www.footpro.fr a écrit :Strasbourg en fête !
Comme en 1997, le RC Strasbourg a remporté la Coupe de la Ligue, en dominant lors de la finale le SM Caen (2-1), au Stade de France – Paris 2012.
La deuxième du Racing !
La fête a été belle ! Le spectacle a en effet été au rendez-vous de cette 11e finale de Coupe de la Ligue, devant près de 80.000 spectateurs (78.721). Au Stade de France – Paris 2012, le Racing Club de Strasbourg a décroché sa deuxième victoire dans la compétition, après celle de 1997, en battant le Stade Malherbe de Caen (2-1). L'entame de jeu était strasbourgeoise avec un Niang très incisif. Une première fois repris par Planté (5e), le Sénégalais se heurtait une fois encore au portier normand sur un service d'Abdessadki (34e). Et si Caen a eu une grosse occasion d'ouvrir la marque sur une reprise trop croisée de Lemaître (22e), le premier but alsacien concrétisait leur domination. Sur un centre fuyant du Marocain Abdessadki, Niang était récompensé de ses efforts, en surgissant au second poteau pour glisser de la tête le ballon au fond des filets (1-0, 39e). La réplique normande était immédiate. Mazure réalisait une action de grande classe à l'entrée de la surface, en s'emmenant le ballon pour le loger dans la lucarne de Vercoutre (1-1, 42e). Imparable.
Devaux décisif !
La décision se faisait finalement dans les dernières minutes. Sur un coup franc dans l'axe (25 mètres), Devaux plaçait un missile sous la transversale caennaise (2-1, 79e). Un but ô combien précieux qui offrait la victoire au Racing en Coupe de la Ligue. Un succès qui permet également au RCS de décrocher un billet européen pour la Coupe UEFA. Cette victoire est aussi la deuxième de Jacky Duguépéroux aux commandes du club strasbourgeois dans l'épreuve. Idem pour Mickaël Pagis, déjà vainqueur avec Sochaux l'an passé. Finalistes, les Caennais ont malgré la défaite affiché un beau visage devant leurs supporters.
www.liberation.fr a écrit :Le soir des héros ordinaires
Strasbourg a battu Caen (2-1) en finale de la Coupe de la Ligue. Un match qui a permis à deux équipes modestes de tenir un instant le haut de l'affiche.
Par Grégory SCHNEIDER
Finale de la Coupe de la Ligue Strasbourg bat Caen 2-1 (1-1) Buts pour Strasbourg : Diang (39e), Devaux (78e) Pour Caen : Mazure (42e)
La Coupe de la Ligue a un surnom : la Coupe «service public», en hommage au groupe France Télévisions qui paye 10 millions d'euros par saison le droit de retransmettre la compétition. Avec par exemple l'équipe réserve de Monaco, la surcharge du calendrier expliquant cela. Les gros clubs s'en foutent. Samedi, la finale opposait le RC Strasbourg au Stade Malherbe de Caen, le 14e au 19e du championnat de France de Ligue 1. Ola dans les tribunes d'un Stade de France rempli jusqu'aux cintres (78 721 spectateurs) ; jeu en première intention ; fulgurances... Comme la nuit était douce, Alsaciens et Normands ont disputé une partie formidable dans une ambiance formidable: beau final pour cette coupe, qui a la particularité de ne se jouer qu'entre clubs pro. Aperçus du professionnalisme à la française.
La renaissance de Devaux
L'affaire s'est conclue à la 78e minute, sur une frappe lourde de l'arrière strasbourgeois Jean-Christophe Devaux clouant le portier caennais Vincent Planté comme un papillon sur le mur. Avantage définitif (2-1) pour les Alsaciens. Devaux a une histoire. Elle a commencé un soir d'octobre 1995, par un but face à la Lazio de Rome alors qu'il jouait sous les couleurs lyonnaises. Il a 20 ans, s'imagine un destin international. Première blessure, puis deux, puis trois. En mai 1999, son nom apparaît dans l'affaire Bernard Sainz, le «Docteur Mabuse» du cyclisme. A Strasbourg, Devaux joue peu. Puis de plus en plus. Après son but, il a couru seul ; comme si ses coéquipiers n'avaient pas voulu parasiter sa minute à lui. Planté : «Je n'ai pas vu qui a frappé.» Puis : «Je me suis excusé auprès de mes partenaires. Eux ont fait leur match, pas moi. Il fallait mettre les mains en opposition pour la claquer et j'ai essayé de dégager aux poings. Putain, c'est pas vrai... Je m'excuse...»
