[06/07] Championnat de Ligue 2

[vaevictis]

Bon comme tous le monde s'en contrebalance de mon 500eme post.




Vive mon 501eme post.

[Nico]

Faut dire que la photo est une perche tendue pour ce genre de vanne, un peu grivoisement exprimée tout de même ...

je dois dire qu à  4 grammes, je ne suis plus tres fin...

C'est sûr, tu fais que dans l'gros bourrage dans ces conditions

[67 en force]

Le Havre est 6ème ! Et dire qu'il était devant nous a un moment

[FM17]

Ben bonne nuit et bon courage pour demain, tu vas être frais demain...

suis pas vrai mais j y vais

[Titounetz]

Bon comme tous le monde s'en contrebalance de mon 500eme post.




Vive mon 501eme post.

Félicitations.

[Titounetz]

A une marche du bonheur

Avec cette victoire arrachée à  Bastia, le Racing s'est approché un peu plus de la Ligue 1. Malgré les victoires d'Amiens et de Caen, les Bleus ont l'occasion de valider leur ticket, vendredi prochain à  la Meinau, contre les voisins messins. Chaud, le derby !

Nicopatch, AKU, Atchoum, Grunge et Marmotte n'y croyaient pas vraiment avant le match. « On ne gagnera pas ce soir », tel était le mot d'ordre de ces téméraires Ultras Boys qui avaient fait le déplacement jusqu'en Corse pour soutenir leur équipe. Et jusqu'à  la 88e minute, la prédiction des supporters strasbourgeois semblait exacte. Il a fallu ce coup de boule rageur et inespéré d'Habib Bellaïd pour inverser une partie encore une fois mal engagée pour le Racing. Car les Corses ont prouvé, dans une première mi-temps à  sens unique, qu'ils valaient certainement mieux que leur 8e place en Ligue 2. Emmenés par un Pierre-Yves André de feu et un derviche tourneur nommé Abdel Cherrad, les hommes de Casoni auraient même pu - dû - creuser un écart conséquent avant la pause.

« Dix premières minutes inadmissibles »

« On fait dix premières minutes inadmissibles », reconnaissait avec raison Jean-Pierre Papin à  l'issue du match. Voire une mi-temps entière, tant les Strasbourgeois ont semblé à  court d'inspiration offensive, à  l'image d'un Mouloungui qui a passé son temps à  chercher la faute, ou d'un Tum en manque de réussite dans ses déviations. Sans parler de la défense, tout simplement indigne d'un prétendant à  la montée. Heureusement, le Racing a une nouvelle fois su trouver les ressources nécessaires pour égaliser, puis prendre l'avantage. Et encore une fois, le bon coaching de JPP y est pour quelque chose, puisque le technicien n'a pas hésité à  sortir Deroff pour rentrer un attaquant supplémentaire, à  savoir Mathlouthi. Et ce dès le retour des vestiaires. Bonne pioche, puisque le jeune attaquant a relancé son équipe grâce à  un but opportuniste, digne d'un renard des surfaces. Un but certes chanceux qui doit beaucoup à  l'insouciance du gardien bastiais Ejidé, mais un but tout de même.

Une victoire contre Metz les enverrait en Ligue 1[/


« Mes joueurs ont eu une réaction d'orgueil, ajoute encore JPP, ils ont eu la fierté de s'arracher et en deuxième mi-temps on a vu une grande équipe ». Habib Bellaïd, qui inscrit son deuxième but de la saison après sa tête bonifiée face à  Niort, ne retenait pour sa part que l'essentiel, à  savoir les trois points. « Amiens a gagné, donc cette victoire était impérative. Maintenant, il va falloir gagner face à  Metz, dans le gros derby. Pas facile, parce qu'il ne lâcheront pas le match », lance le défenseur central. Malgré cette belle performance à  Furiani - où, faut-il le rappeler, Metz et Caen se sont inclinés cette année -, les Strasbourgeois ne peuvent pas encore pavoiser. La faute à  une équipe d'Amiens qui a disposé de Châteauroux (3-1) et qui est toujours 4e, à  4 points. La faute aussi, dans une moindre mesure, à  une équipe de Caen qui a battu Reims (2-1) et qui reste elle aussi en course pour la montée, cramponnée à  la 3e place. Toujours est-il que les Bleus sont pleinement maîtres de leur destin. Une victoire contre Metz, vendredi prochain dans une Meinau que l'on attend pleine à  craquer, les enverrait directement en Ligue 1. Peu importe, alors, les piètres prestations livrées un peu partout en France. A une marche du bonheur, l'heure de la mobilisation a sonné.

