[08/09] 36ème J: Boulogne / Strasbourg : 1-0

[Seb T.]

Pas de Shereni, pas de Pelé, pas de Gargorov, un nul face à  Boulogne sera déjà  un exploit...

Franchement, avec un Marcos en soutien de Traoré, mieux vaut espérer que Fanchone ne soit pas muselé pour espérer produire un peu de jeu...

[supppourtjs]

Source SO :
17-05-2009
Racing: le groupe


Jean-Marc Furlan a communiqué un groupe de dix-sept joueurs pour le déplacement à  Boulogne, ce lundis oir (20h30). L'Entraîneur Général du Racing est privé de Shereni et Gargorov, blessés lors d'un entraînement cette semaine. Steven Pelé, lui, purge sa suspension. En revanche, retour dans le groupe de Yassine Bezzaz, Marcos et Quentin Othon.

Le groupe:
Cassard, Gurtner;
Ducrocq, J-A. Fanchone, Paisley, Szelesi;
Bah, Bezzaz, Cohade, Lacour, Othon;
Dja Djedje, J. Fanchone, Ledy, Marcos, K. Traoré, Zenke.

Les absents: S. Pelé (suspension), Gargorov (ischio-jambiers), Shereni (ischio-jambiers), B. Kébé (cuisse), Gueye (sélection), Damour (sélection), N'Djama (cuisse), Correia (genou), Barrabes, Bergueira, Ekwe Ebélé, Klein, Rômulo, Schneider (choix entraîneur).

[argueti]

Boulogne, terre d'humilité

Après s'être péniblement maintenu la saison passée pour son retour en Ligue 2, Boulogne a tutoyé les sommets cette année, avant que deux défaites d'affilée ne l'éloignent du podium. Lundi (20 h 30) au stade de la Libération, elle abattra sa dernière carte face au Racing.

Ils sont quatre, pas plus, ce vendredi matin au centre sportif de la Waroquerie à  Saint-Martin-Boulogne, à  observer l'entraînement des hommes de Philippe Montanier. Quatre fidèles venus comme tous les jours ou presque soutenir les Boulonnais, dans une ambiance sans chichis. À l'issue de la séance, les joueurs passent sans exception saluer les supporters mousquetaires. Même s'ils ne sont pas tous du cru, Yohan Lachor, Pas-de-Calaisien pur jus, et les siens sont imprégnés de l'esprit ch'ti. Il y a un an, l'US Boulogne Côte d'Opale, promue en L 2, avait sauvé sa peau en battant Niort à  l'ultime seconde du temps additionnel de la dernière journée (1-0, but de Perrinelle à  la 94 e). Douze mois plus tard, l'USBCO est, à  trois matches de la fin, toujours en course pour l'accession. Un exploit, même si ses deux derniers résultats (défaites à  domicile 0-1 contre Ajaccio, puis 3-1 à  Tours) ne lui laissent plus guère de marge de manÅ“uvre. L'homme par qui le miracle est arrivé s'appelle Philippe Montanier, entraîneur nommé il y a cinq ans alors que le club émargeait en CFA. En fin de bail en juin 2009, l'ex-pro, nominé parmi les quatre meilleurs techniciens de L 2 aux trophées UNFP, n'a pas attendu pour prolonger de deux saisons son séjour en Boulonnais. On disait pourtant Le Mans intéressé par son profil.

« A la loyale »

Alors que son attaquant vedette Grégory Thil évoque la réception de Strasbourg ce lundi (20 h 30) comme « le match de la dernière chance », le coach nordiste avoue « ne pas être dupe. Nous savons bien qu'il ne reste pas 50 matches et que Strasbourg conditionnera la suite (Ndlr : à  Lens, puis à  domicile contre Amiens) . Mais je préfère me concentrer sur le match que sur ses conséquences. » Après un vilain coup de mou de mi-janvier à  mi-mars (1 victoire, 1 nul, 6 défaites, 4 points sur 24), Boulogne a signé la plus longue série de succès de la saison en L 2 : 6. Au point de reprendre pied sur un podium dont les deux revers contre Ajaccio et à  Tours l'ont de nouveau éjecté. « Si je suis surpris de notre parcours ? Oui et non. Oui, parce qu'avec un budget de 8 millions – le 16 e ou 17 e de L 2 - et une équipe que nous sommes condamnés à  reconstruire d'année en année, ce qui fait à  la fois la difficulté et le piment de ma mission, nous ne nous attendions pas à  nous retrouver là  à  trois matches de la fin. Et non, parce que dès la préparation d'avant-saison et les matches amicaux, il y a eu des prémices. Nous avons senti le groupe réceptif et dynamique et vu que nous étions capables de mettre le bazar dans cette L 2. »
Alors que le projet de nouveau stade a été avalisé le 9 mars (15 000 places pour un coût de 30 à  45 millions), Philippe Montanier se pose plus que jamais en bâtisseur. Et que les chances d'accession paraissent désormais bien minces ne l'émeut guère. « Plutôt que de songer qu'elles sont réduites, je préfère penser qu'elles sont réelles. Quand on sait ce que nous avons connu l'an dernier, il y a de quoi être content et satisfait d'avoir des matches aussi palpitants à  jouer que celui de lundi contre Strasbourg. Il promet d'être âprement disputé, à  la loyale entre deux équipes correctes. » L'USBCO aspire à  le gagner pour prolonger un rêve qu'elle a forgé à  la seule force de ses jarrets.

Stéphane Godin

[GeoGeo]

on va souffrir au milieu

[Manu]

Allez Racing fais nous passer une semaine de rêve !