La musique des Caennais
Neuf mois que Caen pratique l'un des plus beaux footballs de Ligue 1. A quatre journées du terme, ils sont pratiquement en Ligue 2. Samedi, comme souvent, les jeunes malherbistes ont donné l'impression d'exploser sur chaque contact, tels des cadets contre des adultes. Le mètre soixante-trois de «Titi» Deroin, les jambes taillées en allumettes de Reynald Lemaître, les soixante kilos de Benoît Lesoimier... L'attaquant Sébastien Mazure : «Contre Strasbourg, on n'était pas loin de notre maximum. Vous ne trouvez pas ça bien haut ? Eh bien, c'est le nôtre.» Alors que les Strasbourgeois jouaient du tambour, les Caennais faisaient résonner les fifres : jeu dans les intervalles, ballon au sol.
Après le match, le plaidoyer du capitaine Aziz Ben Askar avait le parfum lyrique des causes oubliées : «Nous aussi, nous avons des choses à faire valoir. On revendique.» Cyril Watier, amer : «Arrive un moment où il faut être lucide : chez nous, il y a énormément de déchet technique. Dans le foot, il y a la passe qui arrive à destination et celle qui n'arrive pas.» Le mot de la fin  ouverte  est pour Ben Askar. «Vous savez, on a tous découvert la Ligue 1 cette année. Une carrière, c'est long. Parmi les jeunes que vous avez vus ce soir, certains iront loin. Vous verrez.»
L'espoir de Zubar
Il y a cinq mois, le jeune (19 ans) Guadeloupéen de Caen convoyait les journalistes à la gare. Il y a deux mois, Ronald Zubar prenait «du plaisir». Aujourd'hui, le milieu défensif en a «un peu marre» d'une équipe «qui a besoin de cinquante occasions pour marquer deux buts». La Ligue 2 approche: tous veulent partir. Ça se passe discrètement. Sauf pour Ronald Zubar, parce que les émissaires des gros clubs européens (Real Madrid, Juventus de Turin, etc.) ont appris le chemin du stade d'Ornano rien que pour lui. Le gaillard a déjà visité les installations d'Arsenal. Samedi, sur le ton de la confidence : «Je ne peux pas jouer à Marseille la semaine prochaine, j'ai un précontrat avec l'OM.» Un ange passe. Zubar éclate de rire. «Oh là , je plaisante !» Le monde est à lui. «C'est le moment de partir ; qui ne tente rien n'obtient rien.» Dommage qu'il n'ait pas pris le temps de parler de son destin doré avec Devaux.
L'espoir de Duguépéroux
L'entraîneur alsacien avait reçu ainsi un reporter de l'Equipe : «J'apprécie ce moment, on ne m'a pas demandé souvent de raconter mon histoire.» Elle est extraordinaire. Jacky Duguépéroux évoluait au Racing lors du titre remporté par le club en 1979, «un joueur moyen mais pas honteux». Ensuite, il s'est reclassé amateur, a été représentant pour un équipementier et s'est levé à 4 heures du matin pour démarcher les boulangers quand il bossait aux Grands Moulins d'Alsace. Samedi, il en était «fier».
Comme il était fier de son premier mandat d'entraîneur au Racing : trois ans entre 1995 et 1998, une Coupe de la Ligue gagnée (en 1997) et les grosses têtes d'IMG McCormack (alors propriétaire du club) qui mettent fin à ses fonctions. «Ils m'ont expliqué que je n'étais pas un bon communicateur. J'ai morflé. J'ai repris la formation ; les jeunes, la détection... Je me suis accroché.»
