L'Alsace a écrit :Sprint final pour Jean-Luc Ruty et Francis Gillot dans la course au banc sochalien avec, en toile de fond, le recrutement d'un attaquant.
Jean-Luc Ruty et Francis Gillot sont bien les deux seuls entraîneurs qui sont susceptibles de s'installer sur le banc du FC Sochaux dans quelques heures. Comme nous l'avions déjà expliqué longuement dans nos éditions précédentes, aucun autre homme ne figure sur la liste des dirigeants sochaliens.
Ces derniers se sont encore accordé un peu de temps avant de donner les clefs du vestiaire à l'actuel responsable du centre de formation, ou à l'ex entraîneur des 18 ans parti, ensuite, diriger Lens. Tous deux possèdent des arguments à faire valoir.
Les deux connaissent la « maison »
Jean-Luc Ruty a pu constater, pendant les quinze jours durant lesquels il a assuré l'intérim, que le courant était passé avec les joueurs et que, lui-même, avait ressenti des sensations pouvant le pousser à prendre les rênes de l'équipe. Francis Gillot, de son côté, connaît également bien la maison même s'il l'a quittée. Il n'arriverait donc pas en terre inconnue. Son vécu à la tête d'une équipe de Ligue 1, comme Lens, avec laquelle il a réussi de belles choses, plaide en sa faveur.
Mais, l'un comme l'autre, doivent, aujourd'hui, intégrer la situation de l'équipe doubiste, à laquelle il ne reste plus beaucoup de marge pour se tirer d'affaire. Trouver le remède n'a rien d'évident, mais le risque ne fait-il pas parti du métier ? Et les chants les plus beaux, ne sont-ils les chants les plus désespérés ?
La priorité, un attaquant
Si, aujourd'hui, du côté de Bonal, on mesure les atouts de l'un et de l'autre pour qu'une décision soit prise, afin que lundi, les joueurs (y compris Guirane N'Daw qui restera sochalien) repartent gonflés à bloc, le recrutement d'un attaquant demeure également une préoccupation. Et pour cause.
Dans le constat d'échec de cette phase aller, qui a placé le FCSM dans une position de relégable, le manque d'efficacité a constitué un lourd handicap pour les « Jaune et Bleu ». Seul le jeune Mevlut Erding s'est révélé être à la hauteur de la mission qui lui incombait. Mais comment faire peser sur les épaules d'un si jeune joueur (20 ans) l'avenir en Ligue 1 du FCSM. Sébastien Grax, toujours en convalescence, manquant cruellement de compétition, miser sur lui paraît dangereux.
Alors, certes, il est urgent d'installer un homme sur le banc du FC Sochaux, mais peut-être plus encore de trouver l'oiseau rare, s'il existe à cette période de la saison, qui pourra transformer les rares, ou nombreuses occasions, du FCSM en but. La clef du maintien est peut-être, plus, dans les pieds de cet homme, que dans les mains de l'entraîneur.
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L'Alsace a écrit :FC Sochaux : toujours personne !
Jean-Luc Ruty était déclaré « prioritaire » pour s'asseoir sur le banc de touche du FC Sochaux. Aujourd'hui, Francis Gillot semble à égalité avec le directeur du centre de formation sochalien. Un signe ?
Alors que l'entraînement reprend demain, le FCSM reste étrangement muet quant à l'identité de son futur coach. Le banc de touche du FC Sochaux passe décidément de tristes fêtes de fin d'année. Seul, désespérément seul, sans personne pour le garnir de son séant. Aussi incroyable que cela puisse paraître, alors que l'entraînement reprend… demain matin, personne n'a, en effet, encore signé son contrat pour diriger la formation doubiste durant la seconde partie du championnat ! Une situation étrange qui débouchera malgré tout, quoi qu'il arrive, sur une annonce officielle aujourd'hui, ou plus certainement demain.
Balle de match pour Francis Gillot ?
« Il n'y a rien de nouveau, car tant que ce n'est pas signé, on n'annoncera rien », glissait simplement hier soir Jean-Claude Plessis, le président du FCSM. Alors, qui de Jean-Luc Ruty, intérimaire lors des deux derniers matches de décembre, ou de Francis Gillot, toujours sous contrat avec Lens, débarquera aux commandes de l'équipe dans les heures qui viennent ? S'ils ont bien sûr une idée en tête, les dirigeants sochaliens ne sont visiblement pas eux-mêmes complètement certains de la réponse…
« Ça a beaucoup discuté aujourd'hui (hier), car forcément, plus tu te rapproches de la date limite, plus les quelques points chauds sont discutés, explique Pierre Wantiez, le directeur administratif du FCSM. Il reste un certain nombre de choses à négocier, ce ne sont pas des points déterminants, mais ils existent. En tout cas, c'est une décision très importante pour le club. Ça se décante bien des deux côtés, et à mon avis, ça se réglera ce dimanche, plus sûrement lundi ». Lundi, c'est justement le jour où les joueurs vont retrouver les chemins d'entraînement. Y aura-t-il alors quelqu'un pour diriger la manÅ“uvre, et les emmener certainement au Bois Bourgeois se dégourdir les jambes ? Rien n'est moins sûr…
Jean-Luc Ruty, de son côté, ne veut pas se faire de mauvais sang. Apparemment serein par rapport à cette situation plutôt étrange, il attend patiemment le dénouement. « Ce sera fait dans les jours qui arrivent, lançait-t-il hier. Moi, je fais partie des gens qui peuvent intéresser le club. J'étais parti sur une mission de deux matches, et aujourd'hui, on me fait comprendre que je pourrais être une possibilité supplémentaire. Avant, on n'envisageait que la venue d'une personne extérieure… ». La « solution Ruty » pousserait alors le club à lui trouver un remplaçant à la tête du centre de formation. La piste menant à Francis Gillot semble pourtant, lentement, prendre l'avantage. Sous contrat avec le RC Lens, il peut se libérer dès le 1er janvier, et rejoindre Sochaux immédiatement.
Quoi qu'il en soit, ces deux profils semblent correspondre à la volonté de Jean-Claude Plessis… et des dirigeants de Peugeot. Reste maintenant à régler les ultimes détails contractuels. Avant de lever le voile, enfin, sur le profil de celui qui tentera de sauver la place du FCSM parmi l'élite du football français.
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