OUI PENSE A CEUX QUI PEUVENT PAS !!!!! SNIF SNIF SNIFcorentin martins a écrit :MULTIPLEX .....
Mais rien de mieux que d'aller au stade pour aller encourager notre Racing!!! Et que la fete commence..
[06/07] 37ème J: Strasbourg / Metz : 2-1
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DNA a écrit :Que la nuit soit bleue
Un an après l'avoir quittée, le Racing a ce soir une occasion en or de retrouver la Ligue 1. Dans une Meinau pleine à craquer, et face aux voisins messins, autres pénitents déjà absous, les hommes de Papin veulent en finir à leur tour. Si possible dans l'allégresse et la joie. Les supporteurs n'attendent que ça...
Ça y est. Le Racing est presque arrivé au bout du chemin. Son périple à l'issue longtemps incertaine, entamé voilà maintenant dix mois dans ce même stade, peut s'achever de manière éclatante. Et ce à une journée de la fin. Une victoire contre Metz lui ouvrirait à coup sûr les portes de la Ligue 1, élite que les Bleus avaient délaissée la mort dans l'âme au printemps dernier. « On sait d'où on vient et ce qu'on a à faire », martèle Jean-Pierre Papin, l'homme qui a mené avec l'enthousiasme et la ferveur d'un débutant cette croisade rédemptrice. Parti de rien, ou tout du moins de loin, le Racing s'est forgé une identité et a développé une force de caractère à toute épreuve, au long d'un parcours tout sauf rectiligne.
« Ce groupe a une âme »
Ceux qui se souviennent de la prestation mièvre lors de l'acte inaugural, un soir de juillet contre Dijon (0-0), peuvent mesurer l'ampleur des progrès réalisés. « Rien n'a été facile, mais l'équipe s'est construite progressivement, poursuit Papin. Par rapport au match de Dijon, on voit tout le travail qui a été abattu. Malgré les difficultés, il n'y a jamais eu de lassitude. Ce groupe a une âme. » Une âme de guerrier, qui a souvent permis de renverser des situations compromises, voire désespérées. Et empêché le doute de prendre racine. Imperméables aux critiques et au scepticisme du public, les Bleus ont suivi leur petit bonhomme de chemin, sûrs de leur fait. En transformant la Meinau en bastille imprenable - la dernière du championnat -, ils ont posé les jalons de leur réussite. Et c'est justement dans cette antre, d'où les sifflets sont parfois tombés de manière drue, que leur billet peut être définitivement validé. C'est même dans un certain confort que le Racing accueille le champion, titré depuis près de trois semaines et en partie démobilisé. « C'est vrai que l'on a un joker, poursuit Papin. Nos quatre points d'avance sur Amiens ne nous obligent pas forcément à gagner. » Si les Picards venaient à s'incliner sur la pelouse de Créteil, équipe à la lutte pour le maintien, l'affaire serait pliée.
« Notre finale de la Ligue des Champions à nous » <= ca c'est vrai
« On ne peut pas compter là dessus, tempère Papin. Le vrai leitmotiv, c'est de gagner. Histoire aussi de rabattre le caquet à Ludovic Batelli (l'entraîneur d'Amiens qui avait eu des propos virulents après la victoire du Racing à Bastia, s'étonnant que Strasbourg finisse toujours par s'imposer) qui nous a insultés en nous manquant de respect. » Si la sortie hardie du coach picard a pimenté la semaine, Papin n'aura pas recours à un long discours pour motiver les siens. « Tout le monde veut en être, et c'est normal, savoure JPP, qui a emmené hier soir 18 joueurs pour une mise au vert. C'est notre Ligue des Champions à nous. En face, on aura Milan ou Liverpool... » A défaut de disposer des mêmes atouts que les deux finalistes de la « reine » des coupes, Metz n'en reste pas moins un adversaire coriace. En décembre dernier, des Strasbourgeois timorés et vite dépassés avaient essuyé les foudres des Grenats. Pour ce qui reste la plus grosse dérouillée de la saison (4-1). Longtemps, les Strasbourgeois se sont retranchés derrière un discours de circonstances, après une défaite jugée malencontreuse mais pas si dramatique que ça. Hier, dans un élan de franchise, Papin a tenu à briser la glace. « C'est notre pire match, avec un scénario catastrophe qui a gâché la première partie de la saison, reconnaît-il. Un but contre son camp, une expulsion, un penalty : on ne pouvait pas être moins vernis. Mais parfois, ça fait du bien de se prendre une bonne claque. » Les Alsaciens ont peut-être vacillé sur le pelouse de Saint-Symphorien, mais ils sont restés debout. L'envie de laver cet affront habite aujourd'hui encore leur esprit. Même si la finalité de la soirée ne réside pas là , la motivation qui en découle n'en sera que plus élevée. Bref, tous les éléments sont réunis pour que Strasbourg vive une nouvelle nuit bleue. Quinze ans après celle qui avait fait chavirer de bonheur toute une ville, pour la remontée chapeautée par Gilbert Gress. « Mon groupe n'a jamais rien lâché, il mérite d'aller au-dessus », conclut Papin. Messieurs, c'est à vous de jouer...