[fab]

Au stade de la libération
En déplacement chez l'une des grosses surprises de la saison en L 2, Boulogne, pour le baisser de rideau de la 36e journée, le Racing a l'occasion de frapper un coup fatal et décisif dans sa quête de remontée. Ce soir, les Bleus peuvent définitivement se libérer.

Deux anciens vilains petits canards, en concurrence pour le tableau des médailles à  trois semaines de la remise des diplômes, s'affrontent ce soir. L'un d'eux est Alsacien. Il s'efforce depuis onze mois de réparer les effets d'une pathétique série aux allures de crack économique et surfe sur une dynamique pleine de promesses.

Le Racing ne serait pas
loin d'initier un sensible
déclin en demeurant en L 2

Le Racing est à  Boulogne pour poursuivre sur le chemin de sa Rédemption. Au regard de la - faible - capacité d'un stade de la Libération plein comme un oeuf et des impératifs télévisuels qui imposent le lundi pour l'organisation des sommets de la L 2, la plupart des suiveurs du club alsacien seront tranquillement assis dans leur canapé. Ils se permettront peut-être une bière. Ils s'inscriront sans le savoir dans une thématique à  la mode.
On ne cesse de parler de pression ces temps-ci. Elle concerne les championnats hexagonaux et d'Europe. Cela n'a rien d'illogique. L'heure des verdicts approche et les bancs s'agitent. Les joueurs commencent à  penser à  demain, c'est-à -dire à  la saison prochaine. Et sous le poids des responsabilités, à  l'échelle de la L 2, Metz est, par exemple, en train de craquer.
Vu d'ici, c'est une bonne nouvelle. Il reste que des positions extrêmement rapprochées de la cave comme au plafond maintiennent un énorme lot d'incertitudes, quasi-historique. « Ce que l'on vit en ce moment, ce n'est pas l'angoisse du maintien qui est abominable, considère Furlan. La pression est positive. »
Peut-être. Mais l'échec dans la remontée correspondrait peu ou prou à  une descente. Il constituerait une entaille majeure dans le statut de Strasbourg balle au pied. Cinq fois dans l'ascenseur en huit ans, le Racing ne serait pas loin d'initier un sensible déclin en demeurant à  l'étage inférieur.
Tout à  l'heure, il s'agira de se coltiner une bande de miraculés. Relégué en National jusqu'à  la dernière minute de leur ultime match de la saison écoulée, Boulogne aura servi une sauce épicée pour fêter son maintien en L 2 depuis.
Emmenée par le redoutable Grégory Thil, meilleur buteur du championnat (16), l'équipe de Philippe Montanier a l'ultime occasion de transformer l'épatant en incroyable. L'USBCO en L 1 en août prochain, ce serait un peu l'organisation d'un congrès d'albinos sur les plages d'Ibiza.

Pour s'offrir une balle
de match face à  Reims

Mais la possibilité existe. Elle est réelle. A cinq points de leurs invités du jour, comme du podium, les hommes de la Côte d'Opale y croient encore. Et Jean-Marc Furlan, sans hypocrisie, admet qu'ils ont bien raison : « C'est une équipe joueuse qui a de vrais atouts. Au match aller (ndlr : 1-0), ils nous avaient bougés. S'ils refont le même match, cela s'annonce très compliqué. »
En l'absence de deux gros gabarits (voir ci-dessous), le Racing serait bien inspiré de faire illusion sur le terrain athlétique pour faire la différence là  où il excelle : dans une capacité à  préparer ses offensives par petites touches et sa faculté ponctuelle à  être tranchant.
En prolongeant la série de victoires entamée face à  Guingamp et entretenue contre Amiens, Lacour et les siens se retrouveraient en position de force. En l'emportant, ils s'offriraient une balle de match face à  Reims dans cinq jours, à  deux matches de la fin.
« àŠtre là  au début, être là  à  la fin (d'un championnat) », constitue l'une des maximes préférées d'un entraîneur qui s'est gaufré dans son application il y a un an.
Dans une historique série de onze défaites, il n'y avait plus personne à  la fin, au printemps 2008. Il s'avère impératif que le Racing soit là  et bien là  un an après. On est à  la fin du film, toujours plus proche de la fin. Le happy end est conditionné par un comportement irréprochable ce soir.

[Alkand]

Le groupe:
Cassard, Gurtner;
Ducrocq, J-A. Fanchone, Paisley, Szelesi;
Bah, Bezzaz, Cohade, Lacour, Othon;
Dja Djedje, J. Fanchone, Ledy, Marcos, K. Traoré, Zenke

Y a pas un peu trop d'attaquant?
Si Paisley se blesse en début de match, il compte faire quoi Furlan? Mettre Zenke en défense centrale?

Autant en latéraux, y a de quoi remplacer avec Othon ou Lacour mais au centre y a vraiment personne.

[silex57]

T'aurais voulu qu'il prenne Schneider ? Parce qu'il faut laisser qu'avec Pelé suspendu et Shereni blesé il a pas tellement d'alternative. Sans compter que jouer l'attaque dans ce match n'est pas une mauvaise idée.

[Phapha]

Szelesi en défense centrale et Lacour en ARD. Juste parce qu'on en parle, ça va arriver...

[fan_racing]

Sans compter que jouer l'attaque dans ce match n'est pas une mauvaise idée.

Exact, car quand on joue la défense dans ce genre de match, on s'en prend un assez rapidement généralement.
Si on est dépourvu en défense, faisons en sorte que les défenseurs n'aient pas trop de travail et ne laissons pas venir Boulogne.