Evidement il est trentenaire donc il n'a plus l'avenir devant lui mais je vous trouve dur de le tailler comme vous le faites juste avant.
Lui sait apporter quelque chose quand même.
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DNA a écrit :Le Pen veut faire le mur
Ulrich Le Pen, Breton de Strasbourg, retrouve samedi son club formateur. Et il n'a qu'une envie : gagner enfin.
Rennes et le stade de la Route de Lorient, Ulrich Le Pen connaît. « J'y ai passé neuf ans. Avec forcément des bons et des mauvais souvenirs », explique le Breton d'Auray.
Parmi les bons souvenirs, il y a ce premier but en Ligue 1. C'était le 13 août 1994 face au Bordeaux « de Zidane, Dugarry et Lizarazu » prolonge Ulrich Le Pen. « Rennes, c'est un peu le Strasbourg de l'Ouest. Tout le monde en parle, s'identifie à lui. Le Stade a toujours eu des ambitions, sans pouvoir les concrétiser. Ça fait des années qu'il est en phase de construction. Depuis l'arrivée de Pinault aux affaires, on sent que ça vient. »
Un nouveau stade tout joli, un centre de formation enfin reconnu et voilà Rennes qui s'affiche. Même si le début de saison des joueurs de Laszlo Bà¶là¶ni est poussif en L 1.
« Samedi, c'est trois points »
Donc, on imagine aisément qu'Ulrich Le Pen est excité à l'idée de recevoir ses « compatriotes » bretons samedi soir à la Meinau.
« En fait, ça ne me fait ni chaud, ni froid, sourit le feu-follet du Racing. Aller jouer à Rennes reste particulier parce que ma famille et beaucoup d'amis viennent au stade. Même si j'ai été formé au Stade Rennais, je suis plus attaché à la ville et aux gens qu'au club. D'ailleurs, je n'y connais presque plus personne. Recevoir Rennes à la Meinau est donc un match comme les autres pour moi. »
Là , pour la dernière phrase prononcée, le Strasbourgeois parle sur le plan affectif. Car, sur le plan sportif, c'est un autre discours. « On ne peut plus attendre, reprend Ulrich Le Pen. Samedi, c'est trois points. »
« Bien jouer, ça ne suffit pas »
Avec ses mots, tantôt durs tantôt imagés, il se dit frustré. « On est comme tout le monde, comme le public surtout. Il faut arrêter de repousser les échéances, de se dire qu'on va se refaire une santé la semaine d'après. On a usé tous nos jokers, commence par dire Ulrich Le Pen. Je suis de nature optimiste, du moins je ne suis pas un pessimiste. Je pense qu'en continuant à jouer comme nous le faisons, nous serons récompensés. Mais c'est tout de suite, dès ce samedi. C'est impératif. Il ne faut pas essayer de gagner comme les dernières semaines, mais gagner tout court. Bien jouer, se créer des occasions, être bien organisé, ça ne suffit pas. Dans le football, on est jugé sur une chose : le classement. Ça, c'est la vérité. »
Et là , le Racing est bien 19e avec six points en dix journées et aucune victoire à déclarer en championnat.
Petit truc
Alors, quand on tente le parallèle avec la saison passée, où le Racing n'avait gagné que lors de la 11e journée (tiens, tiens), Le Pen ne vous bondit pas dessus.
« Mais je ne suis pas inquiet. La saison passée, il n'y avait plus rien, plus de fond de jeu. Cette saison, on s'appuie sur quelque chose. On a un jeu en place, une assise défensive, on a des occasions. Il nous manque juste un petit truc pour décoller. »
Ce petit truc, « un peu de réalisme, un peu de chance ou un coup de pouce du destin », Ulrich Le Pen veut le provoquer. « Il faut s'arracher pour remonter la pente. »
Il sait qu'il va falloir ne pas rater l'entame du match de samedi. « Elle conditionne le reste de la partie. On va vite voir si on a envie de les bousculer, de les noyer. » Dans une dernière formule, il résume la situation. « Nous sommes dos au mur. A nous de nous retourner et de l'escalader. »
La remontée au classement passe par ce genre d'exercice ou d'acrobatie.