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DNA a écrit :Il se passe toujours quelque chose
Depuis le nouveau millénaire, le Racing est à la peine dans le derby de l'Est (2 victoires, 1 nul, 2 défaites), même si la Meinau a retrouvé des couleurs depuis les deux dernières saisons. Rétrospective.
Si à l'époque des PP flingueurs (Pouget-Pires), le FC Metz était quasi imbattable surtout à St-Symphorien, les « Grenats » ont causé bien des soucis au Racing dans son jardin de la Meinau. Au rayon mauvaises herbes : la défaite à huis clos après l'affaire du pétard et un doublé de Maoulida en 2003.
Le pétard de la descente
On passe rapidement sur la première confrontation de l'an 2000. Le 15 janvier, Zitelli, le faux-frère, répond au jeune... Louis Saha, alors âgé de 22 ans, et qui allait quitter quelques mois plus tard la Lorraine pour Fulham. La saison suivante est plus « explosive ». Hélas ! Le 21 décembre 2000, par un froid de canard, Ljuboja croit avoir fait le plus dur en devançant Mondragon de la tête sur un corner de Martins. Mais deux minutes après l'ouverture du score, un pétard lancé d'une tribune atteint à l'oreille Nelly Viennot. L'arbitre assistante qui vient de prendre voici quelques jours sa retraite sportive est évacuée sur une civière et le match est arrêté à la 68e minute. Rejoué à huis clos le 11 avril 2001 à la Meinau, ce derby tourne au cauchemar pour le Racing battu 1-0. Et c'est encore un joueur ayant porté les deux maillots qui s'illustre : 53e, Gérald Baticle se joue de Chilavert et remise pour Gaillot qui marque à bout portant. La saison se termine en queue de poisson pour un Racing relégué en D2. Si aucun joueur messin actuel n'a participé à ces deux derbies du début du nouveau millénaire, les deux Pascal (Johansen et Camadini), ainsi que Jeannot Devaux n'ont pas oublié...
De Toifilou à Pagalou
Les deux saisons suivantes, le Racing et Metz se croisent dans l'ascenseur et en octobre 2003, les Strasbourgeois reprennent leur chemin à la croix de Lorraine en s'inclinant à la Meinau victimes d'un doublé de Toifilou Maoulida qui filera ensuite à Rennes, Monaco, puis Marseille. Et pourtant sur le papier, la balance alsacienne (Dutruel, Drobny, Farnerud, Le Pen, Martins, Niang, Ljuboja, auxquels s'ajoutent les rescapés de 2007 Deroff, Devaux, Lacour, Camadini) aurait dû faire le poids face aux Morisot, Marchal, Allegro, Leca et les deux étoiles filantes Djiba et Moreno... Il faut attendre la fin de saison 2004-2005 pour avoir trace du derby à la Meinau. Le 14 mai, Niang, puis Pagis qui s'offre un doublé enflamment les 24 000 spectateurs de la Meinau (3-1) et les Messins échappent de peu à la relégation en terminant à la 16e place. Le dernier face-à -face en date, le 14 janvier 2006, tourne encore à l'avantage des Strasbourgeois (2-1). C'est le solo de Pascal Johansen qui marque les esprits au terme d'un derby mouvementé avec l'expulsion de Meniri à la 48e, les débuts du jeune Schneider, la titularisation d'Edgar Gnoleba Loue qui restera un collector et la réduction du score signée Hervé Tum à deux minutes du coup de sifflet final...
