[08/09] 25ème J: Vannes / RCS : 2-2

[argueti]

Touché au genou lors de la demi-finale de Coupe de la Ligue remportée à  Nice, il y a trois semaines, Eugène Ekobo a retrouvé les terrains d'entraînement en ce début de semaine. Le Camerounais prêté à  Vannes par le Racing pourrait ainsi retrouver sa place dans le groupe breton ce vendredi soir, à  l'occasion de la venue du RCS au Stade de la Rabine.

Stéphane Le Mignan, l'entraîneur du VOC, pourrait également récupérer Patrick Legueun qui ne se ressent plus des adducteurs, ainsi que Nicolas Savinaud, dont la contracture est un vieux souvenir désormais.

En revanche, Pascal Delhommeau (adducteurs) poursuit son programme individuel de remise en forme après un mois et demi d'absence. Il ne devrait pas jouer ce vendredi soir face au Racing.

[silex57]

On ne doit pas avoir à  compter sur les absences du coté de Vannes pour gagner ce match !!

[FM17]

La pelouse risque d être humide à  Vannes....

[argueti]

Incertitudes

Grégory Paisley pourrait bien être forfait pour le déplacement à  Vannes. « J'ai encore mal au genou, on verra demain (aujourd'hui, ndlr), mais ça va être compliqué », a indiqué le défenseur central hier. Boubacar Kébé, malade et souffrant d'une tendinite au genou, est lui aussi quasiment forfait, tout comme Pierre Ducrocq, qui n'a repris la course qu'en début de semaine. Emil Gargorov, absent hier, devrait en revanche tenir sa place. Il a simplement été ménagé en raison d'une grosse fatigue.

[FM17]

Le Racing a eu ses meilleurs résultats quand Paisley n était pas là  en début de saison...

[argueti]

Vannes, la belle histoire

Etonnant promu, le Vannes OC, qui accueille le Racing demain soir (20 h 30), a pratiquement assuré son maintien et jouera la finale de la Coupe de la Ligue contre Bordeaux le 25 avril prochain au Stade de France.

Le Vannes OC est une équipe surprenante : passé du CFA à  la Ligue 2 en quatre saisons, peu de personnes auraient misé une pièce sur son maintien cette année. Mais les hommes de Stéphane Le Mignan, qui pointe aujourd'hui au septième rang du classement, ont déjoué tous les pronostics grâce à  un début de saison tonitruant. « En battant Clermont puis Lens lors des deux premières journées, le groupe a pris conscience de ce qu'il pouvait faire, assure Olivier Cloarec, directeur général du club vannetais. Aujourd'hui, ce n'est plus une surprise d'être à  cette place. Si on en est là , c'est qu'on l'a mérité sur le terrain ». Pourtant, avec le plus petit budget du championnat (6,7 millions d'euros), le pari n'était pas gagné d'avance. Mais puisque le maintien n'est pas encore mathématiquement acquis, la prudence est encore et toujours de mise. « On doit encore gagner deux rencontres et faire un nul pour assurer notre place en L2. Tout peut aller très vite alors on a envie d'être rapidement rassuré. L'exemple du Racing la saison passée a frappé les esprits et on n'a pas envie de se retrouver dans la même situation » poursuit Cloarec en faisant référence à  la série de 11 défaites consécutives qui a conduit le RCS en L2. Une « descente aux enfers » dont semble tout de même à  l'abri le club breton.

« Une grande aventure humaine »

Surtout qu'avec une seule défaite (face à  Bastia 0-1 fin novembre) en 12 matches de championnat à  la Rabine, les Vannetais sont difficilement prenables dans leur stade et possèdent la meilleure défense à  domicile avec seulement 4 buts encaissés. Les gros bras de la L2 – Lens et Metz – mais aussi des clubs de L1 comme Valenciennes et Auxerre en Coupe de la Ligue peuvent en témoigner. Pas épargné par les blessures depuis le début de la saison, le VOC est une équipe en pleine confiance. « Le club vit une grande aventure humaine, symbolisée par l'épopée en Coupe de la Ligue. Je ne sais pas si on peut concevoir ce que c'est d'être en finale d'une coupe pour un club comme le nôtre. C'est tout simplement énorme », explique Olivier Cloarec, ancien responsable du merchandising puis chargé de la communication et du marketing au Racing de 1999 à  2004.
Demain soir face à  Strasbourg, le Vannes OC, qui pourrait bien devenir la deuxième équipe de L2 à  remporter la Coupe de la Ligue après Gueugnon en 2000, jouera une nouvelle fois sans pression. « Ce sera un bon match car le Racing va venir pour gagner, et nous, à  domicile, on joue toujours pour attaquer. »

Paisley n'aime pas les sifflets

Le capitaine strasbourgeois, Grégory Paisley est revenu hier sur les sifflets qui ont accompagné les joueurs du Racing lors de leurs dernières sorties à  la Meinau. « La réaction des supporters est parfois extrême. Après trois passes ratées, ils commencent déjà  à  siffler. Je crois que la majorité ne connaît rien au football. Moi, je n'en ai rien à  faire et ça ne me touche pas, mais c'est difficile à  digérer pour certains joueurs. Il faudrait que les gens comprennent que ce n'est pas parce qu'on s'appelle le Racing, qu'on doit forcement être premier. Dans le groupe, on en parle, mais une fois sur le terrain, on ne peut pas savoir ce que les joueurs ont dans la tête. Face à  Brest (2-2), c'est uniquement grâce aux joueurs si on a réussi à  arracher le match nul et à  personne d'autres. C'est compliqué, mais en signant ici, on sait à  quoi s'attendre en cas de mauvais résultats. »

Olivier Arnal

[FM17]

un bon résultat à  Vannes et on repasse dans le trio de tête lors de notre venue à  la Meinau....

[supppourtjs]

Pelé et shereni en défense centrale, a moins que celui ci ne soit pas rétabli, dommage Weber est preté.

[fan_racing]

Mdr Paisley, c'est la cerise sur le gâteau. Le plus glandu de tous sur le terrain se permet de faire des réflexions sur l'attitude des supporters. Quand on gagne ce qu'il gagne, on a effectivement pas le droit de rater ses passes pendant 90 minutes. Bande de tocards !

[supppourtjs]

Mais pour qui il se prend ce grand joueur, je comprends mieux son attachement à  JMF maintenant.