[08/09] 25ème J: Vannes / RCS : 2-2

[fan_racing]

Pour la énième fois, inutile de parler d'un autre système, Furlan a dit qu'il conserverait le 4-2-3-1 quoiqu'il arrive, sauf en cas de blessures en nombre, auquel cas il transformerait alors le dispositif en 4-3-3 à  trois milieux défensifs.

[fan_racing]

C'est pas ce qu'on a lamentablement essayé de faire hier ?

J'ai trouvé que hier ça ne ressemblait pas à  grand-chose, mais n'était-ce pas le 4-2-3-1, avec Cohade et Shéréni en récupérateurs ?

[Keating]

J'ai trouvé que Cohade jouait quand même très souvent devant ... A ce niveau là  je préfère voir Bah et Shéréni côte à  côte ...

[fan_racing]

Cohade a donné un peu partout sur le terrain. Bah et Shéréni pourquoi pas, mais à  condition qu'ils jouent bien ; ça a l'air bête, mais vu leur forme actuelle, je ne les trouve pas franchement rassurants ...

[télésupporteur]

si certains ont vu du 4-2-3-1
plutôt du 0-0-0-0-0-0-0-0-0-1-1

[télésupporteur]

il faut remettre szelesi arrière droit, lacour au milieu

[fan_racing]

Cela dit, Szelesi était suspendu contre Sedan, et par ailleurs Lacour semblait jusqu'à  présent plus ou moins tirer son épingle du jeu en latéral droit ...

[argueti]

Seuls contre tous

La cinglante défaite concédée, vendredi à  la Meinau, contre Sedan n'entame pas la confiance et n'ébranle pas les certitudes du Racing. Eu égard aux deux derniers mois de compétition, il serait toutefois présomptueux de parler d'accession en élite. Seuls contre tous, les Bleus y croient pourtant. A tort ou à  raison ?

Si le Racing venait à  valider son billet pour la Ligue 1, le mercredi 29 mai à  Montpellier, Jean-Marc Furlan pourrait assurément faire un joli pied de nez à  tous ceux qui l'ont voué aux gémonies. Sans pouvoir préjuger de l'issue de ce « championnat intéressant et passionnant », aux dires de l'intéressé, force est de constater que la masse des persifleurs, sceptiques et désabusés en tout genre grossit de semaine en semaine.

Comme Buster Keaton, l'entraîneur se contorsionne pour retomber sur ses pieds

La majorité silencieuse cultive l'indifférence et se contente, au mieux, de grommeler en se tenant à  l'écart de la Meinau. Les courageux qui prennent encore la peine de franchir les portes du stade deviennent, eux, vindicatifs. Les voix qui se sont élevées des tribunes pour demander la tête du coach étaient au moins deux fois plus soutenues que lors de la venue de Brest (2-2), deux semaines plus tôt. Un peu à  la manière de Buster Keaton qui tente désespérément de rétablir l'équilibre face aux rafales de vent mauvais, l'entraîneur alsacien se contorsionne pour retomber sur ses pieds. A la seule différence que Furlan, contrairement au maître du burlesque, affiche un éternel sourire. Quelques minutes après la deuxième défaite domestique des siens - la quatrième en comptant les coupes -, le ton était paradoxalement à  l'optimisme. Furlan était ainsi « déçu pour les garçons » parce qu'ils « auraient mérité de l'emporter en seconde période. » Des tribunes, l'emprise alsacienne sur l'adversaire n'avait pourtant rien d'asphyxiante. Certes, le Racing était maître du ballon, Sedan défendant logiquement son but d'avance (1-2 à  la pause) pour procéder en contre. Briant, le gardien ardennais pas franchement rassurant, n'a pas non plus croulé sous les occasions dangereuses. A vrai dire, seul Marcos - le meilleur Strasbourgeois, et de loin - a eu un vrai ballon de but au bout du pied. Briant s'en est saisi. Fermez le ban.
« Il n'y a pas que des points négatifs, insiste lourdement l'entraîneur. L'équipe a encore fait preuve d'une grande force mentale. C'est positif, car les gars sont solidaires et courageux. La réussite nous fuit actuellement. Il nous faut cinq occasions pour en mettre une au fond. En début de saison, une et demie suffisait pour marquer deux buts... » L'été dernier, les Bleus n'avaient pas non plus pris la fâcheuse habitude d'avoir à  courir derrière le score. A Bastia et contre Brest, les efforts déployés ont permis d'éviter la défaite. Face au CS Sedan, la sanction est logiquement tombée. La bonne première période vue à  Châteaouroux (0-1) la semaine précédente avait pourtant laissé penser que les défaillances en la matière étaient palliées. Le second acte, passé à  subir, aurait pourtant dû éveiller les soupçons. Mises sur le compte d'un « manque de confiance », les difficultés rencontrées dans le Berry sont plus inquiétantes qu'il n'y paraît. Les âmes chagrines peuvent arguer que cette victoire a seulement pu être préservée en raison de la maladresse confondante des attaquants castelroussins et de la faiblesse infinie d'une équipe en perdition. Ce qui serait, en effet, très angoissant pour le Racing.

