Gilbert Gress

[lolo]

C'était manière d'apaiser le débat.

Soit dit en passant, le manque de respect est une chose, prendre les gens pour des cons en est une autre...

[Tormentor2]

Quand tu te fais l'apôtre de la rigueur et de la discipline, c'est quand même mieux d'être ponctuel et irréprochable...

[lolo]

Voilà , c'est une autre manière de le dire...

[Dude]

Après entre être en retard et pas venir du tout, il y a un monde.

Je pense que si JAF avait eu 15 minutes de retard, on aurait rien entendu sur son retard.

Sans en rajouter sur une éventuelle volonté latente de JAF d'aller au clash sur le coup de son retard.

[Manu]

Quand tu te fais l'apôtre de la rigueur et de la discipline, c'est quand même mieux d'être ponctuel et irréprochable...

Vous connaissez la raison et la durée du retard ? Vous diriez cela à  votre patron ?

[argueti]

Seul contre tous

Même s'il garde le soutien de nombreux supporters, Gilbert Gress semble de plus en plus seul. Et malgré un discours qui se veut offensif, ses jours à  la tête du RCS sont comptés.

Une pluie fine s'est mise à  tomber dès que les joueurs sont arrivés sur le terrain d'entraînement, hier matin, vers 10 h. Comme si les éléments eux-mêmes avaient décidé de s'abattre sur un club complètement à  la dérive. Les joueurs sont les premiers à  sortir du vestiaire de la Meinau. Sourires crispés et regards un peu absents... tous se dirigent presque sans un mot vers le terrain d'entraînement. Avec l'air de ceux qui ne savent pas encore sur quel pied danser, mais qui sentent tout de même que le vent est en train de tourner.

Personne n'est dupe

Après quelques minutes d'échauffement, Gilbert Gress fait son apparition, sous les yeux d'une cinquantaine de supporters installés le long du grillage. Le sourire est là , les poignées de mains sont fermes et les autographes sont de mise. Mais personne n'est dupe. « Gress au Racing, c'est fini », lance un « ami de 40 ans » du coach. D'autres supporters, plus abattus que révoltés, acquiescent. Pourtant Gilbert Gress fait mine de croire qu'il a encore un avenir au Racing. « J'ai un contrat d'un an, entériné par le conseil d'administration. Je m'en tiens à  ce contrat. On parle de crise ? De mon départ imminent ? Ça ne m'affecte pas. Il faut faire la part des choses, je ne sens pas de crise du côté des supporters, ni des joueurs », lance l'Alsacien, toujours aussi pugnace. Le discours est net, clair et précis. Mais il est loin d'être partagé par tous les proches du staff, qui dénoncent le véritable divorce entre le coach et ses jeunes troupes. Une mésentente qui ne serait d'ailleurs, selon beaucoup, plus qu'un secret de polichinelle... Incompris par ses troupes, Gress risque en plus d'être abandonné par le président « Léon ». « Il est tard pour créer un climat serein, mais je suis sûr qu'avec Léon on peut faire de grandes choses », veut pourtant croire le technicien alsacien.

Aveu d'impuissance

Seul bémol - et de taille -, Léonard Specht est aux abonnés absents depuis trois jours. Et ce dernier soutien de « Schilles » risque bien de disparaître rapidement du paysage. Hier, Specht a affirmé du bout des lèvres qu'il ne voulait pas « parler avant le conseil d'administration de mercredi (demain, ndlr) », ajoutant aussi qu'il ne désirait pas « entrer dans un conflit de personnes » et que « l'actionnaire majoritaire est le patron ». Un aveu d'impuissance qui en dit long. Car « l'actionnaire majoritaire » se nomme Philippe Ginestet et il devrait officiellement reprendre la main lors du conseil d'administration. Jacky Kientz a beau faire acte de candidature, ses financiers allemands et suisses restent mystérieux et Ginestet demeure ultra majoritaire au sein du CA. Et pas forcément enclin à  vendre ses parts à  des gens qui l'attaquent frontalement depuis la fin de semaine dernière. Dès lors, on voit mal comment Gilbert Gress pourrait finir la saison - voire la semaine - sur le banc strasbourgeois. Lâché par les joueurs, lâché par le grand argentier du club qui n'a jamais souhaité sa venue, lâché par une partie du staff qui n'apprécie pas ses méthodes « à  l'ancienne », Gilbert Gress est désormais bien seul. Et alors que les rumeurs concernant les noms d'éventuels remplaçants se font plus pressantes que jamais, la pièce « Gress, Acte III » s'approche de plus en plus prématurément du clap de fin.