Les « jeunots » à  la rescousse

Encore une fois, le Racing a montré un visage décevant loin de la Meinau. Les Strasbourgeois peuvent dire merci à  Mathlouthi et Bellaïd, les deux jeunes qui ont offert la victoire à  leur équipe. Mais que ce fut dur....

CASSARD (). - Sauve son équipe du 2-0 d'un bon réflexe du pied, sur la percée de Marester (20e'). A ensuite joué au pompier de service pour éviter à  son équipe de s'écrouler en première période comme en toute fin de match.
DEROFF (). - Pas vraiment chanceux, puisque son premier dégagement est synonyme de passe décisive pour... Gomez, tout heureux de pouvoir tromper Cassard. Remplacé par MATHLOUTHI (46e, ), dont le pressing incessant a logiquement été récompensé par un premier but chez les pros plein d'opportunisme. Remplacé par GASMI (70e').
BELLAàD (). - Une mésentente avec Cassard aurait pu coûter cher dès l'entame. A ensuite souffert face au pressing d'André et Cherrad, tout comme son compère Jeff Strasser. S'est bien repris en deuxième mi-temps, où il a marqué un but plus que vital pour son équipe.
STRASSER (). - A tout tenté, du moins oralement, pour relancer ses coéquipiers, à  travers des « allez, on avance » pas forcément suivi d'effet. Reste qu'il a lui aussi eu de la peine face au jeu de tête, tout en déviation, de Pierre-Yves André.
VERGEROLLE (). - Un peu juste en début de match, le latéral a lui aussi eu beaucoup de mal à  se mettre en jambes, à  l'image du reste de la défense strasbourgeoise. A commis quelques fautes inutiles.
COHADE (). - Positionné sur le côté gauche en lieu et place de Johansen, le milieu a réussi quelques centres intéressants et s'est montré dangereux sur les coups de pied arrêtés. N'a pas eu sa gnac habituel dans le combat physique.
CAMADINI (). - Match un peu spécial pour le Corse, longtemps incertain en raison d'une douleur à  la cheville. De retour sur « son » terrain de Furiani, il a livré un duel plutôt viril avec son ex-coéquipier Cahuzac tout en tentant comme il pouvait de combiner avec Abdessadki.
LACOUR (). - Assez discret en première mi-temps, le milieu de terrain a joué près de sa défense. Du mieux en seconde période, où il a intercepté quelques balles chaudes.
ABDESSADKI (). - N'a pas cessé son travail de sape habituel, pour essayer de faire la différence sur l'aile droite. Comme souvent à  l'extérieur, il a avant tout assuré les tâches défensives. Est même redescendu d'un cran en seconde période après la sortie de Deroff.
MOULOUNGUI (). - Comme à  son habitude, le Gabonais a alterné accélérations de feu et contrôles aléatoires. Mais a perdu encore une fois trop de balles pour être vraiment dangereux.
TUM (). - Pour son retour à  la pointe de l'attaque, le Camerounais a une nouvelle fois prouvé qu'il était increvable. Un des seuls Strasbourgeois à  avoir pesé sur la défense bastiaise en première mi-temps.

Barbara Schuster

[argueti]

La L 1 quatre à  quatre

La quatrième victoire à  l'extérieur du RCS, hier soir à  Bastia (2-1), lui permet d'aborder les deux dernières journées avec quatre points d'avance sur le quatrième, Amiens. Il peut assurer son retour en L 1 dès vendredi lors du derby contre Metz.