Marcos : « Prendre trois points à  Vannes, puis enchaîner »

Hier matin, à  l'issue du décrassage de lendemain de match, les Strasbourgeois n'ont nullement retenu cette théorie du pire. Ils se sont visiblement vite remis de la douche froide sedanaise. « J'y crois encore, parce qu'il reste beaucoup de matches, clame Marcos. Maintenant, il faut à  tout prix prendre trois points à  Vannes puis enchaîner derrière. » Dans le Golfe du Morbihan, vendredi prochain, le Racing devra se cramponner fermement à  la bouée tendue par le petit mais intraitable promu. A quatorze journées du verdict, celle-ci sera peut-être la dernière qui se présentera à  lui.

Sébastien Keller

[argueti]

Sur courant alternatif

Avec 16 points sur les 15 dernières journées, le RCS avance à  un rythme trop lent pour entretenir encore longtemps ses rêves d'accession. Sa capacité à  se révolter, efficace à  Bastia (1-1), contre Brest (2-2) et à  Châteauroux (succès 1-0), n'a pas suffi avant-hier face à  Sedan (1-3) et ne suffira pas pour monter en Ligue 1.

On n'ira pas jusqu'à  dire qu'une défaite à  domicile 3-1 contre Sedan recèle plus de promesses de lendemains qui chantent qu'une victoire à  l'extérieur 1-0 à  Châteauroux. Et pourtant ! Le succès – le premier en 2009 — de l'autre vendredi au stade Gaston-Petit avait été acquis face à  une Berrichonne d'une si insigne faiblesse qu'il n'y avait pas de quoi danser la gigue jusqu'à  la Saint-Glinglin. Ce soir-là , la production du RCS avait été maigre techniquement, mais l'opposition castelroussine, plus maigre encore. Vendredi à  la Meinau, les Strasbourgeois sont tombés sur un adversaire autrement armé, le plus fringant du dernier mois. Eux-mêmes ont mieux joué qu'à  Châteauroux. Mais ça n'a pas suffi. Leurs carences dans la finition, dans les 25 premières minutes de la seconde période, leur ont coûté cher. Pourtant, comme le mettait en lumière Jean-Marc Furlan après la rencontre, les Bleus « ont fourni les efforts pour revenir. Autant sur la première mi-temps, Sedan menait aux points et c'était normal, autant sur la 2e, nous aurions mérité d'égaliser et même de l'emporter. Malheureusement, le premier tir sedanais de cette 2e période, malencontreusement dévié par Steven Pelé, prend Stéphane Cassard à  contre-pied et met en l'air tous nos efforts. Mais il y a des motifs de satisfaction : le premier est l'état d'esprit des joueurs. Je suis vraiment déçu pour les garçons. » En des temps pas si éloignés – autrement dit, avant que Philippe Ginestet ne confirme Jean-Marc Furlan jusqu'en fin de saison au lendemain du nul arraché à  la Meinau contre Brest (2-2) -, ce 2e revers domestique (après Guingamp) aurait provoqué des turbulences. Cette fois, même si la situation n'est plus reluisante, le président Philippe Ginestet préfère considérer qu'elle n'est pas – encore — dramatique et s'aligne sur le discours de son entraîneur après le match. « Vous avez vu les résultats ? », interroge Furlan. « C'est comme ça tous les week-ends et ça va l'être jusqu'au bout. Le championnat est passionnant. Nous sommes toujours dans la course. C'est vrai que nous avons raté beaucoup d'occasions de nous remettre en selle. Mais il y a parfois des périodes comme celles-là . J'espère que le cycle de réussite va revenir. On pourrait voir une équipe du Racing qui se délite quand elle est menée. Au contraire, elle reprend les commandes du match. Il faut être opiniâtres pour faire basculer les choses du bon côté. » Auprès de ses joueurs, Philippe Ginestet, satisfait de cette nouvelle réaction qui n'a qu'un mérite – celui de masquer le déficit d'action initial -, a donc tenu un discours positif. Il en a fait de même auprès de son entraîneur, à  la fois surpris et ravi. « Le président m'a dit que nous étions ensemble dans le même bateau, que nous naviguions dans la même direction, en équipage soudé, et que c'est ce qui ferait notre force en fin de saison. Si je me sens de nouveau menacé ? Je ne me pose pas la question. Le président a été clair après Brest. Moi, je fais mon travail le plus consciencieusement possible, pour atteindre notre but. »

