[Ex] Pascal Johansen

[argueti]

Quand Johansen veut…

Jean-Marc Furlan, qui préfère toujours avoir le choix que l'embarras, dirait sûrement le contraire. Mais l'entraîneur strasbourgeois va assurément être confronté à  un dilemme cornélien dans deux semaines à  l'heure de composer son équipe contre Bordeaux le 20 octobre à  la Meinau. Yacine Abdessadki, blessé au mollet depuis trois semaines, sera à  nouveau opérationnel. Mais en son absence, Pascal Johansen a assuré un intérim réussi.

Il y a quelque temps, l'entraîneur strasbourgeois avait stigmatisé le caractère cyclothymique du Colmarien. « Pascal Johansen est avant tout un grave danger pour lui-même. » Bien plus qu'une volonté de le mettre au ban, Furlan reconnaissait ainsi sa difficulté à  saisir la personnalité complexe – « spéciale », admet le Haut-Rhinois – de son milieu de terrain et son incapacité à  lui être d'un quelconque secours. « On a cherché à  nous opposer, alors que nous sommes en symbiose », rectifiait-il samedi à  Metz après la grosse prestation de son meneur de jeu, distributeur agréé de « galettes » pour ses coéquipiers. « Pascal a joué comme il devrait toujours le faire. Il est très bien à  l'entraînement depuis dix jours et l'a confirmé. »

« Avec les supporters, c'était beau »

Inconstant lors de sa titularisation précédente contre Amiens en Coupe de la Ligue, l'ancien international espoirs a servi chaud (et show) deux passes décisives – entre autres - à  Mouloungui et Renteria à  Saint-Symphorien. Un retour en force pour l'Alsacien dans un derby qui lui tient à  cÅ“ur et dont il avait été privé l'an passé en L 2, après une altercation avec Jean-Pierre Papin. « Je n'ai pas l'habitude d'être titulaire (Ndlr : il l'était contre Marseille lors de l'ouverture et avait réalisé une première période de haut vol, avant de rater les trois matches suivants sur blessure) et c'est un peu frustrant. Mais « Yaz » (Abdessadki) n'étant pas rétabli, je savais que j'avais un gros truc à  jouer à  Metz. Dans un match piège comme Amiens, il est difficile de se mettre en évidence au sein d'une équipe en difficulté. Là , j'ai tiré profit de la victoire qu'est allée chercher une équipe solidaire. C'était plus facile de s'exprimer. Je suis content pour tout le monde. Après la rencontre, nous sommes allés communier avec les supporters strasbourgeois. C'était beau. » Alors que JPP s'était souvent heurté frontalement à  un joueur au talent parfois altéré par ses sautes d'humeur, Jean-Marc Furlan, plus psychologue, apprend doucement à  apprivoiser sa personnalité d'écorché vif atypique qui le rend attachant aux uns et agaçant aux autres. Samedi, pendant que le Colmarien répondait aux questions dans l'espace presse de Saint-Symphorien, il lui a lancé dans un éclat de rire : « Ne dis pas de mal de ton coach. » « Pagalou » a souri et aussitôt chambré : « Pourtant, à  cause de l'entraîneur… » Il n'a pas fini sa phrase. Preuve que ces deux-là  commencent à  n'avoir plus besoin de se parler pour se comprendre. A en juger par le rendement de « Pasqui » à  Metz, le Racing ne peut que s'en réjouir.

[silex57]

Tout est dans le titre

[enzy]

Malheureusement oui

[D520]

ce joueur s'il est en confiance et s'il sent que son entraineur lui fait confiance peut etre très bon !!!!

[FM17]

ca fait beaucoup quand meme...

[télésupporteur]

Si Furlan avait surtout compris que Lacour ne devait plus jouer au milieu...Johanssen doit confirmer mais à  quel poste exactement ?????

avec abdessadki, devant rodrigo

[Stan]

Ils vont se marcher sur les pattes et dans le foot moderne, si tu joues avec un seul récupérateur il vaut mieux qu'il s'appelle Gattuso ou Makelele..

Après on peut jouer "à  la Lyonnaise" mais dans ce cas Abdessadki et Johansen auraient aussi un gros boulot défensif.

[télésupporteur]

boulot défensif que les deux sont capables de faire

[Manu]

Plus personne pour le critiquer ?

[argueti]

A la télé on voit pas toujours quand il râle