FC Sochaux-Montbéliard

Vos impressions sur l'actualité du football en général
Répondre
Manu
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 10821
Enregistré le : 19 août 2002 16:52

Message par Manu »

Ils avaient Lacombe qui gueulait à  l'époque... je pense pas que Hantz soit si gentil que ça non plus :lol:

Pauvre Fernandez s'il tombe à  Sochaux, par contre Vahid ça va lui rappeler la Yougoslavie pendant la guerre :?
Avatar du membre
vaevictis
Entraineur adjoint@Staff
Entraineur adjoint@Staff
Messages : 1765
Enregistré le : 27 nov. 2005 20:27

Message par vaevictis »

Pourquoi? C'est si moche sochaux?
DU FOIN POUR NOS VACHES LE BERRY INDEPENDANT!!!
EDES
Recruteur@Staff
Recruteur@Staff
Messages : 825
Enregistré le : 5 févr. 2004 22:59
Localisation : L'antre du loup
Contact :

Message par EDES »

silex57 a écrit :C'est ce que dit Plessis dont il faut reconnaître que ça n'est pas dans les habitudes de virer les entraineurs.
Il y a 3 jours il affirmait que Hantz avait toute sa confiance.
Racing, jetzt geht's los !!!
Avatar du membre
Sam.
Entraineur@Staff
Entraineur@Staff
Messages : 2145
Enregistré le : 21 oct. 2002 4:27
Localisation : Paris
Contact :

Message par Sam. »

Comme tous les présidents avant de virer l'entraineur... ;) ;) ;)

Sam.
Viva Gonzalo "El Buffalo" Belloso !!!
Le plus grand numero 13 de tout les temps !!!
Avatar du membre
silex57
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 12131
Enregistré le : 23 août 2005 16:52
Localisation : expatrié à Los Angeles ...

Message par silex57 »

EDES a écrit :
silex57 a écrit :C'est ce que dit Plessis dont il faut reconnaître que ça n'est pas dans les habitudes de virer les entraineurs.
Il y a 3 jours il affirmait que Hantz avait toute sa confiance.
Ce qui est normal comme le dit Sam mais j'insiste c'est pas dans ses habitudes de virer les entraineurs.
"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" Nietzsche.
Image
Avatar du membre
lolo
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 11119
Enregistré le : 5 janv. 2003 13:32
Localisation : Montbéliard

Message par lolo »

silex57 a écrit :Pour en revenir à  Sochaux à  priori ils parlent aussi de Vahid ou Luis Fernandes. En gros ils veulent un mec qui gueule pour bouger le cul aux joueurs ;)
Ils parlent de Faruk Hadzibedjic surtout.
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
Manu
Manager général@Directoire
Manager général@Directoire
Messages : 10821
Enregistré le : 19 août 2002 16:52

Message par Manu »

comme à  chaque changement de coach à  sochaux
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37462
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Hantz viré à  Sochaux

Après avoir longuement hésité, Jean-Claude Plessis a finalement pris la décision de se séparer dès hier de son entraîneur, Frédéric Hantz. Un limogeage pesant, destiné à  réveiller un club en très grande difficulté.

Le froid. La pluie. Et la grisaille, solidement accrochée sur le toit de Bonal. C'est dans cette ambiance morose, triste et silencieuse, que la mission de Frédéric Hantz à  la tête de l'équipe doubiste s'est terminée hier matin. Jean-Claude Plessis, les mains au fond des poches et le regard vide, se dirige vers les vestiaires. « Ça y, c'est fini », souffle-t-il à  peine avant d'aller annoncer la nouvelle à  ses joueurs. Quelques instants plus tôt, dans l'intimité du bureau présidentiel, quelques signatures ont mis un terme, de façon officielle et brutale, à  la collaboration entre le FCSM et Frédéric Hantz, arrivé dans la maison à  peine six mois plus tôt. « La réunion de ce matin a été d'une grande dignité, confie Jacques Crevoisier, le directeur sportif. Mais aujourd'hui, Hantz ne pouvait pas rester, même si on a tous de l'affection pour lui ». « Ce sont toujours les plus gentils dont on se sépare, enchaîne Plessis, visiblement très affecté. Toutefois, je ne voyais pas d'autre solution. Mais franchement, je vous l'avoue : je suis triste ». Avec Hantz, les dirigeants sochaliens pensaient réellement s'inscrire dans la durée. Malheureusment, pour diverses raisons, l'histoire d'amour a rapidement tourné en eau de boudin. Avant d'être jetée aux ordures en ce froid mercredi de décembre. « Quand on l'a pris, c'était pour le long terme, regrette encore le président Plessis. Ça n'a pas marché, et je le regrette. C'était un rendez-vous raté entre le FC Sochaux et un entraîneur ». Toutefois, ce monde du football décidément impitoyable ne laisse guère de temps aux regrets. Aussitôt l'éviction de Hantz confirmée, un nouveau plan de bataille a été établi avec un objectif évident : sauver ce qui peut encore l'être ! Et en attendant d'installer un nouveau pensionnaire fixe sur le banc de touche, c'est Jean-Luc Ruty, le directeur du centre de formation, qui a été désigné pour assurer l'intérim. Dans la matinée, alors que le terrain d'entraînement était aussi fermé et secret qu'un QG en pleine guerre, il a dirigé, de sa voix puissante et volontaire, sa première séance.

