[08/09] 37ème J: Strasbourg / Reims : 3-2

[Manu]

Vivement la saison prochaine que vous arriviez à  parler d'autres joueurs hein !

[FM17]

Cohade ne sera plus là , c est une certitude...

[FM17]

je viens de mettre une bouteille de Champagne au frais pour demain soir...au cas où le Racing serait enfin officiellement en L1...
Sur le site de Reims, certains proposent d envoyer les -18 ans, d autres de laisser filer le match...Certains affirment même que les joueurs rémoins en ont parlé entre eux...je vais peut être aussi changer mon prono...En tout cas, Reims a l air d être complètement démobilisé...

[Roswell Man]

J'ai pronostiqué une victoire 37-0... 20 buts de Fanchone, 10 de Traoré, 5 de Marcos, 1 de Djedje et 1 de l'arbitre

[Manu]

méfiance Furlan est capable de marquer contre son camp....

[FM17]

j ai mis 4-0 (TraoréX2, Cohade, Marcos)

[FM17]

RC Strasbourg - Stade Reims
1 X 2
Pronostic: RC Strasbourg 1.50
Mise par pari 138
207 EUR

je viens de gagner 138€ avec un match norvégien...(4-4 pour le moment)...je remets tous mes gains sur une victoire du Racing...impossible de ne pas gagner contre Reims...

[argueti]

Racing: le groupe

Jean-Marc Furlan a communiqué un groupe de dix-sept joueurs pour le dernier match de la saison à  la Meinau, ce vendredi soir (20h30) face à  Reims. L'Entraîneur Général récupère Steven Pelé, qui a purgé sa suspension. En revanche, Emil Gargorov et Harlington Shereni sont toujours absents.

Le groupe:
Cassard, Gurtner;
Ducrocq, J-A. Fanchone, Paisley, S. Pelé, Szelesi;
Bah, Bezzaz, Cohade, Lacour;
Dja Djedje, J. Fanchone, Ledy, Marcos, Rômulo, K. Traoré.

Les absents: Gargorov (ischio-jambiers), Shereni (ischio-jambiers), B. Kébé (cuisse), Gueye (sélection), Damour (sélection), N'Djama (cuisse), Correia (genou), Barrabes, Bergueira, Ekwe Ebélé, Klein, Othon, Schneider (choix entraîneur).

[FM17]

Victoire impérative ce soir (ne pas négliger le goal average le cas échéant...).

[fab]

En 2002 et 2007, le RCS avait assuré sa remontée en Ligue 1 lors de la 37 e journée. Bis repetita ce soir (20 h 30) à  la Meinau contre un Stade de Reims qui a déjà  un pied et demi en National ?

L'histoire ne repasse jamais les plats, dit l'adage. Et si le Racing se mettait en tête de le démentir ce soir à  la Meinau contre Reims ? Pour la 3 e fois en sept ans, le RCS aura l'occasion en soirée d'assurer sa remontée en L 1 lors de la 37 e et avant-dernière journée. À l'évocation de ce possible balbutiement de la petite histoire du foot, Jean-Marc Furlan a, avant-hier lors de son traditionnel point-presse, croisé instantanément les doigts.
Une Meinau pleine comme un Å“uf ou presque en fera sans doute de même dès 20 h 30. Avec une différence notable toutefois : en 2002 et 2007, l'accession du RCS ne dépendait que de lui (1). Là , non seulement il va devoir battre un Stade de Reims à  qui le retrait de trois points infligé avant-hier a mis un vilain coup sur la tête, mais il va en plus falloir que ses trois poursuivants, Metz (à  Ajaccio), Tours (contre Montpellier) et Boulogne (à  Lens), ne l'emportent pas. Pas impensable. Mais avec des si, on mettrait quelques rivaux en bouteille…
Ce soir, les Racingmen vont d'abord devoir y mettre le club de Champagne. Donc, faire oublier la piètre prestation de lundi à  Boulogne (0-1). Dès le lendemain de cet échec logique, Jean-Marc Furlan s'est évertué à  remonter le moral de ses troupes. « Les gars étaient tellement déçus qu'ils m'ont dit ne pas s'être endormis avant 4 h. Je leur ai répondu que leur abattement était beaucoup trop important au regard de la saison qu'ils avaient accomplie, que s'ils en étaient là  où ils en sont, c'est qu'ils étaient allés le chercher. Ils ont gagné le droit de jouer l'accession. Je leur ai aussi dit qu'ils devaient concrétiser. Pour eux d'abord, pour le club et les supporters ensuite. »

« Mon boulot, c'est de relativiser l'enjeu »

Le technicien bas-rhinois s'est même efforcé de positiver l'échec boulonnais. « Si nous avions fait un nul là -bas, cela nous aurait-il dispensé de battre Reims ? », les a-t-il encore interrogés. « La réponse est évidemment non. Au moins ne risquons-nous pas d'accueillir les Rémois avec la banane. Pour nous, il y a deux dangers principaux : la condition physique et le risque d'être tétanisé par l'enjeu. Avec Lens, nous sommes l'équipe qui a enchaîné le plus de matches le lundi et le vendredi. Il n'y a aucune équité là -dedans. Alors, nous nous sommes efforcés de bien récupérer. Et j'ai aussi tout fait pour que les gars relativisent l'enjeu. C'est mon boulot. »
Furlan a ainsi fait la chasse à  ce qu'il appelle « les pensées parasites. » Il a invité ses joueurs à  ne se concentrer que sur leur production, pas sur les éventuelles conséquences de ce pénultième acte : « Songer à  ce qui va se passer dans les autres stades serait dangereux. Nous devons nous occuper de nos affaires. Pour gagner un match, le meilleur moyen est de ne penser ni à  l'avant, ni à  l'après. Si tu te promènes dans les couloirs du temps, tu n'es plus acteur, mais spectateur et témoin. Or, un acteur est dans l'action. C'est ce qui fait la force d'un sportif de haut niveau. »
À défaut de se promener dans les couloirs du temps, le Racing peut espérer les remonter en soirée. De deux ou sept ans. Pour que cet épisode 37 de la saga 2008-2009 soit celui d'une grisante poussée de fièvre à  la Meinau.

Stéphane Godin