Gilbert Gress

[Keating]

Je partage cet avis sur Europefoot, depuis l'arrivée d'Alexandre Delperier qui est insupportable et l'un des pires animateurs, le niveau a bien baissé ... Malheureusement, l'audience a monté La qualité ne paie hélas pas ...

[argueti]

« Sans le foot, je ne vis pas »

À 67 ans, celui qui a accepté de se lancer un nouveau défi au RCS confie son addiction toujours intacte au ballon rond. Lundi, il abordera le 3 e volet de sa carrière d'entraîneur à  Strasbourg. Avec, dit-il, une grosse pression.

Le plus étonnant dans le retour de Gilbert Gress au Racing, validé la semaine dernière, n'est pas tant que les dirigeants strasbourgeois aient choisi un technicien de 67 ans, mais que ce dernier ait toujours la flamme, à  un âge où tant d'autres préfèrent aller taquiner le goujon. De sa (semi) retraite, le nouvel entraîneur du RCS est sorti sans hésiter. Parti depuis mercredi en Suisse pour des circonstances douloureuses, le champion de France 1979 rentre ce dimanche à  Strasbourg. Dès lundi, il attaque une saison qu'il sait difficile. Mais la difficulté ne l'a jamais rebuté.

Gilbert Gress, êtes-vous impatient de prendre le pouls de votre équipe ?

J'avoue que je ne connais pas trop bien l'effectif. Pour apprendre à  le connaître, il faut un contact direct avec les joueurs. On verra ça dès lundi. Trois joueurs importants sont partis : Renaud Cohade (transféré à  Valenciennes), James Fanchone (libre) et Kandia Traoré (de retour à  Sochaux après son prêt). À mes yeux, il y a trois postes principaux à  pourvoir : latéral droit, milieu défensif et attaquant. Mais si nous pouvons trouver un bon joueur ailleurs, nous ne nous en priverons pas. Pour l'instant, notre point faible, c'est surtout le poste de latéral droit.

Justement, l'arrivée de l'ancien Sochalien Stéphane Pichot semble imminente…

J'ai souvenir de lui quand j'entraînais Metz. Nous avions joué contre Lille et il m'avait plu. Tous les gens qui le connaissent bien n'en pensent que du bien.

« 25 joueurs, c'est trop pour la L 2 »

Jean-Alain Fanchone est courtisé et le club a besoin d'argent. Son départ pourrait vous pénaliser…

Je ne veux pas m'étendre sur ce qui pourrait arriver ou pas. Pour l'instant, nous n'en savons rien. Ce que je peux dire, c'est que nous avons déjà  mené des réflexions pour faire face à  un tel cas de figure.

Le club compte 25 professionnels sous contrat. Les emmènerez-vous tous en stage à  Amphion-les-Bains le 2 juillet ?

A priori, oui. Sauf Eugène Ekobo et Ali Mathlouthi qui sont en instance de départ (Ndlr : pour Clermont et Arles). Et ceux qui, éventuellement, me feront part de leur envie de partir. J'ai besoin de garçons 100 % concernés. De toute façon, 25 joueurs, à  mes yeux, c'est trop pour la L 2.

Demanderez-vous à  certains de trouver un club ?

Non, pas pour l'instant. Je vais être très prudent et observer avant de me prononcer. En 1977, j'avais dit à  Joël Tanter que je ne comptais pas sur lui. Il m'a dit qu'il voulait rester et me prouver que j'avais tort. Heureusement qu'il est resté. Sans lui, nous n'aurions jamais été champions de France. Lui non plus. Un titre, c'est un travail collectif. À l'époque, les dirigeants m'ont suivi à  100 %. Je ne leur rendrai jamais assez hommage pour ça.

« Revenir en 2009, ce n'est pas un cadeau »

Vous parliez recrutement. Compte tenu des faibles moyens du Racing, n'allez-vous pas devoir vous armer de patience ?

Je suis déjà  venu deux fois comme coach au Racing. Les deux fois, les caisses étaient vides. Pareil à  Neuchâtel où nous avons dû une année laisser partir nos trois meilleurs joueurs, dont Jean-Marc Guillou et Lucien Favre. Nous n'en avons pas moins joué un quart de finale de Coupe UEFA contre Hambourg, futur vainqueur de la Coupe d'Europe des Clubs Champions. À chaque fois, les finances limitées ne nous ont pas empêchés de recruter de bons joueurs. Mais j'admets que les temps ont changé, que l'arrêt Bosman a fait son Å“uvre et que les tarifs pratiqués aujourd'hui n'ont plus aucune mesure avec ceux de mon époque.

