[08/09] 31ème J: Lens / Strasbourg : 4-1

[argueti]

Tout à  fait. Lors du dernier match contre Tours, le public commençait sérieusement à  les siffler et ce n'est pas le match à  Amiens qui va arranger les choses !

Pressing et marquer en premier sont peut être les clefs de la réussite à  Bollaert

[Psebcool]

Lens n'est pas au plus mal comme certain aimerait le penser, ils ont enchainer 4 matchs nuls, bon c'est pas la mort, le problème chez eux c'est de ne plus avoir marquer de buts en 4 matchs. Cette stat' est peut être a cause des absences sur blessures de Roudet, Dindane et Boukari sur le secteur offensif lensois. Or, pour ce match de lundi, Roudet et Boukari sont a 100% opérationnel et feront leurs retours. Deux joueurs indispensables a la formation sang et or.

[silex57]

On verra bien ce que ça va donner, le nul serait un bon résultat pour nous puisqu'au pire ça laisserait Montpelier à  3 points.

[argueti]

Furlan a un plan

A quelques jours du match au sommet à  Lens, Jean-Marc Furlan échafaude méticuleusement son plan de bataille. Sans le crier sur tous les toits, l'entraîneur général strasbourgeois espère bien imposer sa compétence en Artois. Un coup d'éclat participerait à  la reconstruction du technicien, encore marqué par le douloureux échec de la saison passée.



Dimanche dernier, à  l'issue de la victoire contre Ajaccio (3-1), Jean-Marc Furlan ne s'était pas éternisé en salle de presse. Son commentaire avait été assez laconique, son sourire crispé, le ton monotone. A croire que le cinquième succès de rang ne l'avait pas ému, ou si peu. Le lendemain, à  l'évocation de cette joie extrêmement contenue, il assurait être « très fier et content pour les gars, parce que signer un telle série, cela prouve quelque chose. » Il avouait avoir, « pour une fois, passé un long moment avec eux, dans l'intimité des vestiaires, à  apprécier l'instant présent. »

« En dépit des sifflets, du stade qui se vidait, une flamme brûlait en moi »

Mais le Girondin s'empressait d'ajouter, comme si cela aurait paru indécent de trop s'extérioriser : « Notre objectif est de remonter. Tant que nous n'aurons pas réussi ce challenge, je ne serai pas satisfait. Et la blessure de la saison passée ne sera pas refermée. » Les références au cataclysme du printemps dernier - onze défaites consécutives qui avaient renvoyé le Racing en Ligue 2- sont omniprésentes dans le discours de Furlan. Pas une semaine ne s'écoule sans qu'une allusion à  la chute, à  ses causes et à  ses effets, ne parcourt les couloirs de la Meinau. Cette funeste ritournelle doit bourdonner de manière lancinante à  ses oreilles. Son écho s'est même fait assourdissant au coeur de l'hiver, quand son équipe perdait progressivement pied au classement sous les quolibets d'une Meinau dépitée. « Les nuls contre Dijon ou Brest puis la défaite aux dépens de Sedan ont été des moments difficiles, rappelle-t-il. En dépit des sifflets, du stade qui se vidait avant la fin, une flamme brûlait en moi. Je voyais bien que les gars se concentraient sur leur tâche, s'appuyaient sur leur savoir-faire. Ça allait finir par tourner à  nouveau en notre faveur. »

« On est toujours mort de trouille »

Seul contre tous, ou presque, Furlan a fait preuve de persévérance alors même que ses « proches n'y croyaient plus et (le) pensaient perdu. » Fin février, à  Vannes (2-2), le Racing a amorcé son retour au premier plan, avant d'alimenter une série victorieuse qui court toujours. « Dans cette période faste, je nous ai toujours senti solides mentalement, à  défaut de l'être dans le jeu, précise-t-il. La valeur humaine permet de compenser les carences collectives. » Soit tout le contraire d'une équipe lensoise, qui n'a pas gagné le moindre match lors des six dernières journées. Jean-Marc Furlan a bien constaté que les Sang et Or, longtemps intouchables leaders, semblent partir à  vau-l'eau. Mais il ne tient pas à  s'épancher sur le malheur des autres. « Avec le staff, on a pris tellement de coup dans la g... qu'on ne peut pas s'en réjouir, argue-t-il. Même si les voyants sont aujourd'hui au vert, on est toujours mort de trouille. La fin de saison dernière nous a tous profondément marqués. On s'attend à  tout, on se prépare à  tout. » Secrètement, à  demi-mot en le poussant un peu, l'entraîneur général reconnaît surtout se préparer à  frapper un grand coup à  Félix-Bollaert, un « stade mythique où les équipes viennent faire un grand match. » Contraint d'adapter ses plans au forfait de Bezzaz et à  la suspension de Pelé (lire ci-contre), il prépare son affaire avec une minutie infinie.

