[04/05] Finale CDLL : Caen / RCS : 1-2

[rbk]

but de Devaux, Strasbourg mène 2 à  1, reste environ 10min de jeu

[Gregg]

Voilà , vous l'avez votre billet pour une coupe européenne...

Je vous l'avais prédis l'an dernier....Vous allez voir quelle magie cette compétition va vous apporter...Profitez-en bien

[Kerim]

Félictations a tlm... au joueurs en premier évidament... Trop content

[fan_racing]

On a gagné !
Bravo à  tous Aux joueurs, à  Jacky et bien sûr aux supporters

[Keating]

6h30 DE RETOUR !
PUT1 C'EST BON !!!!!!!!!!!

[matt57]

Le Racing donne rendez-vous à  tous ses supporters, ce dimanche vers 17h, à  l'Hôtel de Ville, place Broglie à  Strasbourg. L'ensemble de la délégation et l'ensemble de la l'effectif, après avoir attéri à  l'aéroport d'Entzheim sur les coups de 16h, se rendra, en bus, au centre-ville de Strasbourg. Pour y présenter la coupe de la Ligue, bien sûr, et faire la fête avec tous ses supporters alsaciens !

[matt57]

Tout juste rentré de Paris et heureux de cette belle soirée et importante victoire pour nous tous!!!!!

[argueti]

MERCI "Jeannot"



Crispé en début de rencontre, les Bleus ont d'abord beaucoup reculé et laissé l'initiative du jeu aux Normands. Mais les inspirations de Niang et de Devaux suffisent à  leur bonheur.

àž VERCOUTRE (4): rassurant sur sa première intervention, une sortie aérienne sur un centre de Seube, le titulaire de la Coupe n'a jamais tremblé. Impuissant sur le but de Mazure, il a au moins été décisif à  deux reprises, devant le même joueur.

àž LACOUR (4): Lemaître lui a causé quelques misères en première période, dont deux sérieuses. Le petit latéral droit s'est heureusement repris après la pause. Il a rarement franchi la ligne médiane et s'est contenté de s'acquitter d'une tâche purement défensive. Est monté d'un cran après la sortie d'Abdessadki puis a changé de côté quand Boka a été remplacé par Le Pen.

àž DEVAUX (5): On retiendra une chose. Une seule. Cette frappe de mulet, sur un petit décalage de Pagis, qui troue littéralement le mur normand et laisse Planté sans réaction. C'est le geste de cette finale. Et rien que pour ça, le Racing lui doit beaucoup. Bravo, "Jeannot"!

àž KANTE (3): Au côté de Devaux, le capitaine s'est échiné à  boucher les trous, notamment sur le côté gauche de la défense. Il a été quelque fois à  la peine devant la force de percussion de Mazure et a été absent sur le but du buteur caennais, comme tous ses coéquipiers. S'est montré intraitable par la suite.

àž BOKA (3): Il a mal débuté cette finale, en difficulté dans son rôle de latéral amené à  jouer haut. Deroin a failli en profiter, Mazure ne s'en est pas privé. Heureusement, l'Ivoirien n'a pas baissé les bras et a poursuivi son travail de sape, utilisant sa vitesse pour apporter le surnombre. C'est lui qui provoque ainsi le coup franc que transforme Devaux. Remplacé par LE PEN (86©') qui a apporté son expérience dans les derniers instants.

àž KEITA (5): placé juste devant la défense centrale, le jeune Malien a abattu un travail phénoménal, tout juste assombri par quelques pertes de balles. Mais Keita a ratissé un nombre incalculable de ballons. De la première à  la dernière seconde.

àž ABDESSADKI (2): le Franco-Marocian n'était pas dans son assiette, hier soir. Hormis un centre-tir que Niang a failli convertir en but, le milieu de terrain n'a rien réussi de bon. Touché à  la hanche, il est remplacé par DEROFF (71'), qui a occupé le poste d'arrière droit.

àž JOHANSEN (3): Présent dans les duels dès les premières minutes de la rencontre, le Colmarien a ensuite disparu de la circulation. Transparent jusqu'à  sa tentative de tête en toute fin de mi-temps, sur un centre de Boka. Il a repris du poil de la bête après la pause, comme sur ce centre que Niang est tout près de reprendre (64©'). Précieux en fin de rencontre.

