[08/09] 26ème J: Strasbourg / Clermont : 2-0

[FM17]

oui mais toi tu ne sortiras pas 120€ de TGV et 110€ d hotel pour venir encourager le Racing....j attends un minimum de spectacle

[enzy]

Vu sous cet aspect là 

[Tenor]

oui mais toi tu ne sortiras pas 120€ de TGV et 110€ d hotel pour venir encourager le Racing...

moi non plus et on sait que les parisiens sont tous des riches ,alors....c'est normal,et les copains à  Sarko ne comptent pas

[fab]

désolé je suis un parisien pas pauvre qui va débourser la meme somme mais qui n'est surtout pas copain de sarko

[Tenor]

Je plaisante bien sûr

[FM17]

désolé je suis un parisien pas pauvre qui va débourser la meme somme mais qui n'est surtout pas copain de sarko

presque pareil

[argueti]

Le fantôme de la Meinau

Le Racing n'a toujours pas gagné à  domicile en 2009 et son public le fait savoir. Il convient d'effacer au plus vite, donc dès cette semaine, la forme de syndrome qui colle aux basques de la bande à  Furlan.

Quelques anciens vous diront que cela ne date pas d'hier et qu'il n'y a pas loin de cinquante ans, deux jeunes joueurs ont eu droit à  un volée de sifflets pour leurs premiers pas chez les pros, à  la Meinau : ils s'appelaient Gilbert Gress et Gérard Hausser. D'autres souligneront le caractère particulier du public français, moins inconditionnel qu'outre-Manche ou qu'outre-Rhin et toujours susceptible d'engloutir sous les quolibets au coup de sifflet final après avoir gentiment encouragé au coup d'envoi. Et ce n'est pas les protégés de Raymond Domenech, humiliés par les spectateurs du Vélodrome dans la dernière ligne droite de son match face à  l'Argentine voilà  quelques semaines qui diront le contraire.

« Ce serait mieux s'il y avait des gens derrière »

Il n'empêche. Dans un environnement national peuplé d'experts de la critique rassemblés au stade, les habitués de la Meinau ne seraient pas loin d'être les plus durs des experts. Et en 2009, à  la tête d'un bilan famélique à  domicile, le Racing doit se coltiner non seulement l'opposition d'une adversité bien décidée à  contrarier les plans locaux mais les réactions d'un public rapidement hostile. « Je tiens le même discours, explique Jean-Marc Furlan sur le sujet, à  trois jours d'accueillir Clermont. On a un objectif ensemble, on garde une ambition. Ensuite, c'est vrai, ce serait mieux s'il y avait des gens derrière. Là , c'est plus lourd à  surmonter pour les joueurs. Ça complique la tâche. » Quelques gestes ratés, une action d'éclat de l'adversaire ou, pire, un but encaissé, et la soirée peut virer au cauchemar. « L'adversaire peut en tenir compte et jouer de ça », constate encore le technicien. Alors que c'est le « dernier carré des fidèles » qui prenait le chemin du stade strasbourgeois à  l'été et à  l'automne, la passion semble avoir viré au désamour. « D'un autre côté, Léonard Specht m'a expliqué que c'était pire avant, édulcore l'entraîneur des « Bleu et Blanc ». Mais le public a des attitudes surprenantes. La saison passée, pour son premier match ici, Morgan Schneiderlin a effectué une passe en retrait et cela n'a pas manqué. » Avant le jeune milieu aujourd'hui à  Southampton, on se souvient d'une incroyable hostilité manifestée à  l'encontre de Christian Bassila, qui avait conduit le milieu de terrain à  quitter le club à  l'été 2005, à  l'orée de 5e saison en Alsace, au lendemain d'une... 1re journée de L1. Habitué des lieux, Stéphane Cassard, depuis sa cage, décèle bien la pointe de déception particulièrement acérée. « On sent que les gens sont déçus, note le portier. Face à  Sedan, le public a lâché. Il y a la série de résultats. Mais on sait aussi que cela peut aller vite dans l'autre sens. On ne doit pas faire une fixation là -dessus. »

« Quand est-ce qu'on gagne ? »

Accessoirement, ce début d'année, ponctué de deux nuls et une défaite, ont plongé les nouveaux dans le bain. Les « olé » d'encouragement à  l'adresse de Sedan, victorieux il y a deux semaines en Alsace, ont permis « aux recrues de voir que le public est exigeant ici, poursuit Cassard. Mais je ne pense pas que cela les a affectés. Ce sont des joueurs expérimentés. »
« Cela ajoute du piment à  nos affaires, préfère en sourire l'entraîneur du Racing, qui a eu les oreilles qui ont sifflé de « Furlan démission ! » lors de l'échec face aux Sangliers. Et cela me conforte dans les impressions nées en discutant avec les supporteurs ou les suiveurs. La seule interrogation ne concerne pas le jeu mais tient en une question : quand est-ce qu'on gagne ? » Le dépit serait d'autant plus sensible que le Racing a entamé sa saison sur les chapeaux de roue à  la maison. Ses cinq premiers matches de la saison sur ses terres ont correspondu à  autant de victoires. « L'ambiance est un peu lourde, juge Marcos, l'un des seuls à  surnager dans une période alsacienne agitée. Le public a le droit de siffler, mais il faut qu'il sache que cela nous fait vraiment mal de ne pas gagner à  la Meinau. J'espère que l'on y arrivera vendredi. » Pour nourrir les espoirs brésiliens, on remarquera qu'en dépit d'un rythme en chute libre, le Racing reste à  la tête d'un bilan correct à  domicile : à  la 4e place dans la récolte de points domestique, il ne tient qu'à  lui de rejoindre le podium dans l'exercice et de réintégrer par la même occasion le clan des trois promus virtuels. Vendredi, la réussite de la chasse au fantôme qui rôde à  la Meinau depuis deux mois serait fructueuse à  plus d'un titre.

rançois Namur

[silex57]

Qu'est ce que ça peut me gonfler les discours où on dit que les mauvais résultats sont en partie dus au public ...

Ils oublient que le public vient au stade et paye pour voir un spectacle et que si le spectacle n'est pas à  la hauteur il est tout à  fait en droit de manifester son mécontentement !!

[supppourtjs]

Ben non c'est pas bien de dire que nous sommes pas contents, eux son des pros du foot, pas nous.

[télésupporteur]

même avis que silex
de toute façon, il n'y a que la victoire qui est retenu par le public
le beau jeu ne console que 10 mn