[04/05] Finale CDLL : Caen / RCS : 1-2

[Nico]

Ouaip
A la place Kleber comme tu dit
Il commence la diffusion a 20h30 je crois

[pouic]

youpi!

[gressmaniac]

ça y'est, c'est le grand jour : depuis ce matin 9h je suis en bleu et blanc, prêt à  foncer vers le SDF. Pour moi, ce n'est pas loin, en gros une soixantaine de kms !!! Bonne route à  tous et à  ce soir

ALLEZ RACI NG ALLEZ RACING

[NianKaRud]

Moi je pars dans exactement 30 minutes !!

Caen: Danjou forfait !


Frédéric Danjou, le défenseur axial du Stade Malherbe de Caen, ne peut pas disputer la finale de la coupe de la Ligue, ce samedi soir. Le capitaine normand s'est blessé, ce vendredi, lors d'un exercice de frappe. Il est donc forfait. Ce devrait être Aziz Ben Askar qui portera le brassard de capitaine.

[Poilopat [Caen]]

moi je dis 4-3 pour le SMC, béquille de Idrissou, bicyclette de Planté des 40 m, Watier (sans le faire exprès) et Mazure.
Bon juste pour info les journalistes de l'Equipe s'y mettent aussi et parlent d'une finale sans saveur!!!!
Personne nous aime ou quoi!!????
Bon vous les Strasbourgeois c'est normal!!!
nan j'déconne c'est quand même vous les plus sympas parmi tous les supporters qui ont pu passer sur le forum du Stade Malherbe.

donc bon match ce soir que le meilleur gagne et que le jeu soit beau

[ZITELLI]

Je sais que la morale veut qu'on ne se réjouisse pas de la blessure d'un adversaire, mais force est de reconnaître que le forfait de Danjou est une excellente nouvelle. Quand on regarde la moyenne d'âge de la défense caennaise, on voit qu'elle est très jeune et que Danjou est le seul qui a de l'expérience. Son absence est un coup dur pour les caennais.

[lolo]

Tiens, zitelli, tu est dans quel coin de paris?

[lolo]

La dernière marche
Derniers réglages, dernières recommandations, concentration maximum au Stade de France.(Photo DNA - Cédric Joubert)
Le Racing compte non seulement sauver sa saison, ce soir face à  Caen, mais aussi embellir la prochaine tout en inscrivant une ligne de plus au palmarès en offrant au club une deuxième coupe de la Ligue. Pas rien comme perspective(s).


Sur la pelouse du « Stade de France - Paris 2012 » s'est élaboré hier soir quelque chose comme la carte du génome humain. Un truc énorme, hyper sensible, radicalement secret. Tellement secret que personne n'avait le droit d'en apercevoir l'esquisse d'une ébauche.
Une tactique révolutionnaire, un plan machiavélique ? Va savoir. Seul dans son laboratoire d'idées, Jacky Duguépéroux possède la réponse. Il la livrera ce soir. Pas avant.


Les journalistes
à  la cave


Ce vendredi, avec une bonne heure d'avance sur l'horaire prévu, le coach Strasbourgeois a donc transformé l'endroit en resucée de Fort Knox.
Soit deux minutes royalement accordées pour les photos, pas d'interview, personne d'autre que les employés du stade (qu'on devine auparavant débriefés par le FBI ou la DST) autorisés à  circuler dans les travées alors désertes et les (rares) journalistes présents à  la cave. Littéralement à  la cave.
Raccompagnés par un gentil monsieur en costume-cravate et gardés par un autre gentil monsieur pas causant. Le truc sympa, c'est qu'aucun hélicoptère ne croisait au-dessus du stade.


Caen annule


Bref, l'affaire est évidemment et définitivement prise très au sérieux. Côté strasbourgeois comme côté saennais. Car si les coéquipiers de Cédric Kanté ont foulé avec une heure et demie d'avance la mythique pelouse, c'est que ceux de Danjou ne sont pas venus du tout.
Prévu pour 16h30, leur créneau horaire a été annulé à  leur demande. Après avoir décrété un huis clos mercredi à  Caen, un autre jeudi à  Clairefontaine où ils ont trouvé refuge, le très riant technicien normand en a sorti un troisième de son chapeau hier. Toujours à  Clairefontaine. Le Stade de France, ils le découvriront ce soir à  deux heures du coup d'envoi et ne s'y seront pas entraînés. Etonnant comme choix.


Jamais à  l'abri


Le but de la manoeuvre : roder un système a priori inédit. Avec quatre défenseurs, Zubar seul en récupérateur axial, quatre milieux alignés et un attaquant. Histoire évidemment de contrarier le milieu strasbourgeois et d'assécher la pompe à  ballon qui alimente régulièrement Niang et Pagis, buteurs maisons.
Grosse séance de brainstorming dans les deux camps on le voit. Avant de découvrir pour les Normands ou de redécouvrir pour les Strasbourgeois une autre arène ce soir sur le coup de 21 h. Cette fois pleine comme un oeuf, bariolée de bleu et de rouge, de blanc et de bleu. Gavée des chants de plus de 80 000 supporters des deux clubs. Débordante de joie, quoi qu'il advienne.
A cet instant précis, au moment où M. Vessière sifflera le coup d'envoi, il ne sera plus trop longtemps question de schémas tactique ou de positionnement à  respecter.
Ce qui comptera alors plus qu'autre chose, c'est l'appréhension de l'événement et l'envie affichée. Les efforts faits pour soutenir son voisin. Ce genre de choses basiques.
Qu'une équipe se laisse déborder par l'ambiance et la pression et elle sombrera à  coup sûr. Même si les Strasbourgeois partent largement favoris et que Caen apparaît, ne nous mentons pas, comme l'adversaire idéal pour briller à  peu de frais, ils savent qu'ils ne peuvent se permettre de faiblir. Eux non plus ne sont pas à  l'abri d'un coup du sort.