Ginestet : « Il y a eu du jeu »

Philippe Ginestet confirme et en profite pour préciser que son attitude n'emprunte rien à  la méthode Coué. « Je suis juste et objectif. Ce que j'ai vu en 2e mi-temps, après un début catastrophique et ce but encaissé dès la 2e, c'est une équipe qui a tout donné pour revenir, a eu des occases, aurait mérité d'égaliser et s'est fait clouer sur un but casquette. Je m'inquiète quand je ne vois pas de jeu. Là , il y en a eu. » Sans doute. Mais pas sur la durée du match, comme trop souvent ces dernières semaines. Le Racing continue ainsi à  réagir au lieu d'agir. S'il ne change rien à  ce postulat, il ne pourra faire illusion longtemps.

Le premier de Dja Djedje

Alors que l'équipe réserve était de nouveau contrainte au repos forcé ce week-end après le report de son match contre Lille à  Geispolsheim, son entraîneur, François Keller, a organisé hier en début d'après-midi sur la pelouse synthétique d'Ittenheim une opposition face à  Thaon-les-Vosges, 13e du groupe C de CFA 2. La rencontre des Vosgiens à  domicile face à  Saint-Louis/Neuweg avait également été remise. Mené après un quart d'heure de jeu, le RCS a égalisé dix minutes plus tard par Franck Dja Djedje. La recrue arrivée de Grenoble au mercato d'hiver, qui n'avait pas joué la veille contre Sedan en L 2, a ainsi marqué son premier but – certes non officiel – pour ses nouvelles couleurs. Les Gurtner, Barrabes, N'Djama, Ekwe-Ebélé, Damour, Dja Djedje, Kébé, Ledy, Bergueira et autres Zenke ont dû se contenter de ce nul un partout. L'attaquant brésilien Romulo, arrivé lui aussi fin janvier – en prêt - après une fracture de la cheville gauche mi-août à  Cruzeiro, a joué une mi-temps. Il s'est montré aussi peu rassurant sur son état de santé que ces derniers jours à  l'entraînement ou lors de l'opposition interne organisée voici quinze jours, à  Ittenheim déjà . Même si la veille, le préparateur physique du RCS, Jean-Claude Thiry, assurait que le Sud-Américain, qu'il chaperonne depuis trois semaines, «était en progrès », son retour à  la compétition ne semble pas pour demain. Ni pour après-demain. L'effectif professionnel est au repos jusqu'à  lundi après-midi.

Stéphane Godin

[FM17]

Marcos y croit encore....manquerait plus que les mecs n y croient plus...A les écouter cela relèverait de l exploit de remonter en L1....
Quant à  trouver ce championnant passionnant, il y a des limites à  ne pas franchir non plus colgate !
ce championnat me fait chier à  mourir...8000 personnes à  la Meinau pour voir des Vannes, Tours, Clermont...il y en a un bien qu un pour trouver cela interessant...

Victoire du Racing 3-1 à  Vannes (but de Bezzaz, Dja Dje Dje et Kébé...si les joueurs recrutés jouent...)