[08/09] 38ème J: Montpellier / Strasbourg : 2-1

[fan_racing]

Je me demande quelle prime Ginestet a promis en cas de montée. Après la pitoyable défaite contre Sedan, il avait promis une prime si les quatre matchs d'après étaient des succès. Les joueurs ne se sont pas faits prier pour les gagner ...

[FM17]

je me suis réveillé ce matin en m imaginant que le Racing ne remontait pas... là , ca va mieux après 3 cafés....Lens, ne jouant plus, on va même être champion de L2...

[FM17]

Après reflexion, j ai pronostiqué un vieux 0-0 facon RFA-Autriche pour les plus anciens...Je sens bien Amiens ouvrir le score à  Boulogne...et là , rideau à  la Mosson !

[argueti]

Y'a de la joie

Les Strasbourgeois sont incroyablement décontractés et confiants, à  quelques heures de leur déplacement couperet à  Montpellier. Le sourire aux lèvres, ils parlent tous de leur envie d'aller gagner à  la Mosson. Rien que ça.

Il flotte comme un air de colonie de vacances sur la Meinau. Alors que les hommes de Jean-Marc Furlan ont investi la pelouse d'honneur, hier matin pour la séance d'entraînement, les cris de gamins, venus en équipe d'Holtzwihr, égayent les travées du stade.

«Il y a de la pression, mais de la bonne pression»

Sur le pré, Cohade et les siens testent leur adresse devant le but. Le milieu de terrain, seul Strasbourgeois à  avoir été récompensé par ses pairs lors des trophées UNFP - il figure dans l'équipe-type de L 2 - râle gentiment. « Eh ! je n'arrive pas à  me concentrer avec tout ce bruit », rigole-t-il. Plus loin, Grégory Paisley s'essaye à  de longues transversales à  l'adresse de... François Furlan, le grand fils du coach rentré des Etats-Unis et invité à  partager la séance avec les pros. Le geste est précis, la gêne au genou oubliée. L'ex-capitaine tiendra sa place à  Montpellier. La seule contrariété vient d'Harlington Shereni. Le Zimbabwéen, éloigné des terrains depuis la victoire contre Amiens (2-1) le 8 mai, devait précipiter son retour, quitte à  serrer les dents. « Il a toujours une douleur aux ischio-jambiers, il n'est pas opérationnel », déplore Furlan père, déjà  enquiquiné par l'absence de Gargorov. Le forfait de Shereni contrebalance en tout cas celui de Xavier Collin, seul joueur majeur de Montpellier contraint à  renoncer. Alpagués par les bambins en quête d'un autographe, les Strasbourgeois quittent un à  un la pelouse dans la bonne humeur. Guillaume Lacour, qui a ppris part aux deux dernières montées du Racing (2002 et 2007), n'a désormais plus qu'une hâte : « Celle d'y être. C'est un match palpitant. Il y a de la pression, mais de la bonne pression. » Pierre Ducrocq, lui, aborde le choc « sans crainte, mais avec beaucoup d'appétit. » L'ex-Parisien va à  l'essentiel. « Des hypothèses, il n'y en a que deux : soit on monte, soit on ne monte pas, dit-il. Pour être tranquille, on part dans l'idée de gagner. Vous pouvez le constater. Il n'y a pas d'appréhension, que de l'envie. » Plus tard, dans les salons de la Meinau, Jean-Marc Furlan apparaît extrêmement décontracté pour son dernier point presse de la saison, peut-être le dernier tout court à  Strasbourg. « Le dernier en Ligue 2, je l'espère », sourit le Girondin. Persuadé que ses hommes sont capables de relever le défi dans une Mosson à  guichets fermés, «à  condition de marquer, parce que mes joueurs me surprendraient beaucoup s'ils ne prenaient pas de but», le coach refuse d'en faire une affaire personnelle. «Il n'est pas question de revanche, assure-t-il. Si on monte, il y aura juste énormément de fierté.» Mais comme Furlan reste Furlan en toutes circonstances, il ne peut s'empêcher de relever un détail croustillant. «L'an dernier à  pareille époque, on jouait à  Marseille (4-3) et cela n'intéressait personne, dit-il. Hormis une quarantaine d'UB 90, personne n'avait fait le déplacement. Pas même les dirigeants, à  une exception près. Là , ils sont nombreux à  vouloir aller à  Montpellier. Très nombreux. C'est un beau clin d'oeil.» Il est dit que le coach et son groupe vivront ou mourront à  Montpellier. Avec leurs convictions, que cela se termine dans l'allégresse ou bascule dans l'affliction. Pour l'heure, y'a de la joie et du soleil dans les ruelles...

Cinq de chute, un ultime espoir

Sur le terrain des équipes de tête en L 2, le Racing a jusque-là  fait pâle figure. Il a subi cinq défaites en autant de sorties, pris treize buts et n'en a inscrit que trois, dont un « auto-goal ». Vendredi, il va falloir que ça change, sous peine de subir une cruelle déconvenue.

