[04/05] Finale CDLL : Caen / RCS : 1-2

[lolo]

Meinau pause
Rémy Vercoutre (DNA): "C'est dingue de voir près de 30000 Alsaciens faire 500 kilomètres pour assister à  un match". C'est parce qu'il n'y a pas de football près de chez eux.

[fan_racing]

rien dans l'équipe rien dans téléfoot pas grave on n'a pas besoin de vous !

J'ai vu téléfoot, et c'est vrai qu'il y avait pas grand chose Si la finale avait été Saint-Etienne/Monaco, le match aurait fait la une des journaux C'est scandaleux ...

[D520]

chiche !!!!!!
les seuls a avoir parlés de cette finale était les chaines du service public et surtout France 2 mais uniquement suite à  la diffusion du match sur la 2.
sinon je suis persuadé que france 2 nous aurait également superbement ignoré !!!!
vivement que nous soyons à  nouveau champion de france pour les obliger à  parler de nous

[urotsukidogi]

Il était bien le FHM?

[argueti]

Strasbourg remporte la Coupe de la Ligue face à  Caen
LEMONDE.FR | 30.04.05 | 20h43 • Mis à  jour le 01.05.05 | 12h18



Strasbourg a sauvé sa saison et s'est qualifié pour la Coupe de l'UEFA en remportant, samedi 30 avril, la Coupe de la Ligue grâce à  une victoire 2-1 face à  Caen. Les Alsaciens ont été les premiers à  trouver leurs marques sur le terrain du Stade de France : dans les 5 premières minutes, l'attaquant strasbourgeois Mamadou Niang s'offrait quatre occasions de but, dont une particulièrement nette, repoussée par le gardien Vincent Planté (5e). Le duo Mamadou Niang-Mickaël Pagis, annoncé comme le point fort des Alsaciens, posait beaucoup de problèmes à  une équipe caennaise positionnée bien bas et à  la défense hésitante.

Le match s'équilibrait avec des occasions pour Reynald Lemaître, Yohan Eudeline et Steve Dugardein côté normand. Les Strasbourgeois réussissait cependant à  prendre l'avantage. Après deux nouvelles grosses occasions pour Pagis et Niang, l'attaquant sénégalais du Racing Club de Strasbourg finissait par trouver l'ouverture à  la 38e minute d'une petite tête piquée aux six mètres à  la réception d'un long centre côté droit de Yacine Abdessadki. Les Caennais ne renonçaient pas et parvenaient à  revenir au score, quatre minutes plus tard, par Sébastien Mazure.

UN PRESSING PLUS CONSISTANT

Au retour des vestiaires, Farnerud, buteur à  tous les matches de Coupe de la Ligue cette saison, illustrait la volonté alsacienne : dès la reprise il frappait mais ne cadrait pas (46e). Le début de la deuxième mi-temps était moins animé, les deux équipes, fébriles, multipliant approximations et mauvaises passes. Strasbourg dominait toutefois légèrement et restait dangereux grâce à  la qualité de ses attaquants - bonne frappe de Niang à  la 64e - et à  un pressing plus consistant, alors que Caen procédait en contre.

Le match basculait finalement à  la 79e minute grâce à  une frappe du défenseur central strasbourgeois Jean-Christophe Devaux sur un coup franc à  20 mètres. Sa frappe du droit suivait une trajectoire rectiligne et filait, plein centre, sous la transversale d'un Planté impuissant. Caen jetait ses dernières forces mais Deroin sur coup franc (81e) puis Mazure (85e) ne cadraient pas.

Duguépéroux le Messie
01 mai 2005 - au Stade de France - Jean-Moise DUBOURG

Seul entraîneur de l'histoire vainqueur à  deux reprises de la Coupe de la Ligue depuis samedi et le succès en finale face à  Caen, Jacky Duguépéroux incarne de plus en plus la réussite du club alsacien. L'entraîneur du RCS a été de tous les bons coups strasbourgeois depuis vingt ans et ne souhaite qu'une chose : que cela dure enfin.

Qu'il semble loin le temps où Strasbourg célébrait sa victoire en finale de la Coupe de France face à  Amiens (sur un dernier tir au but de Chilavert) avec le spectre d'une descente en L2 en tête. C'était en 2001 et le Racing se traînait en bas de classement. Aujourd'hui, même si le maintien n'est pas complètement assuré, la joie prédomine en Alsace. Il faut dire qu'après un début de saison catastrophique, il y a de quoi. La faute à  qui ? A Jacky Duguépéroux. Arrivé début octobre à  la tête de Bleu et Blanc alors lanterne rouge, le Malouin remplaçait Antoine Kombouaré et les résultats revenaient dans la foulée (nul à  Ajaccio puis victoire sur Nice).

