Raymond Goethlas
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Décès de Raymond Goethals
L'ancien entraîneur belge Raymond Goethals, qui avait notamment conquis le titre de Champion d'Europe avec l'Olympique de Marseille en 1993, est décédé à l'âge de 83 ans d'une longue et pénible maladie , a rapporté lundi soir l'agence Belga.
Surnommé "Raymond La Science", Raymond Goethals était né à Bruxelles le 7 octobre 1921. Il reste à ce jour le plus grand et le plus singulier des entraîneurs belges. C'est son sens du jeu, qu'il communique volontiers avec son accent de "Ketje" de Bruxelles, qui lui a valu également l'autre surnom de "Sorcier". Raymond Goethals a décroché de nombreux titres de champion de Belgique, une coupe des Coupes, mais son heure de gloire, il l'a connu avec l'Olympique de Marseille lorsqu'en 1993, il remporte la prestigieuse Coupe d'Europe des clubs champions, offrant à la France son premier trophée européen.
Débuts dans les cages
Il avait commencé sa carrière de joueur au sein du club bruxellois du Daring ou il garde les cages de 1933 à 1949, puis jusqu'en 1952 au Racing de Bruxelles. C'est après avoir entraîné Waremme et Saint-Trond qu'il décroche le poste de sélectionneur national, fonction qu'il occupera de 1968 à 1976. Avec les "Diables Rouges", il obtient la 3e place au Championnat d'Europe des Nations 1972 et, selon ses dires, le fait de n'avoir jamais encaissé le moindre but face aux Pays-Bas pour un titre purement honorifique "Made in Goethals".
En 1977, il atteint la finale de la Coupe des Coupes avec Anderlecht qu'il a rejoint, puis la gagne en 1978 au Parc des Princes contre l'Austria de Vienne (4-0). Il effectue un court passage en France et au Brésil, il prend en mains la destinée du Standard de Liège qu'il conduit à deux titres de champion de Belgique en 1982 et 1983. Il rallie encore une fois la finale de la Coupe des Coupes. En 1987, retour au Sporting d'Anderlecht avec lequel il rafle un nouveau titre national et deux coupes de Belgique.
Le triomphe de Munich
A peine âgé de 70 ans, il débarque ensuite en 1990 sur la Canebière pour y entraîner l'Olympique de Marseille. Bernard Tapie qui l'a enrôlé, n'a qu'une idée en titre : décrocher la Coupe des clubs champions. A ce jour, aucun club français n'a remporté la C1. Une carence que le président de l'OM compte bien gommer grâce au "Sorcier. En 1991 à Bari, l'OM frôle la consécration contre l'Etoile Rouge de Belgrade qui prive le club marseillais de victoire (0-0, 6 tab à 5). Deux plus tard, le club marseillais, sacré champion de France à trois reprises (1991-1992-1993) ramène sur le Vieux Port la prestigieuse Coupe aux grandes oreilles en battant, le 26 mai à Munich, le Milan AC (1-0) grâce à un but signé Basile Boli à la 44e minute de jeu. Après ce succès historique, Raymond Goethals quitte le club marseillais la même année et revient au Sporting Anderlecht qui remporte encore sous sa coupe un titre de champion de Belgique. Ces dernières années, Goethals, malgré la maladie, était encore consulté pour ses judicieux et avisés conseils tactiques, empreints de psychologie.
«La Belgique perd un très grand entraîneur et connaisseur du football» a exprimé Jan Peeters, président de l'Union belge de football.
Un grand Monsieur s'est eteintDécès Goethals : Réactions
Bernard Tapie (ancien président de l'Olympique de Marseille): «Je suis malheureux, je suis très malheureux. C'est celui avec lequel on a eu les plus grands moments de bonheur. C'était bien plus qu'un entraîneur (...), il avait tout un tas de vertus qui faisait qu'il était extraordinaire. Il connaissait le football par coeur. Il avait un sens inimaginable pour la détection des bons joueurs. La difficulté de la composition d'une équipe, ce n'est pas autre chose que de rendre les gens complémentaires, et lui, il avait ce sens là . Il n'avait pas de grande idéologie tactique, il s'adaptait à toutes les situations. Humainement, c'était un mec fabuleux. Il déconnait tout le temps avec les joueurs, ce qui prouve qu'il avait une grand autorité, parce qu'il arrivait à se faire respecter tout en deconnant avec eux. Il y a deux mois, il m'avait envoyé un mot pour me dire qu'il n'était pas bien.»
Pascal Olmeta (ancien gardien de but de l'Olympique de Marseille):
«C'est un monsieur qui s'en va. Je ne garde que des bons souvenirs de lui et des deux saisons que j'ai connues avec lui. C'était un homme papa-gâteau, la cigarette sur le côté, un type super qui avait un grand sens de l'humour. Les matches de Coupe d'Europe dirigés par lui me laissent un très grand souvenir. Mais je n'oublierai jamais un match de Championnat contre Caen: j'étais passé derrière les buts et j'avais pris un micro, il était comme fou sur le banc de touche. C'est vraiment un grand qui s'en va.»
