LYon sera champion et strasbiourg ira gagner à bordeaux !!!

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Et ben, c'est la fête, seul Cassard dépasse 5 pour euxfootball365.fr a écrit : Cassard : 7,5
Lacour : 4
Haggui : 4,5
Kanté (cap) : 4,5
Boka : 5
Bassila : 4,5
Johansen : Non noté
(Arrache, 32eme : 4)
Si.Keita : 3,5
(Camadini, 77eme)
A.Farnerud : 4
Niang : 4,5
(Mouloungui, 71eme)
M'Phela : 3,5
 
 C'est déjà mieux ici, avec des notes plus correctes pour Lacour ou Haggui..l'equipe.fr a écrit : S. CASSARD 7.5
C. KANTE 5
K. HAGGUI 5.5
A. BOKA 5
C. BASSILA 5
P. JOHANSEN
S. ARRACHE (32e) 4.5
G. LACOUR 6
A. FARNERUD 4.5
A. MPHELA 3.5
S. KEITA 4
P. CAMADINI (77e)
M. NIANG 6
E. MOULOUNGUI (71e)
dna a écrit : Le patron a toujours raison
Sylvain Wiltord, qui devance Guillaume Lacour, inscrira le but décisif.(Photo DNA - Cédric Joubert)
Jamais en mesure de contester la supériorité lyonnaise, le Racing a subi la loi du triple champion de France et connu sa première défaite à domicile depuis l'intronisation de Duguépéroux. D'une implacable logique.
Pas de remord, pas de regret. Il est de ces matches où il ne peut y avoir ni remord, ni regret, ni amertume, ni rien de ce genre. Parce que l'écart est trop grand. La supériorité trop évidente. Hier soir, il y avait un patron sur le terrain, et c'était Lyon, évidemment.
D'entrée de jeu, les hommes de Paul Le Guen ont ainsi mis leur grosse paluche sur la rencontre. Ils se sont approprié l'espace, ont maîtrisé le ballon, donné le rythme. Etouffant physiquement et tactiquement une formation strasbourgeoise dans l'incapacité physique, mentale presque, de bousculer son destin ou, à tout le moins, la hiérarchie.
C'est qu'entre un grand d'Europe et une équipe qui cherche simplement à exister dans le championnat de France, il y a un monde. Une différence qui ne se gomme pas comme ça.
« Nous avons été spectateurs »
« On était prévenus, mais Lyon, c'est vraiment un autre univers, disait ainsi Cédric Kanté après la rencontre. C'est l'une des meilleures équipes d'Europe et nous savions que pour faire match nul, il fallait être au moins à 120 %. On ne l'a pas été, ils ont dominé ce match de A à Z et maîtrisé au milieu de terrain en attendant leur heure ».
Affaire de pourcentage aussi pour Jacky Duguépéroux qui confirme que pour rivaliser avec Lyon, « il faut être à plus de 100 % et on ne l'a pas été. Nous n'avons même pas été à notre niveau, on a peut-être été à 70 %. En fait, nous avons fait un non match. On a été spectateurs, on a peut-être trop l'habitude de les voir à la télé. Quitte à perdre, j'aurais préféré perdre en jouant notre jeu, les armes à la main ».
« Nous n'avons jamais été mis en danger »
Déjà privé depuis la veille au soir d'Abdessadki (genou), l'entraîneur strasbourgeois avait pourtant tenté le tout pour le tout. En lançant trois attaquants (Farnerud, M'Phela et Niang) pour jouer haut, créer de l'espace. En enfonçant ensuite le clou à la demi-heure de jeu après la sortie sur blessure de Johansen (élongation du muscle fessier droit) puisque c'est Arrache, autre joueur à vocation offensive, qui allait faire son entrée.
Tout ça n'a finalement servi à rien. Car jamais Lyon n'a vraiment été bousculé et, au contraire, c'est le Racing qui a été méchamment secoué. Sans un Cassard une nouvelle fois des grands jours et une défense assez solide finalement dans son ensemble, l'addition aurait même pu ou dû être beaucoup plus lourde.
Et le fait que ce soit Wiltord qui, sur une longue transversale de Diarra, ait mis fin à 364' d'invincibilité au moment où les coéquipiers de Govou semblaient reculer n'est finalement qu'anecdotique.
« Oui, parce que même en jouant un peu plus bas nous n'avons jamais été mis en danger, dira Paul Le Guen. Au contraire, nous nous sommes ainsi créé des espaces dans le dos de leur défense. Nous avons réalisé un très bon match à l'extérieur et ce soir, je suis satisfait et heureux ».
Toujours 16e
Lyon file donc tranquillement vers son 4e titre de champion de France et peut-être une demi-finale de Ligue des Champions. Gus Hiddinck, l'entraîneur du PSV Eindhoven présent dans les tribunes de la Meinau, va en tout cas pouvoir plancher sur l'emprise du milieu de terrain lyonnais sur une rencontre. Hier soir, il en a eu une démonstration grandeur nature.