Une fois encore, Duguépéroux fait donc des miracles avec les pros. Lui le spécialiste de la formation. Cette année, il a choisi de mettre la main sur une deuxième Coupe de la Ligue, lui qui a eu une part prépondérante dans la conquête de trois des six titres majeurs du Racing. « C'est le troisième trophée que je remporte avec Strasbourg, expliquait-il samedi soir dans les travées du Stade de France. Le premier, c'était le Championnat en 1979 en tant que joueur. Et le deuxième, la Coupe de la Ligue 1997. » Pourtant, ce qui inquiète le coach alsacien, c'est que ces succès ont été à  chaque fois suivis de grosse période de désillusion pour les amoureux de Strasbourg. « En 1979, il y avait déjà  beaucoup de problèmes internes avant le titre et le club a explosé dans les semaines suivantes. En 1997, on a changé de propriétaire et hérité d'un homme qui détenait une science infuse et qui a cassé tout ce qui était déjà  en place (NDLR : Patrick Proisy). »

Au lendemain de cette nouvelle finale victorieuse, Jacky Duguépéroux appuie donc sur la fibre régionale pour étayer son discours. « J'ai bossé de nombreuses années au centre de formation et j'ai fait de nombreuses détections. Le Racing ne laisse personne indifférent. Les Alsaciens aiment leur club mais étaient en manque. Ces dernières années, ils ont beaucoup souffert au fil des crises. » Et après les affaires Garay ou Chilavert, Duguépéroux, dont le nom a été scandé samedi soir au Stade de France par le virage des supporters alsaciens, espèrent que le Racing va faire parler de lui pour de bon. Mais cette fois-ci sur le plan sportif. « Aujourd'hui, j'espère simplement que les dirigeants vont continuer à  avoir les pieds sur terre. Ils font un très bon travail et ils ont re-crédibilisé le club. Cette Coupe ne veut pas dire qu'on est champions du monde. Il nous reste des paliers à  franchir et beaucoup de choses à  apprendre à  tous les niveaux. Mais c'est une bonne base pour faire quelque chose de bien. Espérons que ce ne soit pas un feu de paille. » Mais plutôt un feu d'artifice, comme samedi soir à  Saint-Denis…

Strasbourg / Vercoutre : « L'Alsace mérite un grand club »
01 mai 2005 - Rédaction Football365

Gardien de but attitré du Racing Club de Strasbourg en Coupe de la Ligue, Rémy Vercoutre était le plus heureux des hommes samedi soir à  l'heure de commenter le succès des Alsaciens : « C'est surtout une récompense pour tout le groupe. Il y a un renouveau. Maintenant il faut l'entretenir. L'Alsace mérite un grand club. »

Avez-vous tremblé au cours de ce match ?
Non, pas vraiment. On a un peu douté juste après l'égalisation. La mi-temps est arrivée au bon moment parce qu'on était un peu désorganisé. Le coach a trouvé les bons mots pour qu'on reparte du bon pied en deuxième période. Ca s'est vu. On n'a pas trop subi, on s'est créé quelques occasions et on a réussi à  marquer sur coup franc grâce à  Jeannot (Jean-Christophe Devaux).

Pour vous qui avez disputer tous les matchs de Coupe de la Ligue cette saison, c'est une énorme récompense.
Oui mais c'est surtout une récompense pour tout le groupe. Il y a un renouveau. Maintenant il faut l'entretenir. L'Alsace mérite un grand club et on est content de faire vivre ça aux Alsaciens. En espérant que ça continue de plus belle.

Cela vous donne-t-il des envies de continuer à  Strasbourg l'année prochaine ?
Ce n'est pas moins qui décide, il faut poser la question aux bonnes personnes. Il reste quinze jours pour lever ma clause d'achat, on verra ce qu'ils en pensent.

Propos recueillis par Jean-Moïse Dubourg au Stade de France

Abdessadki remporte la coupe de France face à  Ben Askar
Date de publication : 01/05/2005

Le Racing Club de Strasbourg a remporté la deuxième coupe de la Ligue de son histoire en battant Caen 2 buts à  un, samedi soir au Stade de France. Dans cette finale inattendue, deux joueurs marocains se sont illustrés des deux côtés, il s'agit du milieu de terrain Strasbourgeois Yacine Abdessadki et du capitaine de l'équipe Caennaise Aziz Ben Askar

L'autre défenseur Marocain du Racing Strasbourg Abdelilah Fahmi était absent de la partie en raison de la blessure dont il souffre depuis plusieurs semaines.

Lors de cette finale suivie par 50000 spectateurs, les Strasbourgeois sont vite rentrés dans le match, et à  la 33ème minute Abdessadki pénétre dans la surface de réparation et arme un tir qui se transforme en centre pour Mamadou Niang, ce dernier effectue une superbe reprise acrobatique, mais le gardien caennais s'interpose.

Six minutes plus tard, Abdessadki prenait la défense normande de vitesse sur le côté droit et place un centre fuyant pour le sénégalais Niang qui échappe à  la vigilence de Ben Askar et inscrit le premier but strasbourgeois d'une tête croisée dans le petit filet.

Les coéquipiers de Ben Askar ne tardaient pas à  réagir, et quelques minutes plus tard, sur un contre normand, Mazure enchaîne un contrôle parfait et une frappe lympide qui trouve les filets alsaciens pour l'égalisation 1-1.

Au retour des vestiaires, les Strasbourgeois reprennaient leur emprise sur le match, et sur un tir de Niang, Abdessadki était à  deux doigts de doubler le score à  la 68eme minute, mais Faye sauve miraculeusement son camp en enlevant le ballon chaud de la tête du marocain qui était prêt à  pousser le ballon au fond.

Victime de sa grande énergie durant ce match, Abdessadki se blesse, et fut obligé de quitter le terrain. Mais ses coéquipiers ont pu finalement arraché la victoire grâce à  un boulet de canon de Devaux sur un coup franc des 25m.