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DNA a écrit :Indiscrétions - Vu d'ailleurs
Les Messins ont effectué leur ultime séance hier matin en toute décontraction. Les dix-huit joueurs retenus par Francis De Taddeo (voir ci-contre) ont pu regagner leur domicile dans la foulée, aucune mise au vert n'étant programmée. C'est ce matin que la petite troupe prendra la direction de Strasbourg.
« Pour l'instant, je ne sais pas encore qui je vais aligner à Strasbourg, affirme l'entraîneur grenat. Et je pense que je ne le saurai pas avant demain (aujourd'hui) 17h. » De Taddeo compte aligner la meilleure équipe possible, réintégrant ainsi l'arrière latéral Béria - annoncé sur le départ, notamment à Sochaux -, et l'attaquant prêté par Lille, Gygax.
La principale incertitude concerne le secteur défensif. Entre une ligne classique à cinq et une défense à quatre, système expérimenté contre Ajaccio et Grenoble, l'entraîneur n'a pas encore tranché.
DNA a écrit :« Amiens, le trouble-fête »
« Strasbourg est bien placé pour aller jusqu'au bout et Caen mérite de l'accompagner, car c'est l'équipe qui m'a fait la plus belle impression », estime Didier Tholot, l'entraîneur de Libourne Saint-Seurin. « Le Stade Malherbe est pour moi le meilleur de ce championnat. C'est organisé, c'est fluide, ça joue au ballon, ça va toujours vers l'avant. Mais Amiens m'a épaté. Cette équipe joue les trouble-fête avec un budget inférieur aux grosses cylindrées de L2. Il nous manque encore un point pour assurer le maintien et si l'on veut s'inscrire dans la durée de ce championnat, l'équipe picarde est un exemple à suivre », souligne l'ancien buteur baroudeur de Toulon, Niort, Reims, St-Etienne, Bordeaux, Sion, Bâle, Berne et Vevey.
Et si Didier Tholot garde encore en travers de la gorge la défaite des siens à la Meinau (penalty de Cohade, expulsion de son défenseur Douence et but du 2-1 signé Tum à la dernière seconde du temps additionnel), il vote alsacien. « On le voit on le sent, c'est l'année de Strasbourg. Ce n'est pas de la superstition, mais il y a des signes qui ne trompent pas. Quand tu es en bas, tu peux prendre un but casquette, alors qu'en haut, la chance te sourit jusqu'au bout. Et le Racing a su la forcer. »
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DNA a écrit :« Strasbourg au bon moment »
Dernier volet de notre tour d'horizon des entraîneurs de L2. Aujourd'hui : Thierry Froger (Reims) qui n'était pas dans le match, mais qu'on adore quand même, et Didier Tholot (Libourne Saint-Seurin).
- Thierry, on fait un petit Tour de France des entraîneurs de Ligue 2 pour savoir, selon eux, qui de Strasbourg, Caen ou Amiens accompagnera le FC Metz en Ligue 1.
- J'en sais rien. Franchement, ça ne m'intéresse pas du tout.
- Ça ne nous aide pas beaucoup comme réponse.
- Attendez, j'ai quand même le droit de ne pas avoir d'avis sur un sujet que je trouve inintéressant. Bon, sur la logique, je dirais Caen et Strasbourg. Ce qui est paradoxal c'est que le Stade Malherbe produit le plus beau jeu et que c'est lui le plus menacé, car Amiens est quand même bien dans les clous.
- Et Strasbourg ?
- Les Alsaciens font souvent pencher la balance en fin de match. Ils sont là au bon moment et c'est maintenant que tout se joue. Pour moi, Strasbourg sera en Ligue 1.
