Gilbert Gress

[Stan]

Moi ça me fait rigoler. Au moins il a du gout dans ses références.

[fab]

Ah c'est sur.

Quand il va se rendre compte que lacour n'est pas Inesta et qu'il n'y a meme un pas un 1/4 de messi , d'henry ou d'etoo chez le meilleur joueur du rcs, il va peut etre avoir des references differentes

[raphou96]

Mouais, a un moment ou un autre, va falloir qu'il arrete de tout le temps parler du barça...

Il se prépare pour dans trois ans quand on sera contre eux en finale de LDC (ah non ca c'est juste dans football manager )

[Tenor]

Mouais, a un moment ou un autre, va falloir qu'il arrete de tout le temps parler du barça...

Attends encore un peu, et il nous parlera de Stuttgart pour changer

[télésupporteur]

ne vous inquiètez pas, il vous parlera bientôt de chateauroux

[fan_racing]

De Croix-de-Savoie pour commencer.

[Keating]

Première soufflante

Les oreilles de Mamadou Bah et d'Emil Gargorov, absents hier matin à  la reprise, ont sifflé. Gilbert Gress n'a que peu apprécié le retard des internationaux. « On m'a dit que Gargorov avait des problèmes de correspondance, s'étonne l'entraîneur. C'est sûr qu'après cinq semaines de vacances, on peut louper son avion. L'an prochain, il faudra lui en accorder six pour qu'il soit là  en temps et en heure. Franchement, ce n'est pas digne d'un pro. » Il est peu de dire que Gilbert Gress n'a pas goûté au retard de son international bulgare, finalement arrivé à  Strasbourg dans l'après-midi. Le meneur de jeu, qui a semble-t-il manifesté des velléités de départ, a certainement entendu parler du pays. Le cas de Mamadou Bah a encore plus agacé le technicien. « Je n'ai pas eu de nouvelles, poursuit-il. Je ne peux pas vous dire quand il reviendra. Maintenant, ce n'est pas non plus entièrement de sa faute, puisqu'on lui a accordé dix jours de repos supplémentaires. Je ne comprends pas pourquoi. » Le jeune Guinéen, retenu en sélection pour les éliminatoires de la CAN, serait aussi tenté de changer d'air. « Ah bon, il veut partir, mais pour aller où ?, s'interroge Gress. C'est le problème avec les joueurs d'aujourd'hui. Dès qu'ils marquent un but, ils veulent partir. Tout ce que je sais, c'est qu'il devait être là  aujourd'hui (ce matin) et qu'il n'est pas venu. » Parmi les internationaux, seul Yassine Bezzaz s'est vu accorder deux jours de rab. L'Algérien a été autorisé à  rallier Strasbourg demain. Quant à  Othon, en lice courant juin au Tournoi de Toulon, il était à  pied d'oeuvre hier matin.

Le 1er acte de Gilles ... Dégouter nos bons joueurs qui hésitaient à  rester ...
Sur le fond, je suis d'accord avec ses propos, mais s'il manque de tact ... On a tous vu qu'Emil était tout sauf un tire-au-flanc, à  l'entrainement ou en match ... Ca me ferait bien chier que dans 2-3 semaines, Gargorov se casse pour 3 fois rien parce que le coach l'aura dégouté du foot à  Strasbourg ...

Gress, acte III, scène 1

Hier matin, les Strasbourgeois ont repris le chemin de l'entraînement. Un mois, jour pour jour, après la désillusion vécue lors de l'ultime journée de Ligue 2, les Bleus ont fait connaissance avec leur nouveau patron, le mythique Gilbert Gress. Récit d'une journée particulière.

Certes, la cadence n'est pas aussi ensorcelante et langoureuse que dans Initials BB, le tube incandescent que Serge Gainsbourg psalmodiait en pleine période yéyé. L'image est moins affriolante, évidemment. Floquées en blanc sur le pantalon de survêtement noir, les initiales GG renvoient pourtant elles aussi à  une part de mythe, en version alsacienne et mode ballon rond.

La vitalité primesautière d'un jeune premier

Gilbert Gress, donc, a revêtu hier matin son costume de scène strasbourgeois. Celui qu'il avait raccroché voilà  quinze ans, un soir de printemps, du côté de l'Abbé-Deschamps. C'est dans la forêt du Neuhof, devant la borne du sentier botanique du Krittermattepfad, que l'homme à  la chevelure blanche a renoué le fil de son histoire d'amour - et de répulsion - avec le Racing, en entamant le troisième et a priori dernier acte d'une pièce à  rebondissements. A 67 ans, Gress n'a peut-être plus les jambes pour aller gambader dans les bois avec les vingt jeunots rassemblés à  l'heure de la reprise de l'entraînement, un mois exactement après le cruel dénouement de Montpellier. Question motivation et détermination, l'entraîneur des champions de France 1979 affiche en revanche la vitalité primesautière d'un jeune premier. « Ce n'est pas mon premier poste d'entraîneur, et peut-être pas le dernier», répond-il malicieusement quand il s'agit de savoir si sa rentrée des classes a été abordée avec un peu d'appréhension. En compagnie de Pascal Janin, son adjoint, et d'Alex Vencel, le coach des gardiens, Gress attend patiemment que sa troupe en termine avec cette première boucle de mise en jambes. « Dans le temps, quand les joueurs avaient l'âge de nos enfants, on pouvait encore courir avec eux», s'amuse Janin. Gress répond par un sourire poli. Entre les trois membres du staff, les discussions sont feutrées, le vouvoiement est d'ailleurs de mise. Au retour des joggeurs, le technicien en chef prend un peu de recul et observe les siens, laissant le soin à  son adjoint d'orchestrer les étirements. « Laissez-moi quelques jours avant de vous parlez de ce groupe, précise-t-il. Il faut d'abord que je fasse connaissance. » Plus tôt dans la matinée, à  9h30 pour être précis, le nouvel homme fort du Racing avait été introduit dans les vestiaires par l'ancien et le nouveau président, en l'occurrence Philippe Ginestet et Léonard Specht.

