Les Salariés

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argueti
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Re: Les Salariés

Message par argueti »

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fan_racing
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Re: Les Salariés

Message par fan_racing »

C'est sympa, et ça l'aurait même été encore davantage en soutenant l'ensemble des personnes concernées par le licenciement ...
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argueti
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Re: Les Salariés

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Les kinés licenciés

La vague de suppressions d’emplois qui touche le Racing aura finalement des répercussions plus importantes que prévu sur le groupe sportif : les deux kinés, Eric Moerckel et Nagib Remita, ont reçu leur lettre de convocation à un entretien préalable à un licenciement.

Le sujet est éminemment sensible, puisqu’il touche à l’avenir des salariés du RCS. Neuf lettres de convocation à un entretien préalable à un licenciement économique ont - on le sait - été envoyées vendredi à autant d’employés (notre édition de lundi). Leurs destinataires appartenaient tous aux services administratifs, à une exception près : le kinésithérapeute Nagib Remita.

Mais depuis l’envoi des missives en fin de semaine passée, la réflexion des dirigeants strasbourgeois a évolué. Ces derniers ont revu leur copie. Deux salariés auraient ainsi sauvé leur tête. Mais un autre licenciement a en contrepartie été engagé : l’autre kiné du groupe pro, Eric Moerckel (20 années d’ancienneté au club) a à son tour reçu sa lettre de convocation à un entretien préalable programmé le 7 septembre, soit une semaine plus tard que les sept autres salariés concernés. Interrogés hier, N. Remita et E. Moerckel ont confirmé l’information, mais refusé de la commenter.

Cet été, la direction avait, en concertation avec eux, remanié leur mode de fonctionnement pour répondre aux besoins de ce club de National qu’est devenu le RCS. Au lieu d’officier tous deux en permanence auprès du groupe pro, Remita et Moerckel s’étaient réparti le travail. Un jour sur deux, l’un oeuvrait auprès des pros, l’autre au centre de formation. Et inversement. Les contrats des kinés vacataires du centre n’avaient de ce fait pas été reconduits par mesures d’économie.

« Les joueurs seront toujours soignés »

Ce matin, le Racing n’a donc virtuellement plus de kinés, même si les deux hommes resteront en poste jusqu’à leur éviction définitive. L’entraîneur Laurent Fournier assure n’avoir rien à dire sur le sujet, pour une raison bien simple : « Je n’ai pas été informé officiellement. » L’information a pourtant fait le tour des vestiaires hier. Les joueurs ont été mis au courant.

De son côté, le président Jean-Claude Plessis monte vite en température à l’évocation de ce dossier brûlant. « Je ne répondrai pas sur ce sujet trop sensible. Je suis surtout préoccupé par le cas des six joueurs dont je vais essayer de faire homologuer les contrats mardi devant la DNCG d’appel de la Fédération. Pour l’instant, les kinés ne sont pas licenciés. Les joueurs sont soignés et j’ai reçu des engagements pour qu’ils le soient encore. Entre la lettre de convocation et le licenciement éventuel, il y a un délai. Les choses se régleront dans l’intervalle. Nous sommes en train de prévoir tout ce qu’il faut pour répondre aux besoins. C’est tout ce que je peux dire. »

Les intéressés, mais aussi leurs six compagnons d’infortune attendent sans doute de plus amples explications. L’attachée de direction, Valérie Bonjour, en demandera, elle, devant la juridiction des Prud’hommes : son licenciement pour faute grave, en cours depuis quelques semaines, est effectif depuis hier. Elle n’est officiellement plus salariée du RCS.
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Maneo
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Re: Les Salariés

Message par Maneo »

C'est nul de licencier les 2 kinés. Qu'ils en licencient 1 je comprends. Surtout Eric Moerckel qui est au club depuis 20 ans !
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argueti
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Re: Les Salariés

Message par argueti »

Maintenant je comprends pourquoi le site n'était pas à jour parfois et pourtant il m'a rien dit ce matin : en vidéo !!!!
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argueti
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Re: Les Salariés

Message par argueti »

Ca y est, certains vont vivre leur dernier match samedi, fin de l'histoire RCS lundi soir :(
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argueti
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Re: Les Salariés

Message par argueti »

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Re: Les Salariés

Message par Its_me »

L'Alsace a écrit : Marche arrière, toute !

Après s’être aperçue que son plan de licenciements économiques lui coûterait bien plus cher qu’elle ne l’avait calculé, la direction du RCS a demandé à deux de ses salariés de reprendre leur poste et à deux autres d’y rester.

Bien sûr, à la lecture de ces lignes, la direction du Racing s’indignera sans doute. Elle entonnera sûrement un couplet vantant un geste empreint de grandeur d’âme, guidé par des préoccupations d’ordre social. D’ailleurs, à l’évocation d’un sujet dont il n’entend plus se mêler, puisqu’il a longtemps combattu l’idée du moindre licenciement, le président Jean-Claude Plessis, lui-même sur le départ, disait déjà en fin de semaine dernière : « C’est une affaire de cœur plus que d’argent. Il y a aussi des postes auxquels on ne peut pas se passer des gens. » La réalité est évidemment beaucoup moins angélique.