Il s'agit du sixième titre du palmarès du club Alsacien, qui se qualifie ainsi à  la coupe UEFA pour la saison prochaine. Tandis qu'à  Caen, la descente en ligue 2 l'année prochaine semble imminente.

A noter que Abdessadki ne fera plus partie de l'effectif Alsacien pour la saison prochaine contrairement à  son compatriote Fahmi.

La Coupe de la Ligue à  Strasbourg

Strasbourg remporte la Coupe de la Ligue face à  Caen (2-1) et obtient sa qualification directe pour la Coupe de l'UEFA. Pour le Stade Malherbe, cette défaite a un goût amer alors que se profile un retour en Ligue 2.

Comme en 1997, le RC Strasbourg remporte la Coupe de la Ligue. Au terme d'une rencontre disputée dans un excellent état d'esprit (aucun carton jaune !) entre le 14e et le 19e de la Ligue 1, les Alsaciens ont dominé des Caennais qui misaient beaucoup sur cette compétition.

Mamadou Niang ouvre la marque à  la 38e minute de jeu, concrétisant une légère domination des Bleus. Dans la foulée, Sébastien Mazure arrache l'égalisation : 1-1 à  la pause. En seconde période, Strasbourg impose progressivement son jeu pour finalement trouver la faille sur un coup franc direct de Devaux, à  8 minutes de la fin du temps réglementaire.

Strasbourg fait mieux que sauver sa saison, se qualifiant pour la prochaine Coupe de l'UEFA. Pour le SM Caen, pratiquement condamné à  la descente en Ligue 2, l'ambiance est évidemment moins à  la fête. Saluons néanmoins la belle saison du groupe de Patrick Remi, tombeur de Lyon en championnat et finaliste de la Coupe de la Ligue.

Strasbourg embrasse l'Europe

Vainqueur de Caen en finale de la Coupe de la Ligue, Strasbourg va retrouver les joies de l'Europe la saison prochaine. Comme en 1997, les Alsaciens auront le privilège de jouer l'UEFA. Mais, tout comme pour les Normands, la priorité du club reste le maintien dans l'élite, en passe d'être assuré.



La fête à  Strasbourg sera sans doute de courte durée. Actuel 16e de la Ligue 1 à  4 points de Bastia, premier relégable, le champion de France 1979 n'est en effet pas encore mathématiquement assuré de rester dans l'élite. Le club alsacien, qui reste sur une défaite à  domicile contre Lille (1-2), a encore besoin de trois petits points pour continuer l'aventure en L1.

Il n'y a pas si longtemps, les affaires étaient, il est vrai, plus mal engagées pour la formation alsacienne, qui a longtemps dansé avec la zone rouge avant de la quitter au soir de la 24e journée. En prenant 18 points sur 33 possibles dans cet intervalle de temps et en se hissant jusqu'à  la finale de la Coupe de la Ligue dans le même temps, les hommes de Jacky Duguépéroux ont signifié au foootball français leur spectaculaire redressement, qui ne sera parachevé que lorsque le maintien sera définitivement en poche.

Remporter ce trophée, et le ticket européen qui l'accompagne, a de la valeur aà  plus d'un titre puisque cela va permettre aux Strasbourgeois de repartir pour une saison 2005-2006 sur de meilleures bases financières et sportives. Ensuite, la frappe monumentale de Devaux en fin de match offre un vrai rayon de soleil à  un groupe qui a beaucoup souffert mais qui a su se resouder au meilleur moment.

Enfin, cela représente une ligne de plus au palmarès, toujours sous la houlette de Jacky Duguépéroux, déjà  vainqueur en 1997. "Je savoure beaucoup plus que la première fois, en 1997, précisait le coach "miracle". Le contexte est différent".

Comme en 1997

En 1997, les Alsaciens étaient en effet venus à  bout de Bordeaux à  l'issue d'une séance de tirs au but particulièrement tendue (0-0 6-5 t.a.b.). L'année suivante et malgré une élimination en 8es de finale contre l'Inter Milan (2-0, 0-3), l'aventure en Coupe de l'UEFA avait été des plus enrichissantes pour un groupe ambitieux.

Assuré de se retrouver en haut de l'affiche européenne la saison prochaine, Strasbourg ne peut se permettre de replonger dans l'enfer de la L2 et de cultiver ce paradoxe que les coupes nationales de l'Hexagone ont tendance à  générer. Il reste aux partenaires de Mamadou Niang à  réaliser le plus dur : retourner au quotidien du championnat et y produire les mêmes efforts que samedi dernier. Rien d'impossible : le moral est désormais au beau fixe sur les bords du Rhin.

Coupe de la Ligue - Strasbourg: Duguépéroux, l'homme d'un club

01-05 11:14:11 Sous la houlette de l'entraîneur Jacky Duguépéroux, Strasbourg (L1 de football) a remporté samedi la deuxième Coupe de la Ligue de son histoire, huit ans après un premier succès avec, déjà , le même homme à  la tête de l'équipe.

Arrivé à  la tête de la formation bas-rhinoise en cours de saison, début octobre, alors que les Alsaciens étaient à  la dérive, Duguépéroux, 57 ans, a réussi à  sortir Strasbourg de la zone des relégables. Et s'ils ne sont pas encore sauvés, les Strasbourgeois sont bien partis pour assurer leur maintien.