- Dans ces trois clubs, y-a-t-il des joueurs qui vous ont séduit ou que vous auriez aimé avoir dans votre effectif ?
- Non, je suis très satisfait de mon effectif par rapport à l'objectif de départ. Je suis bien avec mes joueurs, les autres sont bien où ils sont, je n'envie personne et je n'ai jamais contacté un joueur d'un autre club avant un match...
- A qui ce sous-entendu s'adresse-t-il ?
- Ecoutez, vous m'emmerdez avec vos questions. J'ai déjà été bien sympa de vous avoir répondu.
- Pouvez-vous au moins nous confirmer que le Stade de Reims a bien engagé Kermorgant, auteur de 10 buts cette saison avec Grenoble ?
- Je ne confirme rien, c'est aux dirigeants de le faire, moi je ne suis qu'un simple entraîneur.
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DNA a écrit :On compte sur vous
Le Racing est à 90 minutes de retrouver le chemin de la maison. Celle qu'il n'aurait jamais du quitter.
Une saison de fugue, où se sont entremêlés la domestication de cette Ligue 2, le don de soi, le doute, la débauche d'énergie qui a conduit l'équipe strasbourgeoise à forcer la décision et le respect en fin de match.
Une année où le Racing a certes joué les intermittents du spectacle, où le coeur l'a emporté sur la déraison d'un ballon que la bande à JPP n'a pas toujours réussi à magnifier. Mais qu'importe le flacon, pourvu que la Meinau ait l'ivresse de la montée.
Elle nous tend les bras, mesdames, messieurs ! La Meinau est prête à rugir, à bondir et à rougir de plaisir. Supporters c'est votre soir, c'est votre match. Une montée se gagne et se mérite aussi dans les tribunes, et pas seulement dans celle d'un kop fidèle et irréprochable tout au long de ce championnat.
Criez, chantez, bougez, dansez ! Cher public, on compte sur vous pour que l'ascension soit désormais fêtée un vendredi en Alsace. Bienvenue au bercail, les Bleus !
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Le jour de gloire ?
Comme en 2002, le Racing peut assurer son retour en Ligue 1 au soir de la 37e journée, dans un derby de feu contre le champion de L 2, Metz, déjà assuré de l'accession. Une Meinau pleine à craquer attend la délivrance dès 20 h.
C'était le 26 avril 2002, dans l'ambiance un brin feutrée du stade Francis-Turcan à Martigues. Sur un but de Mamadou Bagayoko dans… les arrêts de jeu, le Racing validait son billet pour la Ligue 1, moins d'un an après l'avoir quittée. Les joueurs avaient gentiment festoyé dans un hôtel de l'aéroport de Marseille-Provence où ils avaient pris leurs quartiers. Mais cette petite fête avait eu lieu loin de Strasbourg. Ce soir, « si tout va bien », comme le dit Jean-Pierre Papin, elle se déroulera devant une Meinau pleine comme un Å“uf, à guichets fermés pour la première fois depuis la venue de l'OM le 9 avril 2005. Ce soir-là , 26 631 spectateurs s'étaient pressés dans l'enceinte bas-rhinoise. Ce soir, ils devraient être 26 800. Tous – moins les 1008 Messins – à attendre fiévreusement la délivrance au terme d'une saison « difficile sur le plan du stress et sur le plan comptable », selon JPP. Les Strasbourgeois sont unanimes : alors que leur club fera face tout à l'heure à son « objectif de départ » (Papin toujours), la claque reçue à l'aller le 8 décembre à Saint-Symphorien (4-1), la plus sévère de la saison, n'aura aucune importance. « Ce serait une erreur d'aborder la rencontre ainsi », prétend l'expérimenté Pascal Camadini, « Ce qui nous intéresse, c'est de monter en Ligue 1. Parler de revanche est plus que secondaire. » Une opinion partagée par l'ex-Messin Hervé Tum : « Il faut gagner, quel que soit le score. L'enjeu surpasse l'esprit de revanche qui pourrait nous animer. Si nous gagnons, nous en aurons fini des mathématiques. La montée sera officielle. »
« Pas le droit de nous manquer »
