Gilbert Gress

[Stan]

Il a l'air effectivement d'être à  l'aise dans ses rapports avec les médias..

J'espère que Bah et Gargo vont rester. Je suis partisan d'une certaine discipline et d'une certaine fermeté. J'espère juste que sous son discours de façade il arrive à  créer une alchimie positive en interne et pas l'inverse.

[supppourtjs]

Moi j'adhère complétement et je suis certain qu'il va faire du bon boulot.

[FM17]

Gargorov serait ballon d or si Kaeting était le seul à  voter....il a joué 30 matchs en 3 ans...j ai beau apprécier sa combatitivité, je ne le pense pas indispensable...S il veut partir, qu il se casse mais s il souhaite rester il va en chier assurément...en est il capable ? en a t il la volonté ?
j aime le discours de Gress en tout cas.

[Tenor]

GG a tout intérêt d'externaliser ses propos au sujet du fonctionnement qu'il préconise et auquel les joueurs sont tenus d'adhérer; le chef c'est lui et pas les joueurs. Ce ne sont que des salariés sous contrat, comme partout ailleurs.
Ils ont des devoirs, des obligations et des droits. A chacun de les gérer.
Pour ma part, je lui donne raison que de mettre dès le départ des règles. Le fait de se présenter après 1 mois de congés en retard, même dans la FP ça ne passe pas.
On rentre la veille, point barre. Ceux qui ont critiqué vigoureusement JMF par son manque de clarté vis à  vis de tous les supporters, qu'ils ne commencent pas à  vouloir mettre en doute sa capacité des gérér le quotidien et à  le regarder comme étant un tyran. Mettre au pas quelqu'un n'est pas une tare, çà  relève tout simplement du coatching ou du management. Nous ne sommes qu'en L2, avec des joueurs de seconde zone, ben s'ils se prennent pour des stars avec GG, ils sont à  la mauvaise adresse. Un autre point très positif qu'il faut relever, c'est le fait que GG vouvoie tous les joueurs, donc il a un respect mutuel. maintenant l'histoire des casquettes, ben il s'en fout complètement pourvu qu'ils appliquent ce que le coatch leur demande. JMF n'a pas su le faire, et il en a pris plein la tronche, par les joueurs et par les supporters. Non, GG ne se laissera pas marcher sur les pieds et c'est très bien ainsi.

[argueti]

Je partage ton avis

[argueti]

Dur sur l'homme

En une petite semaine passée à  la tête du Racing, Gilbert Gress a déjà  enfilé les petites perles, souvent cinglantes, toujours tranchantes, en nombre suffisant pour constituer un joli collier. Petit verbatim d'un homme qui entretient savamment sa réputation d'entraîneur à  poigne.

Gilbert Gress a visiblement appris à  jouer un peu la comédie. Son rôle de coach sportif, intransigeant avec les stars du petit écran dans une émission de télé-réalité très courue en Suisse, lui a peut-être permis d'aiguiser le sens de la formule. Même s'il semble parfois forcer le trait dans le registre du père fouettard dépourvu de toute forme de psychologie, « Schilles » n'en reste pas moins pertinent. Ses remarques sont frappées du sceau du bon sens. Cela suffira-t-il à  mobiliser les Bleus derrière un projet ambitieux ? La question reste entière.

« Pourquoi s'acharner sur mon âge ? »

L'AGE DU CAPITAINE. - « Pourquoi s'acharner sur mon âge ? Regardez Aznavour. Il remplit les salles à  85 ans et personne n'y trouve rien à  redire. » A bientôt 68 ans - il les fêtera en décembre - Gress a d'entrée écarté d'un revers de la main toute connotation négative quant au fait de ne plus être à  la page. « Il est des jeunes entraîneurs qui sont déjà  vieux et des anciens qui sont jeunes dans leurs têtes. Il n'y a qu'en France que cette question pose problème. Prenez Rehhagel, Aragones ou Ferguson à  l'étranger. Les résultats parlent pour eux. » Le même discours vaut aussi pour les joueurs, puisqu'il est dit que l'âge ne constituera pas un critère de choix : « Il n'y a pas des jeunes ou des moins jeunes. Soit tu es bon, soit tu es mauvais. »

