Projet de l'EuroStadium

[D520]

ils vont nous faire des ronds-points géants comme à  Colmar

[Tenor]

Yop et le débat est relancé

[Psychogene]

EuroStadium : décollage immédiat
Edition du 2 juin 2008

L'EuroStadium de Strasbourg sera un stade moderne, intelligent, fonctionnel et écologique. Début de mon petit tour d'horizon avant la présentation officielle du 5 juin au Parlement européen.

Les nouveaux stades ne sont plus seulement dédiés au football. Et l'EuroStadium de Strasbourg qui sera officiellement dévoilé le 5 juin au Parlement européen entre dans cette nouvelle génération multi-usages.

Sport, loisirs, commerces, business : ces nouveaux stades ont désormais plusieurs vies. Le design, la sécurité, le confort, la haute-technologie, l'écologie, les transports propres se conjuguent désormais quotidiennement.

Un gigantesque et permanent écran de pub

Et chaque stade a désormais sa propre identité : l'arche de Wembley, la verrière de Grenoble, le « Schlauchboot de Munich », le diamant d'OL Land, la vague du Riazor à  la Corogne, le nid d'oiseaux du stade olympique de Beijing.

Qu'en sera-t-il du futur EuroStadium de Strasbourg ? Le secret est pour l'instant bien gardé jusqu'au jeudi 5 juin, date de sa présentation officielle à  travers une vidéo de 2 à  2'30" sur des images de synthèse. Ce DVD qui sera dévoilé au Parlement européen devant quelque 300 invités pourrait ensuite être envoyé par mail à  tous les abonnés du Racing.

Selon nos informations, l'EuroStadium devrait être un compromis de l'Allianz Arena de Munich, du stade des Alpes de Grenoble et surtout du stade de Suisse de Berne. Voilà  thème par thème, quelques possibles contours de l'héritier du stade de la Meinau.

- NAMING OR NOT NAMING ? Baptisé EuroStadium, ce projet de stade multifonctionnel dont le coût est pour l'instant évalué à  250 millions d'€ sera financé par des fonds privés. Il est donc certain que si un investisseur met 100 millions d'€ sur la table pour que le stade porte son nom pendant 15 ans, l'EuroStadium sera débaptisé.

Par exemple, le MMArena constitue pour les Mutuelles du Mans un panneau publicitaire gigantesque et surtout une vitrine permanente 24 heures sur 24. De plus, un nouveau stade confortable, pratique, sécurisé, familial, commerçant rejaillit forcément sur l'image de marque des MMA. Qui peuvent également décliner leur activité en cultivant le terreau sportif : effort, don de soi, solidarité, générosité, talent, travail d'équipe, dynamisme etc...
Destination Entzheim ?

Mais pour le futur stade strasbourgeois, je ne vois pas trop un annonceur régional mettre autant d'argent dans la corbeille. Sauf peut-être l'Electricité de Strasbourg, déjà  sponsor maillot du Racing et qui sera forcément associé à  l'EuroStadium (panneaux solaires, économie d'énergie).

C'est sûr aussi que pour le naming, il faut également bien savoir s'entourer. Si les knacks Hertha ou l'amicale des choucroutiers d'Alsace se portent candidats, je ne parierais pas sur la valeur ajoutée...

- LIEU D'IMPLANTATION. Deux options semblent tenir la corde. D'abord, l'Aéroparc d'Entzheim, où pourrait se dégager un terrain de 50 hectares environ derrière la plate-forme de Lidl. Le réseau autoroutier est bien desservi de par la proximité de l'aéroport, mais une extention du tram serait obligatoire d'ici l'horizon 2013, date de la mise en service du grand stade strasbourgeois.
La Meinau a vécu...

La seconde hypothèse pourrait être de coupler l'EuroStadium avec la zone accueillant le Zénith et peut-être la future Foire Européenne, mais je pense qu'Entzheim est mieux approprié.

- UNE CAPACITE ELARGIE. Sa capacité d'accueil sera sans doute portée à  45.000 places. Pour la petite histoire, c'est Michel Platini qui serait à  l'origine de ces 3.000 places supplémentaires. Le président de l'UEFA aurait d'ailleurs été conquis par ce stade futuriste, tout en faisant remarquer qu'avec 45.000 places le stade franchit un palier psychologique...

Dans son élan de sympathie, l'ancien n°10 de l'équipe de France aurait même évoqué une éventuelle finale de Coupe d'Europe en 2013 pour valider en beauté le bulletin de naissance du stade alsacien.

[NéRiK]

Ca fait saliver tout ca.

[Manu]

J'ai une demie molle

[Psychogene]

Déjà  ce genre de soucis à  ton âge?







+ sérieusement pas besoin d'aller voir un sexologue, jeudi elle devrait se lever toute seule

[Manu]

La pilule bleue s'appellerait dont Racing club Strasbourg ?

