|
« Toute l'actualité du Racing Club de Strasbourg Alsace vue par ses supporters » |
Les inscriptions au forum sont rouvertes 
bah écoutes, TOUT pareilPhapha a écrit :Au risque de passer pour le fan de Szelesi que je ne suis pas : par pitié, pas Ducrocq en ARD !!!
Sinon, bien content du retour de JAF.
Eternel optimiste, je pronostique une victoire 2-1 avec un doublé de Traoré, qui une fois de plus va nous sortir de la m.. dans laquelle on risque de s'enfoncer.
Complètement d'accord avec çà .enzy a écrit :Bien plus qu'un derby, tout autre résultat qu'une victoire et le racing pourra dire adieu à ses chances de montée, sachant que derrière on ira perdre à Guingamp, Boulogne et Montpellier.
Adios et rebelote en L2 avec toutes les conséquences qui s'y rapportent...
C'est là qu'on voit que notre mercato est une franche réussite (pour le moment)...SO a écrit :Racing: le groupe
Jean-Marc Furlan a communiqué un groupe de seize joueurs pour le derby face à Metz, ce lundi soir (20h30). L'Entraîneur Général est privé de Marcos et Bezzaz, blessés, ainsi que Cohade et Shereni, suspendus. En revanche, Emil Gargorov fait son retour après six semaines d'absence.
« Metz est une équipe très compétente à l'extérieur, se méfie le technicien strasbourgeois. C'est un match très important mais pas décisif. Il restera encore quinze points à prendre derrière. Si nous gagnons, nous posséderons une certaine avance. Si nous perdons, nous n'aurons que deux points de retard sur le podium. Rien ne sera fait, dans un sens comme dans l'autre. Je pense d'ailleurs que ce Championnat se jouera jusqu'à la dernière journée. Nous nous préparons à cela. »
Le groupe:
Cassard, Gurtner;
Ducrocq, J-A. Fanchone, Paisley, S. Pelé, Szelesi;
Bah, Lacour, Gargorov;
J. Fanchone, Gueye, B. Kébé, Ledy, K. Traoré, Zenke.
Les absents: Marcos (cervicales), Bezzaz (cheville), Cohade (suspension), Shereni (suspension), Othon (reprise), Correia (genou), Barrabes, Bergueira, Damour, Dja Djedje, Ekwe Ebélé, Klein, N'Djama, Rômulo, Schneider (choix entraîneur).
DNA a écrit :A quitte ou double
Le sommet alsaco-mosellan revêt un caractère hautement décisif. Alors qu'un vent de nostalgie, à travers un hommage aux héros de 1979, parcourra les travées d'une Meinau bien garnie, le Racing d'aujourd'hui devra renouer le fil de ses ambitions en domptant le revêche voisin messin. Soit les Bleus doublent les Grenats, un adversaire qui leur réussit si peu ces derniers temps, soit ils risquent de rester à quai quand s'ébranlera le train de la Ligue 1.
Au moment où le Racing aborde un pic vertigineux en sandalettes et en débardeur, on cherche à se rassurer comme on peut. Un constat donne du baume au coeur : il ne fait pas bon perdre contre Strasbourg. Prenez Angers. Défait à la Meinau en mars dernier, l'ex-prétendant à la montée a depuis été ballotté de Charybde en Scylla, jusqu'à se saborder contre Boulogne vendredi (1-5). Et Troyes ? L'improbable doublé de Lacour au Stade de l'Aube a précipité la chute de l'ESTAC, un néo-relégable incapable de mettre un pied devant l'autre. Idem pour Ajaccio, qui avait le vent en poupe avant de chavirer face au Racing et de replonger dans les profondeurs du classement.
Furlan : « Nous sommes en quête d'un vrai exploit »
Force est de constater que ces trois équipes n'ont plus gagné le moindre match depuis que leur chemin a croisé celui des Alsaciens. A croire qu'un sort maléfique les a frappées de plein fouet. Bigre, Grenats, soyez méfiants. Stupeur et tremblements peuvent vous gagner dans l'instant... Si, par le plus grand des hasards, Yvon Pouliquen et ses hommes venaient à tomber sur ces quelques lignes, on doute qu'ils soient en proie à une subite crise d'angoisse. Ces divagations ésotériques provoqueraient, sans doute, un rictus amusé. Bien que douché par Clermont vendredi dernier (1-3) en son antre - un simple « accident de parcours », aux dires du toujours zen Pouliquen - le Messin ne craint en rien l'adversité alsacienne. Son intime conviction le pousse même à viser la gagne, ce soir. Il a mille fois raison. Car si le Racing a déstabilisé quelques adversaires au début du printemps, il a aussi perdu le fil en l'espace de cinq jours. « Nous avons complètement raté notre semaine », reconnaît Jean-Marc Furlan, à l'évocation des défaites subies à Lens (4-1) puis à Tours (2-0). Cette double sortie de route, pitoyable sur le fond comme sur la forme, a causé pas mal de dégâts. A tel point que l'entraîneur alsacien considère son équipe, privée de trois pièces maîtresses - Marcos, Shereni et Cohade - et d'un complément appréciable - Bezzaz - « comme un outsider placé dans une situation dangereuse ». Et d'ajouter : « Nous sommes en quête d'un vrai exploit face à un adversaire très efficace à l'extérieur ».