« Se tenir à  une stratégie et des repères bien établis »

« On sait Lens sous pression, indique-t-il. Or, parfois, la pression se gère très mal. En ce qui nous concerne, il s'agira d'être rigoureux, de commettre le moins d'erreurs possibles et surtout de ne pas tomber dans l'émotion. Il faut se tenir à  une stratégie et à  des repères bien établis. » Si, d'aventure, Renaud Cohade et les siens venaient à  enfoncer les Lensois en Artois, le Racing alsacien ferait un grand pas vers la Ligue 1. Et leur entraîneur regagnerait par ricochet en crédibilité. Eu égard à  la meurtrissure de la saison passée, l'enjeu est de taille pour Jean-Marc Furlan. En ce lundi de Pâques, Jean-Guy Wallemme et ses hommes doivent se méfier. L'entraîneur strasbourgeois a un plan.

La tentation Gueye

En l'absence de Yassine Bezzaz, ''out'' au moins trois semaines, Jean-Marc Furlan est tenté d'aligner le tout jeune Magaye Gueye dans le couloir gauche de l'attaque. En défense, la rentrée de Grégory Paisley doit pallier la suspension de Steven Pelé. Hier matin, à  l'issue de la séance d'entraînement, Jean-Marc Furlan ne mâchait pas ses mots : « La blessure de Yassine nous met dans une m... » La veille, l'IRM passée par Bezzaz confirmait la suspicion de fissure du métatarse droit diagnostiquée par le Dr Pietra. L'international algérien, auteur de son premier but contre Ajaccio (3-1) juste avant de se blesser, est mis au repos forcé « entre trois et quatre semaines », selon le médecin du club. Reste donc à  connaître l'identité de son remplaçant. Visiblement, Franck Dja Djedje et Boubacar Kébé, qui se sont déjà  succédé au poste de milieu gauche, n'ont pas convaincu le coach. L'idée de lancer Magaye Gueye, jeune garçon âgé de 18 ans dont Furlan ne cesse de louer les qualités ces derniers temps, tient la corde. « Il progresse, il est en grande forme actuellement et il a l'avantage d'être gaucher, confirme Furlan. La logique voudrait que ce soit le meilleur qui joue. Mais je n'oublie pas que c'est un gamin. En respectant une certaine politique générale, la priorité doit être donnée aux recrues. » Auteur d'un doublé avec l'équipe de France des moins de 19 ans, la semaine passée en Ukraine, Gueye a encore deux jours pour convaincre le staff de lui accorder une chance.

Tactique

Depuis que le Racing gagne, Jean-Marc Furlan n'a plus modifié son schéma de jeu, à  savoir un 4-2-3-1 dans lequel le binôme Lacour - Cohade constitue la pierre angulaire. A Lens, le technicien pourrait revoir sa copie, notamment à  cause de la suspension de Pelé. « Si Greg (Paisley) est rétabli, il fera la paire avec Pierre Ducrocq en défense centrale », assure le coach, qui mise sur la complémentarité entre les deux hommes, amis en dehors du terrain. La rentrée de l'ex-capitaine, enquiquiné ces derniers temps par une gêne au genou mais attendu à  la séance collective ce matin, entraînerait une évolution du système en 4-3-3. « Il faudra sortir Shereni de la défense pour le replacer en milieu de terrain », précise Furlan, qui n'entend pas se passer des services de son roc zimbabwéen. Par ailleurs, Szelesi, absent lors des deux dernières rencontres, signe sa rentrée sur le flanc droit de la défense. L'équipe probable : Cassard - Szelesi, Ducrocq, Paisley, J.-A. Fanchone - Cohade, Shereni, Lacour - J. Fanchone, Marcos, Traoré ou Gueye.

Sébastien Keller

[argueti]

La tentation du changement

La suspension de Steven Pelé et la blessure de Yassine Bezzaz pourraient conduire Jean-Marc Furlan à  modifier son schéma tactique, voire à  titulariser le jeune Magaye Gueye lundi (20 h 30) à  Lens.