Gress ne laisse jamais indifférent

Retour à  la Meinau

De Bruno Bastian (Lampertheim) : « Voilà , ça y est, j'y suis retourné. Malgré les inquiétudes nées de la préparation, malgré l'humiliation subie à  Istres, j'ai eu envie de retourner voir un match à  la Meinau après des années d'une abstinence, il est vrai, encouragée par la médiocrité du jeu. Toute la journée, je me demande si je saurai retrouver les vieux automatismes des soirées de match. Au moment de partir, j'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose. J'hésite : l'écharpe Ultra-Boy, ça va faire lourd, par cette chaleur, et le maillot siglé « Force 4 » commence vraiment à  dater. Tant pis, je pars sans tenue de combat. Sur le chemin, je me demande quel couac va se produire avec l'e-ticket. Je me vois déjà  en train de m'énerver à  l'entrée. Mais, ô bonne surprise, je passe l'obstacle sans encombre alors que l'accès au stade n'a pas toujours été le point fort du club. 19 h 50, je presse le pas car je ne veux pas rater l'entrée des joueurs sur le terrain, et surtout pas celle de Gilbert... Au pas de course, je me dirige vers mon « secteur » comme on dit maintenant. L'accueil est bon, je suis même guidé vers ma place comme pour tout autre spectacle. Entre-temps, les joueurs sont arrivés. C'était à  peine perceptible. Et je n'ai pas eu l'occasion de crier « Gilbert, Gilbert » pour le remercier du risque qu'il prend et lui dire qu'avec lui, je garde un peu d'espoir de revoir du beau jeu. A l'annonce de la composition des équipes, je réalise que, hormis Cassard, il n'y a plus un seul nom à  scander. Les noms s'égrènent, un non-initié ne pourrait faire la différence entre les deux équipes. Il est loin le temps des fan-clubs de joueurs. Le public, pourtant réputé difficile, joue le jeu et soutient son équipe. Après un premier but et quelques minutes intéressantes, on commence à  déchanter. Le Racing est à  la rue, sans talent technique, sans condition physique, sans volonté de se dépasser, sans solidarité. On cherche une âme, un sursaut, mais rien ne vient... Les abonnés seront contents d'apprendre qu'une fois de plus le Racing a pour objectif, insensé, le maintien mais nouveauté, en Ligue 2 cette fois. Je suis sous le choc. Je viens simplement de réaliser dans quel état se trouve ce club dont pourtant je n'arrive pas à  me défaire. »

M. Gress, stop !

De Claude Klotz (Strasbourg) : « Monsieur Gress, stop ! Vous êtes là  comme entraîneur du Racing, pas comme patron. Vous êtes l'employé du Racing. Stop avec vos lamentations. Là , c'est au tour de Monsieur Ginestet de prendre. Qui sera le prochain fautif après la défaite à  Laval ? Monsieur Specht, je pense, mais surtout pas Monsieur Gress. Après avoir critiqué longuement le nombre de joueurs de la saison 2008/2009 pour avoir un effectif réduit, voilà  que Monsieur Gress demande chaque jour de nouveaux joueurs. Cela veut dire quoi ? »

Changeons les dirigeants

De Yves Laudamy (Strasbourg) : « (Con)sidérations sur le Racing et Gilbert Gress en particulier ! Depuis 32 ans à  Strasbourg, amateur de (bon) football, le Racing m'amuse depuis toutes ces décennies. Surtout quand Gilbert revient... C'est extraordinaire tout ce que ce bonhomme, le meilleur du monde, arrive à  remuer en quelques semaines, voire quelques jours, la sympathique pagaille qu'il arrive à  semer dans le landernau du Racing en hurlant dans le haut parleur les vérités que personne d'autre ne se risquerait, ne serait-ce qu'à  murmurer du bout des lèvres. J'avais parié qu'à  Noël au plus tard, il serait parti le « Schilles ». J'ai mésestimé l'ampleur du désastre. Comment peut-on imaginer recruter et conserver un dinosaure de cette taille, lui faire des promesses intenables et lui demander, sans budget, sans joueurs et sans aucun moyen de faire remonter une « équipe » ou ce qu'il en reste, d'un niveau de CFA en L 1 ?... Jésus ? Courageusement, les deux dirigeants, soit se drapent dans leur honneur et leur vertu outragés (M. Ginestet), soit tiennent des propos très encourageants au journal de France 3, tel M. Specht, président larmoyant et la voix éteinte : « Cette année, on ne va pas jouer la remontée, on va surtout essayer de ne pas descendre » ! C'est vrai, ça donne du tonus ! ! ! « Qu'on me donne l'envie, l'envie d'avoir envie », dit la chanson. Laissons peut-être faire Gilbert, une dernière fois ( !), il redonnera l'envie, mais pas avec les dirigeants actuels. Changeons-les. »