Tout est effectivement réuni pour faire de ce 18 mai 2007 une date inoubliable dans l'histoire du club. « Il y a tout pour faire un grand match », consent l'entraîneur strasbourgeois, Nous n'avons pas le droit de nous manquer. C'était mon rêve de voir la Meinau pleine. J'espère que nous donnerons au public ce qu'il attend depuis un an. À l'aller, nous avions réalisé le pire match de notre saison, avec le pire des scenarii : un but contre notre camp (Deroff), une expulsion (Deroff encore), un penalty contre nous. Mais il faut savoir recevoir des claques pour rebondir. Le vrai leitmotiv, c'est de prendre trois points pour monter. Il faudra réaliser pendant une heure et demie ce que nous avons fait durant les 18 premiers matches dans une Meinau où nous sommes toujours invaincus, cravacher comme à chaque fois. Nous sommes devant la dernière marche. C'est souvent la plus dure. Nous savons d'où nous venons et ce que nous avons à faire. J'ai tendance à dire que c'est un match comme les autres. Mais je sais bien que ce n'est pas vrai. S'ils réalisent le même match que ces derniers temps, les joueurs seront payés de leurs efforts. Cette saison, nous avons construit une équipe tranquillement. Ça a pris du temps et ce n'était pas facile. Il y a eu des réunions, des coups de gueule, des mini-crises aussi après des matches perdus. Mais il fallait un commencement et nous nous sommes serré les coudes. Aujourd'hui, il ne manque que la dernière couche. Il faut la mettre contre Metz. » Et libérer ainsi toute une région qui retient son souffle depuis dix mois, au gré de prestations en dents de scie. Pour un Racing surtout loué pour son réalisme, les sentiers de la gloire passent par le derby.
Absents : à Strasbourg, Abou, Devaux, Mbodji (reprise), Mathlouthi (cuisse), Yachir, Gargorov, N'Diaye, Loue, Weber, Schneiderlin, Gurtner (choix de l'entraîneur) ; à Metz, François (reprise), Bonnefoi (épaule), M. N'Diaye, Bong, Delgado, Magane, Corrales, Contout (choix de l'entraîneur).
Un avenir à dessiner
Quel entraîneur, quel effectif, quel avenir tout court pour le Racing en 2007-2008 ? Toutes ces questions feront immanquablement la Une sur les coups de 22 heures si l'équipe de Jean-Pierre Papin décroche son visa pour la L 1. Car les anicroches d'une saison tendue par un objectif impérieux – la remontée immédiate - laissent planer un doute sur la direction qu'empruntera le RCS l'an prochain. Le fonctionnement 2006-2007 a quelquefois généré une certaine incompréhension – c'est un euphémisme - entre les différentes composantes du club. La conséquence, selon le président Philippe Ginestet, de l'obligation de résultats. « Il a fallu travailler dans l'urgence, avec une direction et un staff renouvelés à 100 %, et un effectif modifié à 60 %. Certains ajustements étaient inévitables.» JPP est d'ailleurs le premier à admettre que ses adjoints (Sébastien Migné, Alexander Vencel) et lui ont beaucoup appris en dix mois. Pour autant, les relations de travail au RCS n'ont toujours rien d'un long fleuve tranquille. L'incompréhension avec le centre de formation est récurrente. Le staff technique, le président et la cellule recrutement ne se sont toujours pas réunis pour évoquer 2007-2008. « Nous avons déjà défini les profils et certains dossiers sont avancés, mais il n'y a pas lieu de se précipiter », s'efforce de relativiser Philippe Ginestet, « Assurons d'abord l'accession. La réflexion vaut aussi pour l'entraîneur.» La gestion humaine de JPP a en effet parfois laissé la direction perplexe. Le cas de Dimitar Rangelov, prêté cet hiver à Erzgebirge Aue, club de 2e Bundesliga où il brille (5 buts), est à ce titre symbolique. Le Bulgare, mis au ban à Strasbourg, est sollicité par Cottbus et Hanovre, deux clubs du milieu de tableau de Bundesliga qui ont chacun posé un million d'euros sur la table. Dès l'accession acquise, il s'agira donc d'éclaircir au plus vite certaines zones d'ombre. Si tant est que toutes les parties puissent s'accorder.
