Sochaux 0-3 Lens
Ca, c'est fait ...
FC Sochaux-Montbéliard
- argueti
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L'Alsace a écrit :Sochaux régale
Etrillé cinq buts à zéro, Dijon n'a pas réussi à stopper la furia d'une équipe sochalienne volontaire et appliquée dès le coup d'envoi. Le FC Sochaux disputera les quarts de finale à Bonal face au Mans.
Du rapide et de l'efficace, voilà l'option prise avec une fort belle réussite par le FC Sochaux, hier soir. Ainsi dès l'entame, le Sénégalais Sène filait droit au but et appuyait à 25 mètres des buts adverses un plat de pied parfait pour battre le portier dijonnais sans rémission (6e). Les mauvais comptes de Perraud, le gardien bourguignon, ont donc commencé par là . Et ils n'ont, malheureusement pour lui, jamais cessé d'empirer. Pression constante, détermination dans les duels, le FCSM a démontré son envie de ne pas gaspiller un 8e de finale de la Coupe de la Ligue. A la 26e minute de jeu, Isabey, très actif, était servi à merveille par Ziani. L'ex capitaine doubiste prenait son temps pour ajuster de près Perraud (2-0).
Sène de joie
Deux buts d'avance avant la demi-heure de jeu, ce n'était que justice, tant la domination jaune et bleu s'était avérée jusque-là débordante d'énergie. Mais toujours sur le métier, les Sochaliens remettaient leur ouvrage avec autant de coeur. Tant mieux pour le public qui se régalait. Que dire alors quand sur un fort joli mouvement Quercia-Isabey, ce dernier centrait au millimètre sur Sène, monté près de la surface pour une volée limpide et victorieuse. Et de trois. Décidément Dijon buvait le calice jusqu'à la lie et Sène savourait ce doublé de valeur. Tout cela sans savoir que Le Mans, son futur adversaire potentiel, en avait lui aussi passé trois à Lens dans ces 45 premières minutes. Comme quoi, tout se précisait déjà . Dijon ne pouvait pas s'en tenir là . Une réaction s'imposait. Par orgueil au moins. Alors, c'est vrai Richert voyait bien El Bounadi le suppléer sur la ligne sur un coup franc habilement joué (58e). Cependant, même moins dominateur, Sochaux évoluait à sa guise, par des accélérations déstabilisantes. Birsa avait déjà remis un coup franc du gauche sur le poteau (56e) et Quercia échouait d'un cheveu (65e). Ziani sentait, quant à lui, son heure arriver. Par la grâce d'une ouverture de Sène. L'international algérien n'avait plus qu'à oeuvrer avec un crochet intérieur en, suivi d'une frappe enveloppée. Perraud était aux fraises (70e). Là , ceux qui doutaient encore pouvaient être complètement rassurés au moment ou le jeune Prévitali (19ans), sorti du CFA, faisait sa première apparition chez les pros. Il restait un quart d'heure de jeu, et lui comme tous les jaune et bleu, prenait déjà rendez-vous pour le 19 ou 20 décembre en quarts de finale contre Le Mans. Ah, fait intéressant tout de même. Mezague abattu dans la surface, le FCSM héritait d'un penalty (79e). Isabey, grand seigneur offrait le cuir à Prévitali qui échouait sur Perraud. Pas grave, à 19 ans, il aura toute sa carrière pour oublier ce fait sans conséquence. Quant à Mezague, il s'est chargé de terminer le boulot par un cinquième but sans oublier de remercier Isabey, grand serviteur de la soirée.
Gilles Santalucia
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L'Alsace a écrit :Le casse du siècle
Mené au score par une excellente équipe toulousaine, le FC Sochaux a puisé en lui des ressources insoupçonnées pour s'imposer en fin de match (1-2). Mais où s'arrêteront les hommes d'Alain Perrin ?