Pour le Racing, en revanche, la suite s'annonce comme prévue : longue et douloureuse. Même si, hormis Bastia, aucun de ses poursuivants n'a gagné. Toujours cramponnés à la 16e place, les Strasbourgeois comptent encore trois points d'avance sur le premier relégable. Pas une assurance tous risques, mais une marge suffisante pour souffler... jusqu'à la prochaine journée, dans deux semaines, et le déplacement à Bordeaux.
l'alsace a écrit :
Une autre planète
L'ogre lyonnnais a complètement étouffé le Racing (0-1), qui a perdu hier soir son invincibilité à domicile sous l'ère Duguépéroux. Seul Stéphane Cassard, lumineux dans les buts, a évité une complète déroute aux Alsaciens.
Pour gripper la belle machine lyonnaise, Jacky Duguépéroux alignait une équipe inédite, hier soir à la Meinau. Surprise de taille : Devaux, le Lyonnais d'origine en grande forme actuellement, débutait sur le banc. Sidi Keita, exclu au match aller à Gerland, prenait place aux côtés de Johansen et Bassila en milieu de terrain. En attaque, l'entraîneur strasbourgeois titularisait pour la première fois de la saison Abel Mphela, en lieu et place d'Abdessadki, blessé mercredi contre Monaco. De surprise, il n'y en avait point cependant en début de rencontre. L'OL cadenassait le jeu et prenait position autour de la surface alsacienne. Privés de ballons, les pompiers bleu et blanc paraient au feu pendant un quart d'heure, mais il fallait un double arrêt miracle signé Cassard pour empêcher Wiltord, seul au point de penalty, d'ouvrir le score (16e). Deux minutes plus tard, la Meinau tremblait à nouveau, mais la reprise de Govou manquait le cadre.
Cassard sur un nuage
Pressé, oppressé, le Racing se donnait quelques secondes d'oxygène par Alex Farnerud, qui catapultait un centre contré de Mphela au-dessus de la barre de Coupet (21e). Juste le temps pour Cassard de rajuster ses gants et de contrer le tir de Malouda à la façon d'un gardien de handball (23e). En état de grâce, le portier des Alsaciens restait serein sur le premier coup-franc de Juninho, qui atterrissait directement dans ses bras (25e). Cinq minutes plus tard, Essien ne parvenait pas à redresser suffisamment un centre de la gauche de Malouda. Sa déviation frôlait le montant de Cassard (30e), qui était ravi de voir deux nouvelles tentatives de la tête d'Essien (34e) et de Malouda (39e) filer à côté de ses buts. Cassard contre Lyon ? La première mi-temps se résumait à ce duel, tant les autres Strasbourgeois semblaient pris dans la nasse lyonnaise. Arrache, entré en place de Johansen (32e), apportait bien un peu de mouvement au jeu des Bas-Rhinois, mais sans pour autant parvenir à créer de situation dangereuse devant le but adverse. Les Alsaciens regagnaient les vestiaires sur un 0-0 très, très heureux.
Wiltord gagne son duel
Il fallait attendre la 47e minute pour voir le premier tir des Alsaciens sur l'un de leurs rares corners. Mais la double tentative de Niang, gêné par Cris, s'envolait dans la tribune ouest de la Meinau. Moins passifs en 2e période, les Strasbourgeois étaient tout de même soumis à rude épreuve. Cassard captait un centre de Wiltord dans les pieds de trois Lyonnais (48e). Quatre minutes plus tard, Govou mystifiait Boka, servait Juninho qui, seul devant Cassard, ratait le cadre. La leçon lyonnaise finissait par payer : à la 59e, une ouverture lumineuse de Diarra lobait Lacour, trouvait Wiltord qui réduisait tous les efforts de Cassard à néant (0-1). Face au réalisme d'un grand d'Europe, le Racing montrait ses limites — entre autres — techniques. Mphela, démarqué à l'entrée de la surface, manquait son contrôle (65e). Puis il arrosait à son tour la tribune ouest, malgré un bon service d'Arrache (70e), le seul joueur de champ à surnager côté strasbourgeois. Camadini, entré la place de Keita, dévissait à son tour sa frappe dans les nuages de la Meinau. La leçon avait assez duré : elle se terminait sur un dernier arrêt de Cassard sur une frappe à ras de terre de Nilmar (90+1). Héros vaincu de la soirée, le gardien strasbourgeois venait d'éviter l'humiliation à ses troupes.



 
 