Il y a gagné une image de «clubiste» dans un milieu où la fidélité aux couleurs est souvent ringardisée. Duguépéroux le sait, même les soirs de triomphe. «A chaque fois que le club a gagné quelque chose, il a explosé. En 1979, l'équipe était rongée de l'intérieur. En 1997, on s'est pris pour d'autres.» Et demain ? «J'espère que je serai toujours en poste.»
Les larmes de Sidi Keita
Si le milieu de terrain alsacien de 20 ans a pleuré après le match, «c'est pour la famille au Mali». En découvrant le Stade de France, il était bouffé par le stress. «Mickaël Pagis [le plus gros salaire du Racing, ndlr] m'a dit : "Ne regarde pas le public, t'es tout seul." Sinon, il ne me parle jamais.»
Cette saison, Sidi Keita dormait dans une piaule du centre de formation. «C'est le coach qui a insisté. Je sers un peu d'exemple, les autres jeunes m'amènent leurs parents.» C'est terminé. «Dans un mois, je prends un appartement. Pour l'indépendance.» Bon vent à tous.
www.lepetitjournal.com a écrit :COUPE DE LA LIGUE - Strasbourg dit oui à l'Europe !
Le club alsacien a battu Caen (2-1) samedi au Stade de France lors d'une belle finale de la coupe de la Ligue. Le Racing jouera la coupe d'Europe l'an prochain
Strasbourg a remporté samedi la coupe de la Ligue en dominant Caen (2-1). C'est la deuxième fois que le Racing enlève le trophée, après sa victoire en 1997. Avec ce succès, les Alsaciens sont qualifiés pour disputer la prochaine coupe de l'UEFA. Il ne reste plus aux Strasbourgeois qu'à assurer leur maintien lors des quatre dernières journées de championnat pour garder un bon souvenir de la saison 2005.
Samedi, contrairement aux prévisions, le match de mal classés de la Ligue 1 a donné lieu à un beau spectacle. Tant mieux : le Stade de France avait pour l'occasion battu son record d'affluence avec 78.721 spectateurs !
Strasbourg a fait valoir sa puissance offensive avec le duo Niang-Pagis. En l'absence de Danjou en défense centrale, Caen a souffert, mais le jeune gardien Planté a tout repoussé. En fin de première période, Niang a toutefois trouvé la faille de la tête sur un centre de son compère Abdessadki. Les Normands réagissaient immédiatement par leur meilleur buteur Sébastien Mazure (10 buts en L1), auteur d'une superbe frappe.
La revanche de Duguépéroux
Dans un match où les attaques se montraient supérieures aux défenses, le suspense était au rendez-vous et la victoire pouvait basculer d'un côté comme d'un l'autre. A dix minutes de la fin, c'est finalement un coup-franc de Devaux qui donnait la victoire aux Strasbourgeois.
Le succès du Racing est aussi celui d'un homme : l'entraîneur Jacky Duguépéroux. Le coach avait déjà mené le club au maintien et à la victoire en coupe de la Ligue en 1997. Mais, à l'époque, il était considéré par les dirigeants comme un simple intérimaire. A tort.
Car "Dugué", 57 ans, a Strasbourg collé au corps. Ancien joueur de l'équipe championne de France (1979), le Breton a dirigé toutes les formations de jeunes au sein du club. Appelé à la rescousse en début de saison, il lui reste maintenant à assurer le maintien tranquillement.
Et, l'an prochain, il dirigera son Racing en coupe de l'UEFA !
Bruno CALABRO. (LPJ) 2 mai 2005
www.walf.sn a écrit :Temps de jeu des "SENEFS" : Niang "Ligué", Pape Bouba vient et va
Inéluctablement, samedi dernier, un "Senef" partait pour remporter la coupe de la Ligue française à l'issue de la finale qui opposait Strasbourg à Cean. A l'arrivée c'est Mamadou Niang, l'Alsacien, qui a ravi la vedette à son compatriote Ibrahima Faye, le malherbiste. Auteur de l'ouverture du score (39e), l'attaquant international sénégalais indiquait, ainsi, la voie du sacre à Strasbourg qui s'est finalement imposé par 2 buts à un dans le magnifique Stade de France.