Il faut savoir faire contre mauvaise fortune bon cÅ“ur. Dans trois jours à  Lens, Jean-Marc Furlan devra de nouveau revoir sa copie en raison de la suspension de Steven Pelé et la fissure de la malléole de Yassine Bezzaz, out pour un mois minimum.
L'entraîneur strasbourgeois, dont l'équipe vient, grâce à  ses 5 victoires de rang, de reprendre 11 points à  des Lensois qu'elle a détrônés du fauteuil de leader à  la différence de buts, se triture donc les méninges. Son idée ? « Poser des problèmes » à  des Sang et Or qui en ont déjà  un wagon depuis un mois et demi (5 nuls, 1 défaite lors des 6 dernières journées). Mais il n'a pas pour l'heure tous les éléments en main. La principale incertitude tourne autour de Grégory Paisley, forfait contre Ajaccio pour une douleur au genou droit. Le défenseur central se soigne assidûment. « Ça va bien », rassurait-il hier midi après un tennis ballon avec les autres convalescents. « Quant à  savoir si je serai apte, je l'ignore. J'attends déjà  de reprendre avec le groupe (en principe ce matin). » Si Paisley était opérationnel, le coach bas-rhinois pourrait remodeler sa charnière à  100 %. Et, partant, son schéma tactique. Harlington Shereni intégrerait ainsi l'entrejeu pour devenir la 3e branche d'un trident récupérateur avec Renaud Cohade et Guillaume Lacour. « Sur le modèle de ce que nous avions fait à  Marseille en fin de saison passée », détaille Furlan. « Pour moi, en défense, tout est affaire de complémentarité. Or, la paire Ducrocq-Paisley est celle qui a le plus de vécu commun, même si elle a alterné le bon et le moins bon. C'est un plus quand, en face, évolue un Maoulida très habile dans la profondeur. D'un autre côté, ça m'embête de sortir Harli qui, même quand il est moins bien, reste un leader d'impact. Nous pourrions démarrer comme ça. » Par ricochet, le latéral droit hongrois Zoltan Szelesi, qui a loupé les deux derniers matches en raison de sa double sélection, retrouverait le flanc droit de la défense. Sachant cependant qu'un nouveau forfait de Paisley conduirait au statu quo. L'animation offensive pourrait elle aussi receler une surprise, avec la titularisation possible de Magaye Gueye. Furlan admet réfléchir « sérieusement » à  la question. « La blessure de Yassine Bezzaz nous met dans une merde pas possible, car elle nous prive de notre seul gaucher. Magaye a cet atout. » Celui-là  et d'autres, puisqu'il y a quelques jours, l'entraîneur décrivait l'attaquant international des moins de 19 ans, double buteur en Ukraine la semaine dernière, comme « le joueur le plus en forme de l'effectif. »

Le crédit entamé des recrues

Les prestations en demi-teinte des deux recrues Franck Dja Djedje et Boubacar Kébé ont ainsi permis à  Gueye de s'inviter au bal de la concurrence. « Quand ils arrivent, les nouveaux ont toujours plus de crédit que les jeunes », rappelle le coach, « et disons les choses comme elles sont : ce n'est alors pas forcément le meilleur à  l'entraînement qui joue. Mais à  un moment, il faut faire un bilan. Magaye est un gamin et il est toujours plus compliqué de lancer un jeune en cours de saison, surtout dans un aussi gros choc. Mais il progresse, est en forme et en confiance. Il ne reste plus qu'à  voir ce qu'il vaut en match. Peut-il faire moins bien que ceux qui n'ont pas beaucoup montré ? Poser la question, c'est presque y répondre. J'avoue que je suis tenté de lui faire confiance. »

Précautions pour JAF

Jean-Alain Fanchone, qui souffre des côtes, s'est, comme Grégory Paisley, contenté hier d'un tennis-ballon. Le latéral gauche du RCS n'en sera pas moins opérationnel ce lundi. Il se dit prêt à  « serrer les dents. »

Stéphane Godin

[fan_racing]

4-3-3 défensif le retour.

[D520]

pas grave , on gagne à  la 90 em et c'est toout bon

[Keating]

Non non, c'est des conneries pour les journalistes et envoyer de fausses infos à  Lens en fait on aura de nouveau DDD ou Kébé à  gauche, et Shéréni en défense avec quelqu'un d'autre ....

[supppourtjs]

Cela fait quand même beaucoup d'incertitude en défense.

[fab]

En cas de victoire, on serait à  7 points du 4 eme!!!