boudin. L'ingérence du président Ginestet dans le domaine sportif, les critiques internes sur la faible qualité de jeu de son équipe et surtout la présence au quotidien du coordinateur sportif Fehrat Khirat - accusé par "JPP" « d'avoir semé la zizanie » dans son groupe - avaient conduit les deux parties au point de non-retour.

Rien ne dit qu'il restera à Strasbourg. Lui seul le sait

« Le climat de confiance n'a jamais été établi », déplorait à l'époque le coach sur le départ. Au moment de replonger dans le microcosme agité du Racing pour en devenir le troisième entraîneur de la saison, Jean-Pierre Papin n'a assurément pas l'intention de s'engager à la légère. Il viendra ce dimanche à la Meinau pour se forger une opinion de visu. Rien ne dit, aujourd'hui, qu'il restera à Strasbourg. En définitive, lui seul le sait. Ou le saura bientôt.

Sébastien Keller (avec Ba.Sch.)

[urotsukidogi]

Ca parait bordélique et ça l'est surement mais franchement, a-t-on déjà vu un investisseur dans le foot annoncer son budget d'emblée, ce sont des trucs privés ça. J'ai quand même le sentiment que les nouveaux arrivants déplaisent surtout à la presse parce qu'ils n'ont pas de prise ou d'entrée auprès d'eux.
Il n'empêche que ce club sera revendu dans moins de 3 ans et probablement dans une situation sportive peu enviable. C'est maintenant qu'on verra le talent de Mr Fournier si c'est bien lui qui assurera la fonction de PDG (il doit se demander si il reste ou pas en ce moment).
Bienvenue en bordellie

[argueti]

En attendant JPP

L’arrivée de Jean-Pierre Papin devrait être officialisée aujourd’hui. Hier matin, les explications du nouveau propriétaire du RCS, Alain Fontenla, devant les actionnaires minoritaires, puis la presse, n’ont pas levé toutes les interrogations sur le rachat du club.

Depuis plusieurs jours, l’actualité du Racing est double : elle balaie indistinctement les coulisses, agitées, et le terrain, animé. Entre le changement de propriétaire et celui d’entraîneur, l’encre coule, les langues salivent et les micros déversent leurs flots de paroles que d’aucuns s’efforcent d’analyser ou de mettre en doute, parfois les deux.

Le retour de Jean-Pierre Papin à la tête de l’équipe, annoncé dans notre édition d’hier, n’a toujours pas été officialisé. En soirée, le président Julien Fournier, qui, en fin de matinée, n’avait pas assisté à la conférence de presse d’Alain Fontenla et n’a ensuite pas décroché son téléphone, a fait passer ce message par SMS : « Pas d’officialisation ce soir. Plutôt demain. » Aujourd’hui donc.

Jean-Pierre Papin va ainsi retrouver un fauteuil de coach duquel il avait été éjecté en juin 2007, après avoir ramené le RCS en Ligue 1. « A ma connaissance, rien n’est signé avec Papin », avait déclaré Fontenla dans la matinée. « Si quelque chose l’était, je pense que je serais au courant. »

JPP a cependant confié à son entourage avoir déjà paraphé un contrat d’un an et demi. Il est attendu aujourd’hui. Il devrait être présenté demain matin, puis assister au match de Coupe de France contre Thionville. Sur son futur adjoint, le doute plane encore. Deux noms circulent : l’ancien préparateur physique de Lens, Cyril Moine (également passé par Nantes, Marseille, Rennes et le PSG), et un autre technicien lensois – sous contrat en Artois -, Dominique Cuperly, actuel membre du staff de Jean-Guy Wallemme après l’avoir été d’un certain Jacques Santini à Auxerre et Lyon, puis d’Eric Gerets à Marseille. J. Fournier, qui l’a connu à l’OM, tenterait — dit-on — de le faire venir aux côtés du Ballon d’Or 1991, sans que l’information n’ait été confirmée. JPP amènerait aussi dans ses bagages un chargé de communication, Patrick Valcke, qui a un temps exercé la même fonction au sein du club artésien.

« Tout est légal, je suis désolé »

Hier, pour son premier examen de passage devant les médias, Alain Fontenla est apparu sur la défensive, refusant de revenir en détail sur un rachat placé sous le sceau de la confidentialité. « Tout est légal, je suis désolé », s’est même un brin agacé le directeur de la société Stentor Finance. « J’essaie de mettre en place les gens compétents pour obtenir les résultats escomptés. La nomination de Julien Fournier participe de cette volonté. La venue d’un nouvel entraîneur devrait aussi apporter quelque chose. Au mercato d’hiver, nous serons également actifs. Christophe Cornelie s’occupera de la gestion et Ralph Isenegger, du recrutement (1). »

Une dernière affirmation qu’Isenegger a lui-même corrigée. « Je n’occuperai aucune fonction officielle. Julien Fournier va définir les orientations sportives, mettre les hommes en place. Il sera l’homme fort au quotidien. La clef du succès pour faire venir de bons joueurs dans une situation difficile comme celle du Racing, c’est avant tout le relationnel. Il faut connaître les agents capables de les convaincre que si le Strasbourg est mal classé, il est appelé, à terme, à compter en France, avec un projet sportif d’avenir. J’ai mon réseau, mes compétences. M. Fournier a travaillé dix ans à Marseille et possède un réseau aussi bon que le mien. »

Reçu fraîchement par les actionnaires minoritaires qu’il avait rencontrés en début de matinée, Alain Fontenla découvre le milieu du foot avec méfiance. Pour l’heure, ce dernier la lui rend bien.

Stéphane Godin

(1) Cornelie a été nommé administrateur la semaine passée et Isenegger, avocat établi à Genève, a ficelé le dossier de revente entre Philippe Ginestet et la société anglaise « FC Capital Football Ltd » dont A. Fontenla deviendra l’unique actionnaire avant la fin de l’année.

[baskath]

Ca parait bordélique et ça l'est surement mais franchement, a-t-on déjà vu un investisseur dans le foot annoncer son budget d'emblée, ce sont des trucs privés ça. J'ai quand même le sentiment que les nouveaux arrivants déplaisent surtout à la presse parce qu'ils n'ont pas de prise ou d'entrée auprès d'eux.

Je me dis exactement la même chose : ça devient vraiment pénible !

[fan_racing]

Papin ou pas Papin, c'est comme les papous à poux et les papous pas à poux : une histoire de fous