Petit retour en arrière : le mercredi 11 août (« L’Alsace » du 10), les nouveaux patrons du RCS annoncent en comité d’entreprise extraordinaire qu’ils vont « licencier neuf salariés, peut-être moins. » Dans les semaines qui suivent, après une valse hésitation sur l’un ou l’autre (Ndlr : une employée sera finalement conservée, remplacée dans la charrette par le kiné Eric Moerckel), la procédure suit son cours. Les lundi 20 et mardi 21 septembre, quatre salariés quittent leur poste. Un cinquième les imitera le mardi 28.

Quid des quatre derniers ? L’un des deux kinés du groupe pro, Nagib Remita, ira au bout de son préavis de trois mois et s’en ira après neuf ans de présence quelques jours avant Noël. Les trois autres bénéficient d’un statut protégé de par leur délégation au comité d’entreprise. Leur licenciement doit recevoir l’aval de l’inspection du travail qui ne peut être sollicitée par le club que dans les quinze jours - délai maximum - suivant une réunion du CE sur le sujet. Ladite réunion s’est déroulée le 28. Une fois saisie, l’inspection dispose de deux mois pour rendre son avis.

Un plan à 600 000 euros

Mais ces derniers jours s’est opéré un singulier renversement de tendance. Jeudi, les deux employées de la billetterie, au club depuis 25 et 18 ans, ont été reçues à la Meinau par le président délégué Christophe Cornelie, avant de l’être le lendemain par le propriétaire Jafar Hilali. Les deux hommes leur ont demandé de reprendre leur poste. Ce sera chose faite aujourd’hui ou demain, le temps de régler les derniers détails.

Mais les origines de cette volte face tiennent moins à « l’affaire de cœur » décrite par Plessis qu’à une histoire de gros sous. Selon nos informations et nos calculs, les nouveaux propriétaires du RCS auraient sous-évalué le coût des neuf licenciements. « Le versement des indemnités de départs ne permet pas de réaliser de grandes économies la première année », écrivions-nous le 2 juillet.

Le Racing l’a appris à ses dépens. La direction aurait budgété 340 000 euros pour dédommager ses neuf employés. Mais en appliquant le barème de la convention collective (voir ci-dessous), la note, salée, se serait en fait élevée à près de 600 000 (1).

Si le « repêchage » des salariés possédant moins de dix ans d’ancienneté ne présente aucun intérêt financier à court terme, celui des « anciens » génère un coût inférieur, sur 2010-2011, à leurs indemnités. Ainsi le départ des deux préposées de la billetterie aurait-il engendré une dépense immédiate d’un peu plus de 105 000 euros. Après leur réintégration, le RCS tente désormais de convaincre deux de leurs collègues, dont le licenciement pèserait environ 370 000 euros, de rester eux aussi.

Cet épisode est évidemment à relier aux difficultés financières du club, malgré le nouvel apport de 2,6 millions des actionnaires londoniens en juillet.

3,5 millions budgétés sur Gameiro ?

Le traditionnel passage devant la DNCG (2) à mi-saison susciterait déjà quelques angoisses. Dans son budget prévisionnel 2010-2011, le Racing aurait, selon des sources concordantes, intégré un montant de 3,5 millions, correspondant à la plus-value réalisée sur la revente de l’ex-Racingman et Lorientais Kevin Gameiro. Or, ces derniers mois, la DNCG s’est montrée inflexible à l’égard des clubs qui misent sur des recettes aléatoires, particulièrement envers les nouveaux dirigeants strasbourgeois qui se sont toujours fait tirer l’oreille pour montrer la couleur de leur argent.

On comprend donc que ceux-ci cherchent à réaliser des économies drastiques, quitte à réintégrer des salariés virés quinze jours plus tôt. Tant mieux évidemment pour les intéressés. Mais indépendamment de la perplexité que suscite la légèreté avec laquelle a été préparé ce plan de licenciements, cette marche arrière confirme que la politique conduite au Racing est plus que jamais celle du court terme.
Stéphane Godin

(1) Licenciée pour faute grave, la secrétaire de direction Valérie Bonjour, au club depuis 1997, a porté l’affaire devant les Prud’hommes. Toujours selon nos calculs, elle aurait pu prétendre à une indemnité de 50 000 euros si son licenciement avait été économique. Elle ne manquera pas de réclamer en plus un dédommagement pour préjudice moral.

(2) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.
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silex57
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Re: Les Salariés

Message par silex57 »

deux de leurs collègues, dont le licenciement pèserait environ 370 000 euros
ça en fait une belle prime de départ quand même ...
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Its_me
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Re: Les Salariés

Message par Its_me »

On ne vire pas des gens qui ont 20 ou 30 ans de boîte aussi facilement ...
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