Mais au delà  de cet objectif imposé à  son arrivée, le technicien originaire de Saint-Malo ajoute un trophée dans la vitrine du club, glanant au passage un billet pour la Coupe de l'UEFA la saison prochaine.

"Le match n'est pas terminé depuis longtemps mais déjà  je peux dire que je savoure beaucoup plus que la première fois" (en 1997, victoire de Strasbourg face à  Bordeaux aux t.a.b.), a confié Duguépéroux après la finale.

A l'époque en effet, avec l'arrivée du groupe McCormack à  la tête du club, "Dugué" savait qu'il ne ferait pas partie des plans particulièrement ambitieux des nouveaux dirigeants.

"J'en ai pris plein la gueule à  l'époque, rappelle-t-il, particulièrement ému et sans vouloir épiloguer sur cette période. Mes joueurs aujourd'hui sont à  mon image, ils ne lâchent rien et on a même réussi plus que ce qui était prévu."

Stabilité

"Je pense que tout le monde a les pieds sur terre au club, estime-t-il en pensant déjà  à  l'avenir. Il ne faut pas s'enflammer avec cette victoire mais j'espère qu'aujourd'hui on a franchi un palier, que la stabilité va primer. En 1979, après le titre de champion de France, le club a connu de grosses difficultés. Après la victoire en Coupe de la Ligue en 1997, même chose. Cette fois, j'espère que ce succès va permettre au club de s'installer dans des bases saines."

A présent, la priorité est bien sûr d'assurer le maintien en L1 le plus rapidement possible: "Si Strasbourg doit jouer la Coupe de l'UEFA la saison prochaine, pour l'honneur du foot français c'est mieux qu'il s'agisse d'un club de Ligue 1".

Duguépéroux a tout connu avec Strasbourg, un club qu'il a chevillé au corps. Il y a été joueur, puis entraîneur des moins de 13 ans, des moins de 15 ans, des moins de 17 ans, de l'équipe réserve, il a occupé les postes de recruteur pour le centre de formation puis chez les pros.

Aujourd'hui à  la tête de l'équipe première, il n'oublie donc pas les travailleurs de l'ombre qui ont contribué à  cette deuxième victoire en Coupe de la Ligue: "C'est une récompense pour toute une équipe et ses dirigeants: le président Egon Gindorf qui va partir, pour Marc Keller (directeur sportif), pour Philippe Thys, qui s'occupe du recrutement... C'est aussi la victoire de tous ces gens, ça concrétise le travail de tout un club".

Et si pour une fois Duguépéroux a laissé quartier libre à  ses joueurs samedi soir, "dès mardi on se remet à  la tâche", prévient-il déjà , avec pour objectif d'assurer le maintien au plus vite, peut-être dès le week-end prochain à  Sochaux.

[PoY]

Quelle ambiance des grands soirs aujourd'hui dans ce magnifique Stade de France tout de bleu et de rouge vêtu !

L'ambiance est vraiment géniale ici à  Saint-Denis !

Quelle ambiance ici au Stade de France où la ola prend toutes les tribunes ! Que c'est beau, ce football !

Superbe, vraiment, ce stade plein à  craquer qui chante à  l'unission !

Quelle ambiance ce soir vraiment ! Les 79000 spectateurs sont chauds !

Le virage strasbourgeois est euphorique ! Les supporters alsaciens communient avec leurs joueurs ! Elle est belle quand même, cette si critiquée Coupe de la Ligue !

Comme quoi.....

[argueti]

Strasbourg s'impose dans la logique
1er mai 2005 - Par Vincent Rouze

Strasbourg remporte la Coupe de la Ligue (2-1), grâce à  Niang et Devaux. Mazure avait égalisé entre-temps. Une victoire logique tellement les Strasbourgeois ont eu l'emprise sur le match.

Les enjeux de la rencontre

Match très important pour les Caennais. A la peine en championnat (19e), Caen jouera sans doute en Ligue 2 la saison prochaine. Cette finale de la Coupe de la Ligue, la première de son histoire, constituait une véritable occasion pour le club de sauver sa saison. «Ce qu'on va vivre est exceptionnel. C'est un moment exceptionnel pour Caen qui n'a jamais vécu ça» insistait l'entraîneur du Stade Malhersbes, Patrick Rémy. Le coach normand doit pourtant se passer de son capitaine et défenseur central, Frédéric Danjou, remplacé par le jeune Jérémy Sorbon, Aziz Ben Askar prenant le brassard. Autre absence, celle du Belge Grégory Dufer. Le milieu de terrain devait jouer mais il s'est blessé la veille du départ à  Clairefontaine.

Quant aux Alsaciens, ils ont déjà  remporté l'épreuve en 1997. Lors de la dernière rencontre de Ligue 1 entre les deux équipes, le 5 février dernier, Strasbourg l'avait emporté largement (5-0). Par conséquent, les Strasbourgeois abordent la rencontre comme favori. Un statut que l'entraîneur du Racing réfute : «Je ne vois surtout pas en quoi nous le serions. Ce sera du 50-50» , prévient Jacky Duguérpéroux. Avant d'ajouter «Au classement, nous n'avons que 6 points d'avance, ça ne fait que deux matches de différence» . Par ailleurs, c'est Vercoutre qui garde les buts, préféré à  Cassard. Le coach est aussi privé de Haggui et Bassila, blessés. C'est Devaux et Keita qui doivent faire office.