« J'ai rappelé aux joueurs l'incroyable chance qu'ils ont d'exercer le plus beau métier du monde, dit ce dernier. J'attends d'eux qu'ils se livrent à  200%. Puis je leur ai expliqué pourquoi on a choisi Gilbert Gress : c'est un homme de caractère, ce qui manquait un peu au Racing ces derniers temps. Il prône aussi un jeu collectif et offensif. Le passage de témoin s'est bien passé. »

L'anecdote de la casquette à  l'envers

Une petite vingtaine d'inconditionnels s'était dépêchée à  la Meinau. Seule une poignée a suivi le mouvement dans la forêt du Neuhof. « Je ne m'attendais pas à  voir la foule des grands jours, précise Gress. Ceux qui me connaissent savent qu'il n'y a rien à  voir les premiers jours. » Face aux caméras et aux micros, l'ex-sélectionneur suisse a en tout cas méticuleusement préparé son affaire. En boucle, il répète quelques formules qui font mouche. « Ceux qui sont dans le ventre mou d'un championnat n'exercent pas le même métier que ceux qui jouent le titre », a-t-il asséné en guise d'introduction dans les vestiaires. Et d'ajouter, comme un leitmotiv un brin sibyllin : « L'essentiel n'est pas de beaucoup travailler, mais de bien s'entraîner. » Gress a aussi rappelé l'importance de cette avant-saison : « Cela fait trente ans que je le dis, tout se joue dans cette période-là . La préparation physique et les transferts sont des éléments déterminants. En se loupant sur l'un des deux points, cela devient très compliqué. En échouant sur les deux, la mission devient impossible. » En ce qui concerne les renforts, aucune révélation fracassante n'a filtré. « On veut éviter de faire des erreurs, on prend quelques précautions, poursuit-il. Avançons de manière très intelligente et très pro. » Dans la bouche de «Schilles», le cas Paisley devient assez caustique. A l'impossible, nul n'est tenu, selon lui: «Il ne s'adapte pas à  la deuxième division? C'est du pipeau. Je me souviens d'un match à  la Meinau entre le Racing et Bordeaux (en 1991/92). Il y avait trois futurs champions du monde sur le terrain: Leboeuf chez nous, Lizarazu et Dugarry chez eux. J'ai cru comprendre que Paisley était un bon joueur. A lui de le montrer.» Direct, concis, précis, son discours est aussi jalonné de quelques références gentiment surannées. Gress invoque ainsi le général de Gaulle pour expliquer que « personne ne fait l'unanimité. » Il cite Max Merkel, entraîneur autrichien décédé voilà  trois ans, pour étayer une anecdote, rappelle que le « grand Uwe Stielike n'a jamais été une seule fois en retard à  l'entraînement » et prend l'exemple des « 85 ans de Charles Aznavour » pour expliquer que ses 67 printemps ne constituent aucun souci. « Il n'y a qu'en France où l'âge semble poser problème », tranche-t-il fermement. Aux oreilles des Damour, Weber, Othon et autres gamins qui flirtent avec les 20 ans, tous ces noms ne doivent pas évoquer grand-chose. Qu'importe.
Au sortir de la première matinée d'entraînement, ils sont un peu intimidés de travailler sous les ordres d'un « coach mythique. » « Quand M. Gress dit que ce n'est pas en venant avec une casquette à  l'envers qu'on va monter en première division, il a raison, assure Loïc Damour. Je comprends la métaphore. Il me rappelle M. Mérelle, mon éducateur à  l'INF Clairefontaine. »

« Soit tu es bon, soit tu es mauvais, peu importe l'âge »

Histoire de ne pas passer pour un indécrottable rétrograde, Gilbert Gress s'empresse de lisser le tableau. « Le respect, de manière réciproque, c'est la base, dit-il. L'histoire de la casquette, c'est un détail. Un détail qui participe à  l'essentiel. Maintenant, si le gamin me met trois buts... Pour moi, il n'y a pas de différence entre les jeunes et les moins jeunes. Soit tu es bon, soit tu es mauvais, peu importe l'âge. » Il est peut-être moins sexy que la Brigitte Bardot des années 1960, le GG cru 2009 n'en reste pas moins un sacré phénomène. Les Racingmen, qu'ils portent la casquette ou non, devraient rapidement s'en rendre compte.

[baskath]

Mouais...
Je suis complètement d'accord avec ton commentaire sur Gargorov et Bah.

[argueti]

Pas moi !

Si toi, le premier jour de ton nouveau boulot tu débarques avec une casquette et en retard tu passes pour quoi ?

Faut arrêter de les plaindre ... Si Gargo n'a plus la tête à  sa Strasbourg, perso il me manquera pas avec ses blessures à  répétition. Et puis au moins il pourrait partir pour quelque chose, vu qu'il est en fin de contrat en 2010

[silex57]

Moi j'adhère parfaitement aux discours de Gress. Si Gargorov se barre parce que c'est trop dur d'arriver à  l'heure et bien tant pis pour lui.

Si tu laisses passer certaines choses parce que tu as peur que le mec se barre c'est la porte ouverte à  tous les excès. Par contre ça ne doit pas empêcher une certaine souplesse qui à  priori existe au vu de la dérogation accordée à  Bezzaz.