Reste à savoir comment Gargorov et les siens vont éviter l'impasse
Il est vrai que les récents chapitres, dans la longue et tumultueuse histoire alsaco-mosellanne, n'incitent pas à un optimisme béat. Les trois derniers derbys se sont soldés par des revers cuisants, à chaque fois annonciateurs de lendemains douloureux. Comme un symbole, l'ultime déconvenue en date - 3-2 à Saint-Symphorien en novembre - avait durablement éloigné le Racing de la place de leader. Aujourd'hui, ce rang symbolique, temporairement récupéré en début de mois, ne constitue plus un objectif pour les Alsaciens. Lens s'en est allé, loin devant, et ne devrait plus être rejoint. Le souci vient plutôt de l'arrière, où Tourangeaux et, à un degré moindre, Montpelliérains, maintiennent un souffle brûlant dans les nuques des deux recalés de la Ligue 1. Et que penser des Boulonnais, venus s'immiscer dans le trio de tête et assurés d'y rester à l'issue de cette 33e journée? De conserve, Furlan et Pouliquen assurent ne pas se soucier du parcours des rivaux. Contrairement aux deux clubs de l'Est, séparés par un petit point et tenus à une obligation économique de résultats, ces trouble-fête n'ont rien à perdre. Ils n'en sont que plus perturbants. Il n'empêche. On voit mal le Racing continuer à parler ouvertement de montée en cas de troisième faux pas consécutif. Même si « quinze points seront encore mis en jeu d'ici la fin », comme le rappelle Furlan, ses hommes auront bien du mal à repartir de l'avant, au regard de leur calendrier éminemment compliqué. Reste à savoir comment Gargorov, de retour après sept semaines d'arrêt, et les siens vont pouvoir éviter de s'engouffrer, tête baissée, dans une impasse. Le coach strasbourgeois s'est posé la question tout au long de la semaine. Il ne dispose d'aucune certitude. Seules quelques convictions, assez irrationnelles, ont affleuré. Quoi qu'il en soit, la solution appartient entièrement aux joueurs. « Personne d'autre qu'eux n'est venu chercher le podium, martèle-t-il. A chaque fois qu'ils en ont été chassés, ils ont remis le couvert pour se réinviter à la table. En février, plus personne ne croyait en eux. Ils sont revenus, seuls comme des grands ».
Viendront-ils pour soutenir les Bleus d'aujourd'hui ou revoir les glorieux anciens ?
En s'inspirant de la victoire contre Boulogne (1-0), en décembre dernier, Furlan entend placer ses troupes « dans une configuration de combat ». Tout en croisant les doigts pour que Metz se montre aussi docile que l'actuel épouvantail du Championnat l'avait été à l'époque. Ça n'est pas gagné. Face à l'ampleur de la tâche, l'entraîneur en appelle au « soutien du public », dont on ne connaît pas exactement les motivations. Les spectateurs de la Meinau viendront-ils pour soutenir les Bleus d'aujourd'hui ou revoir, la larmette au coin de l'oeil, les glorieux anciens de 1979 appelés à donner le coup d'envoi ? Cette commémoration, jugée encombrante par Furlan eu égard au contexte, risque en tout cas d'alourdir l'atmosphère. « J'ai du respect pour eux, mais je ne vis pas dans le passé », tranche l'entraîneur. Ça tombe plutôt bien. L'avenir du Racing se conjugue au présent, ce soir, tout de suite et maintenant.
En pensant à Boulogne
Jean-Marc Furlan, dont l'équipe est amoindrie par une cascade de forfaits, s'est souvenu des belles choses pour échafauder un onze de départ destiné à bousculer les Messins. A une exception près, c'est la formation victorieuse de Boulogne, fin décembre, qui sera alignée.
ABSENCES. - Jean-Marc Furlan est un homme inquiet : « Je constate que nous sommes performants et constants quand tous nos titulaires sont sur le pont. Déjà que Metz a une équipe plus mature que la nôtre... » Avec quatre joueurs majeurs en moins, l'entraîneur du Racing s'est fait quelques cheveux gris cette semaine. A tel point qu'un match nul, pourrait le satisfaire. « On resterait dans la course », argue-t-il. Vous avez dit inquiet ?