Le mercure lui-même n'en revient pas. Il n'avait pas prévu de monter si haut dans les thermomètres à l'aube du mois de novembre. Pourtant, c'est bien en tee-shirt que l'on s'est déplacé au Stadium de Toulouse hier soir. L'été joue les prolongations. Et, comme si cela ne suffisait pas, les vingt-deux acteurs lancés hier soir dans cette atmosphère de vacances décidaient de faire monter la température un peu plus encore. Dès la 2e minute de jeu, Jérémie Bréchet était pratiquement mis K-O sur un contact musclé dans la surface. Quelques instants plus tard, c'est le jeu qui rendait le fond de l'air plus moite encore. Le Tallec servait ainsi Leroy en retrait, avant de voir la frappe de ce dernier passer de peu à droite des cages de Douchez (5e). Malgré un jeu un peu brouillon des deux côtés, la tension montait d'entrée. Et le TFC passait à l'attaque. D'abord sans conséquence fâcheuse pour le FCSM, soulagé de voir Richert sortir la parade sur une tentative de Bergougnoux (18e). Puis, le Stadium vivait son premier séisme. Ebondo s'échappait et servait Battles qui, d'une tête plongeante, faisait trembler le stade. Et de un sur l'échelle de Richert (0-1, 21e) !
La main de Dieuze
Les Jaune et Bleu, empruntés, peinaient réellement à se créer des espaces dans l'arrière-garde toulousaine. Et c'est au moment le plus inattendu que ce choc des ambitieux connaissait un nouveau tournant. Suite à un coup franc qu'il avait lui-même provoqué, Jérôme Leroy frappait une balle qui prenait le chemin de la sortie de but. Mais, incompréhensiblement, Dieuze levait le bras et touchait la sphère, ne laissant guère d'autre choix à M. Layec que de siffler penalty. Un mauvais réflexe qui permettait à Alvaro, tout en douceur, de devenir le meilleur goleador sochalien en inscrivant son 4e but de la saison (1-1, 32e). La partie ainsi relancée. Et si plus rien n'était à signaler avant le repos, on sentait bien qu'il était peu probable que l'on en reste là . Le nouveau plongeon de Richert sur une frappe de Bergougnoux semblait le confirmer (46e). Dans chaque camp, le point de rupture paraissait pratiquement atteint à la moindre incartade adverse. Alvaro adressait un centre trop imprécis à Le Tallec, qui attendait l'offrande au point de penalty (62e). Dans la foulée, le Stadium s'embrasait : juste après que Bréchet ait été à deux doigts de marquer contre son camp, Le Tallec accrochait un Toulousain dans la surface… sans que M. Layec ne bronche (63e). Elie Baup pouvait s'égosiller autant qu'il le voulait : tout restait à faire. Mais qui allait décrocher le jackpot ? Pentecote ? Non, car Richert lui bondissait dans les pieds (69e). Ziani ? Non plus : sa frappe tendue, depuis l'entrée de la surface, mourait à gauche des cages (71e). L'ambiance devenait électrique. Et Sochaux commençait à souffrir face aux assauts incessants de l'armada toulousaine. Seulement, son mérite était de ne point rompre. Avant de décrocher le cocotier. Birsa, sur une contre-attaque, parvenait à transmettre à Ziani. Le milieu de terrain passait la défense en revue avant de tromper Douchez d'un intérieur du pied (1-2). L'exploit était en marche. Plus rien n'allait venir le remettre en cause.
De notre envoyé spécial Sébastien Daucourt
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Manu je t'interdis d'envoyer des mails en disant que Sochaux c'est mocheL'Alsace a écrit :La peur du vide
Stupéfait devant la désaffection du public de Bonal depuis le début de l'année, le club doubiste a décidé de tirer officiellement, hier, la sonnette d'alarme.
« Mais ils sont où, mais ils sont où, mais ils sont où les… spectateurs ? ». La rengaine est désormais bien connue dans tous les stades de France. Mais elle ne fait pas rire, mais alors pas du tout, le FC Sochaux-Montbéliard. Hier matin, alors que le soleil inondait à nouveau la « pelouse » de Bonal, les dirigeants du club doubiste n'avaient pas vraiment la tête à faire bronzette. Au-dessus d'eux stagne en effet un épais nuage, noir et menaçant : les affluences qu'enregistre leur stade depuis quelques semaines. « On ne sait pas, on ne comprend pas. On est à la 6e place du championnat, toujours en lice en Coupe de France… et voilà trois matches qu'on joue devant à peine 10 000 spectateurs ! Ça faisait cinq ou six ans que l'on n'avait pas vu ça », constatait bien malgré lui François Loréfice, directeur marketing et communication du FCSM. En 2006, la réception de Lille, alors second, avait déjà donné l'alerte : seulement 12 397 personnes s'étaient retrouvées à Bonal, alors que l'équipe avait l'occasion de prendre la place de dauphin de Lyon. Or, depuis 2007, cette chute vertigineuse des affluences se confirme dans d'inquiétantes proportions.