« Un joli bonbon »


Car dans la nuit intérieure qu'entament les Caennais, il y a encore une flamme qui vacille. Un espoir qui perdure. Celui de remporter le premier trophée d'un club fondé il y a un peu plus de 90 ans et jamais vraiment habitué au bonheur.
Malherbe est en finale et ce bonheur-là , justement, ne peut lui suffire longtemps. En 90', voire plus si affinité, ses joueurs savent qu'ils peuvent faire basculer leur destin personnel. Trouver là  une occasion de briller pour ceux qui s'en iront et d'améliorer le quotidien de la L2 qui devrait être le leur la saison prochaine pour ceux qui resteront.
« Nous sommes quasiment relégués, ne rêvons pas, disait Sébastien Mazure cette semaine. Cette finale de coupe est pour nous un joli bonbon. Il faut le déguster, le savourer. C'est sans doute notre dernier moment de joie possible cette année ».


Favoris en tout cas


Pour la première fois peut-être, sans doute, de la saison, les Strasbourgeois sont en tout cas favoris. Même s'ils se refusent à  l'admettre. Même s'ils ne veulent pas se l'avouer. Même s'ils interdisent qu'on leur rappelle qu'ils ont battu les hommes de Remy 5-0 en championnat.
Ils le refusent surtout par superstition. Par peur de tomber dans l'excès de confiance et de tomber de haut aussi, par un peu tout ça à  la fois.
Ils savent en tout cas qu'ils sont à  très peu de choses finalement d'une inespérée qualification européenne et d'une victoire qui modifierait radicalement l'image qu'ils laisseront d'eux cette année. Et ça, c'est sans prix.

[lolo]

Sept bonnes raisons de la remporter

Keita à  la lutte avec Deroin : un premier titre avec le Racing ? (Photo DNA-Michel Frison)
Ce soir, le Racing a sept raisons plus ou moins objectives de remporter la Coupe de la Ligue.


LE PALMARÈS D'ABORD. - Avant d'être une question financière - ça compte beaucoup quand même et faut pas nous la jouer désintéressée (voir plus loin) -, gagner un titre, ça vous embellit la vie et vous remplit le palmarès avec une ligne de plus à  graver. Celui qui perd ce soir sera oublié, lot de tout finaliste. En France, on n'aime plus les beaux perdants (cf Saint-Etienne 76 et Poulidor).
Au titre de Champion de France 1979, aux trois coupes de France remportées (1951, 1966 et 2001), le Racing ajouterait une deuxième Coupe de la Ligue après celle remportée en 1997.
COUPE D'EUROPE. - Après une dernière virée européenne qui s'est achevée, au moment où elle commençait, par une histoire belge, un café liégeois et l'addition (svp), on redemande une vraie épopée. Celle, par exemple, qui avait suivi la victoire du Racing en Coupe de la Ligue 97 avec des voyages à  Glasgow, à  Liverpool et à  Milan. Rien que pour ça...
RECOMPENSE. - « Notre victoire en Coupe de France en 2001 était la fin d'une histoire. Si nous gagnons ce soir, ce sera le début d'une autre histoire », expliquait jeudi Pascal Johansen.
Même mal classé en L 1, le Racing a remonté la pente, peut désormais s'appuyer sur des jeunes joueurs formés ou arrivés tôt au club, lancés ces deux dernières saisons (Arrache, Bellaid, Carlier, Imbs, Keita, Krebs, Mouloungui, Mphela). Une victoire récompenserait aussi ce travail-là , un travail de labeur plus que l'utilisation de paillettes d'une époque définitivement (on l'espère) révolue.
RECONCILIATION. - Et puis, cette finale est l'occasion unique d'accélérer le processus de réconciliation du Racing avec son public. 17 041 se rendent en moyenne à  la Meinau depuis le début de la saison. Ils seront 26 000 à  faire le déplacement au Stade de France.
« DUGUE » EST LA. - C'est vrai, il a déjà  perdu une finale, mais c'était celle de la Coupe de France 95. En Coupe de la Ligue, son bilan est tout autre : une victoire en 97. Donc...
ET L'ARGENT, BIEN SUR. - Dans le football moderne, il est devenu (malheureusement ?) incontournable et le Racing en manque. Ce soir, il a la possibilité d'empocher 2 172 398 €. S'il perd, il devra se contenter de 1 448 266 €. Et c'est pas pareil.
UN MONSIEUR PART. - C'est la raison sentimentale et elle aura incontestablement son poids. Il fallait être fou amoureux pour reprendre le club, Egon Gindorf l'a été. Ce soir, même s'il en restera actionnaire, il tourne la page et le Racing avec. Avec Marc Keller, mais surtout avec... passion, élégance et bonhomie, il a su faire retrouver au Racing sa crédibilité et un peu de sa popularité. « Il a rendu le Racing aux Strasbourgeois. C'est un mec bien », dit de lui Fred Kientzler, le président des Ultra Boy's 90 qui n'aurait pas dit la même chose de Patrick Proisy.
Pour toutes les montagnes qu'il a dû soulever durant sa présidence (affaires liées à  la période Proisy, notamment), il mérite de soulever la Coupe ce soir...

[L2]

Merci à  Remi pour ce superbe dégagement qui permet aux Caennais d'égaliser.Revoyez les images c'est édifiant, pas un strasbourgeois devant pour jouer le ballon et il dégage le ballon comme un sourd aux 60 mètres!!!!!