A quelques miles de là , outre-Manche, Henri Camara faisait quitter la zone rouge à Southampton (17e) qui a pris le meilleur (4-3) sur Norwich City. Le lapin-flingueur, entré en jeu à la 73e minute, marquait son 4e but en championnat. Au même moment, Pape Bouba Diop de Fuhlam ratait son retour en Premiership après une absence pour blessure de plus d'un mois. Big Diop a contribué à la victoire (2-0) de son équipe devant Everton, avant de se faire expulser à la 76e minute. Après avoir massacré Southampton (4-1) lors de la précédente journée de Premiership, Portsmouth de Diomansy Kamara et Aliou Cissé, sorti à la 85e minute, s'est incliné face à Manchester City (0-2). C'est la première défaite du nouveau coach des deux "Lions" de Pompey, Alain Perrin. Bolton, avec El Hadji Diouf dans ses rangs, a permis, malgré lui sans doute, à Chelsea de décrocher son deuxième titre de l'histoire, en s'inclinant (2-0). Khalilou Fadiga n'a pas pris part à la rencontre et reste sur un manque de compétition inquiétant depuis le 26 mars dernier, date de Sénégal-Liberia (6-1). Salif Diao de Birmingham qui a battu (2-1) ce week-end Blackburn, est dans la même situation. Son cas est plus alarmant car il revient de blessure. Il n'a pas retrouvé les pelouses de la Premier League depuis plus d'un mois. Par contre, Amdy Faye reste un titulaire indiscutable dans son club Newcastle qui a fait match nul vierge devant Crystal Palace.
www.confidentielsn.com a écrit :Mamadou Niang fait gagner la coupe de la ligue à Strasbourg
L'attaquant sénégalais Mamadou Niang a remporté samedi le premier trophée de sa carrière de footballeur après la victoire de son club, le RC Strasbourg, en coupe de la Ligue française.
Auteur du premier but de la finale remportée par le club alsacien devant le SM Caen, 2-1, le Sénégalais a confirmé ses bonnes performances de la saison au cours de laquelle il est devenu l'un des meilleurs attaquants de la Ligue 1 française avec 10 buts et trois passes décisives.
En coupe de la Ligue, il a marqué deux buts et a été l'auteur d'une passe décisive, selon le site Internet du RC Strasbourg visité dimanche à l'APS.
A 26 ans (en octobre prochain), le natif du village de Thiemping (région de Matam) succède au palmarès de la Coupe de la Ligue française à ses partenaires de la sélection, Omar Daf, Souleymane Diawara, Nguirane Ndaw et Ibrahim Tall qui avaient remporté la précédente édition avec le FC Sochaux.
L'international sénégalais intéresse l'Olympique lyonnais et le Paris-Saint-Germain. Son nom a été également à Arsenal en Angleterre.
En attendant, Mamadou Niang et son club, déjà qualifiés pour la coupe de l'UEFA de la saison prochaine, tenteront lors des quatre prochaines journées du championnat de Ligue 1 de se maintenir. 14-ème avec 39 points, les Alsaciens n'ont pas encore sauvé leur place en Ligue 1 française.
En sélection, le dernier but de Mamadou Niang date de février 2004 lors du match Sénégal-Kenya de la CAN 2004 où il avait réussi un doublé.
S'il a marqué lors des rencontres amicales, les supporters des Lions attendent qu'il rouvre son compteur buts surtout pour les deux importantes rencontres des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2006 prévues au mois de juin contre le Congo à Brazzaville et contre le Togo à Dakar.
Mamadou Niang a joué son premier match en Ligue 1 française le 28 juillet 2000 alors qu'il portait les couleurs du club de Troyes. Il a joué dans ce club de 1999 à janvier 2003 avant d'être prêté au FC Metz alors en Ligue 2 française jusqu'à la fin de la saison 2003 pour avoir du temps de jeu.
De là , l'international sénégalais a été transféré au cours de la saison 2003-04 au RC Strasbourg
Premier partie