Les faits marquants

- Strasbourg commence fort ! Mamadou Niang est un véritable poison. Il s'infiltre dans le dos de la défense et tente, aux six mètres légèrement excentré, la reprise de volée. Mais celle-ci s'avère trop croisée (3').

- Nouvelle action de Niang, qui s'enfonce une fois encore dans la défense suite à  une ouverture de Farnerud. Le Sénégalais, seul devant le gardien, arme son tir. Mais Planté s'interpose magnifiquement, détournant le ballon d'un réflexe de la main gauche (4').

- Caen se montre moins timide et réagit enfin. Sur une superbe déviation de Mazure du talon, Lemaître se retrouve seul sur son pied gauche face à  Vercoutre. Mais le Caennais croise trop sa frappe, qui pasee à  côté. Strasbourg a eu chaud (21') !

- Le match a baissé en intensité. Niang, encore lui, fait sortir le match de sa torpeur. Abdessaki tire, mais sa frappe se transforme involontairement en centre. Le Sénégalais, inspiré, a suivi et et reprend le ballon de volée. Heureusement, Planté réalise une superbe parade en boxant le ballon des deux poings (33').

- Planté veut sortir pour s'emparer du ballon. Il plonge mais percute Pagis. Le pénalty semble franchement évident, mais M. Veissière n'est pas de cet avis (35')

- Le duo Niang-Abdessaki fait des étincelles. Ce dernier, lancé en profondeur sur l'aile droite, centre au second poteau pour son attaquant, dans les six mètres. Niang ne tergiverse pas, et devance Ben Askar de la tête. Une tête qui se loge inévitablement dans le petit filet opposé de Planté (1-0, 38').

- Le match devient alors complètement fou ! Caen réagit immédiatement, par Deroin. A l'angle de la surface, il déclenche une reprise de volée soudaine. Tout le stade croit au but, mais au dernier moment le ballon file à  côté. Splendide quand même (40').

- Suite à  un corner, le ballon est dévié dans la surface, et revient sur Lemaître, qui ajuste sa tête. Mais Vercoutre, vigilant, s'interpose sans souci (41').

- Egalisation pour Caen ! Formidable ouverture de Lemaître pour Mazure, parti dans le dos de la défense. L'attaquant parvient à  contrôler le ballon, se l'emmène dans la surface, et déclenche une frappe monstrueuse en pleine lucarne. Magique (42').

- Caen s'enflamme et Lemaître tente un retourné acrobatique dans la surface. Le geste est superbe mais ça passe à  côté (44').

- Après le repos, les choses se calment nettement. Ce qui n'empêche pas Planté de bousculer à  nouveau Pagis. Bien que ce soit moins flagrant, il semble quand même qu'il y ait pénalty. M. Veissière ne bronche pas (50').

- La partie baisse vraiment de niveau. Néanmoins, sur un énième centre venu de la droite, il ne manque que quelques millimètres à  Niang pour pousser le ballon au fond des filets (63').

- But pour Strasbourg ! Alors que l'on filait vers les prolongations, M. Veissière siffle un coup franc légèrement sur la gauche, à  25 mètres du but caennais. Pagis décale Devaux, qui envoie une véritable frappe de mule au milieu du but. Planté, surpris, ne réagit pas (2-1, 78').

- Dans la foulée, Caen obtient un coup franc similaire à  celui du but, mais un peu sur la droite. Deroin enveloppe du pied droit mais le cuir passe largement à  côté des cages de Vercoutre (80').

- Caen jette ses dernières forces dans la bataille. L'insaisissable Mazure reçoit le ballon dans les six mètres. Il se jette et tir du bout du pied gauche, mais Vercoutre plonge et détourne le ballon en corner. C'est la dernière occasion du match (84').

La prestation de Caen

Très vite dès le début de match, les Caennais se sont retrouvés acculés sur leur but. Le premier quart d'heure s'est avéré très pénible. Malmenés, trop timides, l'équipe caennaise ne parvenait pas à  se trouver. Heureusement pour elle, son gardien était là . Et les Strasbourgeois ont été quelques peu maladroits. Mais passé ce début match, plus que délicat, Caen s'est montré plus en jambe et s'est enfin mis dans le match, bien que ça manquait de tranchant. Puis le Stade Malhersbes a encaissé le premier but, ce qui a provoqué un vent de révolte. Et une égalisation dans la foulée, fort logiquement. Malheureusement, les Normands se sont endormis après le repos et n'ont rien montré. La sanction est donc tombée, inévitablement. Une défaite que les hommes de Patrick Rémy ne peuvent contester.

Côté jeu, Caen s'est aussi montré irrégulier. Avec un collectif qui laisse parfois à  désirer. Néanmoins, le club peut trouver des motifs de satisfaction. Comme la performance de Faye en tant qu'arrière gauche, notamment sur le plan défensif. Assailli par les attaquants strasbourgeois, le Sénégalais ne s'en est pas moins démené, et s'est battu jusqu'au bout. A l'instar de son jeune compère, Jérémy Sorbon (21 ans). Ce dernier avait pour lourde tâche de remplacer son capitaine Frédéric Danjou en défense centrale. Une tâche qu'il a plutôt bien accompli, malgré un manque d'automatismes évident. Quant au milieu cannais, il a été inexistant, mis à  part peut-être Lemaître, inconstant, mais qui a distillé quelques ballons à  Sébastien Mazure, le meilleur joueur du côté caennais. Enfin, le gardien Vincent Planté a réalisé quelques parades, mais n'a pas été rassurant. Il n'est pas exempt de tout reproche sur le deuxième but.