NOà‹L. - A l'exception de Szelesi, laissé sur le banc et numériquement remplacé par Pelé, ce sera la même formation victorieuse de Boulogne (1-0) qui sera alignée ce soir. A quelques jours de Noël, le Racing traversait une mauvaise passe. Cohade, Shereni, Marcos et Othon, mais aussi Pelé, manquaient à l'appel. Le salut alsacien était venu d'une improbable main de Brignoni dans la surface, Gargorov transformant le penalty qui en découlait. « C'était une victoire de rabougri dont on n'était pas fier », rappelle le coach, qui se contenterait toutefois du même scénario ce soir.
RECRUES. - On notera que sur les quatre recrues arrivées cet hiver, seuls Kébé figure sur la feuille de match. Franck Dja Djedje, titularisés lors des deux dernières rencontres, fait les frais de ses sorties sans relief et s'installera dans les tribunes. Quant à Bezzaz, il devrait reprendre l'entraînement cette semaine alors que Rômulo a été vu, pas vraiment à son avantage, pour la première fois samedi avec la CFA.
LA MENACE JOHANSEN. - Il ne disputera que sa dixième rencontre de la saison, mais il faudra le surveiller de près. « Pagalou » Johansen est de retour à la Meinau, près d'un an après l'avoir quittée en mauvais terme. « Je le crains, précise Furlan. Mais il peut aussi déjouer sous la pression. » Le retour du Colmarien intervient au bon moment pour Yvon Pouliquen, qui sera privé de Romain Rocchi. Le milieu de terrain corse, considéré comme le meilleur Messin de la saison, est suspendu.
SERIE. - Depuis sa prise de fonction, à l'hiver 2008, Yvon Pouliquen a rencontré et battu à trois reprises son ancien club. Le FC Metz était d'abord venu humilier le Racing à la Meinau en Coupe de France (0-3), avant de récidiver dans la foulée en L 1 (2-3). La passe de trois a été réalisée en novembre dernier. Furlan, lui, préfère se souvenir de son premier derby, le 7 novembre 2007. La victoire (1-2) avait mis un terme à près d'un quart de siècle d'insuccès à Saint-Symphorien.
A L'ALLER. - Le 17 novembre dernier, le Racing perdait la place de leader en s'inclinant logiquement en Moselle (3-2). Un Rudy Carlier inspiré, auteur d'un doublé, avait d'abord permis aux siens d'égaliser, à la suite de l'ouverture du score de Renouard. Le second but de celui qui a résilié son contrat cet hiver pour rejoindre Eibar, club de 2e division espagnole, permettait juste d'alléger la note, Cardy et Cissé ayant sévi entre-temps. En fin de partie, James Fanchone avait vu rouge pour un méchant tacle à retardement sur Renouard. Quant à Marcos, il quittait ses partenaires avant la mi-temps et restait indisponible de longs mois en raison d'un entorse au genou.
Sébastien Keller
L'Alsace a écrit :Pour garder la main
Après deux défaites d'affilée, le Racing Strasbourg affronte son grand rival messin ce soir (20h30) à la Meinau pour un choc au sommet qui pourrait lui permettre de remonter sur le podium en cas de succès.
« La montée va se jouer sur les derniers matches », répètent inlassablement en chÅ“ur les joueurs et le staff strasbourgeois. Mais si le Racing veut rester maître de son destin et s'offrir un final haletant avec des déplacements sans doute décisifs à Boulogne-sur-Mer et Montpellier en conclusion de la saison, il n'a qu'une seule alternative ce lundi : s'imposer face à Metz dans son antre de la Meinau. Surtout que vendredi soir, les poursuivants du Racing n'ont pas fait dans la dentelle. À la faveur d'un match de plus, Boulogne a repris la 2 e place du classement avec un point d'avance sur Metz et deux sur Strasbourg et Tours, revenu à la hauteur des Alsaciens à la 4 e place. « Cela fait dix mois qu'on m'interroge sur les résultats de nos adversaires. Mais je m'en fous complètement car ce n'est pas comme ça que je mène mon projet. Je me concentre uniquement sur mon groupe », tient à préciser Jean-Marc Furlan, le coach strasbourgeois.