Dévalisés
Au retour de l'entraînement à huis clos hier après-midi, les Strasbourgeois ont eu la très désagréable surprise de découvrir que leur vestiaire avait été fouillé et trois voitures — celles de Pascal Johansen, Eric Mouloungui et Yacine Abdessadki — volées. Les malfaiteurs, qui avaient à l'évidence repéré les lieux, ont aussi dérobé des montres, bijoux, chéquiers et papiers. L'affaire est d'autant plus troublante que des digicodes contrôlent l'accès au vestiaire. Les voleurs en possédaient donc non seulement la combinaison, mais savaient aussi où chercher et trouver les clefs des trois véhicules les plus rutilants du parc automobile du Racing. L'enquête n'a cependant pas tardé à porter ses fruits. Quelques minutes après leur retour de la pelouse, les Strasbourgeois ont été informés que la voiture de Yacine Abdessadki avait été retrouvée près de la prison de l'Elsau. Les deux autres l'ont été un peu plus tard. La police, qui avait appréhendé un premier aigrefin, a alors interpellé le reste de la bande. Avant le derby de ce soir, les joueurs de Papin se seraient toutefois volontiers passés de cette mésaventure.
Le retour de Johansen
JPP et Francis De Taddeo, qui appartenaient à la même promotion reçue au DEPF (diplôme d'entraîneur professionnel de football), ont chacun retenu 18 joueurs. Le coach du RCS a simplement indiqué qu'il ne dérogerait pas à son traditionnel 4-4-2. Mais son onze de départ ne devrait guère différer de celui qui s'est imposé vendredi à Bastia. Sorti à la pause en Corse après une première période délicate, Yves Deroff devrait cependant s'effacer au poste de latéral droit. Yacine Abdessadki redescendrait ainsi d'un cran pour libérer une place dans l'entrejeu à Pascal Johansen, de retour de blessure. Quant à De Taddeo, « un homme très discret, mais terriblement efficace à qui j'adresse un grand bravo (Papin) », il pourrait opter pour une défense à cinq. Le Suisse Daniel Gygax, double buteur décisif contre Châteauroux le 13 avril (2-0), sera sans doute associé en pointe à Babacar Gueye (3e buteur de L 2 avec 16 buts), de préférence à Papiss Cissé (12 buts).
Camadini se moque de jouer
Ça pourrait passer pour de la provocation. Ce n'en est pas. Interrogé hier sur son impatience de jouer un derby à guichets fermés, Pascal Camadini a simplement rétorqué qu'il aspirait, comme tout joueur, à le disputer, mais que savoir s'il serait titulaire ou non lui importait peu. Une façon de souligner que l'enjeu collectif primera ce soir les intérêts personnels. « J'ai passé l'âge de m'inquiéter en attendant de savoir si je vais jouer ou non. L'essentiel, c'est de gagner contre Metz. Remplaçants, titulaires ou même 17e ou 18e, tout le monde sera mobilisé. Tout est réuni pour faire de ce vendredi une grande soirée, avec du monde, une grosse ambiance et un bel adversaire, le champion de L 2. Il reste à décrocher la victoire pour que la coupe soit pleine. Le Racing est tout près du but, mais il n'y est pas encore. Il nous reste une marche à franchir, une grosse marche. » Un discours auquel JPP adhère : « Cette dernière marche est souvent la plus dure. »
Tum se voit en « faux frère »
Messin de 2004 à 2006, Hervé Tum espère jouer un vilain tour au FCM et marquer de son empreinte ce qu'il souhaite être le match de la montée. Malgré ses 10 buts officiels (7 en championnat, 3 en Coupe de France contre Ostwald au 8e tour), l'attaquant camerounais n'est pour l'heure pas satisfait de son bilan. « Je ne pense pas avoir rendu les services qu'on attendait de moi. Mon rendement a été limité, notamment en raison des blessures. Une première année dans un nouveau club n'est jamais facile, a fortiori quand on connaît beaucoup de problèmes de santé. Mais je suis toujours resté au service de l'équipe, je me suis souvent sacrifié pour elle et je me suis montré combatif quand il fallait prendre des points, dans un registre parfois pas évident. Je sais qu'en un match, sans effacer complètement l'impression mitigée qui est la mienne, je peux faire de cette saison un moment inoubliable. »
Stéphane Godin
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PTDR j'adoreraphou96 a écrit :DNA a écrit :« Strasbourg au bon moment »
Dernier volet de notre tour d'horizon des entraîneurs de L2. Aujourd'hui : Thierry Froger (Reims) qui n'était pas dans le match, mais qu'on adore quand même, et Didier Tholot (Libourne Saint-Seurin).