La prestation de Strasbourg

Le Racing abordait incontestablement la rencontre en tant que favori. Un statut que les Alsaciens ont assumé durant toute la rencontre. D'entrée de jeu, ils ont été percutants, se montrant vifs et incisifs. Et c'est parce qu'ils sont tombés sur un bon gardien, et aussi à  cause d'une certaine maladresse, qu'ils n'ont pas ouvert le score dans le premier quart d'heure. Après but logique à  la 38e minute, les Strasbourgeois, ont connu, sans doute pas déconcentration, un gros moment flottement. Un flottement qui a tout de suite été sanctionné d'un but. En deuxième période, Strasbourg a maintenu son emprise sur le match, tout en étant moins frais sur le plan physique. C'est logiquement que les hommes de Duguépéroux ont scellé les débats.

Une équipe qui a d'ailleurs semblé bien équilibré. A l'image du milieu de terrain, très osé, composé de trois milieux (Johansen-Farnerud-Abdessaki), et d'un récupérateur derrière en la personne de Keita. Le Malien étant chargé de compenser l'absence de Bassila. Et justement, Keita a bien ratissé les ballons pour relancer proprement. Il fait un peu penser à  Rio Mavuba, des Girondins de Bordeaux. En attaque, Niang s'est révélé être un véritable poison pour la défense. Quel dommage qu'il y ait encore un peu de déchet dans son jeu, sans quoi il serait de classe mondiale. En tout cas, on comprend pourquoi Lyon est intéressé. En revanche, on a moins vu Mickaël Pagis, qui aurait pu il est vrai obtenir deux pénaltys. Enfin, à  noter la performance sublimissime de Boka, sur le côté gauche. L'arrière latéral a fait parler la puissance, en montant à  plusieurs reprises sur son côté. C'est même lui qui obtient le coup franc, amenant le deuxième but inscrit par Devaux.

C'est donc très logiquement que Strasbourg s'adjuge la seconde Coupe de la Ligue de son histoire. Les Strasbourgeois, certes un peu maladroits, ont quand même maîtrisé les débats. Fort de succès, ils devraient sur leur lancée se maintenir en championnat. Quant à  Caen, c'est une bien triste fin de saison qui l'attend, avec un maintien qui s'éloigne de plus en plus (Caen est 19e à  5 points du premier non-relégable). Enfin, rendons hommage à  Gilles Veissière, bien qu'un peu défaillant pour le coup, qui arbitrait sa dernière finale avant la retraite.

Fiche technique

Caen 1 – 2 Strasbourg
Au Stade de France
Arbitre : M. Veissière

Les buts : Mazure (42') – Niang (38') – Devaux (78')

Les équipes :

Caen : Planté – Seube, Ben Askar, Sorbon, Faye – Zubar (Watier, 85'), Eudeline (Lesoimier, 76'), Dugardein (Hébert, 89'), Deroin, Lemaître- Mazure

Strasbourg : Vercoutre – Lacour, Kanté, Devaux, Boka (Le Pen, 87') – Keita, Abdessaki (Deroff, 71'), Farnerud, Johansen – Niang, Pagis

Une deuxième coupe de la Ligue pour Strasbourg

AP | 01.05.05 | 00:19

SAINT-DENIS (AP) -- Après son succès de 1997, Strasbourg a remporté pour la deuxième fois de son histoire la Coupe de la Ligue de football grâce à  une victoire 2-1 sur Caen en finale, samedi soir au Stade de France à  Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Mal classées en championnat de Ligue L1 -Caen est 19e et reléguable alors que Strasbourg est 14e-, les deux formations ont offert un beau spectacle et joué à  fond cette partie dont le gagnant sauve sa saison et participera à  la Coupe de l'UEFA l'an prochain.
Strasbourg, qui disputait sa troisième finale en dix ans tandis que Caen atteignait pour la première fois ce stade d'une coupe nationale, n'a pas volé son trophée.
Plus agressive en attaque face à  la plus mauvaise défense de Ligue 1 (53 buts), la formation alsacienne a cependant dû patienter jusqu'à  la 79e minute pour enterrer les espoirs caennais.
Suite au forfait de dernière minute de l'expérimenté Frédéric Danjou, Caen s'alignait avec une charnière inédite qui avait bien du mal à  se régler en début de match.
Mamadou Niang en profitait pour porter le danger dans le dos des défenseurs normands. Il se procurait, ainsi, la première grosse occasion du match mais perdait son duel face au portier caennais Vincent Planté (5e).
Les Caennais qui opéraient quasi-exclusivement en contre redressaient progressivement la barre. Reynald Lemaître plaçait une belle frappe du gauche mais ne cadrait pas (25e).
La rencontre se débridait totalement avant la pause. Niang échouait encore devant Planté qui repoussait sa tentative de la tête des deux poings (33e).
Puis l'arbitre ne sifflait pas un penalty pour une faute évidente de Planté sur Mickaël Pagis, le meilleur réalisateur alsacien en Ligue 1 avec 12 buts et premier joueur à  disputer trois finales de Coupe de la Ligue d'affilée après deux participations avec Sochaux.
Ce n'était que partie remise pour Strasbourg et pour Niang qui ouvrait le score en reprenant de la tête un centre fuyant de Yacine Abdessadki (39e).
Ce but libérait Caen. Anthony Deroin manquait le cadre (40e) mais Sébastien Mazure alerté par Lemaître égalisait en enchaînant une frappe puissante à  la sortie d'un contrôle en plein course (43e).
En deuxième période, Strasbourg remettait le pied sur le ballon et assiégeait le camp caennais. Mais malgré plusieurs actions bien construites, les Alsaciens n'arrivaient à  inquiéter véritablement Vincent Planté. Caen était dominé ce qui ne l'empêchait pas de jouer crânement ses coups.
Strasbourg qui poussait héritait d'un excellent coup-franc face à  la cage caennaise. Décalé par Pagis, Jean-Christophe Devaux expédiait un boulet de canon en direction de Planté. Ce dernier était sur la trajectoire mais laissait le cuir se glisser en puissance sous la barre transversale (79e).
Caen se jetait alors à  corps perdu pour égaliser mais devait s'avouer battu après une dernière tentative de Deroin repoussée par Rémy Vercoutre (81e).

