Tif et Tondu !télésupporteur a écrit :on veut juste deux excellents défenseurs centraux
Sauf si Bellaïd s'est Pelé le crâne comme son futur coéquipier (de la charnière ?) Steven.
Tif et Tondu !télésupporteur a écrit :on veut juste deux excellents défenseurs centraux
SO a écrit :
Un après avoir quitté la Meinau pour l'Eintracht Francfort (Bundesliga), Habib Bellaid fait le chemin inverse. Il a paraphé, ce lundi, un prêt d'un an avec son Club formateur pour l'aider à retrouver un statut plus conforme à son histoire et ses ambitions. Revenu au Racing pour y trouver du temps de jeu et, surtout, collaborer au redressement de l'équipe, le défenseur central de 23 ans a écouté son coeur.
- Dans quel état physique es-tu ?
- Je pense que je suis capable, aujourd'hui, de tenir un match entier. J'ai réalisé une bonne préparation, j'ai participé aux matches amicaux de Francfort. Je suis affuté, d'autant que je n'ai pas pris de kilos en trop. J'ai traversé, ces derniers temps, une période difficile mais j'ai continué à travailler. Je ne suis pas au top, mais je vais bosser avec le préparateur physique du Racing pour être prêt quand le coach fera appel à moi.
- Pourquoi avez-vous opté pour un départ de Francfort ?
- Il y a une quinzaine de jours, j'ai eu une discussion avec le coach qui a fait pencher la balance. Il y a eu quelques dissensions au sein du Club, à mon sujet pour, au final, m'annoncer que je ne jouerai pas cette saison. C'est le foot... J'ai pris une claque, je l'avoue. Mais je reviens ici avec encore plus de rage.
« Philippe Ginestet m'a pris par les sentiments »
- Pourquoi revenir au Racing alors qu'il est en L2 ?
- J'ai eu d'autres contacts avec des formations de L2 mais, dans ma tête, c'était inconcevable d'évoluer à ce niveau au départ. J'ai eu quelques touches aussi en L1, mais ça ne s'est pas fait. Franchement, si ça n'avait pas été le Racing, je ne serais pas revenu. J'ai eu un coup de fil de Philippe Ginestet, ce lundi, qui a fait pencher la balance. Il m'a pris par les sentiments, il m'a dit que c'était important pour lui que je vienne aider le Club. J'ai demandé une heure de réflexion et j'ai pris la décision de revenir. J'ai grandi ici, j'ai passé six ans de ma vie ici, j'ai vécu de belles choses. Je ne part dans l'inconnu. je connais les anciens et mêmes les jeunes. Je peux être un relais dans le groupe.
- As-tu suivi le début de saison du Racing ?
- Bien sûr. J'ai vu qu'il y a eu quelques soubresauts. Mais le plus important aujourd'hui est d'amener une plus-value à ce groupe et de remettre l'équipe sur de bons rails. Je vais faire du mieux possible pour aider l'équipe à relever la tête. Je ne suis pas le Messie, mais je vais tout faire pour que le Racing retrouve un rang digne de lui.
- En un an en Bundesliga, as-tu évolué ?
- Oui. Dans l'impact physique, je pense avoir progressé. J'ai changé physiquement, en prenant du muscle. La Bundesliga, de toute façon, ce n'est pas la même chose que le Championnat de France. Il faut être à 100% à tous les matches et il n'y a aucun moment de repos.
Je suis persuadé qu'il y a de nombreux défenseurs de L2 qui auraient bien voulu tenter l'aventure Strasbourgeoise.Maneo a écrit :T'avais peut être une meilleure piste à proposer vu la position actuelle du racing ...
l'Alsace a écrit :«Mon club de coeur»
Habib Bellaïd, qui avait repoussé une première approche du Racing mi-août, a accepté hier de venir aider son club formateur.
Il a toujours la « tchatche ». Assis à côté d'Arnaud Maire, qui se définit dans un sourire comme « un Franc-Comtois taiseux », le contraste est saisissant. Hier soir à la Meinau, pour sa présentation officielle, Habib Bellaïd a monopolisé la parole et l'attention. L'ancien international espoirs (23 ans) revient à Strasbourg pour redonner de l'élan à une carrière dans une impasse à Francfort. Il vient surtout donner un coup de main à son club formateur. Son « club de cÅ“ur. »
Habib, il y a deux bonnes semaines, vous confirmiez avoir repoussé une approche du Racing et n'être disposé à y revenir qu'en Ligue 1. Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis ?
Le coup de fil de Philippe Ginestet à 13 h ce lundi. À midi, j'avais de nouveau dit non. Si je ne l'avais pas eu, je ne serais pas venu. Même un appel de l'entraîneur n'aurait pas fait pencher la balance. Mais Philippe, qui a été mon président, avec qui j'ai eu des hauts et des bas, m'a pris par les sentiments. Il m'a demandé de venir prêter main forte à mon club formateur. Ç'a été touchant. J'ai pris une heure de réflexion et j'ai dit oui. Bien sûr, c'est difficile de revenir en Ligue 2 pour moi qui ai goûté à la Bundesliga. Il y a trois semaines, ça me paraissait même inconcevable. Mais c'est mon club de cÅ“ur. Je n'aurais rejoué en Ligue 2 nulle part ailleurs. J'ai grandi ici (Ndlr : de 2002 à 2008), disputé une finale de Coupe Gambardella, vécu la remontée en L 1 en 2006-2007. Strasbourg, c'est ma ville. Au club, je connais les anciens comme les plus jeunes. Je pourrai servir de relais dans le vestiaire.
La situation délicate du RCS ne vous a-t-elle pas dissuadé ?
Le Racing a fait un début de saison à la strasbourgeoise (sourire). Je fais un choix et je sais où je mets les pieds. Je sais aussi que si je viens ici, c'est pour jouer. Je suis de nouveau impliqué à 100 %. Il est important qu'Arnaud et moi apportions une plus-value au groupe, Arnaud par son expérience, moi par ma connaissance du club.
« Lens n'a pas pu me prendre »
Vous aviez été transféré à Francfort en 2008 contre 2,2 millions d'euros et y êtes sous contrat jusqu'en 2012. Pourtant, l'Eintracht voulait se séparer de vous. Pourquoi ?
Je ne sais pas. Dans le foot, c'est comme ça. Du business. A mon arrivée la saison passée, j'ai eu besoin d'un temps d'adaptation. Mais j'ai fait cinq bons derniers mois et disputé 22 matches. Mardi, j'ai discuté avec l'entraîneur. Il m'a dit que le président voulait me vendre. On prend des claques dans la vie. Ça va me faire grandir. J'arrive à Strasbourg un peu revanchard.
Avez-vous eu d'autres contacts ?
Oui. Lens était ma priorité. Mais pour des raisons économiques, le club lensois n'a pas pu me prendre. Ni Camel Meriem non plus d'ailleurs.
Au fond, la perspective d'être écarté à Francfort n'a-t-elle pas accéléré votre décision ?
J'ai eu mon père au téléphone. Il m'a dit qu'il fallait que je rejoue au football. J'avais le choix entre jouer à Strasbourg et passer quatre mois à me manger les doigts de pied à Francfort (sic). Le choix a été vite fait.
Recueilli par S.G.