Une deuxième chance pour tous

Avec à  ses côtés un staff identique, donc toujours composé de Cédric Blomme, Alain Bénédet et Aziz Bouras. « Déjà , quelque chose a changé, veut croire Jacques Crevoisier. J'ai assisté à  une partie du travail proposé, et dans l'engouement, c'était différent. Il y avait du bruit, tout simplement, alors que la veille, personne ne disait un mot ». Les joueurs, visiblement, avaient besoin d'un coup de fouet pour repartir dans un nouvel élan. Comme d'habitude, c'est l'entraîneur qui a sauté. Reste à  savoir, maintenant, si ce changement de cap brutal aura les effets escomptés en compétition. « Je ne sais pas si j'ai pris la bonne décision, conclut Jean-Claude Plessis. Toutefois, une chose est certaine : Jean-Luc réintègre tout le monde dans son groupe. Cette fois, tous les joueurs ont une deuxième chance ». Sauront-ils, cette fois, la saisir au vol ? Ils le doivent au moins à  une personne. Un certain Frédéric Hantz.

Quel successeur ?

Officiellement, Jean-Claude Plessis n'a contacté que deux entraîneurs libres juqu'à  présent. Tout d'abord, il a sondé Guy Lacombe… qui après 24 heures de réflexion, a refusé. L'autre piste ouvertement exploitée mène à  Francis Gillot, un autre ancien de la maison «jaune et bleue». Actuellement en repérage au Qatar, l'ancien entraîneur du RC Lens appartient toujours au club nordiste. Au cas où cette option tomberait à  l'eau, le FC Sochaux devrait évidemment réfléchir à  d'autres candidats. C'est, d'ailleurs, déjà  fait. On sait que le profil de Vahid Halilhodzic peut parfaitement convenir à  la situation d'urgence dans laquelle le club est plongé. À moins qu'un certain Bazdarevic, qui joue le haut de tableau en L2 avec Grenoble et connaît très bien la maison, ne sorte enfin du bois.

Sébastien Daucourt
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37462
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Succès indispensable

S'appuyant sur le fameux choc psychologique, le FC Sochaux va tenter de chercher l'indispensable ce soir à  Metz (20 h), c'est-à -dire les trois points.

Après la discrétion, les actes. Si les joueurs se sont fait discrets durant toute cette semaine agitée, si leur entraîneur Frédéric Hantz a payé les pots cassés, il incombe désormais à  Teddy Richert et sa troupe de prendre leurs responsabilités. Et d'assumer. Si Michaël Isabey a joué en quelque sorte les porte-parole en faisant également passer son message de joueur expérimenté et fidèle des couleurs jaune et bleu, c'est immédiatement que ce groupe sochalien doit démontrer son souci de sortir de la zone rouge et de cette série de défaites qui a plombé son avenir. Jean-Luc Ruty n'est pas le messie. La preuve, il avoue aux journalistes que « c'est un peu comme dans votre métier, je suis un pigiste ». Le responsable du centre de formation est, comme pouvait l'être Frédéric Hantz, dépendant de l'état d'esprit que décideront de manifester les joueurs, les premiers concernés. S'ils se disent touchés par les événements vécus par le FCSM cette semaine, leur réaction doit être perçue sans attendre sur l'aire de jeu, ce soir. L'urgence est là .
Placé à  la tête du onze franc-comtois depuis mercredi, « jusque-là  je suivais la Ligue 1 comme un passionné, pas au-delà  », dit-il, Jean-Luc Ruty espère, néanmoins, avoir tiré profit de ces quelques heures, dans le domaine psychologique. « Je tente de mettre en place mes principes personnels en les adaptant aux joueurs que j'ai à  ma disposition. Tout dépendra ensuite d'eux. Ce sont les joueurs qui feront la différence sur le terrain. Il n'y a pas de secret : ce sont eux qui ont les armes pour gagner. L'important reste de prendre des points et non d'avoir un discours utopique qui nous mènerait à  dire qu'il faut produire du jeu. Il faut simplement que les joueurs aient l'envie de respecter des choses simples et qu'ils mettent leurs intentions sur le terrain avec dynamisme et allant. » Croit-il au fameux choc psychologique ? « On ne peut pas nier que le choc existe. Les joueurs ont été marqués par la situation et ont beaucoup culpabilisé. Mais ce choc ne peut être suffisant. On a besoin de confiance et de points. Ce n'est pas le potentiel de l'équipe qui est en question, mais la façon de le restituer. » Pour avoir déjà  servi Toulouse en 94 dans des conditions à  peu près identiques, en intérimaire, il connaît les clefs sans avoir la certitude de pouvoir, enfin, ouvrir les portes de la victoire aujourd'hui à  l'ensemble sochalien. Se déplacer à  Metz face à  une formation au fond du puits ne constitue, cependant, pas un avantage pour le pigiste sochalien « C'est une forme de pression supplémentaire que de jouer Metz maintenant », car c'est le match « le plus important ».