Karim Hagui remporte son premier titre avec Strasbourg
30-04-2005

Karim Hagui, l'international tunisien du RC strasbourg, a remporté samedi soir le premier titre en club de sa jeune carrière pro, mais sans jouer. En effet, blessé à  la clavicule il y a une semaine, il n'a pas pu participer à  la finale remportée par son club 2-1 face à  Caen. Le RC Strasbourg, en remportant sa seconde Coupe de la Ligue, jouera donc la saison prochaine la Coupe de l'UEFA.



Karim Hagui fêtant la coupe avec ses co-équipiés derrière la chanteuse de l'hymne du RCS

Strasbourg logiquement

Le Racing Club de Strasbourg a remporté la 11ème édition de la Coupe de la Ligue en battant Caen 2 buts à  un, samedi au Stade de France. Les Alsaciens partaient favoris grâce à  leur expérience mais ils ont du lutter face à  une vaillante équipe normande pour sauver leur saison. Strasbourg a ouvert le score par Niang, Caen a égalisé par Mazure avant que Deveaux n'offre à  son équipe une place en Coupe de l'UEFA.

CAEN 1 - 2 STRASBOURG : Revivez la finale de la Coupe de la Ligue en LIVE !

L'expérience alsacienne a payé

Une belle fête de football ! La 11ème édition de la Coupe de la Ligue a offert une grande fête de supporters et une belle rencontre sur le terrain samedi dans un Stade de France plein. Si Caen et Strasbourg joueront leur peau en championnat lors des quatre dernières journées de L1, les joueurs se sont lâchés samedi, oubliant la peur qui leur tenaille le ventre tous les week-end. Et c'est Strasbourg qui sauve sa saison en gagnant deux buts à  un. Les Alsaciens remportent la Coupe de la Ligue et s'offrent du même coupe une place en Coupe de l'UEFA. C'est le deuxième sacre de Strasbourg dans une compétition que le club avait remportée en 1997, avec déjà  l'entraîneur Jacky Duguépéroux aux commandes.

Le début de match est enlevé. C'est Strasbourg qui se montre le premier dangereux par Niang qui croise trop sa tentative (4ème). Dans la foulée l'attaquant sénégalais part de nouveau dans le dos de la défense malherbiste, privée de son maître à  jouer Danjou, mais il bute sur le gardien caennais Planté, sorti à  sa rencontre (5ème). Caen, un peu fébrile, tente de se réveiller mais les dix premières minutes du match sont difficiles. Le réveil normand intervient par une grosse occasion non convertie : Lemaître, servi par Mazure, croise trop sa reprise (22ème). De l'autre côté une belle tête de Niang est repoussée par Planté (34ème) et Pagis est accroché dans la surface de réparation par le gardien caennais (35ème). Mais Gilles Vessière, qui a arbitré sa dernière finale avant de prendre sa retraite à  la fin de la saison, ne siffle pas penalty. Strasbourg parvient toutefois à  ouvrir le score sur un centre d'Abdessadki sur la droite la reprise de la tête de Niang trompe Planté (1-0, 39ème). Et c'est mérité !

Mais l'avantage alsacien n'est que de courte durée. Caen se rue à  l'attaque: Deroin d'une belle reprise ne trouve pas le cadre (41ème) et Vercoutre arrête la tête de Lemaître (42ème). Loin d'être découragé, Lemaître sert Mazure dans l'instant suivant et le meilleur buteur malherbiste réussit un superbe contrôle enchaîné avec une frappe dans la lucarne de Vercoutre (1-1, 42ème).

Dès le retour des vestiaires les Alsaciens repartent à  l'attaque. Strasbourg domine légérement les débats mais se montre trop imprécis à  l'approche du but. Caen de son côté n'a que deux frappes guère dangereuses à  se mettre sous les crampons. C'est un coup de pied arrêté qui va débloquer la situation. Après une faute sur Boka à  20 m, Jean-Christophe Devaux (AFP/PHOTO) adresse un coup franc puissant qui transperce le but de Planté (2-1, 79ème). Caen jette alors ses dernières forces dans la bataille pour arracher l'égalisation mais Deroin sur coup franc (81ème) puis Mazure (85ème) ne trouve pas le cadre.