On fait des efforts
Avec 9903 spectateurs face à Sedan, 10 477 contre Rennes, et seulement 8000 places vendues pour le match Sochaux — Le Mans de samedi, l'heure est grave… Certes, ces équipes, avec tout le respect qu'on peut leur porter, ne sont guère « sexy ». On peut aussi évoquer, pour expliquer cette désaffection soudaine, le climat guère encourageant (encore que…), les places trop chères, ou la circulation devenue difficile à Montbéliard les soirs de match. Des vieilles rengaines qui ne convainquent plus grand monde. « Cette saison, il y a du spectacle, le stade n'est pas moins confortable, et le prix moyen d'une place, chez nous, est de 13,23 E, et se trouve dans la moyenne basse au niveau français, reprend Loréfice. De plus, on a installé des écrans géants, on fait des efforts pour animer le stade ». Mais rien n'y fait : l'affluence moyenne dans l'enceinte du FCSM affiche un niveau historiquement bas (voir ci-dessous).
On ira là où le public va nous pousser
« Les tarifs ne sont pas excessifs, estime William Matter, supporter devant l'éternel des Sochaliens. C'est dommage, parce que dans le coin, on n'a pratiquement que ça… Pour moi, les 8000 qui seront là face au Mans, ce sont les fidèles qui étaient déjà présents dans l'ancien Bonal. Mais pour chauffer le stade avec si peu de monde, ça va être compliqué ! ». Voilà , en effet, la principale préoccupation des têtes pensantes du FCSM. S'ils s'inquiètent des gradins désespérément vides depuis deux mois, ce n'est pas une question d'argent, ou si peu. La billetterie représente 8 % du budget global, et n'est pas placée au rang des priorités. « Ce sont plutôt les joueurs qui commencent à venir nous voir, en nous disant qu'ils ne sentent plus poussés, plus soutenus », assure François Loréfice. « Je ne suis pas pessimiste de nature, mais j'aimerais qu'on prenne conscience qu'il en va de la survie du FCSM en Ligue 1, lâche même Jean-Claude Plessis. De toute façon, moi, je dis que si on a un public qui nous pousse vers le haut, on obtiendra une place européenne. On ira là où le public va nous pousser ». Le problème est que ce public, justement, s'essouffle véritablement, mis à part les « Ultras » (Joyriders…) qui s'époumonent jusqu'à plus d'air. Si les affluences baissent, le nombre d'abonnés a également chuté en début de saison, tout comme le nombre d'adhérents au « Supporter Club », qui tente malgré tout d'animer Bonal avec ses moyens. « Le président a toujours eu une volonté d'avoir un stade populaire et garni, rappelle Loréfice. Alors, s'il y a une adaptation à effectuer, au niveau des tarifs ou autre, on la fera ». En attendant, il y a une saison à terminer, et d'ambitieux objectifs à atteindre. Aux supporters de jouer, donc, afin de répondre au vÅ“u sincère de Teddy Richert : que Bonal « ne soit pas un chaudron, mais… une petite marmite ! ».
Billetterie : ça continue…
Les billetteries pour les matches Sochaux — Le Mans (ce samedi à 20 h) et Sochaux — Paris SG (mercredi 28 février à 21 h) se poursuivent évidemment aujourd'hui. Concernant la rencontre face aux Sarthois, à peine plus de 8000 places avaient été vendues hier soir. La boutique « Planète FCSM », les points de vente délocalisés, le site internet (http://www.billetfcsochaux.fr) et le téléphone (08.92.70.12.25) sont disponibles, et vendent les places dont les tarifs oscillent entre 9 en populaires et 30 en présidentielles. Concernant la rencontre face aux Parisiens, les abonnés sont pour le moment prioritaires, et ont jusqu'à lundi prochain, au soir, pour acheter leur place habituelle. Dès mardi 20 février, tout le monde pourra se procurer les tickets, avec une fourchette de prix comprise, là encore, entre 9 et 30.
Alain Perrin « L'important, c'est ceux qui sont là ! »
L'entraîneur sochalien, s'il souhaite évidemment un plus large soutien populaire, appelle surtout les supporters à mettre de l'ambiance à Bonal.
Alain, il n'y aura pas grand monde au stade samedi soir. Est-ce dommageable pour votre équipe ?