SON IMAGE. - Le retour de l'enfant prodige s'est fait en toute discrétion. Lundi dernier, à  la reprise de l'entraînement, seule une petite vingtaine de supporteurs s'était dépêchée à  la Meinau. Gress n'en prend pas ombrage. « Ceux qui me connaissent savent qu'il n'y a rien à  voir au début, si ce ne sont des joueurs qui courent en forêt. »

« Même le général de Gaulle n'a pas fait l'unanimité »

Le champion de France 1979 sait de toute façon que seuls les résultats réenclencheront la pompe à  passion. « Quand je suis arrivé, en 1977, nous avons disputé nos premiers matches à  la Meinau devant moins de 2 000 spectateurs. Quelques semaines plus tard, ils étaient 25 000. » Quoi qu'il en soit, il ne s'attend pas à  plaire à  tout le monde : « L'année du titre, 97 % des Alsaciens étaient contents. Les autres avaient quelque chose à  redire. C'est comme ça. Même le général de Gaulle n'a pas fait l'unanimité. »

SA METHODE. - Gress n'est guère prolixe quand il s'agit de détailler son plan de jeu. Tout juste a-t-il exposé quelques grands principes à  ses troupes. « Ceux qui jouent dans le ventre mou ne font pas le même métier que ceux qui visent le titre. » Quant à  sa méthode, réputée musclée, elle n'a selon lui rien de terrible.

« En trente ans de carrière, personne n'est mort »

« Je vais vous rassurer, en trente ans de carrière, personne n'est mort. Je garde de très bons contacts avec ceux que j'ai dirigés, que ce soit au Racing, à  Neuchâtel ou même à  Aarau, où je n'ai passé que quelques semaines. On joue aux cartes, on mange parfois ensemble. » D'Amphion-les-Bains, lieu du stage où ses joueurs souffrent pourtant le martyre, il semble même se montrer magnanime : « S'ils le désirent, ils peuvent traverser le lac Léman et passer leur soirée à  Genève », assure-t-il. Avant de préciser : « L'essentiel, c'est qu'ils soient frais et dispos le lendemain à  6 h 30. Mais après la séance physique de deux heures, je crois qu'ils auront plutôt envie de se reposer. »

BOUC EMISSAIRE. - Les absents ont toujours tort. Gilbert Gress n'a pas manqué de le répéter, avec force insistance, dès la reprise de l'entraînement. Les oreilles d'Emil Gargorov, première « cible » de Gress, ont ainsi sifflé de manière étourdissante : « On m'a dit que Gargorov avait des problèmes de correspondance. C'est sûr qu'après cinq semaines de vacances, on peut louper son avion. L'an prochain, il faudra lui en accorder six pour qu'il soit là  en temps et en heure. Franchement, ce n'est pas digne d'un pro. »

« Ceux qui veulent s'entraîner sérieusement le font, les autres rentrent à  la maison »

Arrivé avec une journée de retard, le petit meneur de jeu bulgare n'a pas arrangé son cas en Haute-Savoie. Samedi, « Schilles » l'a renvoyé en Alsace, en compagnie de Jean-Alain Fanchone, de toute façon sur le départ, et de Mamadou Bah, autre retardataire accueilli assez vertement. « Ceux qui veulent s'entraîner sérieusement le font, les autres rentrent à  la maison », avance-t-il en guise d'explications.

EFFECTIF. - Dans un premier temps, Gress voulait laisser du temps au temps pour juger sur pièce des forces en présence. Même ceux qui semblaient vouloir mettre un terme à  l'aventure strasbourgeoise ont été rattrapés par le bout de la manche. « Paisley ne s'adapte pas à  la Ligue 2 ?, s'interroge le technicien. C'est du pipeau. On y joue au foot comme en Ligue 1. Et ce n'est que par le jeu que l'on s'en sortira. » D'abord attentiste, le discours est devenu plus incisif en ce qui concerne le recrutement. « Il faut que je m'entretienne avec Léo (Specht, le président, ndlr) pour accélérer le processus, insistait-il hier soir. Il y a eu beaucoup de départs et une seule arrivée (celle de Stéphane Pichot). Deux-trois joueurs doivent nous rejoindre rapidement. »

« Pas avec la tchatche qu'on va gagner des matches »

CONCLUSION. - Finalement, quinze ans après son départ du Racing, Gress campe toujours le rôle du « Schilles » de l'époque glorieuse. La parlote, la psychologie ou la préparation mentale ne font pas partie de son lexique. « Le dialogue, c'est bien, mais ça n'est pas le plus important. Ce n'est pas avec la tchatche qu'on va gagner des matches sur le rectangle vert, non ? » Evidemment...