Gilles Santalucia
Avatar du membre
argueti
Sélectionneur@InfosRacing
Sélectionneur@InfosRacing
Messages : 37462
Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
Localisation : Strasbourg
Contact :

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Aux portes de l'angoisse !

À cinq minutes de la fin, Jussiê a crucifié un FC Sochaux, courageux, volontaire mais malheureusement inefficace. Une victoire, deux nuls et six défaites, les chiffres sont cruels pour un maintien qui va relever de l'exploit.

Le père Noël est une… On n'ira pas jusque-là  mais franchement, hier soir, il aurait pu donner un coup de pouce aux Sochaliens. Ces derniers l'auraient mérité pour le courage et la ténacité manifestés. Au contraire, c'est un Brésilien, Jussiê qui est sorti de la hotte pour crucifier Richert et emmener le FCSM aux portes de l'angoisse. Battu avec son 22e point de perdu à  Bonal, le FCSM fait la mauvaise opération du soir. Le maintien va, désormais, relever de l'exploit. « Joueuse, cette équipe de Bordeaux », avait remarqué Jean-Luc Ruty. Configurer le onze jaune et bleu pour lui donner les armes de réussir dans cet ultime match de l'année a donc nécessité une adaptation tactique. Avec la première titularisation du jeune Nogueira, en milieu excentré droit, et le retour d'Isabey pour tourner autour d'Erding, seule en pointe. Son aptitude au jeu, la formation de Laurent Blanc la confirmait par un mouvement de fort belle facture qui faisait frissonner Bonal. Heureusement, le ballon de Chalmé filait sous le nez de Chamakh et Wendel (5e).

Sochaux joue sa chance mais bute

L'envie sochalienne ouvrait des portes avec le remuant Erding, et l'adroit Isabey, sans pour autant permettre de découvrir le bonheur derrière. Cette pelouse ne facilitant pas les appuis nécessitait la plus grande attention technique, de la part des gardiens également. Si Richert relâchait un ballon sur un long coup franc, c'était sans dégâts (22e). Le souci bordelais de se rendre maître du ballon laissait la place à  quelques contres dont l'un mené par Nogueira que N'Daw ponctuait d'une frappe obligeant Ramé à  se coucher au pied de son poteau (35e). Si le match restait plaisant, les occasions manquaient. Il fallait alors voir une galipette du référé, l'Alsacien Kalt, pour noter un fait marquant. La preuve, l'arbitre ne revenait pas sur la pelouse en seconde période et était remplacé par M. Turpin. Tout cela, vu les impératifs sochaliens, restait du domaine de l'anecdote. Pour les hommes de Jean-Luc Ruty le besoin de se montrer plus pressant se faisait sentir. Cela se caractérisait par un supplément d'ardeur dès le retour des vestiaires qui mettait à  mal les Girondins. Quercia, entré en jeu (à  la place de Nogueira 58e) ajoutait encore un peu de tempérament au sein de l'attaque. Sochaux jouait bien cette fois et semblait, avec un peu plus de justesse dans la dernière passe, obtenir le fruit de ses efforts. L'heure de jeu sonnait donc avec de réels espoirs même si la vigilance restait de mise sur les contres bordelais. Le public ne s'y trompait pas qui tentait d'apporter son soutien. Très présents et déterminés dans les duels, les Sochaliens ne relâchaient pas leur pression et désormais investissaient le camp bordelais sans en sortir. Mais toujours sans pouvoir concrétiser leurs mouvements.

Et Jussiê sort de la hotte

Sur un coup franc d'Isabey, N'Daw voyait sa tête passer de peu au dessus de la cage de Ramé (83e). On se disait que peut-être cette persévérance… He bien, non. Il était dit que cette année 2007 se terminerait en queue de poisson. La preuve, sur la quasiment seule attaque girondine de cette seconde période, Bellion, côté gauche, parvenait à  centrer sur Jussiê, seul au point de penalty. Le Brésilien ajustait Richert d'un plat de pied pour un but assassin. Bonal se figeait. À cinq minutes de la fin, le FC Sochaux sentait l'angoisse lui nouer la gorge. Sur ce coup patte du Bordelais, Richert et les siens voyait s'envoler leur 22e point à  domicile. Une seule victoire à  Bonal, deux nuls et six défaites, le courage et l'ardeur investis dans le match, hier soir, ne peuvent rien contre de tels chiffres. Pas de doute, le maintien relèvera de l'exploit.

Gilles Santalucia
Répondre