De prime abord, le constat n'a rien de réjouissant. Il se révèle même franchement inquiétant. Un candidat à  la montée qui n'a pas pris le moindre point sur les pelouses de ses rivaux les plus sérieux peut-il raisonnablement envisager de prendre l'ascenseur vers l'élite ?
L'exemple du Racing prouve que l'on peut répondre par l'affirmative. En dépit des cinq défaites (lire encadré), souvent lourdes, jamais illogiques, les Bleus peuvent rejoindre l'étage supérieur sans état d'âme. En poussant plus loin la démonstration, jusqu'à  l'absurde, la montée pourrait même être validée en cas d'un sixième revers à  Montpellier si, dans le même temps, Boulogne ne s'impose pas aux dépens d'Amiens. Il serait toutefois présomptueux et, pour tout dire, extrêmement dangereux de s'en remettre à  un exploit des Picards en terre pas-de-calaisienne. Au moment de fouler la pelouse de la Mosson, les hommes de Furlan auront leur destin entre leurs pieds. Encore faut-il le garder jusqu'au coup de sifflet final. L'affaire s'annonce certes compliquée, mais les Strasbourgeois refusent de dramatiser. « C'est vrai, on n'a jamais gagné chez un gros, mais si l'on y regarde d'un peu plus près, le bilan n'est pas si négatif, assure Furlan. Depuis le mois de janvier, on doit être la troisième équipe à  l'extérieur (la deuxième ex aequo avec Lens et Sedan, quatre victoires, deux nuls, quatre défaites, ndlr). Et puis, ce vendredi, ce n'est pas d'une victoire dont nous avons besoin, mais du point du nul. » « On a quand même fait des matches très solides loin de la Meinau, renchérit Stéphane Cassard. Sur les trois dernières défaites, à  Lens, Tours et Boulogne, on n'était jamais dos au mur. Mais à  chaque fois qu'il y avait une obligation de résultat, on a répondu présent. La victoire à  Châteauroux (0-1), très importante, celles de Troyes et de Guingamp (1-2) ou encore le nul de Vannes (2-2) le prouvent. »

« L'attentisme ne paye pas »

Les plus pessimistes pourront toujours arguer que l'adversité n'avait rien d'insurmontable dans les cas cités par le gardien strasbourgeois. Il n'empêche. Le Racing peut, quand il le veut, se faire violence en dehors de la Meinau. « Il n'y a pas de secret, poursuit Furlan. A chaque fois qu'on est performant offensivement, les résultats sont au rendez-vous. Cela répond au profil de mon équipe, qui aime jouer, attaquer. J'aurais voulu la voir partir à  l'assaut à  Boulogne. Elle n'a pas su le faire. On est bon quand on est audacieux. L'attentisme ne paye pas. » Aux dires du coach, le « morphotype » du Racing ne permettrait donc pas de la jouer vendredi "à  l'ancienne", dans une version ultra-défensive où dix bonshommes campent en défense, ouvrent la boîte à  gifles et dégagent sans le moindre scrupule le ballon par-delà  les tribunes.

« Montpellier sous pression »

Le salut des Bleus passera donc par le jeu. Celui-là  même qu'ils ne sont jamais parvenus à  imposer, ni même à  développer, si ce n'est à  travers de très courtes séquences, sur le pré des autres gros bras du championnat. « Je pense que Montpellier sera sous pression, indique Cassard. Eux, ils sont obligés de gagner. L'attente est immense, ça peut les inhiber. » D'autant que la troupe de Rolland Courbis n'a, jusque-là , pas encore battu le moindre concurrent direct à  domicile. Si ce n'est Angers (7e), déjà  hors du coup lors de son passage à  la Mosson au début du mois. Comme quoi...

A chacun ses soucis

A l'extérieur, le bilan du Racing contre les équipes du Top-7 se résume à  une suite de revers :
3-0 à  Angers, 10e journée
3-2 à  Metz, 17e journée, doublé de Rudy Carlier
4-1 à  Lens, 31e journée, but contre son camp de Jemaâ
2-0 à  Tours, 32e journée
1-0 à  Boulogne, 36e journée

A domicile, le bilan de Montpellier aux dépens des mêmes rivaux se décompose en deux défaites et autant de nuls pour une victoire :
0-0 contre Boulogne, 3e journée
1-2 contre Metz, 5e journée
1-1 contre Tours, 19e journée
0-1 contre Lens, 32e journée
1-0 contre Angers, 34e journée

Sébastien Keller

[argueti]

Shereni définitivement absent

Shereni définitivement absent. Jean-Marc Furlan espérait récupérer son milieu de terrain défensif pour le déplacement à  Montpellier, mais Harlington Shereni s'est de nouveau blessé hier lors d'un toro. « Il a ressenti une nouvelle blessure aux ischio-jambiers », a précisé le coach du Racing. « Les médecins avaient dit que pour envisager sa participation, il fallait qu'il ne ressente rien du tout aujourd'hui (hier). C'était trop court pour qu'il récupère. C'est contrariant de devoir se passer de lui ». Franck Dja Djedje est lui aussi blessé (au tendon rotulien), mais pourrait faire partie du groupe des 18 au contraire de Kébé (tendinite du genou).

Les supporters en nombre. On sait déjà  que Montpellier - Strasbourg se jouera à  guichets fermés (32 000 places). Le club héraultais a réservé aux supporters alsaciens 2000 billets qui ont tous trouvé preneur : sept cars sont déjà  prévus pour le déplacement le plus important de l'année, sans compter ceux qui iront dans le Sud par leurs propres moyens.

[Maneo]

Lourde défaite du racing 3-0 et on ne montera pas ...

[télésupporteur]

il y a une rubrique spéciale pour les résultats de l'équipe qui joue en CFA

[silex57]

Lourde défaite du racing 3-0 et on ne montera pas ...

Si Boulogne gagne ....

[argueti]

Perso, je compte pas sur Amiens pour y ramener qqch ...

[Jeter]

pas sur, ils vont devoir se battre pour ne pas perdre,

ils peuvent se retrouver dans la charrette , a la fin de la soiree