Gernot Rohr (entraîneur de Nice):
«C'est un triste jour. J'ai connu Raymond lors de la saison 1979-1980 avec Bordeaux quand il a succédé à Luis Carniglia après un début de saison ratée (18e). C'était un entraîneur atypique, passionné, très humain. Il m'a beaucoup plu par sa personnalité et son expérience. Il était exigeant, innovant et en avance sur son temps. Avec lui, on a appris à jouer la ligne, à pratiquer le pressing, et on a fini cette saison là 6e. Il est un peu à l'origine de la grande époque des Girondins. Je suis devenu entraîneur un peu grâce à lui. Il m'a transmis la vocation autant que Mémé (Aimé Jacquet). Je l'ai retrouvé en 1989 lors de son second passage à Bordeaux quand j'étais responsable du centre de formation. Il n'avait pas changé, gardant son humour un peu cynique mais très agréable. Je lui ai succédé en 1990 à la tête des Girondins mais on a toujours gardé de très bons rapports. Raymond était un vrai grand».
Bernard Pardo (ancien international de Bordeaux et Marseille):
«Je suis très peiné, je savais qu'il était hospitalisé, je devais l'appeler mais on m'a conseillé d'attendre qu'il sorte de l'hôpital... Je l'aimais beaucoup, il me laisse un grand vide. Nous sommes arrivés à Bordeaux ensemble, on y a passé une année fabuleuse. Et l'on s'est retrouvés avec plaisir l'année suivante à Marseille. Il était très entier, aimait beaucoup ses joueurs, les entourait, les connaissait sur le bout des ongles. C'était une encyclopédie du foot, qui savait dédramatiser les choses, grâce à une expérience énorme, qui lui servait aussi dans ses relations avec les présidents. Je l'ai vu faire avec Claude Bez puis Bernard Tapie. Il les laissait parler ou crier, avant de faire à sa guise... Après Mario Zatelli (ex-entraîneur mythique de l'OM dans les années 60 et 70, décédé début janvier à l'âge de 91 ans), c'est la deuxième légende du foot marseillais qui disparaît cette année».
Jean-Philippe Durand (entraîneur-adjoint de l'OM, ex-milieu de terrain sous Goethals):
«Je suis très triste. C'était un passionné jusqu'au bout des doigts, plein d'humour. Ce que je retiens de lui, même si je n'appréciais pas forcément toutes ses attitudes, c'est son implication permanente dans l'organisation tactique. Partout, en jouant aux cartes, au restaurant, dans son bureau, il était en ébullition, ne relâchait jamais. Il ne vivait que pour ça. Ce n'était pas un sorcier non plus, mais il était une immense mémoire footbalistique».
Jean-Pierre Papin (ancien attaquant de l'Olympique de Marseille au micro de RMC):
«C'était un peu notre grand-père. On avait beaucoup de respect pour lui. Même s'il nous faisait bien rire, c'est quelqu'un qui était très compétent, qui avait d'énormes qualités. Je n'oublierai jamais au coup de sifflet final (de la finale de Coupe des clubs champions remportée par l'OM en 1993 contre le Milan AC de Papin, ndlr) sa course à 70 ans sur le stade olympique de Munich. C'était quand même extraordinaire. C'était une belle récompense pour lui.»
Christophe Bouchet, président démissionnaire de l'Olympique de Marseille (L1): «Un gouffre immense s'est ouvert sous nos pieds à l'annonce de son décès. Raymond était un personnage unique et restera à jamais irremplaçable. Il savait vivre et raconter le football pour ce qu'il est: un jeu. Mieux, il savait par ses expressions imagées rendre le football savoureux et limpide. Jusqu'au bout, malgré la maladie, il était resté fidèle à l'OM. Lors de sa dernière visite, pour fêter les dix ans de la victoire en Coupe d'Europe, il avait fait l'effort de se déplacer alors qu'il était au bord de l'épuisement. Depuis, il nous adressait sans cesse des petits mots d'encouragement. Alors qu'il ne pouvait plus venir, il communiquait toujours avec nous et nous faisait passer des messages par son fils (arbitre professionnel). C'est une perte considérable.»
Rudi Voeller (ancien attaquant de l'Olympique de Marseille): «C'était un grand homme qui avait une forte personnalité. Je n'oublierai jamais que j'ai obtenu sous sa direction le plus grand succès de ma carrière en club».
L'histoire est en marche ...
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Ca m'a fait un truc quand même c'est vari que c'était drôle de l'entendre causer
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!