« On se retrouve dans une position d'outsider »
Pourtant, ne lui en déplaise, la pression de ses adversaires directs est bien présente. Et en l'absence de quatre pièces majeures de son système (Cohade, Shereni, Bezzaz et Marcos), le technicien se montre particulièrement inquiet à l'idée de se frotter à des Messins souvent très à l'aise en terre adverse avec seulement 4 défaites en 16 déplacements. « Nous sommes une équipe constante et performante avec tous nos titulaires, admet coach Furlan. Forcément, avec des absents, on se retrouve dans une position d'outsider et dans l'obligation de faire un exploit face à une formation performante hors de ses bases. » Battu à Lens (4-1) puis à Tours (2-0), le Racing doit avant tout se remettre en confiance en prenant des points face à son grand rival. Le capitaine bas-rhinois Guillaume Lacour souligne pourtant que si « le doute n'a pas envahi » son équipe, la victoire est la seule option envisageable de la soirée. « Pour atteindre notre objectif, il est important de ne pas laisser filer des points face à Metz », précise le milieu du RCS. Alors malheur au vaincu ? « Non, pas du tout puisqu'il restera encore cinq matches et 15 points à distribuer. Même si cette rencontre est très importante, rien ne sera fini quel que soit le résultat. Il y a quelques semaines, tout le monde disait que l'équipe de Boulogne était distancée et on voit aujourd'hui qu'elle est revenue dans la course. Je le répète, il y a de fortes chances que l'on joue notre montée à Montpellier », ajoute l'entraîneur strasbourgeois.
« Beaucoup d'envie et d'enthousiasme »
Depuis l'arrivée d'Yvon Pouliquen à la tête du FC Metz en janvier 2008, les Lorrains ont toujours battu les Alsaciens en trois confrontations. Deux fois la saison passée à la Meinau, en Ligue 1 (2-3) et en Coupe de France (0-3) mais également cette saison, lors de la phase aller à Saint-Symphorien (3-2). « La grande force de Pouliquen est de mettre en place un système de jeu efficace pour faire des coups. Forcément, on se retrouve dans une situation dangereuse au vu des forces en présence et du profil de l'adversaire », pense Jean-Marc Furlan qui craint que son équipe soit une nouvelle fois trop joueuse face à un adversaire réputé pour sa puissance de contre. Le technicien strasbourgeois espère surtout que son équipe dissipera ses doutes : « Je me suis demandé toute la semaine comment gagner ce match sans nos titulaires ! Mais mes joueurs ont démontré beaucoup d'envie et d'enthousiasme lors des derniers entraînements. Tout le monde croit à la victoire et le groupe a envie que l'aventure se termine bien. »
Plus qu'un match ?
Ce soir, le tant attendu derby de l'Est se tiendra dans une Meinau pleine comme un Å“uf. Mais si les joueurs ont conscience de l'importance de l'événement, ce match est aussi particulièrement attendu par les supporters.
« Le derby ne se joue pas, il se gagne » : tel est le refrain que l'on entend tous les ans de la part des supporters alsaciens et lorrains dans les jours qui précèdent la rencontre entre les deux grands clubs de l'Est. Même si la rivalité est surtout entretenue par l'environnement, et notamment les supporters, cette rencontre du haut de tableau reste un choc attendu par les deux formations depuis le début de la saison. « Tous les joueurs ont envie de jouer ce genre de duel, confirme Emil Gargorov. Il faut absolument gagner ce match pour deux raisons : c'est important pour notre public et nous en avons besoin pour nous relancer », ajoute le meneur de jeu bulgare, bien conscient du double enjeu de la rencontre. Alors ce match vaut-il plus que trois points ? « Comme tous les derbys, l'attente des supporters est forte, il y a plus de monde à l'entraînement, plus de journalistes, on sent la différence par rapport à un match "classique" », souligne Guillaume Lacour, l'un des plus anciens joueurs de l'équipe.
Malheureusement, le derby de l'Est peut aussi engendrer des incidents, ce qui fait d'ailleurs que la rencontre de ce soir sera classée à risque . « L'an dernier à Metz, le match avait été arrêté deux fois. La rivalité est énorme entre les supporters qui ne veulent pas connaître la défaite », admet Stéphane Cassard, le gardien du Racing. Pourtant, dans le contexte actuel, les Strasbourgeois n'ont surtout pas le droit de lâcher des points à domicile. Metz ou pas. « C'est un match particulier, mais quel que soit l'adversaire, nous avons surtout besoin des trois points pour rester dans la course », précise fort justement Pierre Ducrocq dont l'expérience des gros matches sera encore très utile à son équipe. Ce que son capitaine s'empresse de confirmer : « Pour réussir notre objectif, ce match est forcément très important. On se focalise actuellement sur Metz, mais il y aura encore des rencontres très importantes et décisives ensuite. » Du côté des supporters, la donne est pourtant simple. « On a vraiment envie de voir le Racing battre les Messins, conclut Alexandre, supporter du Racing depuis une dizaine d'années. Les Lorrains restent sur trois succès de suite alors on voudrait bien que la série s'arrête. » Quelles que soient les raisons des uns et des autres, l'objectif reste le même : la victoire face à son meilleur ennemi…
Olivier Arnal