- Thierry, on fait un petit Tour de France des entraîneurs de Ligue 2 pour savoir, selon eux, qui de Strasbourg, Caen ou Amiens accompagnera le FC Metz en Ligue 1.
- J'en sais rien. Franchement, ça ne m'intéresse pas du tout.
- Ça ne nous aide pas beaucoup comme réponse.
- Attendez, j'ai quand même le droit de ne pas avoir d'avis sur un sujet que je trouve inintéressant. Bon, sur la logique, je dirais Caen et Strasbourg. Ce qui est paradoxal c'est que le Stade Malherbe produit le plus beau jeu et que c'est lui le plus menacé, car Amiens est quand même bien dans les clous.
- Et Strasbourg ?
- Les Alsaciens font souvent pencher la balance en fin de match. Ils sont là au bon moment et c'est maintenant que tout se joue. Pour moi, Strasbourg sera en Ligue 1.
- Dans ces trois clubs, y-a-t-il des joueurs qui vous ont séduit ou que vous auriez aimé avoir dans votre effectif ?
- Non, je suis très satisfait de mon effectif par rapport à l'objectif de départ. Je suis bien avec mes joueurs, les autres sont bien où ils sont, je n'envie personne et je n'ai jamais contacté un joueur d'un autre club avant un match...
- A qui ce sous-entendu s'adresse-t-il ?
- Ecoutez, vous m'emmerdez avec vos questions. J'ai déjà été bien sympa de vous avoir répondu.
- Pouvez-vous au moins nous confirmer que le Stade de Reims a bien engagé Kermorgant, auteur de 10 buts cette saison avec Grenoble ?
- Je ne confirme rien, c'est aux dirigeants de le faire, moi je ne suis qu'un simple entraîneur.
Matthieu
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Moi je ne sens pas trop ce match... Sûr que les Bleus seront motivés à  mort, mais Metz jouera libéré, sans aucune pression, et le Racing peine toujours face à  ce genre d'adversaire. Et puis faut voir les choses en face : Metz a déjà  une équipe de L1 (disons de milieu de tableau), le Racing non, même si certains de ses joueurs sortent certainement du lot.
Bref, je suis sûr à 90% que le Racing jouera en L1 l'année prochaine, mais je ne pense pas que ça se décidera ce soir (à moins que Créteil ne botte le cul d'Amiens, ce qui me ferait TRES plaisir d'ailleurs).
			
			
									
									
						Bref, je suis sûr à 90% que le Racing jouera en L1 l'année prochaine, mais je ne pense pas que ça se décidera ce soir (à moins que Créteil ne botte le cul d'Amiens, ce qui me ferait TRES plaisir d'ailleurs).
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pareil + des bieres !Titounetz a écrit :OUI PENSE A CEUX QUI PEUVENT PAS !!!!! SNIF SNIF SNIFcorentin martins a écrit :MULTIPLEX .....
Mais rien de mieux que d'aller au stade pour aller encourager notre Racing!!! Et que la fete commence..mais je serai devant mon ecran a supporter le rcs et je mettrai le maillot d'infosracing
Vade retro Rudi Garcia...bouh t'es moche quand tu chouines
						
                
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