Relâchement dominical

Hier à  Amphion-les-Bains, l'effectif strasbourgeois a vécu un dimanche plutôt calme. Les choses sérieuses reprennent ce matin, dès l'aube... « Pas de nouvelle, bonne nouvelle. » C'est par cette formule convenue que Gress a résumé la journée d'hier, nettement moins agitée que celle de samedi, quand Jean-Alain Fanchone, Emil Gargorov et Mamadou Bah avaient quitté le camp d'entraînement pour soigner leurs pépins musculaires à  la Meinau. Histoire de ménager les organismes, le technicien alsacien a décidé d'annuler le réveil musculaire de 6 h 45. « On s'est contenté de deux séances, dit-il. Tout le monde était sur le pont, hormis Marcos qui a encore fait du vélo. Après cette journée allégée, je veux voir tout le monde à  pied d'oeuvre demain (ce matin). » Le premier match amical est programmé mercredi contre Créteil (National) sur les bords du lac Léman. D'ici-là , Rodrigo aura peut-être quitté son club japonais pour renforcer le Racing.

Séb.K.

[Keating]

Je ne sais pas si ça a déjà  été posté, mais cette pub est énorme

[Jeter]

trop fort !!!

[fab]

Des paisibles berges du lac Léman, où le Racing boucle son stage de préparation, Gilbert Gress a pu cerner les forces et les faiblesses de son groupe. A moins d'un mois de l'ouverture du championnat, le 7 août contre Châteauroux, le technicien alsacien ne cache pas ses craintes quant à  la valeur des hommes mais reste persuadé, à  condition de se renforcer promptement, que la montée reste jouable. Entretien.

- A l'issue de cette première semaine de vie commune avec le groupe, quelles sont vos impressions ?
- C'est plutôt positif. Dans l'ensemble, les gars sont tous appliqués et répondent à  nos exigences. C'est quand même la moindre des choses, d'autant qu'on ne leur demande rien de surhumain. Chacun, avec ses moyens, a répondu présent pour le travail physique.

« Un buteur doit nous rejoindre. C'est un Marocain. J'ignore son nom »

Je regrette juste qu'il y ait déjà  des joueurs absents (Jean-Alain Fanchone, Gargorov et Bah sont rentrés à  Strasbourg dès samedi dernier pour soigner des pépins musculaires, ndlr) et d'autres qui soient obligés de "couper" un ou deux jours à  cause de petits bobos. Mais c'est une habitude chez nous. Pour venir au Racing, un joueur doit au moins avoir subi deux opérations au genou (il rigole).

- Comment jugez-vous la valeur de votre effectif ?
- Tout le monde se rend compte, y compris "Léon" (Specht, le président de passage à  Amphion mercredi), que ce n'est pas suffisant. Il nous manque deux, voire trois joueurs. Ceux qui ont vu notre premier match contre Créteil (3-3) l'ont bien compris. S'il avait fallu noter mes gars, aucun n'aurait eu plus que cinq sur dix.

«Peut-être faudra-t-il recruterun défenseur central »

- La priorité va-t-elle toujours au recrutement d'un attaquant ?
- Oui. J'en attendais un avant le stage. Ça n'a pas été possible. Je rappelle qu'avec les départs de James Fanchone, de Traoré et de Cohade, ce sont 30 buts (le total inscrit la saison passée par le trio) qui nous font défaut. C'est beaucoup.

- Avez-vous trouvé la perle rare ?
- Un buteur doit nous rejoindre la semaine prochaine. C'est un Marocain. Ne me demandez pas comment il s'appelle, je l'ignore (il s'agit de Hamza Bourzouk, qui évoluait cette saison à  la JS El Massira, club marocain, selon la cellule recrutement qui a récupéré le dossier). Mais il m'a été vivement recommandé par un agent avec qui j'ai l'habitude de travailler. A l'époque où j'entraînais Neuchâtel et Zurich, il m'a proposé les services de trois attaquants . Je n'ai jamais été déçu. Maintenant, je reste très prudent. Je suis un peu comme Saint-Thomas. Attendons de voir le garçon à  l'oeuvre avant de nous prononcer. Il jouera le match amical de mercredi prochain (à  18h30 contre Colmar à  Eckbolsheim). Après, on avisera. Je mise beaucoup sur lui. "Léon" a aussi relancé James Fanchone, mais il n'a pas eu de réponse.