Sifflets inacceptables

De Nathalie Froget (Ingwiller) : « Je n'accepte pas les sifflets que j'ai entendus lors du match de ce vendredi 7 août pour la reprise du championnat. Je suis une supportrice du Racing, abonnée depuis de nombreuses années. Je suis le Racing malgré les résultats. Moi aussi je suis amer, en colère. Mais si certains "supporters" commencent à  siffler lors du premier but encaissé, alors qu'ils quittent le kop, il y a assez de place dans le stade. Oui, ça fait mal de perdre, de ne pas voir d'équipe digne sur le terrain, d'entendre ce qui se passe hors du terrain. Si je suis supportrice, c'est pour être derrière l'équipe, le club de mon coeur et pas pour siffler. »

Ba. Sch.

[Manu]

Gilbert Gress viré mercredi

Nos confrères alémaniques de 20 Minuten Online l'avancent de source sûre : l'entraîneur actuel du RC Strasbourg, Gilbert Gress, devra rendre son tablier après son premier match. Il serait remplacé par Jean-Pierre Papin.

Les propos de l'entraîneur à  l'égard de l'actionnaire majoritaire du club, Philippe Ginestet, ont très mal passé. (Photo: Reuters)

Le départ de Gress était dans l'air depuis quelques jours. Son club a déjà  très mal débuté le championnat français de Ligue 2 en perdant face à  Châteauroux (1-2). Mais ce qui semble avoir mis le feu aux poudre, ce sont les propos de l'entraîneur à  l'égard de l'actionnaire majoritaire du club, Philippe Ginestet. «L'actionnaire majoritaire a fait demander à  un joueur qui a quitté le club de démolir l'entraîneur», a lâché Gress dans les colonnes du quotidien «l'Equipe». «Je ne vais pas me laisser démolir par un individu, qu'il soit majoritaire ou minoritaire. Tous les jours j'apprends qu'on transfère des joueurs, c'est quoi cette politique ?», a-t-il ajouté.

Ce mardi Jean-Pierre Papin a confirmé dans le journal français «L'Alsace» avoir été appelé par Philippe Ginestet. Il se dit tenté par l'aventure strasbourgeoise mais «attend de savoir ce qui va se passer au conseil d'administration de mercredi avant d'en dire plus».

Un nouvel entraîneur dès jeudi ?

Jeudi, le RC Strasbourg affronte Laval pour le compte de la deuxième journée du championnat. Il est possible que l'intérim soit assuré par l'actuel directeur du centre de formation, Jean-Marc Kuentz, secondé par Jacky Canosi entraineur des moins de 18 ans.

A 67 ans, Gress a déjà  entraîné Strasbourg à  trois reprises. Il a également coaché Bruges, deux fois Neuchâtel Xamax, Servette, Zurich, Metz, Sturm Graz, Sion et Aarau, ainsi que l'équipe de Suisse entre 1997 et 1998. Il compte à  son palmarès d'entraîneur un titre de Champion de France (Strasbourg/1979), deux titres de Champion de Suisse (Neuchâtel Xamax/1987 et 1988), une Coupe de Suisse (Zurich/2000) et trois Supercoupes de Suisse (Neuchâtel Xamax/1987, 1988 et 1990).

http://www.20min.ch/ro/sports/football/ ... n-28806275

[Tormentor2]

Vous connaissez la raison et la durée du retard ? Vous diriez cela à  votre patron ?

Un patron, à  priori c'est pas un dictateur. Ce n'est pas parce que c'est lui qui décide qu'il faut s'aplatir ! Après il y a des façons de dire les choses, mais Gress est tout sauf diplomate. Il a pas l'air de comprendre que la motivation ne se décrète pas, mais qu'il faut être psychologue pour la développer et la maintenir au quotidien.

[Stan]

Il faut trouver le juste milieu.. On a vu ce que ça a donné un coach soit disant psychologue avec JMF..

Moi je continue à  penser que les joueurs ont une grosse part de responsabilité là -dedans.. Je vise leur état d'esprit. Quand on voit comment JAF répond à  Gress..c'est honteux. Où on t'on vu ça, parler de telle manière à  son coach ?

GG parle un peu trop du Barca dans ses interviews..n'empêche que sur un point il a raison : la notion de professionalisme a une tout autre valeur là  bas que chez nous avec certains de nos petits branleurs.

[fan_racing]

Deux années de Furlan + un coach pas soutenu par l'ensemble du club à  cause de GINETTE qui met le bordel, je pense que ça suffit à  certains joueurs pour être récalcitrants ... Quand on a un coach à  pédagogie directive comme Gress, il faut qu'il soit soutenu par l'ensemble des membres du club, sinon les joueurs ne jouent pas le jeu ...