On sait que la question de l'âge vous agace. Mais à  67 ans, qu'est-ce qui vous fait encore courir quand tant d'autres préfèrent ralentir ?

Je ne vis pas le football comme un travail, mais une passion. Si j'allais pointer de 8 h à  midi et de 14 à  18 h, ce serait sans doute différent. Cette question est bien typiquement française et me fait sourire. En Suisse ou en Allemagne, personne ne la poserait. Je ne suis pas là  pour ma gloire personnelle. Je ne l'ai jamais été. J'ai toujours cherché à  donner du bonheur aux gens et de l'ambition à  ce club. Parce qu'entre nous, revenir en 2009, alors que mon retour a été beaucoup moins préparé qu'en 1977 ou 1991, ce n'est pas un cadeau. Ça s'est fait un peu dans la précipitation.

On a l'impression que sans le foot, vous ne vivez pas…

C'est ce que dit ma femme. C'est sans doute vrai.

Doutiez-vous de revenir un jour au Racing avant que Léonard Specht ne fasse appel à  vous ?

Je n'étais pas dans cette attente. J'attendais surtout un challenge qu'un président de l'envergure d'un Gilbert Facchinetti (son ex-président à  Neuchâtel), un Jacky Kientz ou un Alain Léopold (ses deux présidents à  Strasbourg) me confierait.

« L'attente est plus forte qu'en 1977 ou 1991 »

N'avez-vous pas peur d'écorner votre image de « mythe » ?

Le risque existe. L'autre jour, une télé suisse est venue faire un reportage sur moi. Nous sommes allés près de la cathédrale. L'attente du public est énorme. En 1977 ou en 1991, elle n'était pas aussi forte. Des gens qui ne venaient plus au stade se réabonnent. Nous ne pouvons pas décevoir tous ces supporters. Beaucoup me disent qu'avec moi, ça va marcher. Ce n'est pas aussi simple. Depuis bientôt 30 ans, le Racing n'a pas fait mieux que 8 e (en 1983-1984 et 1992-1993). C'est minable.

Vous visez la remontée. Est-ce votre dernier challenge ?

Strasbourg est la capitale de l'Europe et doit figurer en Ligue 1. Mais entre les actes et les paroles, seuls les actes comptent. Quant à  savoir si c'est mon dernier grand challenge, je l'ignore. Ce que je sais, c'est que l'attente est si forte que nous devons gagner des matches. J'en suis pleinement conscient. Ça me met une pression supplémentaire. Mais la pression, j'ai toujours vécu avec.

Recueilli par Stéphane Godin

[Keating]

25 joueurs, pour la L2 c'est trop ....

Ah bon ... Ben si on se tape de nouveau 10absents par moment, comme les dernières saisons, on verra si 25 c'est trop ...

[raphou96]

Oui mais dès qu'il y avait un ou deux absents on était à  la rue, donc les supplémentaires servaient a rien. Autant faire jouer les jeunes a ce moment là .
Il a raison, le racing n'a pas les moyens d'entretenir tous ces joueurs pour qu'ils ne fassent rien au final. Vaut mieux en avoir moins mais de qualité avec l'envie et tout autant payé.

[télésupporteur]

si on enlève tous les jeuens auxquels le racing a fait signer un contrat pro pour ne pas se les faire chiper, il n'y a plus grand monde
alors, ne parlons pas du nombre de contrat pro, mais du nombre de joueurs susceptibles d'être titulaire en L2

[Stan]

Pour moi 25 pros c'est largement suffisant. C'est limite trop même.

Ca va, on a assez donné depuis quelques années à  trainer 15 contrats pour des mecs qui ont le niveau CFA.

[Keating]

20 joueurs peuvent suffire effectivement s'ils ont tous le niveau ... On est loin d'en être sûr pour l'instant ...

[urotsukidogi]

En tous cas comme Lolo je suis assez surpris de la non présence de Gress à  Strasbourg depuis sa nomination, il a l'air de rester pas mal en Suisse pour le moment, c'est pas comme ça qu'il va se mettre au boulot pour le club. J'espère au moins qu'il a visionné des vidéos de matchs.

[lolo]

Nan, nan, c'est normal, t'inquiète...

[FM17]

Gress ne connait pas l effectif....normal qu il attende les premiers entrainements pour se faire une opinion et savoir avec quels joueurs il voudra travailler...
Y a qu à  Strasbourg pour se prendre la tête avec de telles banalités...