On a vu le public de Lens pousser très fort, dimanche dernier, derrière son équipe, et ça aide forcément. Nous sommes actuellement dans une période difficile, mais l'important, c'est ceux qui seront là dans les tribunes ! Qu'ils soutiennent notre équipe, parce qu'elle se bat, et mérite leurs encouragements.
L'apport du public peut vraiment vous aider à faire basculer certains matches ?
Oui, je me souviens par exemple du match contre Nancy fin décembre. Le public avait été un élément-moteur en deuxième mi-temps, il y avait une formidable ambiance. Oui, le public est capable de forcer la décision, surtout dans les fins de matches.
Les joueurs se plaignent-ils du manque de soutien ?
Non, les joueurs n'ont pas d'état d'âme par rapport à cela. On sait qu'ils apprécient le soutien du public, et bien sûr qu'on souhaite toujours qu'il y ait plus de monde. Mais le plus important, encore une fois, c'est que les personnes qui sont là au stade nous soutiennent.
Pourquoi ?
Mais où est le problème ? Le plus inquiétant, oui, c'est qu'il n'y a pas d'explications rationnelles quant à l'amorce de la baisse d'affluence au stade Bonal. On ne sait même pas s'il y a lieu de s'inquiéter franchement de la situation. Entre la petite baisse, mais constante, du nombre d'abonnés, les déplacements parfois annulés, la moyenne de spectateurs en légère régression, le manque d'engouement, tout simplement, on ne peut établir qu'un constat global. C'est tout. Mais surtout, il n'y a rien qui permette de dire que quelque chose fonctionne moins bien qu'avant. Rien. Ni le prix des places, ni la circulation, ni les animations, ni le jeu proposé, ni le classement, rien de rien ! Cela dit, il faut souligner qu'au niveau du foot régional, on peine désormais à avoir 20 spectateurs payants pour un match de Division Honneur… Fesches, Belfort, Bart, Grandvillars, par exemple, ne jouent plus que devant une poignée de fidèles, sans qu'il y ait des explications totalement plausibles. Là , la courbe tend régulièrement, depuis une ou deux décennies, vers le « zéro ». La télévision proposant désormais du ballon rond, presque 24 heures sur 24, est-ce le trop-plein de foot difficilement compatible à une saine vie conjugale, qui nuit à l'affluence dans les stades en zone de moins forte densité de population ? Peut-être, un peu. N'oublions pas non plus qu'il y a 10 ans en arrière, une moyenne de 6000 spectateurs à Bonal, c'était bien ! Cela ne donne pas de remède, mais cela rassure un peu.
Réagissez !
« Comment expliquez-vous la baisse d'affluence à Bonal ? » Vous pouvez nous envoyer vos réactions sur le blog du journal, à l'adresse http://www.lepays.net.
Sébastien Daucourt
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J'étais à Bonal samedi sur un coup de tête avec un ami.
ALORS, devant en première mi-tps, ça allait vite, mais vite
On imaginait Strasser se faire bouffer par Grax... Et Dagano enchaîne 3 fois mieux que Tum. Si Sochaux le veut plus...
Et Leroy était extra. Une technique du tonerre.
Par contre en seconde, c'était autre chose.
Ils dominaient au milieu avec Pitau, Isabey et Leroy mais ça manquait de rythme, très peu d'occases. il manquait Ziani.
Le Tallec et A.Santos n'ont pas vraiement plus peser par la suite.
Et sinon l'ambiance était.... plate.
Coué (arbitre) nul. Siffle 3 seconde après la faute, vois pas les mains...
Savidan a rater tous ses tirs et Pennetau a assurer.
ALORS, devant en première mi-tps, ça allait vite, mais vite
On imaginait Strasser se faire bouffer par Grax... Et Dagano enchaîne 3 fois mieux que Tum. Si Sochaux le veut plus...
Et Leroy était extra. Une technique du tonerre.
Par contre en seconde, c'était autre chose.
Ils dominaient au milieu avec Pitau, Isabey et Leroy mais ça manquait de rythme, très peu d'occases. il manquait Ziani.
Le Tallec et A.Santos n'ont pas vraiement plus peser par la suite.
Et sinon l'ambiance était.... plate.
Coué (arbitre) nul. Siffle 3 seconde après la faute, vois pas les mains...
Savidan a rater tous ses tirs et Pennetau a assurer.
- C'est pas parce qu'on à rien à dire qu'il faut la fermer
- Et vous vous en pensez quoi ?
- Moi ? Oh rien..
- Et vous vous en pensez quoi ?
- Moi ? Oh rien..
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