Strasbourg, qui disputait sa troisième finale en dix ans tandis que Caen atteignait pour la première fois ce stade d'une coupe nationale, n'a pas volé son trophée. C'est l'expérience alsacienne qui est venu à  bout de la jeunesse et la fougue des Normands.

Ludivine Morbin

Réactions

Patrick Remy (entraîneur de Caen): "On n'a pas de regrets parce qu'on a tout donné. Je félicite mes joueurs pour leur match. Je crois qu'on fait honneur à  cette compétition avec un beau match. Je pense qu'à  part les joueurs qui sont forcément déçus, les supporteurs, les spectateurs ont été contents du spectacle offert avec un match plein d'entrain et peu de séquences d'attente. La victoire de Strasbourg n'est pas imméritée, c'est un beau vainqueur comme nous on aurait pu l'être. Je le répète, parfois quand vous perdez vous êtres amers et vous avez des regrets mais là  il n'y a pas de regrets à  avoir. On a fait le match qui fallait mais cela n'a pas souri".

Aziz Ben Askar (capitaine de Caen): "Quand on est footballeur, il faut savoir accepter la défaite, sinon tu fais un autre métier. Cette Coupe de la Ligue était un bonus et on l'a perdu... Maintenant, il faut se reconcentrer sur le championnat. Nous avons quatre matches et il faut gagner les quatre pour essayer de se maintenir".

Fiche Technique

A Saint-Denis, au Stade de France: Strasbourg (L1) bat Caen (L1) 2 à  1 (mi-temps: 1-1)
Terrain: bon
Temps: beau
Eclairage: bon
Spectateurs: 78.721 (complet)
Arbitre: M. Veissière
Buts:
Strasbourg: Diang (39), Devaux (78)
Caen: Mazure (42)
Les équipes:
Strasbourg: Vercoutre - Lacour, Devaux, Kanté, Boka (Le Pen 87) - Abdessadki (Deroff 71), Johansen, Si. Keita, A. Farnerud - Niang, Pagis
Caen: Planté - Seube, Sorbon, Ben Askar, Faye - Zubar (Watier 85), Dugardein (Hebert 89), Eudeline (Lesoimier 76), Deroin, Lemaître - Mazure

Strasbourg en bref

Président: Egon Gindorf
Directeur général: Marc Keller
Entraîneur: Jacky Duguépéroux
Nom du stade: Stade de la Meinau
Capacité: 29.000 places
Budget 2004-05: 24 millions d'euros
Palmarès:
Champion de France: 1979
Coupe de France: 1951, 1966, 2001
Coupe de la Ligue: 1997, 2005
Champion de France de D2: 1977, 1988
Classement actuel en L1: 14e

Caen défie Strasbourg

C'est ce soir, au Stade de France, que sera disputée la finale de la Coupe de la Ligue entre deux des équipes les moins médiatisées de la Ligue 1, Strasbourg et Lyon.

Strasbourg part favori, ayant d'ailleurs battu Caen 5-0 en championnat début février. Mais son attaquant, Mikael Pagis, déjà  vainqueur de la compétition avec Sochaux l'année dernière face à  Nantes, prévient que rien n'est joué. « Ce serait un piège de se baser sur le match de championnat », prévient-il.

Après un début de saison catastrophique, voilà  l'occasion pour Strasbourg de se qualifier pour la Coupe de l'UEFA. Ce qui est pour le moins inattendu. « Avant de penser à  la coupe d'Europe il faut gagner cette finale », insiste Pagis.

Coupe de la Ligue française - Strasbourg-Caen: une finale quand même

Agence France-Presse

La finale de la Coupe de la Ligue française de football oppose samedi (18h50 GMT) deux clubs luttant pour le maintien dans le championnat de France avec également comme enjeu une place en Coupe de l'UEFA.

Maintien ou Coupe de la Ligue? A Caen, 19e et relégable, comme à  Strasbourg, 14e à  quatre points du premier relégable, on se refuse à  résumer la question en ces termes. Chacun veut les deux et chacun pense qu'une victoire samedi aurait des effets positifs dans l'optique du championnat. "Cette semaine, la finale; lors des quatre prochaines journées le maintien", affirme le capitaine de Caen Frédéric Danjou.

Sur le papier, Strasbourg part légèrement favori avec une situation en championnat bien plus favorable que Caen et une victoire 5 à  0 lors de leur dernière rencontre en L1. "Ce sera du 50-50. Caen n'est pas là  par hasard. Nous, nous avons eu la chance de jouer la plupart des matches de Coupe de la Ligue à  domicile (Strasbourg n'a remporté que le 1er tour à  l'extérieur, 3-1 à  Troyes/D2), face à  Lille, Clermont et Saint-Etienne. Vu nos performances à  l'extérieur cette saison, c'était mieux!", estime Jacky Duguépéroux l'entraîneur de Strasbourg qui pourra compter sur le retour en forme de Mickaël Pagis, son meilleur buteur face à  la plus mauvaise défense du championnat.

[EDES]

J'ai essayé d'envoyer un message à  ces encul...
En substance voici le texte :

...
Et je permets de dire que je reste poli !!!
Je n'achèterai plus jamais ce journal de merde.

[Gotcha]

Edes président !!!

[lolo]

Faut reconnaître, c'est du costaud...