- Si ce joueur fait l'affaire, vous aurez rempli toutes les cases puisque le latéral Stéphane Pichot est arrivé avant le stage et que le milieu de terrain Rodrigo est attendu lundi...
- Non, pas forcément. Rodrigo n'a pas le même profil que Cohade, un joueur à  l'impact offensif important. Dans le rôle de meneur, je comptais sur mon petit Maradona, Manuel Bà¼hler (joueur à  l'essai qui appartient à  Yverdon). Depuis le début du stage, il veut très bien faire, trop bien... Même s'il a donné une balle de but contre Créteil, j'attendais plus de lui. Cette histoire de mollet mal soigné l'embête. Il jouera tout le match samedi (contre Evian-Thonon-Gaillard à  Amphion). Pour l'instant, il est en ballottage défavorable. Bien des choses dépendent aussi de Greg Paisley. Ça devait être mon leader défensif. Mais si son genou l'empêche de jouer deux matches sur trois, ça va être compliqué. Peut-être faudra-t-il recruter un défenseur central.

« Marcos doit me montrer autre chose. Si Gargorov est un vrai pro, qu'il me le prouve »

- Dans ces conditions, avez-vous déjà  une idée de votre équipe de base ?
- Je sais qui jouera au but, oui. Après (il réfléchit)... Franchement, non, il y a encore trop d'incertitudes. Certains joueurs doivent me montrer autre chose. Je pense en particulier à  Marcos, qui se déplace au ralenti sur le terrain. C'est affligeant. Ou encore à  Gargorov. Voilà  un international qui part en vacances blessé, a cinq semaines pour se soigner et revient dans le même état. Ça rime à  quoi ? Si c'est un vrai pro, qu'il me le prouve.

- Cet après-midi (hier), vous allez organiser votre première séance tactique. Quels sont vos grands principes de jeu ?
- J'en appelle à  l'intelligence. Je ne suis pas figé dans un schéma établi. Tout le monde sait que mon football est basé sur l'animation offensive. Chaque joueur, du défenseur central à  l'attaquant de pointe, doit être en mesure de marquer. A ce titre, ma référence reste une rencontre de Coupe UEFA avec le Xamax Neuchâtel que l'on avait disputée en Roumanie. Mon libero avait marqué, mon latéral, mon milieu et ma pointe aussi. On en prend aussi quatre, mais on se qualifie.

« Je ne suis pas non plus le messie »

De manière générale, à  un moment, dans le jeu, il doit y avoir une rupture : par exemple jouer sur la largeur du terrain, puis changer d'un coup de rythme pour donner la balle en profondeur, ce qui permettra de faire la différence. Mais parfois, il faut aussi savoir s'adapter et se contenter d'un 0-0.

- Qu'attendez-vous de votre deuxième match amical, samedi ?
- Que les joueurs commencent à  appliquer mes principes. Contre Créteil, je plaignais les attaquants, qui n'ont pas beaucoup vu le ballon. Pourtant, nous étions en supériorité numérique en milieu de terrain, à  trois contre deux. Mais ça ne s'est jamais ressenti dans le jeu. Il faut que chacun donne plus, et surtout de manière plus réfléchie.

- Pensez-vous toujours que l'objectif de la montée soit réaliste ?
- Bien sûr. Depuis le début du stage, les quelques supporteurs alsaciens qui sont venus nous voir me font passer le même message. Ils sont contents que les choses changent par rapport aux saisons passées, mais aussi conscients que mon équipe va au devant d'une saison très délicate. Il y a une telle attente du public... Je ne suis pas non plus le messie. Tout dépendra des deux-trois joueurs qui viendront nous renforcer. Quoi qu'il en soit, rien ne sera facile.

Propos recueillis par Sébastien Keller

Je dois avouer que c'est plutot agréable à  lire comme itw. Nettement plus que la soupe furlanesque.

[Keating]

C'est clair qu'il dit les choses franchement .... et il a l'air bien content que le staff et JMF aient acheté Marcos il y a 3mois