[argueti]

Sur les fonts baptismaux

Cet après-midi, au Parlement européen, quelque 300 invités découvriront le projet de grand stade strasbourgeois, baptisé EuroStadium. Une enceinte moderne, esthétique, « écocitoyenne » que le président du Racing, Philippe Ginestet, voit comme un « lieu de vie » à  l'horizon 2014. Reste à  convaincre élus et décideurs.

« Cette ville a des ambitions sur le plan politique, elle a une image à  véhiculer en Europe, elle est le centre d'une région à  l'enthousiasme considérable. Je ne comprendrais pas qu'elle ne veuille souscrire à  un tel projet. Ce serait presque une faute. » Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait que purement fortuite, dit-on. Et pourtant. Ces quelques phrases, retranscrites dans ces mêmes colonnes, appartiennent à  Patrick Proisy. C'était en septembre 1997. Celui qui présidait alors aux destinées du Racing avait emmené les représentants de la Ville et des collectivités locales sur le chantier du stade néerlandais d'Arnhem, le futur « Gelredome » qui devait être inauguré un an plus tard, histoire d'accueillir l'Euro-2000 organisé conjointement par la Belgique et les Pays-Bas.

Ginestet a développé un argument de poids

On connaît la suite de l'histoire. Le projet strasbourgeois est resté au stade... de la déclaration d'intentions. Le « lieu de vie, convivial, confortable », voulu par Proisy a été définitivement enterré quand les Américains de McCormack ont quitté la ville, laissant le club financièrement exsangue. Egon Gindorf, le successeur, a bien tenté de redonner corps à  ce qui s'est rapidement avéré être un serpent de mer. En vain. Jamais l'esquisse du projet n'a trouvé de prolongement au-delà  des discussions de salon, des promesses et des poignées de main. Arrivé aux commandes du Racing en décembre 2005, Philippe Ginestet a tôt fait de reprendre l'affaire à  son compte. L'entrepreneur alsacien, spécialisé dans le domaine de l'immobilier commercial et industriel, avait sa petite idée en tête. Contrairement à  Proisy, en quête d'un « consensus » pour trouver un montage financier entre public et privé, Ginestet a développé un argument de poids. La construction du stade se ferait sans solliciter le contribuable. Estimé à  250 millions d'euros, le projet serait entièrement autofinancé. Charge à  la Ville et aux collectivités de fournir le terrain.

« Un lieu de vie animé au quotidien »

« Nous avons exploré toutes les pistes pour ne pas avoir recours aux fonds publics, explique-t-il. L'idée, ce n'est pas juste de construire une enceinte sportive qui s'illumine deux fois par mois, mais un lieu de vie animé au quotidien, avec des boutiques, des commerces, une zone de loisirs, etc. » Force est de constater que le président a de la suite dans les idées. L'homme a sillonné la Suisse et l'Allemagne pour visiter les stades fraîchement sortis de terre. Il a consulté à  tout-va, entre élus et décideurs régionaux. Avant de profiter de l'aubaine d'une possible organisation française de l'Euro-2016 pour exposer ses plans à  Bernard Laporte et à  Michel Platini, respectivement secrétaire d'Etat chargé des sports et président de l'UEFA. Tous, sans exception, lui ont renvoyé un écho favorable. Même la situation sportive du Racing, relégué en mai dernier en Ligue 2, n'a pas altéré sa foi. « L'ensemble des interlocuteurs est convaincu de la nécessité pour Strasbourg de se doter d'un équipement ambitieux, à  dimension européenne, explique Philippe Ginestet. Le fait est que notre ville ne peut plus accueillir d'événements internationaux. On l'a encore vu récemment avec l'équipe de France de rugby, qui a préféré le stade Bonal de Sochaux à  la Meinau pour organiser un match amical. » Cet après-midi, les quelque 300 invités découvriront certainement avec des yeux écarquillés la maquette et les plans de ce petit joyau « pionnier en matière d'énergie renouvelable », aux dires du président et qui n'est pas sans rappeler, toutes proportions gardées, l'Allianz Arena de Munich.

42 700 places, une pelouse synthétique, des airs d'Allianz Arena

Si la capacité est connue - 42 700 places -, ainsi même que la nature de la pelouse - « ce sera du synthétique, plus pratique et simple à  entretenir », dit Ginestet -, de nombreuses interrogations restent encore à  lever. A commencer par la localisation du stade, choix apparemment arrêté quelque part au sud de Strasbourg mais dont le président tient à  garder le secret jusqu'à  cet après-midi. « Cette présentation pour le grand public et les passionnés du Racing depuis le Parlement européen, lieu symbolique par rapport à  la vision de notre projet, servira de point de lancement véritable », conclut Philippe Ginestet. En espérant que dans dix ans, un nouveau président ne tienne pas le même discours.

Sébastien Keller

[silex57]

Hé bien c'est clair maintenant on sait pourquoi on ne l'a preque pas entendu en deuxième partie de saison Ginestet ! Il a beaucoup bossé pour son stade !

[Bou]

Sur le SO, compteur à  -17 minutes avant eurostadium.. mais cela veut-il dire qu'il y aura qq chose sur le site dés 16h ???