àž A. FARNERUD (4): Le Suédois n'a pas été récompensé. Mais, diable, ce qu'il a bougé! malgré un marquage serré, il a réussi à  distribuer quelques caviars, comme cette ouverture à  l'adresse de Niang dans le dos de la défense (5'). Un poison permanent pour la défense normande.

àž PAGIS (4): Le meilleur buteur strasbourgeois s'est sacrifié pour labonne cause. Quand son équipe ne trouvait pas de solutions, il est venu demander des ballons jusqu'à  la ligne médiane. Constamment, il a pu sentir le souffle chaud de deux adversaires dans sa nuque. ‘Pas facile, dans ces conditions, d'apporter le danger devant le but de Planté. Les deux seules fois où cela s'est produit, le gardien s'est jeté dans ses pieds, sans que l'arbitre ne bronche. Il se trouve quand même dans le coup pour les deux buts, sur une merveille d'ouverture à  l'adresse d'Abdessadki et un décalage pour Devaux.

àž NIANG (4): Très incisif en tout début de rencontre, il vient provoquer à  deux reprises la défense caennaise. Le Sénégalais perd ensuite son duel contre Planté (5©'). Ou plutôt c'est le gardien qui le gagne, s'opposant du bout des doigts. La deuxième occasion se situe après la demi-heure de jeu, mais sa détente verticale ne permet de trouver la faille. Jusqu'à  la tête victorieuse (39'). Il n'a ensuite rien lâcher.

Le Racing s'ouvre les portes de l'Europe

Soudain, le Stade de France s'est empli. De la tribune bariolée de bleu et de blanc qui poussait Vercoutre et les siens dans le dos comme le fait un vent malin, est descendu un énorme cri. Une jouissance presque qui a irradié cet espace qui en a pourtant vu d'autres. Pile-poil au terme des trois minutes de temps additionnel accordées par le quatrième arbitre, Gilles Vessière a réclamé le ballon. Aussitôt, le banc Strasbourgeois, Duguépéroux en tête se sont levés pour tendre les bras au ciel. Un geste que ses joueurs répéteront quelques minutes plus tard sur le podium. La coupe à  bout de bras et l'Europe au bout du voyage. Comme prévu presque puisque le Racing était le favori logique de cette finale. Il arrive donc qu'en football il y ait une logique et qu'elle soit respectée. Même une finale, ce qui ne va pas de soi forcément.

Rien n'a d'ailleurs été évident sur cette mythique pelouse du Stade de France où les hommes de Duguépéroux avaient pourtant entamé la rencontre par l'exact bout qu'il fallait. Pressant haut les Normands, les acculant dans leurs derniers retranchements. Vingt minutes durant, on y a vu que du bleu ou plutôt que du blanc ce qui revenait au même. Avec des occasions à  la pelle presque. Le trio Farnerud-Pagis-Niang donnant le tournis à  une défense caennaise déjà  privée de Danjou et pas la plus sereine de la planète foot, ce que tout le monde sait. Avant le méchant coup de mou habituel. La résurgence caennaise et quelques banderilles placées ci et là . Dans cette finale techniquement assez faible et qui n'a finalement valu que par son suspense, il fallait que quelqu'un fasse quelque chose. Ce fut Niang, évidemment, pour son 13© but de la saison.

Mazure, tout aussi évidemment, se chargera dans la foulée de profiter des largesses au marquage de Boka pour crucifier Vercoutre avant la mi-temps. Tout était à  refaire. Et tout sera refait.

Car le Racing était trop déterminé, appliqué pour rater cette occasion de rejoindre le PSG au rang des équipes ayant remporté à  deux reprises le trophée.

La délivrance se fit attendre elle aussi. Il fallait s'y attendre. On a attendu. Et le plus beau dans l'histoire, c'est qu'elle est venue du joueur le plus improbable dans le costume de buteur providentiel: Jean-Christophe Devaux.

On joue la 79ieme minute, Boka se fait méchamment ramasser à  l'entrée de la surface. Pagis s'avance, pousse le ballon pour le Janot qui nous sort une praline qui déchire la nuit et les gants de Planté. Le Racing vient d'enfoncer Caen. La coupe est là . Il ne la lâchera plus.

Par contre je viens d'entendre à  la radio qu'il y a eut un bus de strasbourgeois impliqué dans un accident. Bilan 2 morts coté passager de la voiture.

La galerie de photos de la finale : http://www.dna.fr/perm/coupe2005/galerie.html

[argueti]

Les permieres photos ...







Et biensur ... elle y était :

[Pinon]

Au faite, je t'es même pas vu