L'affaire n'est pas encore dans le sac. Mais franchement, il faudrait désormais un cataclysme pour que le Racing ne monte pas en Ligue 1. En allant chercher, une fois de plus à  l'arraché, sa quatrième victoire en déplacement hier à  Bastia (2-1), grâce à  un but de Bellaïd à  la 88e, l'équipe de Jean-Pierre Papin a validé plus de la moitié de son ticket vers l'élite. Grâce à  un scénario encore une fois « incroyable », comme le reconnaissait le président Philippe Ginestet sitôt le coup de sifflet final.
Car une nouvelle fois, le RCS a raté son début de match. « C'est comme si on avait besoin de se donner un handicap pour entrer dans la partie », regrette encore le patron du RCS. La trotteuse n'a pas fait quatre révolutions que Stéphane Cassard est déjà  allé chercher le ballon au fond de ses filets. Sur une action confuse, deux mauvais renvois de Vergerolle et Deroff vont profiter à  Yohan Gomez. Sur un contrôle approximatif du latéral droit, le milieu corse décoche des 16 mètres une frappe qui ne laisse aucune chance au portier alsacien. Comme si souvent ces derniers temps, la défense strasbourgeoise est fébrile. Elle n'est pas la seule. Le Racing joue sur un faux rythme, déjoue surtout. Souvent pris de vitesse, les coéquipiers de Guillaume Lacour vont toutefois s'offrir deux superbes occasions. Le coup franc de Cohade cloue ainsi sur place un Ejide tout heureux de voir le ballon lécher l'extérieur de son poteau gauche (16e). Puis Tum reprend victorieusement un centre de Deroff pour ce qu'il croit être son 8e but. Mais M. Ledentu refuse l'égalisation pour un hors-jeu guère évident (29e). Une égalisation qui aurait été trompeuse sur la physionomie des débats. Car le RCS a bien plus souvent frôlé la correctionnelle qu'autre chose. Comme sur ce ballon chipé par Marester dans les pieds de Mouloungui. Le latéral droit bastiais s'engouffre alors dans le boulevard ouvert par la défense bas-rhinoise, avant que le pied de Cassard ne fasse échec à  sa tentative (20e).

Mathlouthi enfin !

Après le repos marqué par une « gueulante » de JPP à  faire trembler les murs de Furiani, la micheline strasbourgeoise, si longue à  trouver son rythme de croisière, va se muer sinon en TGV, du moins en train corail. L'entrée de l'express Ali Mathlouthi (à  la place de Deroff) n'y est pas étrangère. Si souvent malheureux devant le but, le jeune attaquant du RCS va bénéficier d'une complicité inattendue pour inscrire – enfin ! – son premier but professionnel. Le gardien nigérian du Sporting, Ejide, tente un dribble aussi improbable qu'inutile à  l'entrée de ses 16 m. Mathlouthi a senti le coup et lui subtilise le ballon pour égaliser dans le but désert (53e). Le buteur n'aura toutefois guère le loisir de savourer sa réussite, puisqu'il devra quitter la pelouse à  la 71e, victime d'une douleur à  l'ischiojambier droit. Ce point du nul, qui ressemble déjà  furieusement à  un bonus, le Racing va avoir le bon goût de le faire fructifier sur la fin et sur un coup de pied arrêté évidemment. En l'occurrence un coup franc négatif parfait de celui qui avait permis aux hommes de Papin de s'imposer contre Niort le 26 janvier. Renaud Cohade dépose le ballon sur la tête de Bellaïd qui, embusqué au second poteau, fait mouche.
Grâce à  cette 4e victoire à  l'extérieur, le Racing garde intacte sa marge de quatre points sur le 4e, Amiens. Le derby de vendredi contre le champion Metz, qui devrait se jouer à  guichets fermés, officialisera peut-être sa (re) montée.

Stéphane Godin

Est-ce que vous aviez capté que Matlouthi avait piqué la balle au gardien ? Merci Lucille ...

[silex57]

Oui dans un râle elle a dit il prend la balle dans les pieds d'Ejideh .. mais bon fallait avoir l'oreille fine !

[Pinon]

Selon notre sondage du samedi 12 mai 2007, vous estimez à  52,4% que Strasbourg est le plus costaud pour un retour en L1. Suivent Caen et Amiens.

« Votre favori pour la montée en L1 : »
Strasbourg 52,4%
Caen 24,1%
Amiens 23,5%

Ca fait plaisir quand même

[télésupporteur]

n'oublions pas metz qui est déjà  assuré de la montée